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Jours tranquilles à Paris
15 avril 2017

Vannes : Jardins éphémères

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14 avril 2017

La Bretagne, ça vous gagne...

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13 avril 2017

Parisiens. Ils sont venus vivre en Bretagne

Anne-Cécile Juillet -  Le Télégramme

Selon l'Insee, chaque année, 200.000 Franciliens partent vivre en province. Si la Bretagne attire largement les vacanciers, il reste parfois compliqué pour les entreprises de recruter. L'installation, à Brest, du siège d'Ifremer à l'horizon 2019 et de seulement quatre de ses salariés (sur soixante) prêts à venir vivre dans la cité du Ponant illustre le phénomène. Pourtant, la région a bien des atouts, et beaucoup de ceux qui ont franchi le pas ne referaient le trajet inverse sous aucun prétexte...

« Mais qu'est-ce que tu vas aller t'enterrer en Bretagne ? ». « En Bretagne ? ! Sympa ! Ah... à Brest... Oh ma pauvre ». « Tu sais, ça fait loin, pas sûr qu'on vienne vous voir tous les week-ends, hein ! ». « Pour les vacances, c'est bien mais en novembre, comment tu fais ? » Ces phrases, ils les ont tous entendues. Et pourtant, ils ont bravé la doxa parisianiste, ils ont écouté leur intuition, saisi une opportunité, pris autant de risques que de précautions, essuyé des revers et eu, aussi, de belles surprises. Un jour, ils ont franchi le pas, direction plein Ouest.

« Ça, des sarcasmes, on en a eu lorsqu'on a dit qu'on partait vivre à Brest », se souvient Marie-Haude, 34 ans. Il y a un peu plus de trois ans, avec son mari Tristan et leurs deux enfants, ils ont quitté Bourg-la-Reine (Hauts-de-Seine). Direction la cité du Ponant, là où son frère, un an plus tôt, venait d'acquérir une grande maison « pour le prix d'une chambre de bonne à Paris ». Aujourd'hui, c'est un cri du coeur qu'elle lance lorsqu'on lui demande si elle referait le chemin inverse : « Jamais de la vie ! ». Impossible de renoncer à cette demeure avec jardin, troquée contre les 60 m² de banlieue, impossible de renoncer au surf le week-end, impossible, aussi, de compter le nombre de nouveaux amis qu'ils se sont faits ici. Impossible, enfin, de se retrouver à nouveau salariée depuis que Marie-Haude a goûté à la difficile mais « si excitante » vie d'entrepreneur (*). « Avec Tristan, on se regarde parfois en se disant qu'on est fiers de notre choix ! ». Bruno, en reprenant il y a trois ans « Le Montparnasse », un bar à vins face au commissariat de Brest, après avoir vécu quinze ans à Paris et sept au Maroc, a quant à lui « oublié ce qu'était le stress »... et ne souhaite plus quitter son bout de Finistère.

« On a appris à se provincialiser »

À Saint-Brieuc, Aziza, Parisienne pur jus de 51 ans, savoure, elle aussi, la vie dans sa nouvelle maison de 225 m², à quelques kilomètres de la mer, échangée « sans regrets » il y a six ans contre 75 m² à Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). « Avec deux enfants, ça devenait invivable ». Son conjoint et elle, traducteurs, travaillent à domicile. « C'est plus facile, on peut bosser de n'importe où. On est allés voir Nantes, Rennes mais on n'a pas eu de coup de foudre. Et vu les prix, on se serait encore retrouvés en banlieue ». Ils veulent « la mer, et tout faire à pied ». « On est venus visiter Saint-Brieuc, au début, on s'est dit " plutôt mourir " et puis en fait, on a aimé. Au départ, on a pris une location pour se laisser la possibilité de faire machine arrière. Moralité, on a acheté et désormais, les enfants se sentent ici totalement chez eux ». Tout n'est pas forcément rose mais Aziza et les siens ont su en prendre leur parti. « On a appris à vivre autrement, plus lentement, plus calmement, on a appris à se " provincialiser ", quoi ! ». « Les gens sont moins hystériques ! », enchérit Vincent Jalbert, installé à Morlaix (29) « à 50 % de son temps », avec son associé, Yves Andrieux. « Idéalement, on voudrait augmenter notre présence ici, on a eu un coup de foudre ». Mais pas encore évident, lorsque l'on est créateur pour la mode, d'ignorer que les échanges à l'international se font encore majoritairement à la capitale...

