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Jours tranquilles à Paris
31 mars 2015

Les clefs d'une passion, l'expo à la Fondation Louis Vuitton

La Fondation Louis Vuitton présente (enfin) sa première grande exposition, du 1er avril au 6 juillet 2015. L'exposition Les clefs d'une passion réunit une sélection des oeuvres majeures de l'art du XXe siècle, qui sont considérées comme au fondement de l'art moderne.

Les clefs d'une passion, l'exposition de la Fondation Louis Vuitton, nous promet une belle analyse de l'histoire de l'art moderne. En réunissant les plus grandes oeuvres de ce dernier siècle, et en les confrontant, la Fondation Louis Vuitton nous dévoile les différents codes de l'art moderne.

Si la Fondation Louis Vuitton a vocation à soutenir et promouvoir la création contemporaine, française comme internationale, elle propose aussi des expositions temporaires d'art moderne et contemporain. Pour cette première exposition, la fondation Louis Vuitton a collaboré avec les plus grands musées, la Tate Modern de Londres, le MoMA de New York, le Munch Museum d'Oslo, le Guggenheim de New York, le Musée Pouckhine de Moscou, le State Russian Museum de Saint Pétersbourg, le Centre Pompidou de Paris.

Le résultat ? De Mondrian à Rothko, de Delaunay à Léger, de Munch (photo ci-dessous) à Dix, de Matisse à Kupka, sans oublier Severini, Malevitch, Picabia et Giacometti, on retrouve les plus grands artistes de ce siècle réunis dans cette nouvelle fondation dédiée à l'art !

Infos pratiques :

Les clefs d'une passion, l'expo à la Fondation Louis Vuitton

Du 1er avril au 6 juillet 2015

Lieu : 8 avenue du Mahatma Gandhi, 75116 Paris

Horaires : 12h-19h lundi, mercredi et jeudi, 11h-20h week-end, nocturne vendredi jusqu'à 23h

Tarifs : 14€ tarif plein, 10€ et 5€ tarifs réduits, 32€ tarif famille

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30 mars 2015

FOR REAL - Galerie Kamel Mennour (vu avant hier)

L’exposition est née d’une invitation, posée comme un défi, à penser une exposition à partir de quelques artistes que la galerie kamel mennour souhaitait réunir. La conversation qui est née de cette question nous a permis de mettre à jour la résurgence contemporaine d’une stratégie fondatrice de l’art moderne. Celle d’utiliser ‘tel quel’ - pour de vrai - des matériaux usuels dans l’espace pictural. De la simple planche de bois chez Hominal aux champignons de Mathieu Malouf, des instruments de musique de Valentin Carron aux débris d’Alex Hubbard, des accessoires SM de Jutta Koether aux tissus de Sergej Jensen, le geste se retrouve, au-delà des divergences fondamentales de leurs projets esthétiques. Que les matériaux soient utilisés comme matière picturale chez Jensen ou Hominal, ou renvoient au réel de manière plus explicite comme c’est le cas pour Alex Hubbard et Jutta Koether, ils jouent un rôle également générateur de formes et de sens. Par texture ou par volume, ils introduisent une hétérogénéité qui permet de renouveler les possibilités picturales en même temps qu’ils viennent briser la distinction entre l’abstraction et la figuration, le réel et sa représentation. Ces matériaux sont aussi systématiquement associés à une dimension ludique, parfois humoristique. Leur origine modeste, la littéralité de leur présence, leur banalité intrinsèque viennent empêcher toute transcendance et mettent en cause l’autonomie du tableau en l’inscrivant dans le quotidien et le trivial. Il est symptomatique que ce type de geste refasse surface chez de nombreux artistes contemporains1 au moment même où la peinture, et plus particulièrement la peinture abstraite, règne en maître sur la scène de l’art. C’est dans un contexte esthétique dominé par les derniers feux de l’impressionnisme et la naissance de l’abstraction que Picasso, Braque et Kurt Schwitters introduisent des objets usuels dans l’espace pictural pour y déployer un ensemble d’effets ludiques et conceptuels qui leur permettent de le réinventer. De même, dans les années 50, c’est en réaction à la domination et à l’essoufflement de la seconde École de Paris et de l’Expressionisme Abstrait que les Nouveaux Réalistes en France et Rauschenberg et Jasper Johns aux États-Unis font à nouveau appel à l’objet pour détourner la peinture de son épuisement formel et de son emphase existentielle.

