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Jours tranquilles à Paris
18 mai 2020

Côtes-d'Armor - Parc éolien briochin : les pêcheurs passent à l’action

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Ils avaient prévenu, en avril dernier. Ils passent à l’acte ce lundi matin. Rejoints par des associations de défense de l’environnement, les pêcheurs professionnels souhaitent perturber le début des prospections du futur parc éolien de la baie de Saint-Brieuc.

La matinée de ce lundi promet d’être agitée en baie de Saint-Brieuc. Un double appel à manifester, sur mer et à terre, a été lancé par les pêcheurs et des associations de l’environnement.

Leur objectif ? Perturber la campagne de sondage des fonds marins, qui vient de débuter, en préparation des travaux du futur parc éolien de la baie de Saint-Brieuc. Et attirer l’attention sur les travaux programmés sur la plage de Caroual, où est prévu l’atterrage des câbles électriques de 225 000 V.

Manifestations en mer et sur terre

Cette action coïncide en effet avec l’annonce du début des travaux de prospection et l’arrivée sur zone, depuis vendredi, du navire Geo Ocean IV, battant pavillon luxembourgeois et appartenant à la compagnie GEOxyz, basée à Aberdeen (Royaume-Uni). Une société spécialisée dans la prospection hydrographique, géophysique et géotechnique.

La première opération conjointe des manifestants est donc lancée pour ce lundi matin. Sur mer, tout d’abord, « les comités des pêches des Côtes-d’Armor et d’Ille-et-Vilaine avec l’appui du Comité régional des pêches appellent tous les pêcheurs professionnels à se rendre sur zone pour 10 h, et à se positionner aux abords du navire (à plus de 500 m) pour une manifestation pacifique permettant de montrer notre opposition à la réalisation de ces études et empêchant le navire d’évoluer sur zone ».

Et l’action en mer doit être soutenue depuis la terre, avec un appel au rassemblement lancé dimanche matin par plusieurs associations de défense de l’environnement, dont l’association Gardez les caps. Lesquelles appellent de leur côté à un « rendez-vous citoyen », à la plage de Caroual - dont la partie Nord est fermée par arrêté préfectoral - à partir de 9 h 30.

Le Geo Ocean IV sous haute surveillance

Positionné depuis vendredi dans le nord de la baie de Saint-Brieuc, le Geo Ocean IV se trouvait dimanche sous bonne surveillance. La Marine nationale a en effet dépêché le bâtiment de soutien et d’assistance hauturier (BSAH) Rhône à proximité. Basée à Brest, cette unité de 3 000 t, pour 70 m de long, est capable de mettre en œuvre des engins sous-marins téléopérés.

Par ailleurs, le patrouilleur de la gendarmerie maritime Géranium était également observable sur zone dimanche, à quelques nautiques au sud du Geo Ocean IV. Un bâtiment de 32 m avec une vingtaine de personnels à bord, capables d’assurer des missions de police des pêches.

« En pleine saison de pêche »

Depuis de longues années vent debout face au projet porté par Ailes Marines, des pêcheurs répétaient le 21 avril dernier leur « opposition à tout forage tant que des experts en bioacoustique marine n’auront pas apporté d’éléments scientifiques permettant d’avoir des réponses sur les effets du bruit liés à ces opérations de forage et d’ensouillage sur les espèces d’intérêt halieutique ».

Les pêcheurs relèvent aussi que « cette campagne intervient en pleine saison de pêche aux bulots et aux seiches », comme le soulignait dimanche un professionnel basé à Erquy, joint par téléphone. Le tout dans un contexte de filière fortement impactée localement par la crise du coronavirus.

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18 mai 2020

Binic

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17 mai 2020

BRETAGNE - Le respect de la règle des 100 km dans le collimateur

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soleil

Les premières contraventions pour déplacement non justifié à plus de 100 km du domicile sont tombées, ce samedi, sur le littoral finistérien. Mais les forces de l’ordre ont surtout fait usage de pédagogie à quelques jours du week-end de l’Ascension.

