Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
3 juillet 2014

Actuellement : métro Gare Montparnasse

p3

Publicité
3 juillet 2014

Huang Yong Ping choisi pour la prochaine Monumenta, en 2016

A peine les Kabakov ont-ils clos leur « Etrange cité » imaginée pour Monumenta que l'on apprend le nom de celui qui leur succédera sous la nef du Grand Palais, à Paris : l'artiste français d'origine chinoise Huang Yong Ping. Le choix de la ministre de la culture, Aurélie Filippetti, s'accompagne d'une autre annonce : il n'y aura pas de Monumenta 2015, la manifestation annuelle se muant en biennale, les années paires, afin de « laisser toute sa place à la Biennale de Lyon » les années impaires. Huang Yong Ping a donc deux années devant lui pour élaborer sa proposition monumentale sous l'immense verrière, un défi qui sied bien aux installations volontiers hors-normes de ce petit homme discret et affable.


Né en 1954 à Xiamen, dans l'extrême sud de la Chine, Huang Yong Ping a été une figure majeure de l'art d'avant-garde chinois des années 1980. Influencé par Marcel Duchamp et le dadaïsme, il avait alors fondé le mouvement « Xiamen Dada ». C'est en 1989 que l'artiste avait été découvert lors de la célèbre exposition « Les Magiciens de la Terre » au Centre Pompidou, l'année de la répression de la place Tianamen. Cette exposition fondatrice avait consisté à ouvrir la scène de l'art contemporain international aux artistes non occidentaux. Huang Yong Ping s'était installé à Paris dans la foulée, avant d'être naturalisé français.

L'artiste, qui reste encore méconnu du grand public, est pourtant très exposé, en France comme à l'étranger. Il avait représenté la France avec Jean-Pierre Bertrand à la 48e biennale de Venise en 1999. Il a récemment investi la chapelle des Petits-Augustins, à l'école des Beaux-Arts de Paris, avec son Arche (2009) inquiétante, remplie d'animaux taxidermisés, le Musée de Hospice Comtesse avec Wu Zei, son énorme pieuvre, dans le cadre de Lille 3000 (2012), ou encore l'estuaire de la Loire avec le squelette géant d'un Serpent d'océan (2012), une sculpture devenue pérenne.

Le "Serpent d'océan" de Huang Yong Ping à Saint-Brévin-les-Pins, dans l'estuaire de la Loire.

En 2012 encore, il réinventait la fin du monde avec l'exposition « Bugarach » chez son galeriste Kamel Mennour, à Paris, et pour la Nuit Blanche 2013, l'artiste avait déployé un vivarium aux allures de station spatiale de 36 mètres de long au Carreau du Temple, nouvel et large espace d'exposition du Marais. Cet été, le Voyage à Nantes consacre une rétrospective à son travail, organisée autour de sa dernière création : une spectaculaire Mue de serpent translucide de 120 mètres de long.

L'homme, toujours, sait surprendre par ses installations à la fois théâtrales, violentes et symboliques, à l'affût des mutations du monde. David Moinard, le commissaire de l'exposition nantaise, a d'ailleurs choisi de présenter son travail sous cet angle, celui des « Mues » : « Les mues, il faut l'entendre dans le rapport au monde. Huang Yong Ping s'intéresse aux mues du monde », qu'elles soient sociales, culturelles et environnementales. « Ses œuvres explorent les différents types de pouvoirs qui gèrent le monde aujourd'hui : le pouvoir financier, le pouvoir militaire et le pouvoir religieux. » A chaque fois se pose la place de l'homme, à l'échelle d'un monde qui s'emballe.

« Son art, d'un formidable onirisme, est capable de frapper les imaginations », a déclaré la ministre de la culture, qui gage donc sur la sensualité, la noirceur autant que l'humour du travail de Huang Yong Ping pour attirer les foules en 2016. Car les chiffres de l'édition 2014, avec 145 000 entrées, ont pu décevoir après le succès populaire d'Anish Kapoor en 2011 (277 000 visiteurs) et de Daniel Buren en 2012 (259 000 visiteurs). Aurélie Filippetti a en tout cas assuré que ce changement de rythme n'était pas dû à des « restrictions budgétaires », comme cela avait été le cas pour l'annulation de l'édition 2013, reportée à 2014.

