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Jours tranquilles à Paris
24 septembre 2016

AI WEIWEI jusqu’au 8 octobre 2016 - Galerie Max Hetzler - Paris (75004)

Figure incontournable de la scène artistique indépendante chinoise, Ai WeiweI réalise des sculptures, photographies et installations. Fils du célèbre poète Ai Qing contraint à l’exil sous le régime de Mao Zedong, Ai Weiwei est un fin observateur de la société actuelle. Plus récemment, il s’est engagé pour la cause des réfugiés syriens.

Site officiel : http://www.maxhetzler.com

Lieu : Galerie Max Hetzler - Paris (75004)

Dates : du 15 septembre 2016 au 8 octobre 2016

Infos évenement : 57, rue du Temple 75004 - du mar. au sam., de 11 h à 19 h.

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24 septembre 2016

Actuellement à la MEP

24 septembre 2016

Au Grand Palais aujourd'hui...

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23 septembre 2016

Hergé au Grand Palais très bientôt...

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Tintin et les 7 secrets de l’exposition Hergé

BD. C’est la première fois que le Grand Palais ouvre ses portes à un auteur du 9e art. L’occasion d’affiner ses connaissances sur Hergé et son héros fétiche.

Pionnier

« On a voulu traiter Hergé comme un grand artiste comme les autres » ,revendique Jérôme Neutres, commissaire de l’exposition Hergé au Grand palais, à Paris. Pour la première fois, la Réunion des musées nationaux, en étroite complicité avec le musée Hergé en Belgique, accueille un auteur de BD. Des centaines d’originaux, des peintures ou des agrandissements de cases investissent 2 000 m2 d’une scénographie ludique et pédagogique.

Houppette

Tintin au Pays des Soviets (1) , né en 1929, est la première des vingt-trois aventures du jeune reporter, traduites dans plus d’une centaine de langues à plusieurs centaines de millions d’exemplaires. Dans les premières pages, le reporter a la mèche rebelle penchée vers l’avant. Mais dès qu’il prend le volant, la houppette se rabat en arrière sous l’effet du vent. Elle restera telle quelle.

Cinéma

Le langage d’Hergé est très cinématographique, notamment en matière de découpage. Dans une vidéo de l’expo, le cinéaste Yves Robert décortique des cases de Tintin et les Picaros . Il repère un plan rapproché ici, une caméra subjective là, un gros plan plus loin.

Maquette

Dans son souci de réalisme, Renard curieux – son totem chez les scouts – faisait souvent construire des maquettes. La partie habitable de la fusée partie sur la lune et le château de Moulinsart, inspiré du château de Cheverny, sont ainsi exposés.

Couleur

Cécile Maisonneuve, conseillère scientifique de l’exposition, est formelle :« Ce n’est pas qu’Hergé n’aimait pas la couleur, mais l’impression de l’époque ne lui permettait pas d’atteindre son niveau d’exigence. » L’exposition fait découvrir« les vraies couleurs d’Hergé, puissantes, profondes, lumineuses. On parle toujours de sa ligne claire. Mais il a aussi inventé un style en couleurs. »

Paradoxe

La salle « Le succès et la tourmente » aborde la période de la guerre, pendant laquelle Hergé a collaboré avec le journal belge Le Soir , contrôlé par l’occupant.« Ce moment est sombre dans la vie de l’individu, mais très fort dans la carrière du créateur, qui arrive à maturité » ,estime Jérôme Neutres. À la Libération, aucune charge ne sera retenue contre l’auteur.

Peinture

« La peinture ? Il faudrait y consacrer sa vie » , confiait Hergé au spécialiste du 9e art Numa Sadoul.« Hergé est plus un graphiste qu’un peintre ,rebondit Jérôme Neutres.Mais un graphiste de génie ! » Le père de Tintin avait pourtant plus d’un point commun avec les peintres : il dialoguait avec Roy Lichtenstein, collectionnait des Warhol…« Il a remanié certaines séquences d’albums, comme un peintre sur son chevalet. » Pour le plus grand bonheur des collectionneurs ! Article de Laurent BEAUVALLET.

Du 28 septembre au 15 janvier , au Grand Palais, à Paris. Fermé le mardi. 13 €/9 €. (1) Tintin au pays des Soviets sera édité pour la première fois en couleurs le 11 janvier.

23 septembre 2016

Tallon talonné aux Arts Décoratifs

Savez-vous que quand vous vous installez dans les fauteuils à rayures d’un TGV, vous êtes dans du Tallon ? Ce grand designer mort en 2011 a conçu des trains, des montres pour Lip, des bidons d’huile pour Elf, et légué ses archives au musée des arts déco, qui revient sur ses soixante ans de carrière. Roger Tallon, le design en mouvement , jusqu’au 8 janvier, au Musée des arts décoratifs, à Paris. lesartsdecoratifs.fr

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22 septembre 2016

Hergé au Grand Palais très bientôt...

Une vidéo publiée par FRANCE 24 (@france24) le 23 Sept. 2016 à 5h56 PDT

22 septembre 2016

ARROMANCHES : Le Festival de la Pluie

Le Mur d’Arromanches face aux pontons du célèbre port artificiel est devenu en quelques années un espace d’expression pour les street-artistes mais aussi pour les jeunes peintres toujours à la recherche de nouveaux défis.