La circulation automobile s’est intensifiée, en ce premier week-end de déconfinement, aux abords des plages du Sud-Finistère, conduisant les forces de l’ordre à multiplier les contrôles. Au volant d’un SUV « immatriculé » à Paris, l’automobiliste intercepté par les gendarmes à Combrit explique être arrivé dans la région avant le début du confinement, avec ses deux jeunes enfants.

« Nous allons rester là encore quelques semaines. On télétravaille », explique le conducteur, dans l’impossibilité de justifier du motif de son déplacement. Il s’en sort pour cette fois avec un rappel à l’ordre malgré l’absence d’attestation. « Demain, vous serez verbalisés si vous êtres à nouveau contrôlés. Vous risquez 135 € par personne », lui rappelle le gendarme de la brigade motorisée de Quimper.

Premières contraventions

« Nous sommes là pour expliquer aux gens que les 100 km, c’est quelque chose à prendre au sérieux », martèle Pascal Lelarge, le préfet du Finistère. Quelques jours seulement après avoir autorisé la réouverture d’un grand nombre de plages, le représentant de l’État se veut pédagogue. « Notre crainte, ce sont les rassemblements qui pourraient conduire à faire naître des clusters », confie le préfet du Finistère. Dans la matinée, ce samedi, les premières contraventions sont tombées à la pointe de La Torche. Pas pour de la bronzette, mais pour des surfeurs venus de Loire-Atlantique et de région parisienne.

Un renforcement des contrôles visiblement bien accueilli au giratoire de Combrit. Tout au long de cette première journée de week-end, en statique ou en dynamique, les patrouilles de la gendarmerie départementale ont sillonné le littoral. « Les gens sont conscients de la gravité de la situation. Tout le monde veut que ça se passe bien », estime le chef d’escadron Anthony Jacquet, commandant de l’escadron départemental de sécurité routière. « La patrouille à moto tout-terrain a été bien accueillie par la population, ce matin, en presqu’île de Crozon », se réjouit-il.

Le direct « Il y a du sérieux »

Le défaut d’attestation n’est d’ailleurs pas la seule infraction dans le collimateur des gendarmes. Après deux mois de confinement marqués par une envolée des grands excès de vitesse, les militaires veillent au bon respect du code de la route dans son ensemble, craignant une poussée de l’accidentologie avec le déconfinement.

En un peu plus d’une demi-heure, une demi-douzaine de défauts d’attestation sont à dénombrer. Avec souvent la justification d’un oubli de mutation de la carte grise. « Il y a quelques véhicules de départements éloignés, mais j’ai plutôt l’impression qu’il y a du sérieux », juge Pascal Lelarge, soulignant la nécessité de réussir cette première étape du déconfinement.

Répétée tout au long de la journée avec pédagogie, la règle des 100 km, sauf attestation, sera désormais appliquée plus fermement, préviennent les forces de l’ordre, à quelques jours du week-end de l’Ascension.

17 mai 2020

« Les pardons font partie de l’univers des Bretons »

Propos recueillis par Hervé Queillé

Les pardons viennent d’être inscrits à l’Inventaire national du patrimoine immatériel. Un premier pas vers une reconnaissance par l’Unesco. En attendant, aux territoires de les mettre en valeur…

Philippe Ramel, président de l’association Bretagne Culture Diversité, raconte pourquoi l’émergence des pardons, dans l’enquête menée depuis quatre ans, a été une surprise, qui a justifié une inscription à l’Inventaire national du Patrimoine culturel immatériel (PCI).

Quelle est l’origine de cette inscription ?

Sa nécessité est apparue lors du travail d’inventaire du patrimoine culturel immatériel que nous menons, depuis quatre ans, sur le territoire du Pays Cob (Centre-Ouest Bretagne), à la demande de la Région. Au cours de nos rencontres avec les habitants, l’émergence des pardons s’est rapidement imposée en tant qu’élément culturel essentiel.

Cette émergence des pardons était-elle une surprise ?