3 juillet 2014

Vernissage ce soir...

10501846_10152954833684689_4585709286955891220_n

30 juin 2014

Actuellement à la MEP

q6

29 juin 2014

Robert Mapplethorpe (photographe) - Exposition au Grand Palais jusqu'au 13 juillet

Exposition Robert Mapplethorpe Le Grand Palais consacre en ce moment une exposition à Robert Mapplethorpe, l'un des plus grands photographes d'art, particulièrement connu pour ses portraits en noir et blanc et pour ses photos particulièrement crues et érotiques qui ont fait scandale à la fin des années 60 et au début des années 70. Ami proche de Patti Smith, il est à l'origine de la photo en couverture de son album Horses et a également réalisé de nombreux clichés pour d'autres artistes et pour le magazine Interview. Mais c'est grâce à ses photos sur l'univers sado-masochiste new-yorkais qu'il va réellement se faire connaître. Dans les années 80, son style va changer et il va plutôt chercher à capturer une beauté abstraite et va réaliser une série de clichés pour Jean-Charles de Castelbajac. Cette exposition au Grand Palais regroupe plus de 200 de ses photos, prises entre 1970, au début de sa carrière et 1989, année de sa mort. Si malheureusement vous ne pouvez pas vous rendre à l'exposition, le catalogue ainsi que de nombreux objets sont disponibles sur le site en ligne "Boutiques de musées". Un documentaire interactif disponible sur le site du Grand Palais vous permet également de marcher dans les pas du photographe en découvrant tous les lieux emblématiques de sa carrière à New York, qu'il s'agisse de l'université où il a fait ses études, aux clubs qu'il a fréquentés. Le site web d'Arte revient également sur le travail de Mapplethorpe à travers différents dossiers accompagnés de photos et de vidéos. Paris regorge d'expositions de photos, alors si vous êtes un fan de photographie, ne ratez pas non plus celle consacrée au Paris vu par Martin Parr à la Maison Européenne de la Photographie (métro Saint Paul, jusqu'au 25 mai), ni celle de Henri Cartier-Bresson au Centre Pompidou (jusqu'au 9 juin). "Robert Mapplethorpe", jusqu'au 13/07/2014. Grand Palais, Avenue du Général Eisenhower (métro Champs-Élysées - Clémenceau)

exposition-robert-mapplethorpe-jusqu-au-13-07-2014-au-grand-palais_151449_w460

Publicité
28 juin 2014

Centenaire de 1914 - Exposition Gare de l'Est

cover6

http://www.expo14.com/

A l’occasion du centenaire de la guerre 14-18, la gare de l’Est à Paris accueille, du 23 juin au 30 novembre 2014, l’exposition Visages et Vestiges de la Grande Guerre, une installation originale de photographies de Didier Pazery.

27 juin 2014

Anne Goscinny nous emmène en vacances avec "Le petit Nicolas"

A l’occasion de la sortie du film "Les vacances du Petit Nicolas" le 9 Juillet 2014, une exposition à la mairie de 4e arrondissement de Paris est consacrée à ce personnage né il y a 50 ans de l’imagination de Jean-Jacques Sempé et de René Goscinny. Le petit Nicolas, c’est le parfum d’une enfance idéale. Celle des bêtises et des rires, celle de l’insouciance et des vacances. L’exposition, nous entraine au  bord de la mer. Entre les transats, nous découvrons les 80 dessins inédits de Jean-Jacques Sempé et les textes de René Goscinny. Ils nous parlent de leurs vacances, de leurs souvenirs d’enfance, illustrés par des dessins et des extraits du film. Cette exposition permet de mieux comprendre comment un livre est adapté au cinéma. L’exposition "Les vacances du Petit Nicolas" est gratuite. Jusqu’au 30 juillet 2014, à la mairie du 4e arrondissement de Paris. Le film sortira sur les écrans le 9 Juillet 2014.

q7

26 juin 2014

Katia Maciel - Exposition à la MEP (vu hier soir)

Katia Maciel est artiste, réalisatrice, poète, chercheuse du CNPq et professeur de l’École de Communication de l’Université Fédérale de Rio de Janeiro depuis 1994.

