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Jours tranquilles à Paris
19 décembre 2018

Laetitia Casta : « Je reste coriace ! »

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Elle est une magnifique femme amoureuse dans « l’Homme fidèle » de Louis Garrel. Toujours aussi passionnée, sincère et pudique, elle poursuit ses rêves.

 Anne Michelet

Laetitia Casta : « Je reste coriace ! »

Du théâtre au cinéma, d’une Marianne à l’autre, l’Homme fidèle était une évidence après la pièce de Bergman ?

Laetitia Casta - C’est très étrange, ce prénom. Je me suis demandé ce que j’allais en faire parce qu’il avait déjà eu une première histoire dans Scènes de la vie conjugale d’Ingmar Bergman. J’ai retrouvé une Marianne grandie dans le film de Louis Garrel, qui est en quelque sorte la continuité du personnage de la pièce. Cette femme sait ce qu’elle veut et ce qu’elle ne veut plus. Elle a traversé des choses, elle a mûri et elle est plus déterminée que celle qui se trouvait dans une soumission totale au début de la pièce. C’était passionnant de travailler sur un personnage qui se défait de ses chaînes.

Comment avez-vous abordé ce rôle ?

Laetitia Casta - J’ai dû confirmer encore plus mon point de vue d’actrice, notamment en choisissant de tourner avec Louis Garrel [son mari]. J’ai travaillé à ma façon, avec mon identité. C’était intéressant de faire évoluer un personnage dans le temps, et un film s’écrit vraiment pendant le tournage. Ce fut une très belle expérience, très forte, pour de multiples raisons.

Marianne paraît dure, notamment quand elle se sépare d’Abel…

Laetitia Casta - J’ai eu beaucoup de mal à comprendre qu’il était possible de larguer un homme de cette manière. Je me demandais comment jouer une telle scène sans culpabilité. Puis j’ai voulu aller à la rencontre de cette femme qui pourrait être n’importe qui et préfère prendre des risques pour vivre pleinement. J’ai assumé son geste. Au début, le scénario était plus sec, mais j’ai suggéré à Jean-Claude Carrière [coscénariste du film] et à Louis Garrel de l’adoucir un peu. Finalement, Marianne a quelque chose qui me ressemble. Une maturité est apparue d’un coup. Ça m’a libérée de savoir ce que je veux sur un plateau comme dans la vie. Maintenant, j’arrive à me détacher du regard des autres.

Abel, joué par Louis Garrel, subit les décisions des femmes…

Laetitia Casta - Il les subit mais, en même temps, ne pas décider, c’est une manière d’avoir le pouvoir. En se laissant ballotter, Abel va finalement là où il veut. Toute l’ambiguïté du film est là : le rôle passif n’est souvent pas si passif que cela et ce n’est pas forcément celui qui s’est débrouillé pour que l’autre prenne une décision qui souffre le plus…

Marianne encourage cet homme à aller voir l’autre femme, Eve, interprétée par Lily-Rose Depp…

Laetitia Casta - Marianne aime Abel. Elle veut construire avec lui sur le long terme. Elle le met à l’épreuve pour qu’il choisisse, car elle ne veut pas le posséder. Ce côté qui paraît calculateur et froid ne l’est en fait pas du tout. Elle est totalement passionnée, mais elle garde ses émotions pour elle. D’où cette scène où elle rit lorsqu’Eve lui dit : « Je veux absolument Abel. » En réalité, un mur se fissure en elle.

Vous, vous êtes passionnée, loyale…

Laetitia Casta - J’y ai cru, mais j’ai parfois pensé être droite alors que je ne l’étais pas. La maturité a modifié les choses. Ce qui est magnifique dans le film, c’est justement l’ambiguïté et la complexité des êtres humains : chacun joue un jeu avec lui-même.

Ce film a beaucoup de charme…

Laetitia Casta - Avec la maturité de Jean-Claude Carrière et la fougue de Louis Garrel, ça a donné quelque chose de très fort, un cinéma à la François Truffaut ou à la Woody Allen. Le film est en décalage et, en même temps, très actuel. Un peu comme Louis Garrel, souvent un peu décalé face aux situations. Au début, quand il me parlait, je ne comprenais pas ce qu’il me disait. Il est là quand on ne l’attend pas et, dans ce film, il vient confirmer quelque chose de très fort chez lui.

