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Jours tranquilles à Paris
27 octobre 2016

Exposition à la MEP

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26 octobre 2016

Mexique 1900-1950

Jusqu’au 23 janvier 2017. Mexique 1900-1950 : Diego Rivera, Frida Kahlo, José Clemente Orozco et les avant-gardes, aux Galeries nationales du Grand Palais . Un vaste panorama de la modernité mexicaine, depuis les prémices de la Révolution jusqu’au milieu du XXe siècle, complété par des interventions d’artistes contemporains.

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26 octobre 2016

Exposition "Soulèvements" au Jeu de Paume

« Soulèvements » : un atlas poétique de la révolte

L’exposition, qui s’ouvre au Jeu de paume, mêle de façon magistrale des médiums de toutes origines.

« Dès Jean Vigo ou Eisenstein, puis Rossellini ou Kalatozov (dans ce film admirable qui s’intitule « Soy Cuba »), le cinéma a magnifiquement représenté les soulèvements. La cinéaste Maria Kourkouta a conçu ce « remontage » pour l’exposition avec un sens du rythme qui donne l’impression que les images elles-mêmes sont des ouragans de désir politique. »

« Dès Jean Vigo ou Eisenstein, puis Rossellini ou Kalatozov (dans ce film admirable qui s’intitule « Soy Cuba »), le cinéma a magnifiquement représenté les soulèvements. La cinéaste Maria Kourkouta a conçu ce « remontage » pour l’exposition avec un sens du rythme qui donne l’impression que les images elles-mêmes sont des ouragans de désir politique. »

Le ciel est lourd, les temps sombres… Mais plutôt que d’attendre et de se soumettre, se lever, se soulever. Telle est la leçon, magistrale, qu’offre le Jeu de paume avec « Soulèvements », symphonie d’images orchestrée par le philosophe Georges Didi-Huberman. Un chant des partisans fait exposition, une manifestation iconographique ? Pas question, pour cet éminent penseur de l’image, de nous dire pourquoi et comment lever le poing. Son exposition reconstruit plutôt la geste du peuple, dresse l’épopée de la révolte, pour l’analyser à travers les images qu’elle a engendrées, ou qui l’ont suscitée.

Articulée en cinq chapitres, elle mêle tous médiums et toutes origines et remonte à la Révolution française pour embrasser jusqu’aux printemps arabes, en passant par la Commune de Paris, chère au cœur de ce commissaire peu commun. Refusant toute chronologie, elle juxtapose de poétiques invites à s’insurger, comme les dessins d’Henri Michaux, à des reportages évoquant toutes sortes de colères, des Mères argentines de la place de Mai aux luttes anti-apartheid, en passant par les cinétracts de Mai 68.

Que nous disent ces centaines d’images ? Que le soulèvement est « un geste sans fin, sans cesse ­recommencé, souverain comme peut être dit souverain le désir lui-même », résume le commissaire d’exposition dans le catalogue. Celle-ci se construit comme une vague à la force irrépressible, qui se lève doucement. C’est une tempête brassée au lavis par Victor Hugo, ou Tadeusz Kantor qui s’imagine en chef d’orchestre de la mer, queue-de-pie et bras ouverts devant l’océan. Ce sont des draps qui se meuvent au vent sous le regard de Man Ray, ou des objets qui entrent tout seul en lévitation par la malice du Suisse Roman Signer. Soit le soulèvement comme la délicieuse menace d’un tremblement de la terre, toujours possible, jamais prévisible.

IL NE S’AGIT PAS DE JUGER DE LA VALIDITÉ IDÉOLOGIQUE DE TELLE RÉVOLTE, MAIS D’EXAMINER LA PUISSANTE ICONOGRAPHIE DE CE DÉSIR EN MARCHE

Puis les corps se prêtent peu à peu au jeu, dans un second chapitre où la danse fait lever les bras au ciel, et la misère universelle dresser le poing des ouvriers, saisis par les superbes gravures de Käthe Kollwitz dans l’Allemagne de 1900. Fierté prolétaire magnifiée au Mexique par la photographe Tina Modotti, révolutionnaire saisi en plein envol sur sa barricade par Gustave Courbet en 1848, grève des usines Citroën sous l’œil de Willy Ronis en 1938… C’en est fini de l’abattement. Les pierres volent dans les manifestations anticatholiques d’Irlande, dont témoigne Gilles Caron, et les bras se lèvent pour les droits civiques des Afro-Américains avec les Blacks Panthers.

