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Jours tranquilles à Paris
10 novembre 2019

Cara Delevingne et Olivier Rousteing

olivier et cara

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10 novembre 2019

Paris : les Tulipes de Jeff Koons ont été taguées

tulipes

La sculpture de l’artiste américain a été la cible d’un graffeur vandale. Une enquête est ouverte.

Par Céline Carez

Qui a tagué le bouquet de Tulipes géantes de l'artiste américain Jeff Koons? Qui a écrit « 11 Trous du c… » sur cette sculpture que le philosophe Yves Michaud avait précédemment qualifié de « Onze anus colorés montés sur tiges »?

Une enquête pour « dégradations de biens publics par tags » a été ouverte et confiée au commissariat de police du VIIIe. La DR-PP (direction du Renseignement de la préfecture de police de Paris) a été également été sollicitée.

De son côté, la Ville de Paris, propriétaire de l'oeuvre haute de 12 mètres qui trône dans les jardins devant le Petit Palais, a porté plainte. Et envoyé en express ses services de nettoyage pour faire disparaître l'outrage.

Un cadeau des Etats-Unis

La découverte remonte à ce jeudi. A 16 h 30, des policiers en patrouille remarquent la présence du tag tracé au feutre rouge sur la plaque en bas du « Bouquet ».

Cette oeuvre, représentant une main tenant des tulipes multicolores, inaugurée en grande pompe le 4 octobre dernier, est un cadeau des Etats-Unis à la Ville de Paris après les attentats de 2015-2016. L'oeuvre avait créé une polémique.

En janvier 2018, une trentaine de personnalités politiques, artistiques, professionnels du marché de l'art avaient signé une tribune « Non au cadeau de Jeff Koons ». Le collectif y dénonçait de l'opportunisme.

Ce vendredi, au commissariat du VIIIe, les policiers en charge de l'enquête, exploraient le cercle des détracteurs de l'artiste.

Jeanne d'Hauteserre choquée

Ce vendredi après-midi, Jeanne d'Hauteserre, la maire (LR) du VIIIe, s'est dite « choquée » et a qualifié de « désagréable » ce vandalisme sur son arrondissement. « C'est d'une vulgarité ! », a-t-elle lâché. Et de préciser : « qu'on aime ou qu'on n'aime pas cette sculpture contemporaine, on n'a pas à dégrader une oeuvre sur la voie publique qui de plus est un cadeau des Etats-Unis, pays ami ».

plug

Jeanne d'Hauteserre rapproche la polémique des Tulipes de Jeff Koons de celle du « Plug anal ». Cette oeuvre monumentale, de son vrai nom « Tree » (NDLR : arbre, en anglais), de l'Américain Paul McCarthy, avait été installée dans l'arrondissement voisin, place Vendôme (Ier) en octobre 2014. L'oeuvre avait été vandalisée, dégonflée.

9 novembre 2019

Milo Moiré

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9 novembre 2019

Laetitia Casta

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9 novembre 2019

La nouvelle affaire Polanski : une Française l’accuse de viol

 

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Valentine Monnier assure que le cinéaste l’a violée en 1975. Plusieurs témoins nous confirment son récit. C’est la première Française à accuser ainsi le réalisateur, qui conteste les faits.

Elle s'est tue pendant quarante-quatre ans. Et puis, elle a écrit un texte. Un « cri », dans lequel elle dénonce : « En 1975, j'ai été violée par Roman Polanski. Je n'avais aucun lien avec lui, ni personnel, ni professionnel et le connaissais à peine, décrit Valentine Monnier. Ce fut d'une extrême violence, après une descente de ski, dans son chalet, à Gstaad (Suisse). Il me frappa, roua de coups jusqu'à ma reddition puis me viola en me faisant subir toutes les vicissitudes. Je venais d'avoir 18 ans. »

Dans ces lignes, cette photographe, qui a été mannequin à New York et a joué dans quelques films, comme « Le Bar du téléphone » ou « Trois hommes et un couffin » explique que c'est la sortie au cinéma du « J'accuse » de Polanski, en salles le 13 novembre, qui lui impose de parler.

Mi-septembre, Valentine Monnier nous contacte pour publier son texte. Ses accusations sont graves. Elle n'a jamais déposé plainte et les faits sont prescrits. Depuis 2017, encouragée par le scandale Weinstein, Valentine a raconté son histoire dans des lettres à la police de Los Angeles, à Brigitte Macron, Franck Riester et Marlène Schiappa… Elle a reçu quelques réponses que nous avons pu consulter.