Cela a effectivement été une surprise. Quand nous avons commencé notre travail, au sein de l’équipe, nous pensions que la langue bretonne, la danse, la musique, les jeux et sports traditionnels allaient sortir mais nous ne parlions pas du tout des pardons. Or, sur le terrain, très vite, on s’est rendu compte qu’ils faisaient l’unanimité, que c’était quelque chose à quoi les gens s’identifiaient, qu’ils faisaient partie de leur univers. On a réalisé, aussi, que les pardons, ce n’était pas uniquement les grandes troménies et que c’était quelque chose de très vivant et contemporain. De nouveaux pardons apparaissent, celui des motards, des autocaristes… Avec des rituels, de nouvelles pratiques. À partir du moment où quelque chose se recrée en permanence, s’adapte à l’évolution de la société, attirant parfois des milliers de personnes, cela rentre dans les critères d’une inscription au PCI.

Qu’apporte l’inscription à l’Inventaire national ?

Une sorte de labellisation et de la notoriété à un territoire. Après, c’est aux élus et acteurs de ce territoire de savoir s’ils veulent se mobiliser et quelles actions - livres, vidéos, animations, mise en valeur touristique ou autres - ils souhaitent, ou pas, mettre en œuvre pour valoriser ce patrimoine.

Une fois notre analyse et notre expertise apportées, c’est le rôle des instances politiques locales de prendre les choses en main, de faire en sorte, aussi, que les nouvelles générations s’emparent de ce patrimoine. Car les pardons sont très fragiles, ils reposent essentiellement, aujourd’hui, sur des personnes relativement âgées.

Un premier pas vers une inscription au patrimoine mondial de l’Unesco ?

Cela fait partie des étapes suivantes. Mais pour l’instant, ce n’est pas l’objectif. Pour le moment, il s’agit avant tout de faire prendre conscience aux élus qu’ils ont un élément de patrimoine qui contribue à faire l’identité de leur territoire. Il faut aussi savoir que ce travail d’enquête puis d’analyse par des historiens nous a pris quatre ans. L’inscription au patrimoine culturel mondial est une démarche encore plus importante qui peut demander 20 à 30 ans. Et ce, d’autant plus que l’inscription du fest-noz, en 2012, a attisé les appétits dans toutes les régions. Rien qu’en Bretagne, la broderie ou les sports traditionnels sont sur les rangs pour l’inventaire. Et comme la France ne peut présenter qu’un ou deux dossiers par an, il y a une petite concurrence. Le bon côté est que cela démontre la richesse du patrimoine culturel immatériel dans ce pays.

17 mai 2020

Dans une brocante, en Bretagne

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16 mai 2020

Carnac - Ouverture des plages, pas avant le 2 juin

Le maire, Olivier Lepick, privilégie la prudence et le bon sens sans céder aux pressions multiples qui demandent la réouverture des plages. Son credo : « Il y a des gens qui meurent, des entreprises qui crèvent, des restaurateurs et des hôteliers qui ne savent pas quand ils auront un salaire. Rouvrir trop tôt serait un risque majeur sur la possible saison touristique qui est devant nous. Je veux que le 2 juin on ouvre toutes les plages, bars et restaurants et qu’on reprenne une vie normale sans risque de reconfinement ».

Les sentiers côtiers rouverts

Néanmoins, les sentiers côtiers sont rouverts dès ce vendredi, de même que la pratique d’activités nautiques depuis les cales de Saint-Colomban et de la base Est de Port en Drô (accès piétons uniquement). « Les autorisations s’entendent dans le cadre d’un usage non statique et dans les règles d’hygiène du moment », conclut le maire.

16 mai 2020

Erdeven - À Kerhillio, appel de la plage anticipéet rappel à l’ordre

Planchistes, baigneurs et promeneurs se sont précipités dès l'annonce de l'ouverture, sans penser aux délais imposés par les procédures dérogatoires ; vendredi, ils étaient en faute ; samedi, ce sera bon.

