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Jours tranquilles à Paris
22 septembre 2014

Niki de Saint Phalle au Grand Palais

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22 septembre 2014

Exposition - Brigitte Bardot à la Galerie de l'Instant

 
Vernissage exposition B.B jeudi 25 septembre / 19h

Expo du 26/09 au 18/11/2014

http://www.lagaleriedelinstant.com/photographe/B-B-a40

bb par francois gragnon

Brigitte Bardot par François Gragnon

la galerie de l instant

La Galerie de l'Instant

20 septembre 2014

Niki de Saint Phalle, c’est qui cette nana ?

Au fond, que sait-on de cette artiste disparue en 2002 ? Une rétrospective de son œuvre, à Paris, se penche sur la question.

L’aristo belle et rebelle

En venant au monde, à Neuilly, en 1930, Catherine Marie-Agnès Fal de Saint Phalle, dite Niki de Saint Phalle, a trouvé deux bonnes cartes dans son berceau : la beauté et un nom long comme le bras. Elles auraient pu lui assurer la même vie futile et mondaine que sa mère. Mais cette fille de banquier élevée entre la France et les États-Unis voulait« devenir une héroïne » .Après avoir été mannequin, elle a trouvé sa liberté dans l’art. Et paradoxalement, à travers le mariage, à 19 ans, avec un authentique amoureux des arts. Plus tard, elle le quittera en lui confiant leurs enfants pour se consacrer à son travail. Autodidacte, Niki s’est formé l’œil seule, au fil de ses voyages, pour créer son œuvre singulière, inspirée10.50 6Midi en France12.00 12/1312.55 6Météo à la carte13.50 6Un cas pour deux Série policière14.55 6Questions au gouvernement Débat16.10 6Des chiffres et des lettres16.50 6Harry17.30 6Slam18.10 6Questions pour un champion19.00 19/20 par Picasso, Gaudi, Dubuffet, Pollock, l’univers de l’enfance et des contes de fées. La route de cette artiste peintre, graveur, sculpteur et cinéaste a aussi croisé celle du Suisse Jean Tinguely (1925-1991). Elle l’aristo, lui le prolo revendiqué, formaient un duo artistique et amoureux à la Bonnie and Clyde dans lequel ils s’épataient mutuellement.

L’asile ou la carabine

Pour cette femme qui avoua tardivement l’inceste que lui avait fait subir son père, l’art a aussi été une façon d’échapper à la folie. Elle a brossé ses premières toiles à l’hôpital où elle a été internée à 23 ans.« J’avais, sur le plan psychique, tout ce qu’il faut pour devenir terroriste » , a-t-elle écrit. Elle a sorti le fusil, entre 1961 et 1970… Mais pour des performances filmées. Elle tirait sur des sacs de peinture pour éclabousser des tableaux. Mise en joue symbolique10.35 a6Percy Jackson : La mer des monstres Film d’aventures12.20 6La nouvelle édition14.00 aaa 6Blue Jasmine Comédie dramatique16.05 aaa 6Le monde fantastique d’Oz Film fantastique19.05 6Le grand journal20.10 Canal Champions Club de« la famille, les institutions, les hommes » , confiera-t-elle.

La nana des nanas

Dévorantes, opprimées, libres ou exubérantes, les « Nanas » peuplent l’œuvre de Niki de Saint-Phalle, souvent sous forme de sculptures. À travers elles, elle interrogeait la place de la femme dans la société. La taille, les couleurs éclatantes de certaines ont brouillé la lecture de son travail. Enfantin et joyeux, certes, il l’est. Mais il est aussi infiniment politique et féministe même si elle n’a jamais rejoint de mouvement militant. Niki« refusait le monde des adultes » avec des armes drôlement futées. Article de Pascale VERGEREAU.

Niki de Saint-Phalle. Jusqu’au 2 février, au Grand Palais, à Paris. À lire : Niki de Saint-Phalle, la révolte à l’œuvre , de Catherine Francblin, Hazan, 450 p, 29 €.

niki

17 septembre 2014

Niki de Saint Phalle au Grand Palais

Niki de Saint Phalle (1930-2002) est l’une des artistes les plus populaires du milieu du XXème siècle mais paradoxalement la richesse et la complexité de son œuvre restent à découvrir. Elle compte parmi les premières artistes femmes à acquérir de son vivant une reconnaissance internationale et à jouer de sa personnalité médiatique. Niki est d’ailleurs l’une des premières personnalités — au même moment que Warhol — à utiliser la presse et les media pour contrôler ou orienter la réception de son travail.