Marlène Schiappa lui répond notamment : « Ces faits sont aujourd'hui prescrits pour la justice française, et il m'est impossible d'intervenir dans des procédures judiciaires engagées dans un autre pays. Je souhaite néanmoins témoigner de mon soutien entier à l'égard de votre démarche courageuse. »

« Le viol est une bombe à retardement »

Lorsqu'on la rencontre, cette femme réfléchie et directe sait que son initiative est délicate. Elle nous explique alors les raisons de son long silence. Ou comment, au choc, ont succédé l'instinct de survie, le déni, puis la reprise de conscience. « Le délai de réaction ne vaut pas oubli, le viol est une bombe à retardement, explique-t-elle. La mémoire ne s'efface pas, elle se fait fantôme et vous poursuit, vous altère insidieusement. Le corps finit souvent par relayer ce que l'esprit a relégué, jusqu'à ce que l'âge ou un événement vous remette en face du souvenir traumatique. »

Depuis quelques mois, cet événement a un nom : « J'accuse ». Dans ce film, Polanski met en scène l'une des erreurs judiciaires les plus célèbres de l'histoire française. Et a pu comparer, dans une interview, l'acharnement dont a été victime Dreyfus à celui que lui-même aurait subi… Lui qui est poursuivi par la justice américaine depuis 1977 pour avoir violé une mineure de 13 ans. « Est-ce tenable, sous prétexte d'un film, sous couvert de l'Histoire, d'entendre dire J'accuse par celui qui vous a marquée au fer, alors qu'il vous est interdit, à vous, victime, de l'accuser? », interroge Valentine.

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« Attention, vous rappelez quelqu'un à Roman »

Valentine Monnier nous raconte alors ce qui se serait passé ce soir d'hiver 1975. Après avoir obtenu son bac dans un lycée privé parisien, elle profite d'une année sabbatique pour sortir et faire la fête. Cette fille d'industriels alsaciens rencontre une jeune fille qui lui propose d'aller skier en Suisse, avec des amis, chez Roman Polanski. Dont elle sait alors seulement qu'il a réalisé « Rosemary's Baby » en 1968 et que sa femme, Sharon Tate, a été sauvagement assassinée l'année suivante. Passionnée de ski, Valentine accepte.

Ce chalet, où elle partage sa chambre avec son amie, abrite aussi Gérard Brach, fidèle scénariste du réalisateur, sa femme, le cinéaste bien sûr, et Hercules Bellville, son assistant. Qui, énigmatique, glisse à Valentine : « Attention, vous rappelez quelqu'un à Roman »… Après une première nuit, Valentine part skier avec le cinéaste et certains de ses amis dans une ambiance « bon enfant ». Jusqu'à ce que Polanski, seul sur le télésiège avec elle, lui demande : « Do you want to fuck ? » (NDLR : Est-ce que tu veux b… ?). La jeune femme répond « Non » et la conversation tourne court.

Le soir, Valentine dîne dans un restaurant d'altitude avec Roman Polanski, celui-ci lui ayant proposé de participer à une descente aux flambeaux. Une fois en bas de la piste, le réalisateur propose de repasser au chalet, avant de retrouver son groupe d'amis dînant de leur côté dans la station. Valentine rejoint sa chambre, se change. Quand Polanski l'appelle à l'étage. « La vie ne m'avait pas encore formée à me méfier », se souvient-elle. Mais une fois arrivée sur le palier, celui-ci, nu, se jette sur elle, la frappe, lui arrache ses vêtements, tente de lui faire avaler un cachet et la viole.

« J'étais totalement sous le choc, assure Valentine Monnier. Je pesais 50 kg, Polanski était petit, mais musclé et, à 42 ans, dans la force de l'âge : il a pris le dessus en deux minutes ». Valentine se souvient de sa peur de mourir. « Je me suis dit : C'est Roman Polanski, il ne peut prendre le risque que cela se sache, alors il devra me tuer ». Puis, après l'agression, des excuses du réalisateur en pleurs. À qui, terrifiée, elle promet de ne rien dire. Elle se rappelle avoir aperçu, en redescendant, certains occupants du chalet, « comme des ombres silencieuses », et quitté la maison. Valentine a ensuite « trouvé refuge » chez un ami de Polanski.

« Il a pris soin de moi », commente celle qui, depuis 1975, a gardé en mémoire le nom de ce « chevalier blanc ». Sans jamais le revoir, comme elle n'a plus jamais croisé ceux qu'hébergeait alors le réalisateur - à l'exception de Gérard Brach qui, des années plus tard, « s'est présenté à (elle) pour lui exprimer ses remords. »

« Un récit très violent, très effrayant »

Cette nuit à Gstaad, Valentine ne l'a racontée que quelques mois plus tard à sa meilleure amie Isabelle S., puis à celui qui deviendra son petit ami pendant quatre ans. Aujourd'hui, les deux se rappellent très bien de ses confidences. Isabelle rapporte un « récit très violent, très effrayant » et l'ancien fiancé son sentiment d'impuissance face à une Valentine qui « un jour, a craqué et raconté l'histoire en larmes. »

En 1993, elle se confiera aussi à son mari, rencontré un an plus tôt : « Ce drame a refait surface dans notre vie à chaque actualité de Polanski », note ce dernier. Vers 2001, la photographe se livre enfin à son frère, Antoine, « épargné » jusqu'alors : « On vient d'une famille assez catho, bourgeoise, tradi… Dans nos milieux, on ne pouvait pas parler de ça », regrette celui-ci.