« On pourrait affirmer que le temps est, à certains égards, une invention issue de notre rapport existentiel à la répétition. “Nous sommes ce que nous répétons sans cesse”, affirmait Aristote dans l’Éthique à Nicomaque. L’idée de répétition se manifeste à travers la plupart de mes travaux dans lesquels le temps semble résister au temps. L’utilisation récurrente de la mise en boucle de séquences vidéo n’est pas seulement une figure de style, elle est, avant tout, l’essence même de la poétique qui opère dans les images que je façonne.

Dans Meio cheio, meio vazio (À moitié plein, à moitié vide), je verse l’eau d’une carafe dans un verre mais ce dernier reste toujours à moitié rempli. Le paradoxe contenu dans ce travail est basé sur notre rapport au temps ; l’instant est perçu comme une durée grâce à l’utilisation de la mise en boucle de l’image. Il est alors l’expression de ce qui passe et, dans le même temps, de ce qui demeure. L’instant est perçu comme un flux continu et non comme une unité statique.

Dans Timeless (Sans durée), on observe un sablier dans lequel le sable se déverse dans les deux sens, déstabilisant ainsi notre perception habituelle du temps. Ici, l’instant se dédouble, se distend, il devient mouvement, à l’inverse de la photographie où il est suspension du mouvement. L’image est projetée dans un temps circulaire, elle n’a ni début ni fin, elle s’étire infiniment. L’enregistrement d’une action en boucle induit le fait de raccorder les deux extrémités d’une séquence temporelle, ce qui a pour effet de créer l’illusion d’un présent infini.

C’est ce piège perceptif qui est notamment à l’œuvre dans Uma Árvore (Un arbre), vidéo dans laquelle le rythme binaire de la contraction puis du relâchement des branches d’un arbre évoque le rythme hypnotique d’une lente respiration.

Je me suis toujours sentie observée par les images, fussent-elles des peintures, des photographies, du cinéma ou de la vidéo. Impliquer le spectateur dans ce qu’il est en train de regarder constitue un élément structurel de mes travaux. Dans l’installation Ondas (Vagues), le visiteur se retrouve face à la mer, les pieds fouettés par le ressac immatériel des vagues dont l’écume se répand, de façon imprévisible et irrégulière, sur le sol de l’espace d’exposition. Dans cette œuvre, la construction-même de l’image et la façon dont elle investit l’espace, fait du visiteur une partie intégrante du paysage, un acteur de l’image pris par le cycle incessant du flux et du reflux de l’océan.

Pour la plupart de mes travaux j’utilise un plan fixe, avec un cadre resserré sur le sujet ou l’objet filmé. Si mouvement il y a, il se déploie le plus souvent à l’intérieur des limites de l’image. C’est alors au montage que se crée un dialogue ou une friction entre les différents plans qui composent l’espace-temps de l’image.

Défaire, interrompre, reconfigurer, altérer, déplacer ce qui est de l’ordre de la nature est une constante dans les images que je construis. Pour autant, il ne s’agît pas de dénaturer ou de défigurer ce qui est représenté mais bien plutôt de créer, grâce aux multiples rebonds de la répétition, un écho visuel et temporel dans lequel l’imaginaire puisse trouver le support d’une échappée-belle. » Katia Maciel

Un avant goût des vacances à la mer...

26 juin 2014

Françoise Huguier : PINCE-MOI, JE RÊVE - vu hier soir à la MEP

26 juin 2014

Françoise Huguier : PINCE-MOI, JE RÊVE - vu hier soir à la MEP

Cette exposition est la description d’un monde rêvé par Françoise Huguier. Sans romantisme publicitaire, sans lyrisme, mais comme une collection d’images glanées, réalisées avec élégance, sans avoir l’air d’y toucher. Au plus près des gens, dans leur intimité, avec une insolence qu’elle revendique.

