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Jours tranquilles à Paris
18 mars 2015

Palais de Tokyo

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18 mars 2015

Vernissage - Galerie Artitude

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18 mars 2015

L'USAGE DES FORMES : ARTISANS D’ART ET ARTISTES - PALAIS DE TOKYO

Date:  20/03/2015 - 17/05/2015

Avec : Abdou Fataï ABIOLA, Georges ALLORO, Jean-Marie APPRIOU, Jean-Michel APPRIOU, ARCA, Marc AUREL, Bernard et François BASCHET, Eric BENQUÉ, BERGER&BERGER, Camille BLATRIX, BLESS, Gérard BORDE, Bruno BOTELLA, Linda BROTHWELL, Jacques CARELMAN, Nicolas CECCALDI, Giorgio DE CHIRICO, Gérard DESQUAND, Benjamin DILLENBURGER et Michael HANSMEYER, Aleksandra DOMANOVIC, Charles EAMES, Alexandre ECHASSERIAU, Pierre EMM & Johan DA SILVEIRA & Piotr DA SILVEIRA, Nicolas FARINOTTI, Pierre FAVRE, GLASS FABRIK, GRAMAZIO KOHLER RESEARCH- ETH Zurich, Constance GUISSET, Frédéric HAMEL, Bernard HEIDSIECK, Yngve HOLEN, Franck JALLEAU, Thomas JAMES, Emmanuel JOUSSOT, François JUNOD, Gaël LANGEVIN, Nathanaël LE BERRE, Guillaume LEBLON, Xavier LE NORMAND, LEZARD GRAPHIQUE, Emmanuelle LAINÉ, Marie LUND, Jean-Paul MAHÉ, Benoît MAIRE, Christophe MANKA, Maurice MARINOT, Kristin MCKIRDY, Christophe MICHEL, Christian MORETTI, Jean-Luc MOULÈNE, Sébastien NEDJAR, André NICOLAS, Jean Antoine, NOLLET, Giuseppe PENONE, Daniel POMMEREULLE, François-Xavier RICHARD, Frédéric RICHARD, David ROSENBLUM, Bernard SOLON, Ettore SOTTSASS, Robert STADLER, SYNDICAT, Richard TUTTLE

L’exposition L’Usage des formes explore l’ingéniosité humaine et la relation passionnée que les créateurs entretiennent avec leurs outils, en abordant l’instrument comme un élément fondamental du rapport de l’homme au monde. Faisant dialoguer artisans d’art et artistes, l’exposition rassemble les métiers d’art, le design, les arts plastiques et l’architecture dans une scénographie conçue par le designer Robert Stadler et réalisée en collaboration avec des artisans d’art.

Le début du parcours invite à plonger dans l’univers de l’atelier. Au sein de cette fabrique, l’outil se donne à voir comme une incarnation de l’Histoire, en ce qu’il correspond fondamentalement à la transmission ou réécriture de la pratique qui lui est associée. L’exposition aborde ensuite la notion de prise en main de l’outil. L’objet technique est l’instrument de cette préhension qui permet de mettre l’homme en contact avec le monde. Telle une prothèse, l’outil est précisément cette extension du corps qui permet à l’homme d’interagir avec son environnement et de passer ainsi de l’état de nature à l’état de culture. Apprendre à manipuler un outil révèle les propriétés cachées de la matière. L’outil, par conséquent, est un objet qui permet d’extraire de l’information, de mesurer et de quantifier le réel et d’opérer des croisements fructueux entre la science, la technologie et l’artisanat. L’exposition se clôt sur la double dimension symbolique - voire magique - et utilitaire de l’outil : à l’instar du compas des Compagnons du Devoir, devenu symbole philosophique de la Franc-maçonnerie, ou encore du dodécaèdre gallo-romain, mystérieux objet de divination, présentés dans cette section. Par leur préciosité ou par le sens dont ils ont été investis, ces objets, à l’origine simples instruments, deviennent de puissants symboles de l’humanité et des vecteurs de contemplation.

L’exposition par son commissaire, Gallien Déjean

"En 1930, l’ethnologue Marcel Griaule publie dans la revue Documents un article intitulé « Poterie » dans lequel il dénonce les archéologues et les esthètes qui admirent, dit-il, « la forme d’une hanse » mais se gardent bien « d’étudier la position de l’homme qui boit ». La forme de chaque objet, dans son contexte d’émergence, est liée à un usage – qu’il s’agisse d’un ustensile, d’un objet d’art appliqué ou même d’une oeuvre d’art. Dans ce texte, Griaule déplore le processus de décontextualisation que l’on fait subir aux objets lorsqu’ils intègrent le musée pour acquérir une valeur esthétique. Dévitalisés de leur fonction d’usage dans cette enceinte sacrée, ils deviennent des objets de contemplation qui n’ont pour seule justification que la classification qui les subsume.

