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Jours tranquilles à Paris
7 juin 2017

David Bellemere (photographe) pour LUI Magazine

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6 juin 2017

PHOTO est paru

4 COUVERTURES POUR 1 NUMÉRO COLLECTOR !

AU SOMMAIRE :

CHARLOTTE LE BON ET MATHIEU CÉSAR jouent les Catherine Deneuve et David Bailey

pour revisiter la couverture mythique du n°1 de PHOTO !

50 ANS DE PHOTO : Retour sur les meilleures couvertures par décennies : une plongée historique !

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3 juin 2017

La une du Télégramme ce matin

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3 juin 2017

La situation de Mathias Depardon, détenu en Turquie, suscite l'inquiétude

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Le photographe français a mis fin à sa grève de la faim, mais sa libération n'est pas programmée

Voici vingt-cinq jours que le photographe français Mathias Depardon est retenu par les autorités turques dans un centre de rétention pour migrants clandestins à Gaziantep, non loin de la frontière turco-syrienne, alors qu'aucune charge n'a été retenue contre lui.
Evoqué lors d'une rencontre entre Emmanuel Macron et son homologue turc, Recep Tayyip Erdogan, le 25  mai, en marge du sommet de l'OTAN à Bruxelles, son sort s'est légèrement amélioré, mais sa libération n'est toujours pas programmée. Le numéro un turc avait pourtant promis d'examiner " rapidement " la situation du photographe.


Quel intérêt a la Turquie de maintenir en détention un journaliste français ? S'agirait-il d'une épreuve de force engagée par M. Erdogan afin de tester la capacité de riposte du nouveau président français ? Le président turc envisagerait-il les relations avec ses alliés occidentaux comme un bras de fer permanent ?


Arrêté le 8  mai à Hasankeyf, dans le sud-est du pays, où il réalisait un reportage sur le Tigre et l'Euphrate pour le magazine National Geographic, le photographe se voit reprocher d'avoir travaillé sans la carte de presse délivrée chaque -année par les autorités turques. Installé à Istanbul depuis cinq ans, M. Depardon, 36 ans, l'avait toujours reçue jusque-là.
En  2017, son dossier n'a pas abouti, bien qu'aucun refus ne lui ait été formulé. Avant de partir en reportage dans le sud-est, le photographe a bien pris soin de prévenir par téléphone la Direction de la presse près le premier ministre (BYEGM), qui gère les accréditations des journalistes. Des assurances lui ont alors été données : son dossier était toujours en cours d'examen, et il ne risquait rien à partir en reportage sans ce document. Une fois arrêté, Mathias Depardon a relaté cet épisode au procureur. Contactée par le parquet, la BYEGM a confirmé ses dires.


" Détention arbitraire "


" Mathias se porte bien, il a cessé sa grève de la faim. Les autorités turques ne font plus obstruction aux visites consulaires, mais aucune démarche ne semble être en cours pour mettre fin à sa détention. Pourtant, le procureur ne l'a pas -assigné à résidence, aucune charge ne pèse contre lui. L'avis d'expulsion daté du 11  mai n'a pas été mis -à exécution. Sa détention est vraiment arbitraire, il n'y a aucune raison de le retenir, sinon un motif poli-tique ", explique Rusen Aytac, l'une des avocates du barreau de Paris qui défend le journaliste.
Le 29  mai, elle et Martin Pradel, autre avocat français de M. Depardon, ont adressé un courrier à Emmanuel Macron. " En enfermant un journaliste, le pouvoir turc met à l'épreuve votre capacité à défendre vos ressortissants et, au-delà, votre attachement à nos principes fondamentaux et à nos valeurs ", dit la lettre. " Cette privation de liberté illustre la négation par la Turquie de ses engagements internationaux, notamment ceux résultant de son adhésion à la Convention européenne des droits de l'homme et de sauvegarde des libertés fondamentales ", rappellent les avocats.
La réponse de l'Elysée, arrivée dès le lendemain, stipule que tout est fait en vue de sa libération. Ses conditions de détention se sont un peu assouplies. M.  Depardon est désormais en contact régulier avec les autorités consulaires, il a également reçu la visite de trois avocats du barreau de Gaziantep, qui se sont emparés de son cas.
Pour autant, Emine Seker, son avocate turque, n'a toujours pas reçu des autorités compétentes la notification de sa rétention. Habituellement, cette démarche ne prend pas plus d'une semaine, mais depuis le coup d'Etat raté -du 15  juillet 2016, l'appareil judiciaire s'est enrayé.


Ebranlé par de nombreuses révocations - 4 000 magistrats et procureurs limogés d'un trait de plume et bien souvent arrêtés -, il fonctionne au ralenti. Il faut désormais jusqu'à un mois pour obtenir une notification. " En Turquie, les centres de rétention ne sont soumis à aucune loi, c'est le règne de l'arbitraire. Le délai de rétention est illimité ", s'inquiète Rusen Aytac.
Nils Muiznieks, le commissaire aux droits de l'homme du Conseil de l'Europe, a été alerté par les défenseurs du journaliste. Le 31  mai, la Cour européenne des droits de l'homme (CEDH) a décidé de traiter en urgence les dossiers des journalistes détenus de façon arbitraire en Turquie, Russie et Azerbaïdjan, les " champions " de ce genre de pratiques. Selon le site Internet P24, 165 journalistes turcs sont actuellement en prison.