Louis Garrel vous a surprise ?

Laetitia Casta - J’ai rencontré un cinéaste et il a rencontré une actrice. Au départ, je ne voulais pas tourner dans le film, parce que j’avais peur de mélanger la vraie vie et le cinéma. J’ai pris le risque car je voulais découvrir cet homme-là, que je ne connaissais pas, et j’ai vu un metteur en scène exigeant, obsessionnel, fulgurant, en recherche constante. Je me suis sentie au bon endroit avec les bonnes personnes. C’était à la fois très agréable et très éprouvant, car ça ne s’arrêtait jamais, que ce soit sur le plateau ou à la maison. Louis et moi fonctionnons différemment sur un tournage : lui a une musicalité très fine qui guide sa réalisation, tandis que chez moi il y a quelque chose d’organique qui me permet de jouer. J’ai essayé de rester moi-même et tout s’est bien passé. J’ai beaucoup de gratitude pour lui, car il m’a offert ce rôle. Ça aurait pu être explosif mais, en fait, ça nous a rendus plus forts.

Vous alternez le théâtre et le cinéma. Vous mesurez le chemin parcouru ?

Laetitia Casta - Oui, mais je m’en rends surtout compte en tant que femme. Moi qui étais extrêmement timide et complexée, j’ai gagné en assurance. Passer de la photographie au cinéma a été un processus très long, mais la passion m’a permis de me lancer. Je crois que le théâtre est le plus important pour une actrice. C’est là que je suis le plus libre et le plus en phase avec qui je suis et il m’a apporté un véritable équilibre. Au cinéma, on dépend de l’univers d’un réalisateur et il y a un moment où les rôles s’arrêtent pour les actrices. Ce côté superficiel est très dur, alors qu’au théâtre on peut continuer à jouer même si on est une vieille dame. Je ne suis pas encore âgée, mais j’y pense, parce que je veux construire quelque chose de durable et de solide.

A 40 ans, vous n’avez plus rien à prouver professionnellement et vous avez trois enfants…

Laetitia Casta - Oh, vous rigolez, j’ai beaucoup de choses à prouver ! Plus que jamais ! Je ne pense pas qu’une femme ne soit épanouie qu’à partir du moment où elle a des enfants. Nous sommes accomplies lorsque l’on y croit vraiment, quand on retourne voir l’enfant que l’on était, les rêves que l’on avait. Le plus important, c’est d’arriver à réaliser ses rêves et surtout de ne jamais les oublier.

Et vous correspondez à la femme dont vous rêviez enfant ?

Laetitia Casta - Mon but, c’est de rester la petite fille que j’étais, malgré l’éducation, les injonctions de la société et les épreuves de la vie, et je trouve que je me débrouille. Les enfants vous aiment très fort mais, au nom de leur amour, ils vous imposent des lois qui ne vous conviennent pas forcément. Quand les miens me disent : « Tu n’as besoin de rien, tu nous as », je ne vais pas tomber dans le piège ! Nous formons une équipe de foot et chacun doit essayer de bien jouer la partie. Je ne suis pas là pour tenter d’être quelqu’un de formidable. J’essaie toujours de me détacher des attentes des autres, je reste coriace.

En janvier, vous changerez d’univers avec l’Incroyable Histoire du facteur Cheval…

Laetitia Casta - Je ne connaissais pas cette histoire, mais j’ai trouvé enrichissant de jouer une femme emplie d’amour qui ne voyait pas cet homme comme un fou. Ce film m’a renvoyée à mes origines : je viens de la campagne, j’ai été élevée au milieu de la forêt, dans une ferme isolée. C’est une histoire très simple. C’était beau d’échanger avec Jacques Gamblin, qui est un acteur de théâtre très engagé, passionné. J’aime beaucoup son intelligence de jeu et notre couple fonctionne.

Vous avez eu une année très riche !