Tandis que ses proches nous relatent le récit, inchangé, de Valentine depuis 44 ans, nous cherchons à contacter les invités de Polanski ce soir de 1975. Mais Valentine Monnier a oublié le nom de l'amie parisienne. « Le déni n'a pas encore levé tous les black-out », explique-t-elle. Le scénariste Gérard Brach est mort en 2006, sa femme Elizabeth est introuvable et Hercules Bellville, l'assistant du cinéaste, est décédé en 2009. Il y a un mois, Valentine décide alors de contacter, pour la première fois depuis 1975, le « chevalier blanc » de Gstaad. Elle le localise à l'étranger, lui envoie un e-mail et Charles (le témoin a souhaité qu'on utilise un pseudonyme) répond immédiatement : il se souvient d'elle et est prêt à nous parler.

polanski parisien

« Elle m'a dit qu'elle venait d'être brutalement violée »

S'il tient à rester anonyme, Charles, comme nos autres interlocuteurs, signera une attestation et témoignera si l'accusation prenait une tournure judiciaire. « J'ai rencontré Roman Polanski à Gstaad en 1969 ou 1970, nous explique-t-il dans le bureau de son avocat. On est devenus amis, on se fréquentait, on skiait ensemble. J'ai rencontré Valentine Monnier en compagnie de Polanski entre fin janvier et début mars 1975. Après avoir dîné et skié ensemble avec un groupe pendant un ou deux jours, elle m'a appelé et demandé si elle pouvait venir chez moi. Elle avait l'air bouleversée. Quand elle est arrivée dans mon chalet, je crois me souvenir qu'elle avait un bleu sur la joue. Puis, elle m'a dit qu'elle venait d'être brutalement violée par Polanski. »

« J'ai demandé à Valentine si elle voulait aller voir la police, poursuit Charles. Sous le choc, elle ne savait pas quoi faire. Elle était si jeune et d'un caractère très positif, elle essayait donc de laisser cette expérience horrible derrière elle. » Charles a tout de suite « cru » Valentine Monnier : « Je trouvais que c'était une personne honnête et qui allait de l'avant et je n'avais aucune raison de douter de ce qu'elle me disait. »

Encouragée par le témoignage de Charles, Valentine nous livre alors le nom d'une autre connaissance de Polanski qui l'a aidée ce soir-là. Cet homme, dont elle n'a jamais eu de nouvelles depuis non plus, s'appelle John Bentley et avait loué à l'hiver 1975 à Gstaad le chalet en face de celui du réalisateur. Lorsque nous retrouvons sa trace, cet ancien producteur âgé de 79 ans se rappelle bien de Valentine. « Alors qu'elle séjournait chez Roman, elle a traversé la rue un soir pour venir chez moi et m'a dit qu'elle avait eu un problème avec Polanski, raconte-t-il, par téléphone, puis dans une attestation signée. Elle m'a demandé si je pouvais la protéger. Elle voulait être loin de Roman. Elle avait l'air bouleversée. »

John Bentley assure ne pas se rappeler que Valentine lui ait parlé de « viol ». « Sinon, j'aurais fait quelque chose », jure-t-il. Précisant ensuite : « Roman avait des problèmes psychologiques avec les femmes. Beaucoup de filles tournaient autour de lui dans l'espoir d'avoir un rôle… Valentine était une très jolie fille, mais n'était pas de ce genre-là. »

« Je dénonce le crime sachant qu'il ne peut y avoir de châtiment »

Quarante-quatre ans après s'être réfugiée chez John Bentley puis chez Charles, Valentine Monnier a donc décidé de parler. Une fois pour toutes. « Je ne souhaite plus m'exprimer après, insiste-t-elle. Je dénonce le crime sachant qu'il ne peut y avoir de châtiment, pour tenter d'en finir avec les exceptions, l'impunité. » Si son accusation lui semble nécessaire, c'est parce que Polanski est un emblème : « Les personnes publiques font figure d'exemples. En sacralisant des coupables, on empêche d'autres de mesurer la gravité de leurs actes. »

Joint par notre journal, l'avocat du cinéaste Hervé Témime affirme que « Roman Polanski conteste fermement toute accusation de viol ». « A titre personnel, précise le conseil du réalisateur, je ne peux que constater que les faits allégués datent d'il y a quarante-cinq ans. Qu'ils n'ont, pendant toutes ces longues années, jamais été portés à la connaissance de l'autorité judiciaire ou de M. Polanski. Dans de telles conditions, je déplore gravement la parution, à la veille de la sortie du film, de telles accusations. » LE PARISIEN.