Depuis le putsch raté du 15 juillet 2016 en Turquie, une vaste purge a été lancée contre les journalistes et les intellectuels. Environ 150 000 fonctionnaires ont été limogés, plus de 47 000 personnes ont été arrêtées. Le gouvernement turc vient de créer une commission (sept personnes pour 150 000 dossiers) chargée d'examiner le cas des fonctionnaires injustement licenciés. Mais les personnes concernées ne croient pas en ce recours et préfèrent s'adresser à la CEDH où les dossiers concernant la Turquie s'accumulent - en augmentation de 276  %.
Marie Jégo

2 juin 2017

Franceinfo, les bonnes ondes d’une trentenaire

Par Alain Constant

Née le 1er juin 1987, la station du service public consacrée à l’actualité enregistre des records d’audience depuis janvier.

Le 1er juin 1987, à 7 heures du matin, ils sont une petite trentaine à se lancer dans une aventure radiophonique sortant de l’ordinaire. Roland Faure et Jérôme Bellay ont eu l’idée d’une station tout info du service public, avec des sujets courts (de quarante secondes à deux minutes), des rappels réguliers de titres, des reportages au cœur des conflits, un habillage musical répétitif, sans micros-trottoirs ni auditeurs à l’antenne. Du jamais-entendu à l’époque.

« BEAUCOUP PENSAIENT QUE JAMAIS LE GRAND PUBLIC NE SE LAISSERAIT SÉDUIRE », RAPPELLE PASCAL DELANNOY, PREMIER RÉDACTEUR EN CHEF DE FRANCEINFO

Faut-il le rappeler ? Il y a trente ans, les chaînes d’info en continu n’ont pas encore apparu dans le paysage audio­visuel français. La naissance de Franceinfo, station atypique, est donc un événement. Mais rares sont ceux qui parient sur un avenir radieux.

« Beaucoup pensaient qu’il ne s’agissait que d’une radio pour journalistes. Que jamais le grand public ne se laisserait séduire », se rappelle Pascal Delannoy, premier rédacteur en chef qui, en 1989, deviendra le directeur de la station.

« Nous étions le village gaulois au sein de la grande maison Radio France ! L’ambition de Roland Faure et de Jérôme ­Bellay était vraiment de parler de tout à tout le monde, rappelle-t-il. Ainsi, par exemple, dès le début, nous avions installé à l’antenne une chronique jardinage. »

Et d’ajouter : « A son lancement, Franceinfo rendait compte de manière très suivie des rencontres de tennis disputées à Roland-Garros. A côté des grands événements internationaux, évidemment ­traités avec de gros moyens grâce à la richesse du groupe Radio France. Il me semble qu’Info a accompagné depuis trente ans les changements de ce pays, a désenclavé l’information. Le bouche-à-oreille a bien fonctionné et j’ai senti le succès ­arriver au tout ­début des années 1990, lorsque la station est devenue la première radio à Lyon, notamment. »

L’arrivée de Franceinfo au sein d’un groupe de service public, avec ses stations clairement positionnées, a également permis d’amener de nouveaux auditeurs à Radio France. Un public friand d’informations qui ne se dirigeait pas naturellement vers France Inter ou France Culture. Un an après sa naissance, Franceinfo fidélisait plus d’un million d’auditeurs. Pour ses dix ans, ­la station fêtait ses cinq millions d’auditeurs. Au printemps 2003, elle devenait, pour la seule fois de son histoire, première radio ­de France avec 5,75 millions d’auditeurs.

Imposant ensemble multimédia

Après quelques périodes plus difficiles, notamment entre 2010-2013, années durant lesquelles les changements d’antenne (notamment l’instauration de formats plus longs) ont fait fuir pas mal de fidèles, France Info est revenue à ses fondamentaux sous l’impulsion de Laurent Guimier. Directeur depuis mai 2014, celui qui va rejoindre la direction de Radio France a remis la station sur de bons rails.

Tout en gérant le fait que France­info ne soit plus, depuis septembre 2016, seulement une station de radio mais une partie d’un imposant ensemble multimédia comprenant une chaîne de télé d’info en continu et un site Internet très développé.

Si les difficultés de cohabitation sont nombreuses et si le public de la jeune chaîne télé reste extrêmement réduit, la station de radio trentenaire dont les audiences enregistrées entre janvier et mars sont les meilleures depuis cinq ans avec 8,4 % de part de marché et une moyenne de 4,56 millions d’auditeurs par jour, se porte très bien.

Jeudi 1er juin, les fidèles de Franceinfo auront une surprise car, pour fêter ce trentième anniversaire, les responsables de la ­station ont décidé – et c’est une grande première – d’ouvrir largement l’antenne aux auditeurs. Chaque demi-heure, un témoin, connu ou non, racontera un souvenir qui le lie à la station. Une belle idée pour un bel anniversaire.

http://www.francetvinfo.fr/

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1 juin 2017

La une de Libération de demain matin

1 juin 2017

Paris Match

1 juin 2017

LUI est paru

1 juin 2017

Libérez Mathias Depardon !

30 mai 2017

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