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Jours tranquilles à Paris

5 janvier 2018

SOS PS

L'édito de Didier Micoine - Le Parisien

Y a-t-il encore une place pour le PS dans le « nouveau monde » cher à Emmanuel Macron ? Sept mois après l’élection du nouveau locataire de l’Elysée, on peut se poser la question. Le chef de l’Etat continue de vouloir dynamiter le parti de François Mitterrand, et les socialistes eux-mêmes l’aident à saborder leur vieille maison ! L’année 2017 aura été catastrophique : il y a eu les 6,3 % de Benoît Hamon à la présidentielle, éliminé dès le 1er tour et qui depuis a quitté le navire, les élus partis en nombre chez Macron ou dans la nature, le groupe à l’Assemblée réduit comme peau de chagrin (et qui préfère se faire appeler Nouvelle gauche), le siège national de Solférino qui a été vendu… Et 2018 s’annonce morose. Alors qu’un congrès est programmé pour avril, aucun leader ne semble vouloir succéder à Jean-Christophe Cambadélis à la tête du parti. Le renoncement de Najat Vallaud-Belkacem, qui semblait pourtant dans les starting-blocks, mais préfère finalement rester à l’extérieur, montre peut-être que le parti en tant que tel est effectivement une structure à bout de souffle. Cela ne doit pas empêcher les socialistes de reconstruire et de travailler pour retrouver une ligne politique et une cohérence. Macron, quoi qu’il en pense, n’a pas vocation à occuper l’ensemble de l’espace politique, à l’exception des extrêmes. La gauche et la droite peuvent encore avoir un avenir possible. A condition de s’en donner les moyens.

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4 janvier 2018

C'est du Michel Audiard !

4 janvier 2018

Affiches de théâtre dans le métro

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4 janvier 2018

Macron : circulez, il n'y a rien à voir

La lettre politique de Laurent Joffrin

En formulant ses vœux à la presse, le président de la République a disserté avec brio sur la montée des démocraties «illibérales», sur la prolifération des «fake news» et sur les problèmes économiques des médias. Il a émis plusieurs idées justes ou intéressantes, même si elles se heurteront à des difficultés d’application considérables, par exemple dans la définition des «fausses nouvelles» qu’il voudrait sanctionner en période électorale, sachant qu’il existe déjà des lois réprimant la diffamation. Un passage de son intervention a été moins commenté, celui où il stigmatise la «confidence» pratiquée dans les «antichambres», intimement liée selon lui à la «connivence» qu’on reproche souvent aux journalistes dans leurs rapports avec les hommes politiques. Seule compte, dit-il, «la parole officielle», et non «le contexte» dans lequel elle est prononcée. S’il s’agit de stigmatiser les anecdotes futiles ou insignifiantes dont se repaît parfois la presse, pourquoi pas? Les rumeurs, les ragots, les historiettes émanant de l’Elysée n’ont pas forcément l’intérêt qu’on leur prête, même elles donnent parfois une épaisseur humaine à l’exercice du pouvoir.

En revanche, ce monopole donné à «la parole officielle» pose problème. Bannies seraient donc les confidences livrées par des conseillers ou des ministres sur le fonctionnement interne du pouvoir, au nom d’un refus de la connivence et de la «petite phrase» anonyme sujette à caution et à scepticisme. La question est plus grave qu’on pourrait le penser. Cette opacité revendiquée dans la prise de décision est-elle légitime? Prenons un ou deux exemples. Dans l’affaire de Notre-Dame-des-Landes, est-il seulement futile ou anecdotique de savoir où en est le débat interne sur le futur projet? Savoir si Nicolas Hulot, hostile au projet, l’emporte sur Jean-Yves Le Drian, avocat historique du même projet, si l’un ou l’autre envisage de démissionner si l’arbitrage lui est défavorable, n’est-ce pas une interrogation politique légitime? La description des débats internes au gouvernement sur cette question n’est-elle pas utile à la formatio n du jugement public? D’autant que ces rapports de force politiques peuvent aussi éclairer la décision finale.

