Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Jours tranquilles à Paris

15 octobre 2016

Actuellement à la Maison des Métallos : CASTING PARIS ELITE MODEL LOOK FRANCE 2016

CASTING PARIS ELITE MODEL LOOK FRANCE 2016 💯 #CASTING #EML #emlf16 #emlfrance #paris #beelite

Une photo publiée par Elite Model Look France (@eml_france) le 15 Oct. 2016 à 4h03 PDT

elite

Publicité
15 octobre 2016

"La Danseuse" - vu hier soir

d1

d2

d11

Synopsis

Elevée dans le Grand Ouest américain, Marie-Louise Fuller grandit auprès d'un père aimant mais ivrogne et beau parleur. Quand il est tué par des voyous, elle se résout à rejoindre sa mère, devenue membre d'une église rigoriste à New York. La jeune femme, qui se rêve artiste, passe de auditions. C'est le déclic quand elle découvre la beauté des mouvements qu'elle effectue, sur scène, dans une robe trop grande pour elle. Elle monte son premier spectacle avec un nouveau costume qu'elle a dessiné. Elle rencontre Louis, un noble désargenté qui la courtise. Elle lui vole de l'argent et part s'installer à Paris où elle est engagée aux Folies Bergère par le directeur artistique Edouard Marchand...

Critique lors de la sortie en salle le 28/09/2016 (Télérama)

Par Guillemette Odicino

Pour son premier long métrage, Stéphanie Di Giusto vise haut : raconter le destin oublié de Loïe Fuller, la « fée électri­cité », qui fascina le Tout-Paris de la Belle Epoque avec sa danse — une envolée florale de soies, tendues à bout de bras grâce à des bambous et colorées par des projecteurs. Une chorégraphie aérienne qui rompait son corps et brûlait ses yeux... La réalisatrice, elle aussi, se libère de la pesanteur : son film n'est pas un biopic, mais une recréation très personnelle, nimbée de la lumière somptueuse de Benoît Debie, chef opérateur de Gaspar Noé : elle ose le lyrisme le plus pompier (superbe scène d'entraînement de jeunes danseuses dans un parc digne de Diane chasseresse), invente à Loïe (jouée par Soko) une jeunesse en forme de western, et, plus tard, un partenaire particulier : un dandy éthéré, mélancolique et impuissant, auquel Gaspard Ulliel prête son charme capiteux. Mais, pour Stéphanie Di Giusto, le plus important reste le processus créatif : chaque étape, chaque croquis, chaque métrage de tissu, chaque directive autoritaire de son héroïne donne naissance à un spectacle magique. Chose rare : elle réussit à nous faire partager le choc ­esthétique ressenti, à l'époque, par le public. C'est Soko elle-même qui tournoie. Soko et sa beauté farouche, sa sensualité athlétique, sa fièvre de tête brûlée : elle a les épaules d'une grande. Mais une femme ne peut fleurir (et ­flétrir) qu'avec d'autres femmes : Gabrielle (merveilleuse Mélanie Thierry), la fumeuse de cigarillos, qui ouvre à Loïe les portes des Folies-Bergère et ne la quittera plus jamais. Et Isadora Duncan : dès qu'elle apparaît sous les traits idéaux de Lily-Rose Depp, on sait que les jours de gloire de Loïe sont comptés. Loïe qui vénère le Beau au point de s'y consumer... A travers ces deux danseuses, le film illustre une vérité cruelle : en art, que valent le travail et la volonté face à un être touché par la grâce ? — Guillemette Odicino

15 octobre 2016

Vu sur internet - j'aime bien

snip_20160929215129

 

snip_20161015113114

15 octobre 2016

La Manif pour Tous de nouveau dans la rue

Le mouvement appelle à manifester, dimanche à Paris, pour dénoncer les « offensives » du gouvernement contre la famille et l’Éducation, tout en prenant date pour la présidentielle.

Qui appelle à manifester ?

La Manif pour Tous est un collectif d’associations opposées à la loi ouvrant le mariage civil et l’adoption aux personnes de même sexe. La loi Taubira a été promulguée, en mai 2013, mais le mouvement estime que plusieurs textes, en cours de discussion, menacent la famille et les intérêts de l’enfant (célébration systématique du Pacs en mairie, statut du beau-père).

Pourquoi ?

PMA (procréation médicalement assistée) avec donneur anonyme (aujourd’hui interdite aux couples de même sexe), GPA (gestation pour autrui, interdite), «idéologie » du genre… sont autant d’autres sujets« d’inquiétude » . Les« atteintes à la liberté éducative » et la politique familiale du gouvernement constituent des motifs supplémentaires pour battre le pavé.