Ces trois moments de l’art se caractérisent par la manière dont les artistes qui utilisent cette stratégie du « pour de vrai » n’abandonnent pas le terrain de la peinture mais au contraire exploitent ces matériaux pour les opportunités formelles qu’ils leur offrent sans jamais complètement basculer ni du côté de l’idée ni du côté du pop. À travers trois moments d’un geste, et ses variations, l’exposition cherche à faire percevoir comment en peinture, l’humour peut être formel et l’invention subversive.

Anne Pontégnie

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Photos ci-dessus prises avec mon IPhone

Galerie Kamel Mennour

47, rue Saint andré des Arts - 75006

Voir mes précédents billets sur la Galerie Kamel Mennour :

Vernissage MARIE BOVO à la Galerie Kamel...    29/11/2014

DEMAIN : Vernissage Martin Parr à la...     28/11/2014

Kamel Mennour fait de la publicité pour...   14/06/2014

Message de la Galerie Kamel Mennour         26/07/2013

SAVE THE DATE : Galerie Kamel Mennour -...    24/11/2012

Save the date : Galerie Kamel Mennour       06/10/2012

Galerie Kamel Mennour         05/09/2012

Save the date : Galerie Kamel Mennour       16/03/2012

ARAKI - dernier jour ce samedi...    26/11/2011

Araki (photographe)   14/11/2011

ARAKI à la Galerie Kamel Mennour - rue...            15/10/2011

Save the date : Galerie Kamel Mennour       07/05/2011

Pour y accéder (après avoir noté les différentes dates) voir l'historique en cliquant sur le lien suivant : http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/index.html 

30 mars 2015

Palais de Tokyo

30 mars 2015

Xavier Veilhan expose à la Galerie Perrotin jusqu'au 11 avril - vu avant hier

https://www.facebook.com/veilhan

Site de Xavier Veilhan

Diplômé de l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris, il a poursuivi sa formation à Berlin à la Hochschule der Künste, dans l’atelier du célèbre Georg Baselitz, avant de terminer son cursus en 1989 à l’Institut des hautes études en arts plastiques à Paris1.

En 2009, Xavier Veilhan succède à Jeff Koons pour exposer dans le château de Versailles et ses jardins. Il y présente notamment Le Carrosse, 2009 dans la cour d'honneur, œuvre réalisée pour l'occasion sur commande publique du centre national des arts plastiques. On y retrouve aussi la série des Architectes, constituée d'une série de statues représentant le panthéon des grands architectes selon Veilhan : Norman Foster, Claude Parent, Richard Rogers, Renzo Piano, Tadao Ando, Jean Nouvel, le duo Anne Lacaton-Jean-Philippe Vassal, Kazuyo Sejima, Élisabeth Lemercier et Philippe Bona.  Source Wikipedia

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Photos ci-dessus prises avec mon IPhone

Galerie Perrotin

76 rue de Turenne - 75003

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Photos courtesy Galerie Perrotin

29 mars 2015

Le Grand Palais accueille une exceptionnelle exposition Vélasquez

Le roi Felipe VI d’Espagne devait inaugurer l’exposition Vélasquez et le triomphe de la peinture espagnole au Grand Palais aux côtés de François Hollande. Le crash d’un airbus dans les Alpes en a décidé autrement. En signe de deuil, le monarque et sa femme ont écourté leur visite officielle sans passer par le Grand Palais.