Autre exemple: les circulaires Collomb sur l’intervention de la police dans les centres d’accueil pour migrants peuvent susciter des oppositions internes à l’équipe Macron-Philippe. Certaines se sont déjà exprimées au Parlement. Il faudrait donc s’abstenir d’essayer d’en savoir plus sur les arguments des uns et des autres, sachant qu’une opposition aux circulaires prend plus de poids si elle apparaît à l’intérieur même du gouvernement? N’est-ce pas le rôle de la presse, justement, que de rechercher sur ce point des confidences internes qui nourriraient l’information du public?

Emmanuel Macron répond: circulez, il n’y a rien à voir. C’est le réflexe compréhensible de tout responsable d’organisation qui ne souhaite pas voir étaler en place publique les dissensions qu’il rencontre à l’intérieur de son équipe. Cela se comprend. Est-ce pour autant légitime? Le Président dénonce les artifices de la confidence politique et la vacuité des propos de coulisse. Est-ce pour assainir la relation presse-pouvoir? Ou bien, plus prosaïquement, pour protéger le pouvoir de la curiosité de la presse?

4 janvier 2018

Extrait d'un shooting - portrait

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4 janvier 2018

Les deux Magots

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4 janvier 2018

Cité de la Mode et du Design

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4 janvier 2018

Journée mondiale du Braille - 4 janvier 2018

Pour célébrer la naissance de Louis Braille, le 4 janvier a été déclarée Journée Mondiale du Braille en 2001. Cette journée est l'occasion de souligner le handicap dont souffrent les aveugles et les mal-voyants, mais aussi de rappeler l'existence du braille, un alphabet tactile.

Braille, qui n'est pas né aveugle mais qu'il l'est devenu très jeune suite à un accident, améliore un système d'écriture déjà mis à place par Charles Barbier appelé sono-graphie. Le système de Barbier se basait uniquement sur les sons, ne prenant pas en compte l'orthographe, la ponctuation, les signes mathématiques... Insatisfait, Braille met en place son propre code alphabétique construit uniquement à partir de 2 rangées de 3 points, permettant 64 combinaisons comprenant l'alphabet, les accents, la ponctuation, les caractères musicaux...

L'alphabet braille est rapidement adopté car nettement supérieur au système précédent.

Le coeur en braille

L'actualité n'est pas toujours souriante, loin s'en faut, alors quand un film met en scène de si belle façon un sujet délicat comme la perte de la vue, ne boudons pas notre plaisir.

Le coeur en Braille est un film de Michel Boujenah sorti au cinéma en décembre 2016. Il raconte l'histoire d'une jeune fille qui devient aveugle et se lie d'amitié avec un jeune garçon alors que tout les oppose... mais on ne vous en dira pas plus, allez le voir !

Un site à visiter : www.avh.asso.fr

braille

4 janvier 2018

L'actrice australienne Cate Blanchett présidera le jury du 71e Festival de Cannes

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Elle sera la douzième femme à occuper cette fonction : l'actrice Cate Blanchett a été désignée comme la présidente du jury du 71e Festival de Cannes, notamment chargé de décerner la Palme d'or, ont annoncé les organisateurs jeudi 4 janvier. Ils promettent "une présidente engagée", l'Australienne ayant notamment pris la parole à de nombreuses reprises au sujet du harcèlement et des agressions sexuels dans l'industrie du cinéma, dans la foulée de l'affaire Harvey Weinstein. On ne connaît pas encore le reste du jury du festival, qui se tiendra du 8 au 19 mai.

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L’actrice Cate Blanchett présidera le jury du 71e Festival de Cannes

L’Australienne, couronnée de deux Oscars et engagée contre le harcèlement, est la douzième femme à se voir confier la présidence du rendez-vous cannois.

« Une présidente engagée », promettent les organisateurs : l’Australienne Cate Blanchett, actrice aussi exigeante que glamour, couronnée de deux Oscars, présidera le jury du 71e Festival de Cannes (8-19 mai), un choix qui s’est aussi porté sur une figure de proue de la lutte contre le harcèlement sexuel.