Quels sont les objectifs ?

La Manif pour Tous estime que le succès populaire des manifestations de 2012 et 2013 a permis de faire reculer le pouvoir. Ce nouvel appel à descendre dans la rue est l’occasion de peser sur la primaire de la droite et du centre. Une tentative aussi de faire revenir ses sujets de prédilection dans le débat : filiation, mariage, équité fiscale…

Le mouvement s’essouffle-t-il ?

Difficile de prévoir l’ampleur de la mobilisation dimanche, même si le contexte est moins favorable. Ludovine de La Rochère, présidente de La Manif pour tous, souligne la« mobilisation » des militants. Le champ des revendications a été élargi pour rassembler au-delà du noyau dur de la droite catholique conservatrice. Le mouvement espère toujours voir abrogée la loi Taubira (sans rétroactivité), mais il n’a pas été assez puissant pour que cela soit promis par les favoris de la présidentielle.

Quels poids politique ?

Constitué en lobby, le collectif, qui a souffert de dissensions en son sein (départ de Frigide Barjot…), se veut apolitique. Il ne donne pas de consigne de vote. Il a trouvé, avec Sens commun affilié aux Républicains, une émanation partisane. Sens commun soutient François Fillon, qui propose de« réécrire la loi Taubira » . Jean-Frédéric Poisson (PCD) souhaite son abrogation. En revanche, Alain Juppé et Nicolas Sarkozy refusent de revenir sur le mariage pour tous. En manque de soutiens officiels, la Manif pour tous est confrontée, plus largement, à l’acceptation croissante du mariage homosexuel dans l’opinion. Selon un sondage Ifop, le 14 septembre, pour le compte des familles homoparentales, 62 % des personnes interrogées sont défavorables à une abrogation de la loi Taubira.

François VERCELLETTO.

15 octobre 2016

La PIN-UP vieillit bien....

A revoir en cliquant sur le lien suivant : http://www.arte.tv/guide/fr/065330-000-A/pin-up?country=FR

pinup01

a1

Publicité
15 octobre 2016

Palais de Tokyo

15 octobre 2016

Exposition à la Galerie Barbier & Mathon

La galerie parisienne Barbier & Mathon expose le dessinateur et scénariste de bande dessinée Enki Bilal jusqu'au 12 novembre 2016. Pour l'occasion, la galerie a publié le 14 septembre l'ouvrage Enki Bilal, Graphite in progress. Ce recueil de 229 esquisses veut rendre hommage au style de l'auteur de la Trilogie Nikopol ou de la Tétralogie du monstre. "Ces dessins de différents formats ont été réalisés entre la fin des années 1980 et aujourd'hui", explique le communiqué. "Ils ont tous connu un aboutissement à travers une case de bande dessinée, une illustration, une peinture, une sérigraphie, un costume ou encore une scénographie". Une partie d'entre eux seront par ailleurs exposés et mis en vente à la galerie située dans le 9e arrondissement de Paris. 

"Ce livre est presque un paradoxe car Bilal, pour l'amoureux de bande dessinée, est avant tout l'homme de la couleur. Avec ses ambiances de bleu, ses traînées faites de vert, de gros ou de rouge qui dessinent des ambiances entre chien et loup, caractéristiques de ses univers incertains et de ses personnages entre deux mondes".  Et de conclure: "Tout Bilal est là, avec ses obsessions, ses références, ses personnages fétiches. Ceux qui connaissent son travail se sentiront en terrain de connaissance. Ils auront le sentiment d'entrer par effraction dans son atelier pour découvrir l'œuvre en train de s'élaborer".

15 octobre 2016

In memorem : NICE TROIS MOIS APRES...

15 octobre 2016

Lumière sur Deneuve !

deee

Catherine Deneuve a reçule prix Lumière des mains de Roman Polanski.

L’actrice a reçu hier à Lyon, devant une foule de personnalités du cinéma, le 8e prix Lumière. Longue séquence émotion.

Si le journalisme, comme disait Clemenceau, c’est parfois un sujet, un verbe et un compliment, alors disons-le tout net : Catherine Deneuve, reine, à Lyon, de la 8  e édition du Festival Lumière qui s’achève demain soir, n’a jamais été si belle. Belle et lumineuse dans la ville des inventeurs du cinéma. Belle, hier après-midi en chemisier perle moucheté au Théâtre des Célestins, lors de sa participation à un « master class ». Belle de jour hier soir, en robe noire, accompagnée de sa fille, Chiara Mastroianni, sur la scène du grand amphithéâtre du centre de congrès plein de 1 500 invités parmi lesquels une ribambelle de bobines fameuses. Tous présents pour cette grande mademoiselle du cinéma français honorée du 8ème prix Lumière.