Laetitia Casta - Oui, j’ai beaucoup travaillé. J’ai tourné un film belge, une adaptation du Milieu de l’horizon. Ça se passe dans les années 70, au moment de la canicule dans les fermes. Mon personnage tombe amoureux d’une femme et décide de se libérer et de partir. J’ai adoré ce tournage. Et puis je viens de finir une série pour Arte dont l’action se déroule dans les paysages corses. J’incarne une sirène qui arrive sur Terre pour venger la nature. Elle vient punir les hommes et récupérer la dernière sirène. C’est une série très forte, très actuelle. Maintenant, je vais me poser un peu, car j’ai eu une année très intense.

Vous êtes surprise que l’on pense à vous pour des rôles aussi différents ?

Laetitia Casta - Je suis toujours étonnée par la vie. J’ignore si c’est moi ou la vie qui provoque cela, mais il y a une certaine évidence dans les rôles que l’on me propose. Soit ils me confirment des choses, soit ils me font sortir de ma zone de confort. Je ne sais pas vers quoi j’ai envie d’aller, je préfère laisser les choses se faire toutes seules.

L’Homme fidèle, de Louis Garrel. Sortie le 26 décembre.

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19 décembre 2018

Première bande-annonce pour le biopic sur le photographe Robert Mapplethorpe

Après avoir voyagé dans le temps avec Doctor Who, Matt Smith repart dans le passé pour MAPPLETHORPE, biopic réalisé par Ondi Timoner. L'acteur britannique y incarne le célèbre photographe américain, accompagné de l'actrice Marianne Rendón dans le rôle de Patti Smith. À découvrir au cinéma prochainement.

mapple05

18 décembre 2018

Télévision - « Le Monde selon Xi Jinping » : l’homme de fer chinois

Par Frédéric Lemaître, Pékin, correspondant - Le Monde

Sophie Lepault et Romain Franklin dressent le portrait d’un président déterminé à remettre son pays au cœur du jeu mondial.

ARTE, MARDI 18 DÉCEMBRE À 20 H 50, DOCUMENTAIRE

A mesure qu’il étend son pouvoir sur la Chine et, partant, sur le monde, Xi Jinping fascine et inquiète. Qui est vraiment ce sexagénaire à l’allure bonhomme, assez puissant pour défier l’Occident en lançant les « nouvelles routes de la soie », bâtir en quatre ans une marine comparable à celle de la France et mettre en place un système de surveillance de la population à nul autre pareil ?

Comment cette victime du maoïsme dont la demande d’adhésion au Parti ­communiste chinois (PCC) a été rejetée à neuf reprises a-t-il pu devenir l’héritier de Mao Zedong ? Où veut-il entraîner son pays maintenant qu’il a les pleins pouvoirs ? Pour répondre à ces questions qui nous concernent tous, Sophie Lepault et Romain Franklin ont fait appel à la fois à des images d’archives souvent saisissantes et aux meilleurs experts de la Chine.

Côté archives, on retiendra bien sûr essentiellement celles portant sur la Révolution culturelle. Cette période pendant laquelle le jeune Jinping, âgé d’à peine 10 ans, voit son père, auparavant proche de Mao, jeté en pâture aux gardes rouges, et est lui-même contraint d’apprendre par cœur les discours du Grand Timonier.

Ou encore les images de Xi s’adressant aux forces armées. A le voir passer en revue les troupes, dans une automobile spécialement aménagée et équipée de micros pour qu’il puisse, debout, donner ses ordres à des milliers de soldats au garde-à-vous, on ne peut s’empêcher durant quelques secondes de se demander si c’est bien Xi Jinping, là, en gros plan, ou Kim, le leader nord-coréen.

Une dizaine de spécialistes

Mais non, c’est bien Xi Jinping, le président chinois, également secrétaire général du PCC, mais aussi, comme le rappellent chaque jour les médias officiels, le chef des armées, qui enjoint à ses hommes d’« être prêts à mourir pour la patrie » avec une telle froideur qu’il semble d’ores et déjà savoir dans quelles circonstances, demain, il mettra leur vie en jeu.