Le défi de Blanck

L’artiste Blanck a décidé en une nuit de faire une performance graphique

Il vous donne rendez-vous demain matin vendredi 23 septembre sur la plage.

Demain les Arromanchais vont se réveiller avec un nouveau MUR qui recouvrira le travail de Dominique Scaglia installé depuis le mois d’Aout. Le Mur sera démonté fin septembre.

Les artistes viennent spontanément à notre rencontre pour affirmer à travers leurs créations que les espaces d’expression sont absolument nécessaires. Je suis heureux de pouvoir leur donner ce qu’ils veulent.
VanLuc
Président Association Grand Ecart - Arromanches

https://www.facebook.com/festivaldelapluie/?hc_ref=NEWSFEED

22 septembre 2016

Modernité mexicaine - save the date

Paris offre à l’art mexicain sa plus grande exposition depuis 1953. Elle témoigne de la bouillonnante créativité artistique du pays tout au long du XXe siècle, depuis son indépendance en 1821. Le parcours est semé d’œuvres de Diego Rivera, Frida Kahlo, Rufino Tamayo… Le Mexique des renaissances , du 5 octobre au 23 janvier, au Grand Palais. grandpalais.fr

21 septembre 2016

Magritte à partir d'aujourd'hui au Centre Pompidou

21 septembre 2016

HERB RITTS en pleine lumière à la MEP

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Chouchou des célébrités, figure incontournable de la mode, l’Américain Herb Ritts a su faire sienne la photo de commande pour la transformer en œuvre d’art. La MEP rend hommage au photographe star des années 90.

Pénétrer dans une exposition d'Herb Ritts, c'est reconnaître instantanément des clichés entrés dans l'histoire de la pop. Madonna de profil sur la pochette de l'album True Blue, les tops Stephanie, Cindy, Christy, Tatjana et Naomi nues et enlacées les unes aux autres, Michael Jackson en marcel blanc, les cheveux tirés, un jeune éphèbe en caleçon pour une publicité Calvin Klein... Nous sommes dans les années 80 et 90 et Herb Ritts est le photographe incontournable du moment. Grâce à sa maestria du noir et blanc et de la lumière ou sa mise en avant de la plasticité des modèles, il a su capter quelque chose de l'époque avec une esthétique des plus classiques. Mélange de spontanéité et de composition, de glamour et d’immédiateté, de poses sophistiquées et d’amusement pur, les clichés de Ritts sont si puissants qu'ils vont replacer Los Angeles, sa ville natale, sur la carte de la photographie de mode. Tout se passe alors côte Est, à New York, ville de Richard Avedon et d'Irving Penn. Mais c'est la cité des Anges qui donne à Herb Ritts les éléments de sa réussite. D'abord une proximité avec les stars : voisin de Steve McQueen dans sa prime jeunesse, ami de Richard Gere (c'est d'ailleurs une photo prise à 25 ans lors d'une virée entre copains qui les rendra tous deux célèbres), Ritts n'est jamais intimidé par le statut des stars et réussit à créer avec elles une complicité rare. Ensuite, la ville lui offre un décor parfait qu'il a su magnifier. On retrouve dans toutes ses photographies les éléments naturels dont se nourrissait son regard, le vent, la lumière et la terre de Californie, l’horizon à perte de vue, les espaces immenses. Il shootait exclusivement entre 15 h et 18 h, à ces heures magiques où la lumière de L.A. remplit de chaleur et irradie chacune des images.

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Stephanie with Flower, Los Angeles 1989 © Herb Ritts Foundation

Son intérêt pour la nudité a pu également se déployer librement dans une ville, berceau de la body culture. La nudité, le corps, vrai sujet de ce photographe de mode, dont Anna Wintour aurait dit qu'il était « moins intéressé par les vêtements que par la texture de la peau ». C'est lui qui changea d'ailleurs la façon dont on a représenté le corps masculin dans les publications de l'époque. Il a développé une capacité à analyser le nu masculin à partir d'une variété d'angles et à créer des compositions s'inspirant des magazines de culture physique masculins des années 50 et des images classiques du nu de la mythologie grecque et de l'Antiquité. À la fin des années 80, il passe à la réalisation de clips vidéo à la grande époque de MTV pour Madonna, avec notamment « Cherish », mais aussi Chris Isaak ou Janet Jackson. Il passe aussi derrière la caméra pour des publicités pour Guess, Calvin Klein ou Levi’s : on y retrouve sa patte, avec les mêmes environnements naturels, des corps aux muscles saillants et ce sens du mouvement propre à sa photographie. Décédé en 2002, Herb Ritts laisse une œuvre qui dépasse la commande où on peut voir une sensibilité tangible et une conscience profonde de la complexité du geste photographique, de sa valeur, de son sens et de son histoire.

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Stephanie, Cindy, Christy, Tatjana, Naomi, Hollywood 1989 © Herb Ritts Foundation

www.mep-fr.org

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