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Une photographe française accuse Roman Polanski de l’avoir violée en 1975

Valentine Monnier a déclaré au « Parisien » avoir été frappée et violée à 18 ans par le cinéaste, qui le conteste. Adèle Haenel apporte, vendredi, son soutien à la photographe.

C’est la sortie au cinéma du film J’accuse, consacré à l’affaire Dreyfus, de Roman Polanski, qui l’a décidée à parler. La photographe française Valentine Monnier a affirmé au Parisien que le cinéaste l’avait violée en 1975, une information que le quotidien explique avoir vérifiée auprès de plusieurs témoins. Dans un texte publié par le journal, elle raconte :

« En 1975, j’ai été violée par Roman Polanski. Je n’avais aucun lien avec lui, ni personnel ni professionnel, et le connaissais à peine. (…) Ce fut d’une extrême violence, après une descente de ski, dans son chalet, à Gstaad [Suisse]. Il me frappa, me roua de coups jusqu’à ma reddition puis me viola en me faisant subir toutes les vicissitudes. Je venais d’avoir 18 ans et ma première relation seulement quelques mois auparavant. Je crus mourir. »

Les faits, qui sont aujourd’hui prescrits, se seraient déroulés dans le chalet du cinéaste à Gstaad, en Suisse. La Française, qui fut mannequin et actrice dans quelques films, n’a jamais déposé plainte.

Adèle Haenel, en tournée en Suède et en Norvège pour la promotion du film de Cécile Sciamma Portrait de la jeune fille en feu, a déclaré au Monde, vendredi : « Je soutiens Valentine Monnier pour son témoignage bouleversant, courageux et précis, je suis en soutien total. »

L’actrice, deux fois césarisée, avait souligné dans un témoignage à Mediapart, lundi, que la situation de Roman Polanski constituait « malheureusement un cas emblématique » d’abus. Invitée en octobre au Festival international du film de La Roche-sur-Yon (Vendée), où J’accuse allait être projeté, elle avait demandé et obtenu l’organisation d’un débat sur « la différence entre l’homme et l’artiste ».

« Entendre dire “J’accuse” par celui qui vous a marquée au fer »

Dans J’accuse, qui sort mercredi en France, Roman Polanski met en scène l’une des erreurs judiciaires les plus célèbres de l’histoire française ; dans une interview, il a dressé un parallèle avec l’acharnement dont il estime être victime, alors qu’il est poursuivi par la justice américaine depuis 1977 pour avoir violé une mineure de 13 ans. Et Valentine Monnier de s’interroger :

« Est-ce tenable, sous prétexte d’un film, sous couvert de l’histoire, d’entendre dire “J’accuse” par celui qui vous a marquée au fer, alors qu’il vous est interdit, à vous, victime, de l’accuser ? »

Interrogés par Le Parisien, plusieurs proches de la jeune femme ont relaté le récit que leur a fait la jeune femme au cours des décennies qui ont suivi, similaire à celui qu’elle livre aujourd’hui. Le quotidien cite également l’homme – qui a souhaité rester anonyme – chez lequel elle dit s’être réfugiée après le viol supposé, il y a quarante-quatre ans. Celui-ci raconte :

« J’ai rencontré Valentine Monnier en compagnie de Polanski entre fin janvier et début mars 1975. Après avoir dîné et skié ensemble avec un groupe pendant un ou deux jours, elle m’a appelé et demandé si elle pouvait venir chez moi. Elle avait l’air bouleversée. Quand elle est arrivée dans mon chalet, je crois me souvenir qu’elle avait un bleu sur la joue. Puis, elle m’a dit qu’elle venait d’être brutalement violée par Polanski. »

« J’ai demandé à Valentine si elle voulait aller voir la police. Sous le choc, elle ne savait pas quoi faire », poursuit-il, ajoutant qu’il l’avait tout de suite « crue ». Cité par Le Parisien, l’avocat du cinéaste, Hervé Temime, a fait savoir que « Roman Polanski conteste fermement toute accusation de viol ».

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9 novembre 2019

Maya Otsoko

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9 novembre 2019

Ailona Hulahoop

ailona

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sein gonfke

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mauson

8 novembre 2019

JONAS KAMBLI {EDITORIAL EXCLUSIF / NSFW}

Le photographe, Jonas Kambli et la mannequin Angelika Koval ont fait équipe pour cette histoire exclusivement pour nous, ici à NAKID!

"Il y a toujours une possibilité, mais les rêves et la réalité sont comme des couleurs différentes."

Voir plus de Jonas 

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