L’exposition, qui se tient jusqu’au 13 juillet 2015, n’en est pas moins un événement rarissime. La dernière grande rétrospective du peintre espagnol emblématique du siècle d’or date de 1989, à New York. Si l’exposition ne compte pas le chef-d’œuvre absolu du musée du Prado à Madrid, Les Ménines, ni la Reddition de Breda ou Les Fileuses, on peut y voir 51 toiles de Vélasquez, dont des tableaux qui ne quittent quasiment jamais leurs cimaises: le Portrait du pape Innocent X, d’habitude montré à la Galleria Doria Pamphili de Rome, la Vénus au miroir prêté par la National Gallery de Londres, et La Tunique de Joseph, pièce maîtresse des collections du monastère de l’Escurial à Madrid.

Le musée du Prado, qui rassemble naturellement la plus belle collection de Vélasquez au monde, a consenti le prêt de portraits royaux et de La Forge de Vulcain.

Troc de chefs-d’œuvre

Réunir de telles œuvres est un authentique exploit rendu possible par l’acharnement du commissaire français de l’exposition, Guillaume Kientz, conservateur au département des peintures du musée du Louvre. Outre son pouvoir de persuasion, il a pu compter sur la très bonne réputation du Grand Palais, qui organise régulièrement des monographies d’artistes de très hautes tenues qui génèrent de nombreux articles et la publication de catalogues sérieux.

Par ailleurs, Guillaume Kientz a pu négocier des prêts auprès d’institutions qui, en retour, pourront «piocher» dans les collections françaises, notamment du Louvre, pour leurs propres expositions à venir. Mis à part les frais d’assurances des œuvres, il n’y a que rarement des échanges d’argent entre musées quand il y a des prêts. Et quand on fait du troc, mieux vaut avoir de belles choses à troquer.

La France pauvre

Vélasquez a peu peint, moins de 120 toiles dans toute sa vie. Et son œuvre, si elle est très majoritairement en Espagne, est assez éclatée. La France est complètement passée à côté de ce peintre, inconnu dans notre pays à sa mort, et ne possède, dans ses collections publiques aucune œuvre notable de Vélasquez, mis à part Philippe IV en tenue de chasse conservé au musée de Castres et dont l’attribution n’est même pas certaine.

Il a donc fallu tout emprunter, à part quelques-unes des peintures d’autres artistes que l’exposition montre en vis-à-vis des toiles de Vélasquez. Le récit épique des prêts obtenus par le commissaire d’exposition est au moins aussi passionnant que celui de la vie de Vélasquez. L’exposition retrace de manière chronologique l’ascension d’un peintre discret, de sa formation à son ennoblissement en 1659.

Une vie dédiée à la peinture

Le catalogue de l’exposition (coédité par la RMN-Grand Palais et les éditions du Louvre, 50 euros), mais aussi l’indispensable ouvrage de référence Vélasquez d’Yves Bottineau (réédité en version augmentée par Citadelles & Mazenod, 189 euros) complète admirablement une exposition savante qui ne repose pas uniquement sur le rassemblement rarissime de chefs-d’œuvre.

Comme l’écrivait Yves Bottineau en regard des splendides reproductions de son ouvrage, l’histoire de Vélasquez est le récit d’une vie dédiée à la peinture et d’une peinture dédiée à la vie. Son immense talent, qui le place au niveau des autres géants tels que Rubens et Le Caravage, n’écrase jamais le spectateur de ses tableaux, même les plus monumentaux. Voir Vélasquez est un spectacle d’autant plus précieux qu’il est rare.

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28 mars 2015

Exposition Terry Richardson à la Galerie Perrotin - vu aujourd'hui

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"I am a terrible Terry !"

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Photos prises avec ma Gopro

La Galerie Perrotin, à Paris, accueille l’exposition « The Sacred and The Profane » du photographe controversé Terry Richardson, du 7 mars au 11 avril. Cette exposition signe le retour de l’artiste à la Galerie Perrotin, qui n’y avait plus présenté ses œuvres depuis 1999.

Cet événement présentera une série de photographies prises au cours des deux dernières années dans les états de l’Ouest des États-Unis, illustrant les tensions entre le droit religieux et l’industrie du sexe dans cette région.