 « J'adore les Bretons ! »

« Moi, j'ai même plus envie d'y aller ! », lâche, dans un sourire, la designeuse Florence Doléac. Elle a posé ses valises dans un immense atelier, à Douarnenez (29), en 2010. « À Paris, on sature, tout s'endurcit, les gens sont sous pression, c'est pire qu'avant. Ici, dès que j'arrête de travailler, je suis en vacances ». Mais son secret, elle le glisse sans flagornerie. « Ce sont les gens qui font les lieux. Moi, j'adore les Bretons ! C'est pour ça que je suis venue là ! » Pionnière, elle est en train de convertir ses amis : « Ils viennent chez moi, ils voient comment je vis et ils veulent vivre pareil ! ». Deux de ses amis artistes viennent de s'installer à « Douarn ». D'autres se tâtent. « L'arrivée de la LGV, cet été, ça va en faire venir encore d'autres... Finalement, ça m'inquiète un peu ! ». * De cette nouvelle vie, elle nourrit un blog  http://www.mariegraindesel.fr  sur lequel son « ode à Brest » a été lue plus de 21.000 fois.

11 avril 2017

BRETAGNE - Gare SNCF d’Auray

Le projet de Pôle d'échanges multimodal (Pem) est sur de bons rails. Si la phase de travaux n'est pas encore pour tout de suite, les acteurs sont en place, les premiers financements votés et la concertation avec le public suit son cours. 

1. Un projet communautaire ambitieux. C'est le chef de gare de la communauté de communes Auray Quiberon Terre Atlantique, Fabrice Robelet, qui a donné l'aiguillage en début d'année, avant le début des concertations, évoquant « un outil au service du développement de tout le territoire de Camors à Houat, d'Etel à Plumergat. À la fois pour l'ensemble des habitants, mais également comme un vecteur important de développement touristique ». Le projet est de taille. Le Pem doit permettre de rénover le quartier (sud à Brec'h et nord à Auray) et redéfinir la gestion des parkings.

2. Une nécessité pour se mettre dans la roue de la LGV. La gare d'Auray, huitième gare de Bretagne, grimpe à la troisième position l'été venu. Il faut donc absorber cette vague qui prend plus d'ampleur chaque été. Selon les estimations, la gare d'Auray devrait accueillir jusqu'à 1,4 million de passagers par an à l'horizon 2030, soit une augmentation de 93 %. Il y a aussi un autre paramètre à prendre en compte : la gare ne sera plus qu'à 2 h 40 de Paris dans quelques mois, avec l'arrivée de la ligne à grande vitesse.

3. Les moyens de monter dans le train. La communauté investit massivement « car c'est la seule collectivité territoriale avec la région et le département à financer ce projet », a rappelé Fabrice Robelet. La semaine dernière, lors du vote du budget d'Aqta, les élus ont validé une première enveloppe de 3,75 M€ pour l'acquisition du foncier et des études relatives au Pôle d'échanges multimodal. « Seules trois nouvelles gares se construisent actuellement en France et nous en faisons partie ».

4. Un calendrier établi. Une enquête publique doit être sortie en août et les arrêtés préfectoraux devront être obtenus au plus tard en décembre 2017. La SNCF devrait commencer le travail sur les voies situées au nord de la gare le long de la chartreuse et les voies désaffectées, situées au sud, à proximité de la ligne tire-bouchon. Les travaux du PEM a proprement parlé (parking sud, gare routière et nouveau bâtiment voyageurs) débuteront au second trimestre 2018.