« L’Usage des formes » est une exposition qui regroupe des objets et des oeuvres issues d’époques et de domaines variés : métiers d’art, arts plastiques, design et architecture. Chacun de ces artefacts témoigne d’une valeur d’usage. La plupart appartiennent à la catégorie des instruments techniques dont le champ d’action est infini : certains servent à transformer la matière, d’autres à révéler l’invisible, extraire des données, produire de l’information, ou permettent de communiquer. Ils prolongent nos organes dans leur fonction d’appréhension du monde. À travers cette accumulation de prothèses, se dessine en creux le corps humain dans son rapport au réel. Selon le philosophe Gilbert Simondon, les instruments techniques sont des êtres « allagmatiques », c’est-à-dire des éléments d’échange entre l’homme et son environnement ; de cet échange naît la culture.

Deux entités complémentaires incarnent le rapport à l’outil. L’Homo faber construit des instruments pour façonner la matière. L’Homo ludens joue à détourner les outils de production et les instruments de la connaissance créés par l’Homo faber afin de faire surgir de nouvelles possibilités. Parfois, ces deux attitudes coexistent au sein de la pratique d’un même créateur. En exposant les outils et les échantillons prélevés dans les ateliers d’artisans d’art, mis en regard avec ceux des plasticiens et des designers, l’exposition « L’Usage des formes » rend hommage à ces deux conceptions entrelacées de l’invention, du savoir-faire et du rapport du geste créateur au monde qui l’environne.

Dans « Les Gestes », le philosophe Vilém Flusser décrit le moment où, à l’issue d’une production, « les mains se retirent de l’objet, ouvrent leurs paumes en un angle large et laissent glisser l’objet dans le contexte de la culture [...], non quand elles sont satisfaites de l’oeuvre, mais quand elles savent que toute continuation du geste de faire serait insignifiante pour l’oeuvre ». Ce geste est aussi celui du don, affirme-t-il. C’est « le geste d’exposer » que « L’Usage des formes » met en scène au sein d’un espace scénographique où flotte encore la survivance de l’usage des formes présentées."

Commissaire : Gallien Déjean

Scénographie : Studio Robert Stadler

À l’occasion des Journées Européennes des Métiers d’Art, les 27, 28 et 29 mars, l’accès à l’exposition L’Usage des formes, sera gratuit.

17 mars 2015

John Swannell - Fishlove

17 mars 2015

Palais de Tokyo

Au Palais de Tokyo, l'exposition « L’Usage des formes » rassemble les métiers d'art, le design, les arts plastiques et l'architecture dans une scénographie conçue par le designer Robert Stadler et réalisée en collaboration avec des artisans d'art — Vernissage le jeudi 19 mars

http://slash-paris.com/evenements/lusage-des-formes

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17 mars 2015

Save the date - Les Oracles du Design

Ils s’appellent Ron Arad, Erwan & Ronan Bouroullec, Philippe Starck, Rei Kawakubo… et imaginent les objets qui peuplent notre quotidien. En 10 thèmes (primitif, mutant, abstrait…), et 10 histoires différentes, la chasseuse de tendances Lidewij Edelkoort met en scène les collections du Centre National des Arts Plastiques. Une exposition d’objets, entre art et utilitaire, placée sous un mantra : celui de la destinée. Car comme l’affirme Lidewij Edelkoort, "Le design peut être vu comme un oracle qui nous fait part de notre destin. Il est ultra léger pour mieux voyager, potelé pour nous protéger, bourgeois pour nous rassurer, intimiste pour nous cajoler. Il est méditatif pour nous apaiser, figuratif pour nous ravir, absurde pour nous interroger, brut pour nous attacher. Il est virtuel pour nous transporter."

Les Oracles du Design à la Gaîté Lyrique, 3 bis rue Papiun 75003 Paris, du 3 avril au 16 août 2015.

15 mars 2015

Galerie W Landau - vu hier soir

http://www.galeriew.com/

GALERIE W ERIC LANDAU
44 RUE LEPIC 75018 PARIS

14 mars 2015

Exposition : Paris Magnum

14 mars 2015

Prochaines expositions au Grand Palais

expos grand palais

12 mars 2015

BJÖRK au MOMA.... à New York

Soigneusement étudié par la perfectionniste chanteuse islandaise, cet événement qui lui est entièrement consacré au sein du prestigieux MOMA revient sur l'ensemble de sa discographie solo... Casque sur les oreilles, on se plonge dans le récit de sa vie tout en écoutant Debut, Homogenic ou Biophilia, à laquelle une pièce entière est consacrée. La vidéo, toujours très importante chez Björk, est présente avec le clip de Black Lake, issue du nouvel album Vulnicura. Les objets (notamment les instruments) et la mode sont également de la partie. On s'extasie devant les robots du clip All is Full of Love et les costumes d'Iris Van Herpen confectionnés pour la tounée de Biophilia, en 2013. Riche, éclectique, passionnante : l'exposition est à l'image de Björk.

Jusqu'au 7 juin, Björk au Museum of Modern Art de New York.

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Photo Sean Zanni/ Patrick McMullan / SIPANY / SIPA

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