Autodidacte, Niki de Saint Phalle s’inspire de Gaudi, Dubuffet et Pollock pour mettre en place dès la fin des années 50 un univers singulier, en dehors de toute tendance et mouvement. Son parcours biographique y est sublimé par la création de grands thèmes et de mythes qui articuleront ensuite toute son œuvre. On en connaît le caractère joyeux et coloré, mais on en a oublié la violence, l’engagement et la radicalité. Qu’il s’agisse de l’audace de ses performances, du contenu politique et féministe de son travail ou de l’ambition de ses réalisations dans l’espace public.

Cette rétrospective, première grande exposition consacrée à Niki de Saint Phalle depuis vingt ans, présente toutes les facettes de l’artiste qui fut à la fois peintre, assemblagiste, sculpteure, graveuse, performeuse et cinéaste expérimentale, et renouvelle profondément le regard posé sur son travail. Plus de 200 œuvres et archives dont beaucoup sont inédites émaillent un parcours de 2000 m2 à la fois chronologique et thématique, ponctués d’écrans montrant l’artiste commentant son travail. Des maquettes de projets architecturaux et une sculpture-fontaine (L’Arbre de Vie) devant l’entrée du Grand Palais, permettront d’évoquer l’ampleur et la diversité de son œuvre publique.

Une artiste franco-américaine

Née en France où elle passera une grande partie de sa vie mais élevée aux États-Unis et choisissant d’y passer la fin de sa carrière, elle ne cessera de voyager entre ses deux pays d’origine et d’en réconcilier les tendances artistiques. Connue comme la seule artiste femme du Nouveau Réalisme en France, on a oublié que c’était aussi une artiste américaine — dont les œuvres sont à replacer dans une histoire des Combine Paintings Néo Dada — au côté de Jasper Johns et Robert Rauschenberg, mais aussi à l’origine du Pop Art dont son approche renouvelle la lecture. Le multiculturalisme — les références à l’art des natifs d’Amérique et à la civilisation mexicaine, la question raciale et la critique de la politique de Georges Bush sont autant de sujets américains qui caractérisent ses dernières œuvres.

La première artiste féministe

Articuler une vie de femme avec une vie d’artiste, renouveler la représentation du corps féminin et de l’érotisme, réinterpréter les grandes figures mythiques, interroger le rôle de la femme dans la société et en proposer un autre sont autant de thèmes contenus dans son travail dès la fin des années 50 et qui seront récurrents jusqu’à la fin de la vie. Fille, épouse, mère, guerrière, sorcière et déesse, pour n’en citer que quelques-unes, sont autant de facettes ou d’interprétations possibles des fameuses Nanas qui sont autant d’autoportraits, à la fois réels et fantasmés, de l’artiste et de la femme contemporaine. De fait, les séries successives des Mariées, Accouchements, Déesses puis après les Nanas, des Mères dévorantes, recréent une véritable mythologie féminine. S’y ajoutent les performances, les textes et les déclarations de l’artiste, le contenu des longs métrages : autant de preuves pour réhabiliter Niki de Saint Phalle comme la première grande artiste féministe du XXème siècle.

Une artiste engagée

Le féminisme n’est qu’un élément de sa lutte précoce et constante contre les conventions et les carcans de la pensée. Chacune de ses œuvres comporte plusieurs niveaux de lecture et d’interprétation dont on a souvent omis le caractère politique au profit d’une lecture décorative et superficielle de son œuvre. Aller au-delà, c’est reconnaître par exemple aux Tirs toute leur puissance subversive. Ces performances, où des tableaux étaient détruits à la carabine par l’artiste ou le public invité, furent à la fois fondatrices dans l’histoire du happening et particulièrement scandaleuses car orchestrées par une femme. Dirigés contre une vision de l’art, une idée de la religion, une société patriarcale, une situation politique où guerre froide et guerre d’Algérie s’entremêlent, un pays — les États-Unis — où le port d’arme est légalisé, les Tirs sont à l’image de son œuvre ultérieure, qui se nourrit presque toujours de questionnements sociétaux. Niki de Saint Phalle fut l’une des premières artistes à aborder la question raciale et à défendre les droits civiques puis un multiculturalisme américain ; une des premières aussi à utiliser l’art pour sensibiliser le grand public aux ravages du sida.