5. Interrogations des usagers. En parallèle, les habitants sont invités à remonter leurs questions lors des réunions publiques. Jeudi soir, à Athéna, Fabrice Robelet, vice-président en charge des transports à Aqta, le maire d'Auray Jean Dumoulin, Jean-Michel Emezry, chef de projet « gares-connexions », Valérie Robinet Egis, « ville et transport » et Emmanuel Oger directeur technique Aqta, ont présenté le projet devant 150 personnes. Plusieurs points ont été soulevés, comme le choix validé d'ascenseurs au détriment d'escaliers mécaniques. Certains habitants dans la salle ont ainsi estimé que cela « constituerait un problème pour accéder aux quais », et générerait des « encombrements prévisibles ». Les observateurs n'ont ainsi pas hésité à émettre l'hypothèse d'une gare qui n'en serait « pas fonctionnelle » et qu'une partie des voyageurs pourrait préférer « celle de Vannes »...

Certaines observations ont également été formulées concernant la passerelle (100m de long et hauteur 7m au-dessus des voies). Celle-ci, découverte en partie devrait être exposition aux intempéries. Elle a également été jugée « peu sûre » car « devant rester accessible 24 h sur 24 ».

L'exemple de l'équipement de la gare de Lorient, pour certains mal conçu, a également été cité comme contre-exemple. « Les actuels escaliers souterrains ne sont pas assez larges pour être transformés en escaliers mécaniques », a révélé Fabrice Robelet. La télésurveillance sur la passerelle, envisagée, ne serait pas (encore) actée. Par contre, les contrôles avant l'embarquement, décidés dans d'autres gares, ne devraient pas être installés à Auray.

La réunion a également permis d'apprendre que l'accès nord ne sera disponible seulement en 2021 et que le quai du « tire-bouchon » sera raccourci « pour pouvoir garder un espace de sécurité suffisant avec le futur nouveau bâtiment ».

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Le Tire-Bouchon

8 avril 2017

Ailleurs, première édition du festival de Vannes

La Ville de Vannes lance un nouveau festival photo baptisé Ailleurs dont les expositions se déroulent dans des lieux aussi prestigieux que l’Hôtel de Limur, le passage central de la Cohue mais aussi le Kiosque, les Bigotes et les murs du centre-ville de Vannes…

« Sur la route ouverte » (« On the Open Road ») est le thème de cette première édition ouverte au voyage, au road-trip, au cheminement, des années 1960 à nos jours…

« J’ai toujours pensé que le trajet, le parcours, le road trip était, dans un voyage, aussi important que la destination. Il est souvent l’occasion de rencontres, de découvertes de paysages, de lieux ou d’espaces… Nous laissant des souvenirs inoubliables car inattendus. Le road trip est aussi souvent synonyme de voyage intérieur voire d’introspection », explique Dominique Leroux, le directeur artistique du festival.

Au programme : Raymond Depardon, Bernard Plossu, Paul Fusco, René Tanguy et également de jeunes talents français tels Alexa Brunet et Simon Tanguy. Le chanteur Miossec, figure indissociable de la Bretagne, passionné de photos et de voyages, est le parrain de cette première édition. Le festival Ailleurs, événement 100% gratuit, a l’ambition de séduire les professionnels comme les amateurs de photographie.

Festival Ailleurs

A partir du 1er avril 2017

Dans différents lieux de la ville de Vannes

France

Informations complémentaires et programme :

www.ailleurs-vannes.fr

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8 avril 2017

Erdeven

3 avril 2017

La Mer - Bretagne

la mer

1 avril 2017

Vannes : Photo. « Ailleurs » sous dix angles

Article de Stéphanie Le Bail

Oublié, Photo de Mer. L'événement printanier de la ville emmène ses visiteurs « Ailleurs ».