Sur Erdeven, seule la plage de Kerhillio bénéficie d’une dérogation de réouverture, qui n’entre en vigueur que ce samedi. Mais dès l’annonce, vendredi, planchistes, surfeurs, promeneurs et baigneurs étaient sur place, pendant que les techniciens communaux installaient barrières et dispositifs de sécurité. Ils avaient beau préciser les règles, l’appel de la mer était trop fort. « Elle est bonne ! Ça fait un bien fou », confiait un baigneur. « Le vent n’est pas idéal ; qu’importe, c’était bon », commentait un planchiste. Mais à 15 h 30, gendarmes maritimes et policier municipal sont venus faire respecter les règles et évacuer la plage, avec face à l’incompréhension : « On a vu sur le site de la préfecture que ça ouvrait ; il n’était pas précisé que ce ne serait que demain », interrogeaient-ils. Les gendarmes ont alors expliqué que la décision du préfet devait être déclinée au niveau local avec les dispositions nécessaires. « Dès que j’ai eu la réponse positive du préfet, j’ai signé l’arrêté ; cet après-midi, on met tout en place et on ouvre samedi de 8 h à 20 h. On part sur l’option de plage dynamique : rester sur place est interdit : pas de bronzette, pas de gym collective, etc. On devra assurer une surveillance pour faire respecter ces règles », expliquait le maire, Dominique Riguidel, joint au téléphone. Le périmètre ouvert est Kerhillio entre les points 27 à l’Est (Ré de Loperhet, avant Sainte-Barbe en Plouharnel qui reste fermée) et jusqu’au 33 à l’Ouest, avant la zone rocheuse. « Les autres plages restent fermées : Kerouriec, Kerminihy et de la barre au camping d’Etel le long de la Ria ». À noter que les plages d’Etel, de Belz et de Locoal-Mendon restent fermées, pour l’heure.

16 mai 2020

Auray - L’ouverture des ports et des plages suscite l’espoir dans le pays d’Auray

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À Kerhillio, à Erdeven, ce vendredi, « C’était bon de pouvoir revenir ! » Jean-Yves Collin

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Article de Mathieu Pelicart

L’ouverture des ports et des premières plages redonne envie de croire à la saison touristique dans le pays d’Auray. « On sent un frémissement », se félicite Philippe Le Ray, président de la communauté de communes, qui annonce de nouvelles aides aux commerçants et aux associations.

1 Premières plages

Erdeven (Kerhillio), Plouharnel (Sables blancs, Grande plage et Bois d’amour) et Plougoumelen (Le Traon) figurent parmi les quinze premières communes autorisées à rouvrir des plages dans le Morbihan. Dès l’annonce, ce vendredi, les premiers planchistes, surfeurs, promeneurs et baigneurs se sont rués à Kerhillio, pendant que les agents d’Erdeven installaient barrières et dispositifs de sécurité. Mais à 15 h 30, gendarmes maritimes et policier municipal sont venus faire respecter les règles et évacuer la plage, qui n’ouvre officiellement que ce samedi. La Trinité-sur-Mer annonce de son côté l’ouverture des plages de Port-Biren, Ty-Guard, Kervillen, Poulbert et Men-Du, ainsi que du sentier côtier côté chenal, de la pointe de Kerbihan à Kervillen. Si toutes les conditions sont réunies, les premières plages pourraient ouvrir dès ce week-end à Quiberon (Grande plage, Port-Haliguen, Aérodrome, Saint-Julien et Kermorvan) et Saint-Pierre-Quiberon (Penthièvre océan, Toulbragne, Fozo, Kerbourgniec, Kermahé, Keraude, Kerhostin et Sables blancs). À Carnac, où un kite-surfeur a été secouru hier par les sauveteurs côtiers des pompiers, le maire Olivier Lepick reste sur sa position et renvoie au 2 juin pour une ouverture éventuelle des plages. En attendant, les sentiers côtiers de la commune sont de nouveaux accessibles, de même que les cales de Saint-Colomban et de la base Est de Port en Drô pour les activités nautiques.