Pour décrypter ces images, ­Sophie Lepault et Romain Franklin ont fait appel à une dizaine de spécialistes français, anglo-saxons ou chinois. Des pro et des anti-Xi. Certains sont incontournables bien que contestés, comme l’ancien premier ministre français Jean-Pierre Raffarin – très proche de ce pays –, d’autres sont plus rares, notamment les experts chinois auxquels les télévisions européennes ont rarement accès.

Qu’ils le déplorent ou s’en félicitent, tous insistent sur sa détermination. Soit par conviction, soit par intérêt. Ayant été menacé de mort par les gardes rouges une centaine de fois, selon ses propres déclarations, et ayant, depuis qu’il est au pouvoir, mis 1,5 million de cadres du Parti à l’écart au nom de la lutte contre la corruption, Xi Jinping sait mieux que quiconque que la politique en Chine n’est pas un dîner de gala et qu’au moindre faux pas, ses ennemis ou ses victimes chercheront à prendre leur revanche.

XI JINPING A MIS 1,5 MILLION DE CADRES DU PARTI À L’ÉCART AU NOM DE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION

Mais, et cela le film le montre aussi, bien que brièvement, Xi Jinping est également populaire. Si les Occidentaux se moquent volontiers du culte qu’il construit autour de sa personne, les Chinois aiment cet homme fort qui remet leur pays au centre du jeu mondial.

Les réalisateurs se sont abstenus de traiter des relations de Xi avec Donald Trump, une affaire encore en cours. La répression impitoyable dont les Ouïgours musulmans font l’objet dans le Xinjiang est brièvement évoquée. Mais, par la variété des sujets qu’il aborde et la diversité des intervenants, Le Monde selon Xi Jinping offre un des portraits les plus fouillés du président chinois. Mais pas l’un des plus rassurants.

18 décembre 2018

Qui est Vaimalama Chaves, Miss France 2019 ?

On connait enfin le visage de la nouvelle Miss France et il reflète un joli métissage. Miss Tahiti, Vaimalama Chaves, a été sacrée plus belle femme de France samedi soir à Lille. Née en Polynésie, la jeune femme de 24 ans a également des racines wallisiennes. Portrait.

Elle était donnée favorite par plusieurs sondages et faisait des ravages sur les réseaux sociaux depuis son élection lors du concours Miss Tahiti le 2 juin 2018. Vaimala Chaves a transformé l’essai samedi 16 décembre. Elle est la nouvelle Miss France.

Un profil atypique

Née le 3 décembre 1994, Vaimalama a fait toute sa scolarité en Polynésie. Elle a obtenu un master en management, une licence de droit économie et gestion avec une spécialité en commerce international, ainsi qu’un BTS de négociation et relation client. Community manager dans une salle de sport, elle confie qu'elle va mettre son activité entre parenthèse pour profiter pleinement de son règne.

La jeune femme a un profil atypique : elle a vécu son enfance en fort surpoids, au point d'être traitée de "monstre". À 18 ans, elle pesait plus de 80 kilos. Elle en a depuis perdu 20. Pour Vaimalama, les séances de sport sont quotidiennes, surtout de la musculation et du cardio, mais aussi du surf, pour se détendre. Et de douloureuses séances de palper-rouler, un massage destiné à briser les graisses.

La fierté de Wallis et Futuna

La jeune femme fait la fierté d’un autre archipel français du Pacifique : Wallis et Futuna d’où est originaire son grand-père maternel. Un métissage joliment dosé et bien ancré : Vaimalama signifie "eau lumineuse" en wallisien. La jeune femme ne s’est rendue qu’une seule fois à Wallis, en 1998, mais promet d’y retourner "prochainement".

Qu’importe, la jeune femme a reçu l’appui des habitants. Un important comité de soutien s’est même monté à Wallis. Les votes par téléphones ont ainsi afflué vers Paris, certains de Wallis avouent avoir voté plus de 30 fois, comme l’explique Wallis et Futuna La 1ère sur son site.