« Dans tous les lieux que j’ai visités, des fanatiques m’ont rappelé que Jésus nous regarde, que ceux qui ne vont pas à la messe sont destinés à brûler en enfer et que les dix commandements sont tout ce qu’il y a de plus vrais, et qu’il faut les prendre extrêmement au sérieux » explique Richardson. « En même temps, les sex-shops, les strip clubs et la pornographie sont omniprésents, on peut se procurer une arme facilement dans la plupart des enseignes et la pauvreté, la bigoterie, l’ignorance et la haine envahissent la société, a fortiori dans les zones où le zèle évangélique est le plus marqué. »

28 mars 2015

"L'usage des formes" au Palais de Tokyo

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28 mars 2015

Terry Richardson à la Galerie Perrotin

28 mars 2015

Vianna Sphere

27 mars 2015

Archipel Secret - Palais de Tokyo (hier soir - vernissage)

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ARCHIPEL SECRET

Date:  27/03/2015 - 17/05/2015

Avec : Ahmad Abu Bakar, Reza Afisina, Ruangsak Anuwatwimon, Liu Cheng Hua, Chris Chong Chan Fui, Mideo Cruz, Kawayan De Guia, Dex Fernandez, Azmy Hassan, ISE, Aung Ko, Aye Ko, Zai Kuning, Le Brothers, Gerald Leow, Kamin Lertchaiprasert, Lynn Lu, Tran Luong, Vendy Methodos, Hayati Mokhtar, NADA, Zaki Razak, Tisna Sanjaya, Svay Sareth, Angie Seah, Shirley Soh, Speakcryptic, Rich Streitmatter-Tran, Dennis Tan, Jedsada Ta ngtrakulwong, Ryan Villamael, Lee Wen, Andrée Weschler, Iwan Wijono, Anida Yoeu Ali.

Vernissage : jeudi 26 mars 2015

L’exposition Archipel secret propose une rencontre avec la création contemporaine de l’Asie du Sud-Est, une région en transformation, dont les artistes, enracinés dans des traditions millénaires sont aussi, simultanément, plongés dans l’ultracontemporain. L’exposition explore, au travers d’une quarantaine d’oeuvres en majorité conçues pour l’occasion, les idées et les pratiques d’artistes contemporains originaires d’Asie du Sud-Est, qui n’ont pour la plupart encore jamais été montrés au-delà des frontières de leur pays d’origine. Si de plus en plus d’artistes originaires de cette région apparaissent aujourd’hui au sein des grands événements internationaux de l’art contemporain, le parti pris de cette exposition est de présenter des artistes restés secrets et dans l’ombre des radars du monde de l’art international.

Leurs oeuvres témoignent d’un étirement entre passé et futur, et incarnent une tension féconde entre mémoire et tradition d’une part, et influences contemporaines occidentales d’autre part, tout en apportant à l’art d’aujourd’hui des langages particuliers. Bien que la plupart des artistes aient été initiés à l’art occidental, leurs sensibilités appartiennent à un héritage vernaculaire et se nourrissent de pratiques syncrétiques spirituelles et culturelles. L’exposition reflète cette porosité entre les cultures à l’échelle de l’archipel, ce palimpseste entre les époques, ces passerelles entre les influences spirituelles.

Pluridisciplinaire, l’exposition sera composée d’installations, de vidéos, de sculptures, d’œuvres sonores, mais aussi de performances qui se tiendront de façon aléatoire au coeur de l’espace de l’exposition. Entrer dans le paysage de l’exposition Archipel secret invite à se défaire d’un regard et d’une lecture occidentale de l’art et à découvrir un langage, des codes et des expressions culturelles largement méconnus.

L’exposition Archipel secret est présentée par le Palais de Tokyo en collaboration par le National Heritage Board (Singapour), dans le cadre de Singapour en France – le festival (26.03 2015 – 30.06 2015).

A l’occasion du vernissage de l’exposition et du lancement de Singapour en France - le festival, The Incredible Adventures of Border-Crossers, une performance de Ong Keng Sen, aura lieu les 26 et 27 mars.

Dans le cadre de Singapour en France – le festival, découvrez également Open Sea, une exposition au Musée d’art contemporain de Lyon (17 avril-12 juillet, 2015)

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