2 Ports ouverts

À l’inverse des plages, où la fermeture reste la norme, les ports du Morbihan sont tous autorisés à ouvrir, sauf exception, sur les îles notamment. Les maires de Belle-Ile, Houat et Hoëdic étaient ainsi dans l’attente vendredi soir d’un arrêté préfectoral spécifique, afin de pouvoir maîtriser l’accueil des plaisanciers. Les élus de Belle-Ile souhaiteraient permettre la navigation de port à port aux îliens, tout en limitant l’accès aux plaisanciers non-insulaires. À Hoëdic, où trois bateaux se sont cassé les dents cette semaine, on milite à l’inverse pour ouvrir le port à tous, mais en interdisant les mouillages et les échouages sur les plages. « On veut ouvrir, mais doucement, parce que l’île est un milieu fragile », explique le maire Jean-Luc Chiffoleau. L’accès au port serait limité dans un premier temps aux seuls plaisanciers qui y mouillent leur bateau pour la nuit, en attendant l’ouverture des cafés et des restaurants.

3 Nouvelles aides

Auray Quiberon Terre Atlantique (Aqta) a décidé de contribuer au fond Covid-Résistance de la Région Bretagne à hauteur de 178 000 €. « Ce dispositif d’avance remboursable s’adresse en priorité aux plus petites entreprises, commerces, hôtels, restaurants, artisans indépendants et associations, dont les besoins ne sont pas ou partiellement couverts par les dispositifs nationaux », justifie Philippe Le Ray, président d’Aqta. Pour les entreprises et associations marchandes de moins de dix salariés, le montant du prêt peut aller de 3 500 à 10 000 €. Pour les associations non marchandes et les groupements d’employeurs associatifs de moins de 20 salariés, il peut atteindre 30 000 €. Les demandes peuvent être déposées entre le 15 mai et le 30 septembre sur la plate-forme numérique covid-resistance.bretagne.bzh.

16 mai 2020

Vannes - Plages, épidémie, écoles : le préfet fait le point

Article de Laurent Guenneugues

162 plages morbihannaises rouvertes, activités nautiques autorisées, craintes d’apéros géants… Un point a été fait, vendredi, en préfecture, sur le Covid-19 dans le département.

Nouvelle étape vendredi dans le déconfinement : 162 plages de 33 communes morbihannaises sont de nouveau accessibles en journée. Il est possible de s’y promener, de s’y baigner ou encore de faire du surf, mais les activités statiques (bronzage, pique-nique…) restent proscrites. « Ce nombre de plages va augmenter au fur et à mesure que les dossiers seront prêts, précise le préfet.

Pas plus de dix dans les bateaux

Les activités nautiques sont de nouveau autorisées, sur pratiquement l’ensemble du littoral, « à l’exception des îles qui feront l’objet d’un autre arrêté ». Pour les plaisanciers morbihannais, il est possible d’inviter ses amis à bord, à condition de respecter la même règle qu’à terre : pas de regroupement supérieur à dix personnes.

Bien trop tôt pour les apéros géants

Le préfet appelle les habitants à garder des « comportements responsables », notamment les jeunes : « On voit ici et là sur les réseaux sociaux des appels à des apéros géants. Il faut éviter cela à tout prix. C’est totalement contre-productif puisqu’ils risquent ainsi de se priver de vacances ». Patrice Faure demande donc aux parents de sensibiliser leurs enfants.

102 morts dans le Morbihan

C’était aussi l’occasion de faire le point sur l’épidémie, qui a fait 102 morts dans le Morbihan, dont 84 à l’hôpital et douze en Ehpad. Sur les 649 personnes testées positives, la moyenne d’âge est de 62 ans. Il reste à l’heure actuelle seize personnes en réanimation et quarante en hospitalisation conventionnelle.

« Toute personne symptomatique ainsi que les cas contacts ont accès au dépistage et il y a une quinzaine de sites de prélèvements dans le Morbihan », précise Claire Muzellec-Kabouche, déléguée départementale de l’Agence régionale de santé. Une plateforme de la CPAM se charge du traçage des malades qui doivent être isolés. Avec un objectif clairement affiché : « Casser les chaînes de contamination ».

Reprise imminente pour les sixièmes-cinquièmes

Sur le plan scolaire, Françoise Favreau, directrice académique, a fait les comptes : « 30 % des élèves de maternelle ont ou vont faire leur retour à l’école, 52 % en élémentaire ». La semaine prochaine, ce sera au tour des collégiens de sixième et cinquième de revenir en cours.

16 mai 2020

Vivement la Bretagne ! J'ai envie de langoustines

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