Le soutien des Tahitiens

Vaimalama n'était pas seule dans la salle du Zénith de Lille. Quand Jean-Pierre Foucault prononce son nom pour l'accueillir parmi les 12 finalistes, un groupe de spectateurs explose de joie. Ils sont trente à avoir fait le déplacement de Polynésie et de métropole jusqu'à Lille pour la soutenir.

Fin de la malchance tahitienne

Avec cette écharpe, Vaimalama met fin à 20 années de disette. Souvent dauphine, les Miss Tahiti successives n’avaient plus remporté l’écharpe de Miss France, depuis Mareva Galanter couronnée en 1999. Auparavant, trois autres Tahitiennes avaient été sacrées : Edna Tepava en 1974, Thilda Fuller, en 1980 avant de rendre sa courronne au bout de trois jours et Mareva Georges en 1991.

18 décembre 2018

Au dîner avec Lily-Rose Depp, Laetitia Casta et Louis Garrel ! - C à Vous - 17/12/2018/

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17 décembre 2018

"L'Homme fidèle"

Louis Garrel a une passion pour les trios. Dans son nouveau film, « L'Homme fidèle », comme dans son premier, « Les Deux Amis », où Golshifteh Farahani hésitait entre deux hommes, son personnage navigue entre son ex-femme, sublime mère de 40 ans incarnée par Laetitia Casta, et la jeune Eve, fougueuse amoureuse campée par l'adorable Lily-Rose Depp. Mais un autre trio se cache derrière ce savoureux long-métrage qui flirte avec les genres, drame existentiel héritier de Claude Sautet, empruntant à la comédie sa légèreté et sa cocasserie, tout en osant quelques incursions dans le thriller. Laetitia Casta, Louis Garrel (son mari) et le scénariste Jean-Claude Carrière, 87 ans, illustre plume du cinéma, auteur, conteur, traducteur, metteur en scène aussi connu pour sa culture que pour ses collaborations avec Luis Buñuel, Jacques Tati, Pierre Étaix, Peter Brook ou encore Michael Haneke, ont une longue et belle relation d'amitié.

Elle nourrit souterrainement le film. « Si mon rôle au théâtre dans 'Scènes de la vie conjugale' m'a préparée à celui de la femme forte affranchie qu'est Marianne, il y a aussi beaucoup de Jean-Claude dans ce personnage, une mer d'apparence calme, agitée de mille courants en profondeur », confie Laetitia. Le vieil homme (« bien plus jeune que Louis, en réalité ! » sourit la comédienne) confirme avec malice avoir endossé le costume, face à Louis, pendant la phase d'écriture en tant que coscénariste. S'il connaît Louis depuis l'enfance du fait de sa collaboration avec son père, Philippe Garrel, il entretient une magnifique relation d'amitié avec Laetitia depuis vingt ans, faite de déjeuners en tête à tête, où ils ont toujours beaucoup à se dire, sur à peu près tout, sauf sur Louis, qu'il regarde parfois « d'un œil d'envie » pour son épouse si bouillonnante. Normalien paysan, Jean-Claude Carrière admire en elle « la femme du peuple » qui a conquis le monde par sa beauté, son intelligence et son talent. L'actrice, d'une curiosité folle pour tout, dit de lui qu'il est un « phare », un « chat persan », capable de voir l'âme des gens et de pressentir les événements. Et bien que son intelligence et sa sagesse la « désarçonnent parfois par une clairvoyance sur le monde et la vie quelque peu décourageante », c'est avec lui qu'elle a voulu dialoguer. En toute complicité.

17 décembre 2018

Miss Philippines est MISS UNIVERS

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16 décembre 2018

Voici notre Miss France 2019 !

miss france belle

miss tahiti

miss tahiti24

16 décembre 2018

France 3 TV - retouche photo dans le 20 heures hier soir !

16 décembre 2018

Je suis MDR......

Ce plan a eu lieu au début de la soirée. Deux candidates répondaient à des questions de Sylvie Tellier, quand la réalisation du show a commencé à montrer les coulisses. 

Les images ont vite été coupées, mais le mal était fait. Une belle boulette dans une soirée que le Comité Miss France voulait moderne et féministe. D'autant que le règlement impose aux candidates de ne pas avoir posé dénudées.

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