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Jours tranquilles à Paris
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Milo Moiré

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15 septembre 2017

Mount Olympus de Jan Fabre - Une performance de 24 heures

« Mount Olympus » : l’orgie chorégraphique de Jan Fabre

Le Flamand ouvre la saison de La Villette le 15 septembre avec un marathon de 24 heures de spectacle façon bacchanale.

Cent cinquante kilos d’organes de porc dont quatorze poumons et vingt cœurs, deux litres de vrai sang animal et quinze de faux. Plusieurs centaines de fleurs orange, jaunes, violettes. Quarante litres de yaourt, trente bâtonnets glacés, dix kilos de confettis… Mais où est-on ? Dans une boucherie ? Un marchand de farces et attrapes ? Non, dans les coulisses de Mount Olympus, To glorify the cult of tragedy, mise en scène du Flamand Jan Fabre qui n’a jamais peur d’avoir les yeux plus gros que le ventre. Pour preuve : cette saga sidérante de vingt-quatre heures non-stop dans laquelle Jan Fabre tutoie les dieux et les héros grecs avec l’outrance qui le caractérise.

Créée en 2015 à Berlin, Mount Olympus, qui ne semblait pas voué au succès compte tenu de son envergure, annonce sa 13e représentation, vendredi 15 septembre, à La Villette. Avec ses 10 000 m2 dont plus des trois quarts dévolus au spectacle, ses 1 600 spectateurs attendus, la Grande Halle est l’espace le plus gigantesque investi par cette production. « Mais pour un tel barnum, il faut bien ça ! », s’enthousiasme Evelyne Chevalier, chef de projet à La Villette. « Les six habilleuses étaient même bluffées par l’espace, ajoute Fabrice Truffert, l’un des deux régisseurs généraux avec Marie-Anne Mérat. C’est aussi le plus gros événement qui ait été programmé ici et pour un soir seulement ! » Plus de soixante-dix personnes, ouvreurs, techniciens et sécurité comprise, feront tourner ces vingt-quatre heures.

La visite des coulisses est un ­délice. Mercredi 13 septembre, les immenses loges sont prêtes, les sacs de couchage blancs roulés dans des cases, les casques en métal et les seaux de paillettes alignés et les accessoires des danseurs pliés sur les tables de maquillage. Tout est calme, en attendant le ­torrent de corps couverts de sang, d’huile, de vin rouge qui va régulièrement déferler du plateau. « Je viens de construire un pédiluve pour les cinq douches portatives car les interprètes se lavent sans arrêt, poursuit ­Fabrice Truffert. Du boulot, il y en a ! » « Il va falloir installer le restau dehors, les barrières de sécurité, l’espace fumeur pour les danseurs, les trois cents lits de camp pour le public », liste Evelyne Chevalier. Elle vérifie la cantine, la buanderie – 40 kilos de draps blancs à laver pendant la per­formance. Dans la cuisine, les menus – bio – sont faits : huit repas seront servis à la troupe pendant les vingt-quatre heures.

Un pic de transe

L’exploit est d’abord du côté des interprètes qui escaladent ce pic de transe qu’est Mount Olympus avec un brio chavirant. Danseurs, acteurs, mais aussi chanteurs, ils opèrent une cordée sans commune mesure avec l’ordinaire spectaculaire. Sirtaki d’hommes nus, rave-party orgiaque, séance de corde à sauter avec des chaînes, ils libèrent des geysers de sensations folles. Trois jours de répétitions seulement dont deux avec Jan Fabre pour se remettre dans le bain. « Il y a toujours une appréhension, confie Cédric Charron, 44 ans. J’ai commencé à me conditionner il y a dix jours, en courant. Ce n’est pas un spectacle violent mais un combat qui exige de l’endurance et un dépassement de soi qu’on ne mesure pas. Je n’ai que deux heures pour me reposer après huit heures de spectacle et ça repart. »

« PAS DE DROGUES. MAIS UN GOLDEN REMEDY AVEC DU CITRON, DE LA MENTHE FRAÎCHE, DU GINGEMBRE ET DE L’EAU CHAUDE ! »

En cas de coups durs, deux ostéopathes sont joignables. Une visite est programmée pour ceux qui en ont besoin. « Pas de drogues pour tenir, blague Sébastien Peeters, de la compagnie de Fabre. Mais un Golden Remedy avec du citron, de la menthe fraîche, du gingembre et de l’eau chaude ! » Ce divin cocktail ne sera pas vendu au public qui, lesté d’un kit de survie (brosse à dents et masque de nuit), pourra tout de même se restaurer et participer à des ateliers de shiatsu.

Mount Olympus ouvre avec fracas la programmation théâtre à La Villette. Impossible de connaître son coût. « Ce n’est pas de la mauvaise volonté mais on ne peut pas le comptabiliser, affirme Evelyne Chevalier. Rien que le chauffage que nous sommes obligés d’ouvrir à cause de la météo et qui n’était pas prévu va faire déborder le budget. » Doudounes tout de même à prévoir au milieu de la nuit pour rejoindre dans leurs rêves les acteurs de Fabre allongés sur scène dans leurs draps blancs. Mount Olympus est aussi planant.

Mount Olympus, de Jan Fabre. La Villette, Paris 19e. Vendredi 15 septembre, 19 heures. Tél. : 01-40-03-75-75. lavillette.com

Voir mes anciens billets sur Jan Fabre 

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rancinan_studioProjection unique du film "La probabilité du miracle" au cinéma "Le Lucernaire" à Paris Mardi 12 septembre 20h ! Réservez vos places sur : contact@fineartcube.com

"Ce film c'est découvert à nous au fur et à mesure de son tournage, je le voulais sans préméditation, il fallait qu'il soit pur comme une pensée avant qu'elle prenne forme dans le langage...."GR extrait interview Paris-Match octobre 2016 - #artmovie #film #cinema #paris #artlover #artetessais #lelucernaire

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