A l’avant-garde d’un art public

Première femme à s’imposer dans l’espace public à l’échelle mondiale, Niki de Saint Phalle a eu le souci très tôt de s’adresser à tous, bien au-delà du seul public des musées. Le choix d’un art public est à voir comme un choix politique ; il est précoce puisqu’elle en fait une direction essentielle de ses recherches dès le milieu des années 60. Projets architecturaux et sculptures monumentales se suivent ensuite tout au long de sa carrière : fontaines, parcs pour enfants, jardins ésotériques et maisons habitables sont parmi ses plus importantes réalisations. Central et majestueux, le Jardin des Tarots est son œuvre majeure, qu’elle a entièrement financé elle-même, en partie grâce au développement d’éditions ; un parfum, du mobilier, des bijoux, des estampes, des livres d’artistes.

17 septembre 2014

Niki de Saint Phalle au Grand Palais

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16 septembre 2014

HEDI SLIMANE : SONIC

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16 septembre 2014

La MEP expose les photographies de René Burri

Jusqu'au 12 octobre 2014, la MEP souligne l’obsession du mouvement chez le photographe René Burri... 

René Burri (Mouvement)

Comme Rodin, le photographe René Burri, dont l’intérêt s’était initialement porté sur le cinéma, a été fasciné par le mouvement. Après l’École des arts appliqués de Zurich, il réalise des films documentaires (1953-1955), et commencera à photographier avec un Leica durant son service militaire. En 1955, il devient membre associé chez Magnum. Touch of Music for the Deaf, reportage sur les enfants sourds-muets, paraît dans Life et est remarqué par la critique internationale. En 1956, après des voyages en Europe et au Moyen-Orient, il produit une série de photos sur les gauchos (1959 dans le magazine Du). Pour ce périodique, il fera des portraits de personnalités du monde artistique comme Picasso, Giacometti et Le Corbusier. Membre de Magnum en 1959, il publie Die Deutschen, en 1962, édité en France par Delpire (Les Allemands). En 1963, il fait à Cuba des portraits de Guevara qui feront le tour du monde. En 1965, il réalise pour la BBC Two Faces of China. Témoin de certains des plus grands événements du XXe siècle, il est l’auteur de portraits icônes, mondialement connus, tels que ceux de Guevara (1963), ou de Churchill. Ses collaborations avec les plus grands magazines du monde ne se comptent pas. L’exposition de la MEP rassemble une centaine de ses photographies illustrant la notion de mouvement. Des jeunes dansent dans une rue de Rio pendant le Carnaval, le sculpteur suisse Jean Tinguely, longtemps compagnon de Niki de Saint Phalle, devant ses machines animées, véritables totems érigés au dieu Mouvement, et les derniers insaisissables gauchos d’Argentine…

René Burri, Mouvement, du 10 septembre au 12 octobre 2014, à la Maison européenne de la photographie, 5 / 7 rue de Fourcy 75004 Paris, 01 44 78 75 00, www.mep-fr.org, Métro Pont Marie ou Saint-Paul. Ouvert du mercredi au dimanche de 11 à 20h. Fermé lundi, mardi, et jours fériés. 8 ou 4,5€. Entrée gratuite le mercredi de 17 à 20h.

15 septembre 2014

HEDI SLIMANE : SONIC

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The designer's upcoming photo exhibition

For the first time, The Pierre Bergé-Yves Laurent Saint Foundation dedicates an exhibition to Hedi Slimane’s photographic works. Slimane has been Yves Saint Laurent’s artistic director since 2012.

Hedi Slimane has always maintained a close relationship with photography. He is an idolized designer and, thanks to the trust relationship he shares with rock stars, he has access and the uncanny ability to uniquely capture some of the most intimate portraits you’ll ever lay eyes on.

The exhibition entitled “Sonic” is an ode to rock’n’roll, demonstrating fifteen years of musical archives through a selection of never yet revealed photographs of rock music’s most iconic figures, like Lou Reed, Brian Wilson, Amy Winehouse, and Keith Richards.

Photographs and a documentary-style video installation that compares the London music scene 2003-2007 with that of California’s from 2007-2014.

An extract from Hedi Slimane’s Sonic will be on view at The Pierre Bergé-Yves Saint Laurent from September 18 until January 11.

14 septembre 2014

MEP - Julie Djikey

14 septembre 2014

Le Cent Quatre : Niki de Saint-Phalle

Niki de Saint-Phalle

La Cabeza

17 sept.-01 fév. 2015

Vernissage le 17 sept. 2014

Paris 19e. CentQuatre-Paris  

Dans le prolongement de l'exposition Niki de Saint Phalle au Grand Palais, la Réunion des musées nationaux-Grand Palais et le Centquatre-Paris présentent la Cabeza. C'est la dernière sculpture de grandes dimensions de l'artiste et une des seules où le visiteur peut entrer à l'intérieur, découvrant un monde magique et kaléidoscopique.

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