La traversée de l’Afrique à +40°C, la Sibérie polaire à -40°C, la lutte dans la jungle fever des défilés de mode, les nonnes en Colombie dans l’intimité de leurs cellules, l’Asie du Sud-Est des années 1950 et sa jeunesse d’aujourd’hui… l’exposition n’est pas exhaustive, mais revisite les points forts de l’œuvre photographique de Françoise Huguier.

Ainsi, le visiteur découvrira le monde de cette grande photographe qui est aussi une grande voyageuse :

La Sibérie polaire, réinterprétée avec un nouveau choix d’images, au plus près du cinéma d’Andreï Tarkovski.

Une sélection de photographies vintage en noir et blanc, tirées par Jules Steinmetz : le carnet de voyage de Françoise Huguier, de Dakar à Djibouti, Sur les traces de l’Afrique fantôme, inspiré du livre de Michel Leiris, L’Afrique fantôme, et la série Secrètes, dans les chambres de femmes au Burkina et au Mali.

L’aventure-mode, liée au journal Libération, qui illustre l’attirance de Françoise Huguier pour le savoir faire des ateliers et son challenge de réussir, dans des conditions très difficiles et un temps très court (un défilé dure 15 minutes) à faire des images décalées. Ce monde extrêmement fermé, auquel elle n’était pas prédestinée, fut pour elle un ancrage et une révélation.

Une petite chapelle, recréee dans l’exposition, pour présenter la série Les Nonnes, inspirée de l’esthétique des images pieuses du missel de la grand-mère de l’artiste et par le film Thérèse, d’Alain Cavalier.

Saint-Petersbourg et ses appartements communautaires : des nus et la série des Robes Noires inspirée de Natacha, l’égérie de l’artiste.

Les K-Pop et les Hijab en Asie du Sud-Est : série de portraits sur la jeunesse des classes moyennes à Bangkok, Singapour, Kuala Lumpur et Bandung. Ce travail au long cours réalisé en couleur révèle l’influence de la culture populaire de la Corée du Sud. Quant aux hijab, c’est une réinterprétation de l’Islam comme phénomène de mode, qu’on pourrait appeler « l’Islam pop ». Ces deux séries illustrent l’évolution consumériste de ces sociétés postmodernes, où l’apparence prend le pas sur l’idéologie.

J’avais 8 ans, ou l’enfer de la jungle, qui revient sur l’histoire de la fin de la colonisation en Indochine par l’intermédiaire de l’enfance de la photographe au Cambodge, avec des photos bien sûr, mais aussi des lettres de l’époque et les vêtements que portaient les enfants au moment de l’attaque et de l’enlèvement par les Viet-Minh en 1950. Ça elle ne l’a pas rêvé !

Enfin, une série de trente photos inédites, jardin intime de l’artiste, complète l’exposition, dont les objets, souvenirs symboliques, sont aussi partie prenante.

Deux expositions sont à découvrir, en parallèle de l’exposition à la MEP :

Françoise Huguier, Mode et voyage – Collection de la Maison Européenne de la Photographie, Vieille église Saint-Vincent de Mérignac, du 21 juin au 31 août 2014

Françoise Huguier, Etranges Beautés, Galerie Polka, Paris, du 07 juin au 02 août 2014

q1

Jack Vanarsky

q2

Marlène Mocquet

q3

De haut en bas : Jiang Shanying et Lydie Arickx

q4

Jérôme Mesnager. Voir mes billets des 15/12/2012, 30/12/2011 et 25/06/2011.

Pour y accéder (après avoir noté les différentes dates) voir l'historique en cliquant sur le lien suivant : http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/index.html

q5

Zao Wou Ki. Voir mes billets des 28/09/2013 et 09/04/2013.

Pour y accéder (après avoir noté les différentes dates) voir l'historique en cliquant sur le lien suivant : http://jourstranquilles.canalblog.com/archives/index.html

q10

Charles Matton

Publicité
Publicité