Cate Blanchett est la douzième femme à se voir confier cette fonction, quatre ans après la réalisatrice néo-zélandaise Jane Campion. Agée de 48 ans, elle succède au cinéaste espagnol Pedro Almodovar, dont le jury avait décerné la Palme d’or au Suédois Ruben Ostlund pour The Square.

« Je viens à Cannes depuis des années comme actrice, comme productrice, pour les soirées de gala et pour les séances en compétition, pour le marché même. Mais je ne suis encore jamais venue pour le seul plaisir de profiter de la corne d’abondance de films qu’est ce grand festival », a réagi la star australienne dans un communiqué.

« Elle sera une présidente engagée »

« Nous sommes très heureux d’accueillir une artiste rare et singulière dont le talent et les convictions irriguent les écrans de cinéma comme les scènes de théâtre. Nos conversations, cet automne, nous promettent qu’elle sera une présidente engagée, une femme passionnée et une spectatrice généreuse », ont déclaré Pierre Lescure, président du Festival de Cannes, et Thierry Frémaux, délégué général.

Ce choix, s’il apparaît logique d’un point de vue artistique comme médiatique, peut être aussi interprété comme une volonté du Festival de Cannes de soutenir le combat contre le harcèlement sexuel dans la profession, depuis que l’affaire Harvey Weinstein a ébranlé le septième art à l’automne 2017.

Cate Blanchett a en effet été une des premières célébrités à prendre ouvertement position contre le producteur américain, accusé depuis le 5 octobre 2017 par une centaine de femmes de harcèlement, d’agression sexuelle ou de viol.

Quelques jours plus tard, lors de la cérémonie des InStyle Awards à Los Angeles (Californie), elle avait lancé « nous aimons toutes être sexy, mais ça ne veut pas dire que nous voulons b... avec vous », visant, sans le nommer l’ex-mogul de Hollywood qui a produit plusieurs films dont elle a été à l’affiche, comme Aviator de Martin Scorsese.

« Tout homme qui se trouve dans une position d’autorité ou de pouvoir et pense avoir le droit de harceler, menacer ou agresser sexuellement des femmes qu’il rencontre ou avec lesquelles il travaille doit rendre des comptes », avait-elle dit également à l’émission Entertainment Tonight. « Ce n’est jamais facile pour une femme de se dévoiler dans de telles situations et je soutiens de tout coeur celles qui l’ont fait », avait-elle ajouté.

« Time’s Up »

De la parole aux actes, la star australienne vient de lancer, avec d’autres actrices célèbres, comme Natalie Portman et Meryl Streep, la fondation « Time’s Up » (« C’est fini »). Ce projet disposera notamment d’un fonds destiné à financer un soutien légal pour les femmes et les hommes victimes de harcèlement sexuel au travail. L’organisation a déjà recueilli plus de 13 des 15 millions de dollars (12,5 millions d’euros) qu’elle s’était fixée comme but.

Blonde diaphane, Blanchett, qui a remporté en 2005 l’Oscar de l’actrice dans un second rôle pour sa performance dans la peau de Katharine Hepburn dans The Aviator, a glané une autre statuette dans la catégorie reine de meilleure actrice en 2014 pour Blue Jasmine de Woody Allen. En 2007, elle a remporté le prix de la meilleure actrice à la Mostra de Venise, pour I’m not There de Todd Haynes, dans lequel elle interprète le rôle d’un Bob Dylan androgyne.

Aussi à l’aise dans des films d’auteur, comme Babel d’Alejandro González Iñárritu, La vie aquatique de Wes Anderson, Coffee and Cigarettes de Jim Jarmusch, Nights of Cup de Terence Malick, que des superproductions hollywoodiennes, tels la trilogie du Seigneur des anneaux de Peter Jackson ou un des derniers films Marvel Thor : Ragnarok, elle a tourné avec les plus grands cinéastes contemporains.

Preuve de sa gymnastique de comédienne, elle sera bientôt à l’affiche de Ocean’s Eight, premier volet d’une saga de braqueuses, et elle jouera dans Where’d you go Bernadette, adapté du roman de Maria Semple par Richard Linklater

cannes22

4 janvier 2018

Abby Brothers (modèle)

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