De tels rapprochements peuvent surprendre, entre ces extrêmes inconciliables ? Il ne s’agit pas ici de juger de la validité idéologique de telle révolte, mais plutôt d’examiner la puissante iconographie de ce désir en marche. Ce qui n’empêche pas de penser le monde ­actuel, de crise des réfugiés en montée des extrémismes. Bien au contraire…

Parfois il suffit d’un rien pour mettre le monde en mouvement : un poing qui frappe une table où se trouve un verre de lait, peu à peu vidé par tant d’énergie, comme le suggère le film frappant de Jack Goldstein. Souvent c’est juste un cri, motif cher à Georges Didi-Huberman, qu’a tant inspiré Le Cuirassé Potemkine, d’Eisenstein. Hurlement de Jochen Gerz, qui va jusqu’à l’épuisement, ou murmure que fredonnent des bouches ano­nymes filmées par Lorna Simpson. Entre la plainte sourde et le lent crescendo vers la colère, leur chant muet accompagne longtemps.

Mais le cri ne suffit pas au soulèvement, il lui faut bientôt les mots. Ils se lèvent en milieu de parcours, à l’étage. Simples coups de poing, parfois, comme le « Mierda » que dessine en calligramme le poète espagnol Garcia Lorca, juste avant d’être assassiné par les franquistes. Ou les irruptions dada, à la présence elle aussi obligatoire dans ce parcours, tant « dada soulève tout », comme le clamait un célèbre tract de 1921. Il est aussi, bien sûr, des discours plus nourris : Victor Hugo encore, ou les surréalistes en ordre de bataille contre le monstre fasciste. Mais parfois les mots ne suffisent plus, ou sont brutalement tus : sous la dictature brésilienne des années 1970, Artur Barrio a composé un terrible livre de chair, où la viande s’est substituée au papier.

Se coucher, se taire ? Pas question, suggère alors Didi-Huberman en fin de parcours : quel que soit le contexte, la situation, reste toujours la force du désir. C’est bien lui, malmené, fatigué, qui pousse les migrants à marcher encore et encore, comme les a filmés en Grèce Maria Kourkouta : plan fixe traversé de leurs silhouettes lourdes, portées vers des hors-champs qu’ils espèrent meilleurs. Soleil politique, dit un merveilleux petit dessin de Marcel Broodthaers : il s’agit bien de cela, se lever encore et toujours, malgré tout.

C’est d’ailleurs tout Paris qui suit le mouvement, en version numérique. Sur le site Internet de l’exposition, une vingtaine d’institutions culturelles ont été invitées à enrichir ce fonds iconographique et théorique. Là encore, il n’est question que d’une chose : le désir de ne pas se soumettre ; le désir, pour ne jamais se soumettre.

« Soulèvements », Musée du Jeu de paume, place de la Concorde, Paris 8e. Du mercredi au dimanche, de 11 heures à 19 heures ; le mardi jusqu’à 21 heures. Jusqu’au 15 janvier 2017. soulevements.jeudepaume.org

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http://soulevements.jeudepaume.org/

24 octobre 2016

Martin Parr : « La musique ajoute du sens »

La star anglaise de la photo Martin Parr, 64 ans, nous raconte les coulisses de cette exposition.

Vous connaissiez M ?

M.P. Non, pas avant ce projet. Mais quand mon agence Magnum, qu’il avait contactée, nous a mis en relation, je suis allé à un de ses concerts et j’ai été impressionné. D’habitude, je n’écoute pas de musique.

C’est étonnant pour un Anglais de grandir sans musique…

Je sais ! J’en écoute juste un peu quand je fais la vaisselle… Et je crois que j’ai un disque de Daft Punk. Vous voyez, j’appelle encore ça un disque, c’est vous dire si je suis de la vieille école.

Qu’appporte M à vos images ?