Les expositions et les clichés sont moins nombreux, mais les photographes présentés sonnent comme une promesse. « Raymond Depardon au Kiosque, Bernard Plossu à l'hôtel de Limur... Ce sont les deux grands noms de la photographie des 30 dernières années », souligne René Tanguy qui, lui, expose dans le passage central de La Cohue.

Un chemin entre l'Amérique et l'Armorique

Inspiré par les contraintes de l'espace du musée qu'il occupera durant Ailleurs et jusqu'à l'automne, le photographe René Tanguy fait revivre sur différents supports l'amitié entre l'écrivain américain Jack Kerouac, en quête de ses origines bretonnes, et le sculpteur, poète et musicien breton, Youenn Gwernig.

« À la fin de sa vie, Kerouac, sombré dans l'alcool, était très seul, mais cultivait une grande amitié avec Gwernig qui lui avait écrit en découvrant son nom breton dans la vitrine d'une librairie de New York où il s'est exilé plusieurs années », raconte René Tanguy qui a eu accès à la correspondance des deux amis. De ses périples photographiques au Canada, à New York et dans les Monts d'Arrée, pour retrouver le cadre géographique des échanges épistolaires entre les deux artistes, il a fait un livre. Il illustre les routes migratoires des Bretons vers le nouveau continent : « Sad Paradise, la dernière route de Jack Kerouac », aux éditions Locus Solus. L'exposition allie les clichés et des extraits de lettres, ainsi que de la vidéo et un jeu de lumières, du son.

Au Kiosque, les clichés de Raymond Depardon invitent à l'errance. Les photos de Bernard Plossus, « Le voyage mexicain » et « Far out », sont accrochées à l'hôtel de Limur, qui accueille un photographe à chaque étage : Alexa Brunet avec « Brest/Vladivostok », Simon Tanguy avec « Almost home », Cédric Wachthausen, de l'association In Visu, avec « L'appel du lièvre », ainsi qu'une projection des photos de Paul Fusco, « Funeral train », prises du train qui reconduisait la dépouille du président Kennedy à Washington.

L'association Contraste expose les photos de ses membres à la galerie des Bigottes sous le titre « Sur la voie (ou) verte ».

Trois lieux d'exposition extérieurs présentent la série « Un été au pays du grand ciel », de Serge Vincenti, et « Balade vannetaise » du club photo de l'IUT.

Une balade avec Miossec et les visites du week-end

La balade inaugurale d'Ailleurs a lieu aujourd'hui, au départ de l'hôtel de Limur, en présence du maire, David Robo, de Dominique Leroux, directeur artistique, du chanteur Christophe Miossec, parrain de cette première édition, ainsi que de Bernard Plossu et René Tanguy, Alexa Brunet, Simon Tanguy, Serge Vincenti, Emmanuelle Hascouët pour l'agence Magnum Photos (représentant Raymond Depardon et Paul Fusco) et Cédric Wachthausen.

Dimanche, des visites guidées des expositions en compagnie des photographes et de l'association Contraste sont proposées au grand public : à 11 h, « Le voyage mexicain » et « Far out » avec Bernard Plossu à l'hôtel de Limur ; à 12 h, « Almost home », avec Simon Tanguy à l'hôtel de Limur ; à 15 h, « Sad paradise », avec René Tanguy au Musée de la Cohue ; à 16 h, « Un été au pays du grand ciel », avec Serge Vincenti, place Saint-Pierre ; à 17 h, « Brest/Vladivostok », avec Alexa Brunet à l'hôtel de Limur.

Pratique

Ailleurs : jusqu'au 8 mai. Horaires d'ouverture : du lundi au vendredi de 13 h à 18 h. Week-end et jours fériés de 10 h à 12 h et de 13 h à 18 h ; excepté la Cohue, de 13 h à 18 h. Gratuit.

25 mars 2017

Quiberon

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22 mars 2017

Bretagne - Côte sauvage

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