Les photos fonctionnent toutes seules, mais la musique y ajoute du sens. C’est une nouvelle expérience, un challenge. J’adore tenter de nouvelles choses comme ça.

Vous êtes une superstar de la photo, on aurait pu vous imaginer collaborer avec un groupe mondialement connu ?

Oui, j’aurais pu prendre un Rolling Stones, pour me sentir jeune ! Mais quel âge a Mick Jagger ? 80 ? (73 ans). C’est dingue… Je me demande quand il prendra sa retraite. Quand il mourra !

Mais vous avez commencé presque en même temps. C’est pour ça qu’on imaginerait une musique pop sur vos premières photos…

Oui, j’ai commencé dès les années 1960. La première photo de moi dans l’expo, j’avais 16 ans. J’avais déjà décidé de devenir photographe à 13 ou 14 ans.

Propos recueillis par Y.J.

24 octobre 2016

Concorde Art Gallery - "Erotic Drawings" - dernière semaine

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Concorde Art Gallery -  "Erotic Drawings" - Jusqu’au 29/10/2016

Du lundi au samedi de 11h à 20h

Artistes : Didier Axterdam - Sébastien Brunel - Alric Cazal - Chrislen

Pierre Estable - Florine Pigny - Denis Verlaine - Veroski - Vinus - Yxes

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23 octobre 2016

Mac Val

23 octobre 2016

"Love stories" célèbre l'amour au sens large aux Photaumnales de Beauvais

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Gérard Rancinan fait partie de la trentaine de photographes exposés aux Photaumnales 2016. © France 3 Culturebox (capture vidéo)

Par Chrystel Chabert @Culturebox

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La 13e édition des Photaumnales à Beauvais est placée sous le signe de l’amour. Love stories, c’est le thème de cette année, rassemble les clichés d’une trentaine d’artistes du monde entier autour de ce sentiment multiple dans ses formes mais essentiel. Le festival offre aussi une large place à des artistes venus de Hong-Kong et de Gaspésie.

Après "En écho" en 2015 et "Rock’n’roll" en 2014, le thème de cette édition 2016 des Photaumnales est donc "Love stories". Avec un tel titre, on s’attend à découvrir des photos de couples amoureux. Mais c’est l’amour au sens large dont il est question ici : amours déviants, de l’animal, des dieux, de soi, des proches, de la famille... Le tout évoqué de façon très réaliste ou traduit dans une mise en scène.

Love Hong Kong

L’amour n’ayant pas de frontière, Les Photaumnales ouvrent grand leurs portes aux artistes étrangers. "Love Hong Kong" permet ainsi de découvrir 9 photographes (Ho Fan, Yau Leung, Chak Wai Lung, Vincent Yu, Lau Ching Ping, Wong Wo Bik, Dan Leung, Eason Tsang et Lau Wei ) de trois générations différentes qui témoignent de l’amour de leur ville, de ses habitants et de son évolution architecturale. C’est l’occasion de découvrir pour la première fois en France un panorama de la photographie hongkongaise de 1950 à nos jours.

Love Gaspésie

L’autre Love story de cette édition 2016, c’est avec la Gaspésie. Un rapide tour sur Wikipédia nous rappelle que ce nom désigne "une péninsule située au centre-est du Québec. La péninsule gaspésienne fut le berceau du Canada lors du débarquement de Jacques Cartier en 1534". Les Photaumnales et les Rencontres internationales de la photographie en Gaspésie développent un partenariat entre leurs territoires de vie et de photographie. Ce projet partagé a permis la mise en place de résidences d’artistes français et québécois de part et d’autre de l’Atlantique.

Cinq artistes sont à découvrir : Claudia Imbert et Ambroise Tézenas proposent un voyage dans la péninsule québécoise à travers les paysages et les rencontres humaines. Quant à Jessica Auer, Isabelle Hayeur et Normand Rajotte, leur travail est davantage orienté vers la façon d’aborder la société et l’actualité.

Les Photaumnales - Love Stories

Jusqu’au 1er janvier 2017 à Beauvais

23 octobre 2016

Salvador Dali - Joann Sfar

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23 octobre 2016

Bernard Buffet au MAM

22 octobre 2016

Bernard Buffet

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