On voit assez bien, en général, quand les acteurs, les réalisateurs y sont pour se montrer. Là ils sont venus pour  la montrer. Sans ordre d’apparition au générique, Sandrine Kiberlain, Julie Depardieu, Laura Smet, Emilie Dequenne, Marisa Paredes, Quentin Tarantino, Benoît Magimel, Vincent Lindon, Costa Gavras, Roman Polanski — qui a remis le trophée —, Gilbert Melki, Lambert Wilson, trois Jean-Paul : Belmondo, Rouve et Rappeneau… La star s’attendait évidemment à un hommage. Mais au vu de sa réaction projetée sur grand écran, l’actrice, première femme à figurer au palmarès de cette manifestation, a pris la vague de plein fouet. Tout en elle battait la chamade. « Depuis elle, le cinéma ne peut plus filmer pareil ! » s’est exclamé Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes, mais ici enfant du pays et créateur de cette manifestation dont on sent bien que les Lyonnais sont amoureux. La soprano Natalie Dessay a rouvert les parapluies de Cherbourg et tout le monde a oublié qu’il pleuvait dehors. Vincent Lindon a une nouvelle fois prouvé qu’il était un fabricant de discours et d’émotion hors pair en empruntant au passage une formule à Robert Mitchum : « Vous êtes un peu plus qu’une femme, quand nous, les acteurs, sommes parfois un peu moins qu’un homme. » Daniel Auteuil a fabriqué un petit film malicieux dans lequel il se débrouille pour embrasser Deneuve sur la bouche. Quentin Tarantino a évoqué « Catherine Deniouve » la première fois qu’il l’a rencontrée : « J’aurais tout cassé pour elle. » Wilson a chanté et dansé. Quant au réalisateur Bertrand Tavernier, il a déclaré : « Si on veut parler de la variété, de l’audace, de l’enracinement du cinéma français, il n’y a qu’à prendre la filmographie de Catherine Deneuve. »

Et Catherine ? Qu’a-t-elle dit ? « C’est une situation exceptionnelle que je revivrai jamais. Tout ça est assez bouleversant. » Puis faisant allusion au film « Profils paysans », de Raymond Depardon, elle a dédié son prix « à tous les agriculteurs de France ». Demain elle poursuivra son sillon.

deneuve

15 octobre 2016

Pierre Etaix est décédé hier matin à 87 ans.

Pierre Etaix par Richard Dumas. Qu’il soupire en paix. Il a peu tourné. Toujours dans des conditions difficiles. Fêté, oui, mais oublié après chaque réussite… Point commun de ses trois courts métrages et de ses sept longs (dont Le Soupirant, prix Louis-Delluc 1962, et Tant qu’on a la santé ) : la lutte doucereuse et implacable d’un individu silencieux, sérieux et décalé (qu’il interprète lui-même) contre la loi de la gravité. Dès Rupture, son premier court, alors que le héros essaie simplement d’écrire une lettre, on ne compte plus le nombre d’objets qui, sans qu’il puisse les maîtriser, chutent autour de lui au point de transformer sa chambre en zone dévastée. Lui-même, d’ailleurs, victime d’un rocking-chair particu­lièrement malveillant, passe soudain par la fenêtre. Une façon comme une autre d’échapper au monde… Car pour le héros « étaixien », le seul salut est la fuite. Sagement couché dans une chambre conjugale qui ressemble à un tombeau ouaté, le héros du Grand Amour sent brusquement son lit traverser l’espace et l’amener sur les routes de l’imaginaire… Le milliardaire de Yoyo fuit, lui aussi, son château empesé et sa vie désolée. C’est ­auprès des gens du voyage, en faisant le clown, qu’il trouvera le bonheur… Yoyo est, de loin, le chef-d’œuvre de Pierre Etaix. Un chef-d’œuvre tout court. Hommage léger, aérien à ses deux amours : le cirque et le burlesque à la Buster Keaton, à la Max Linder. Pierre Etaix est mort le 14 octobre. Il avait 87 ans. L'hommage de Pierre Murat dans Télérama. Photo Richard Dumas. Agence VU. #pierreetaix #richarddumas @vu_photo #yoyo

Une photo publiée par Télérama (@telerama) le 14 Oct. 2016 à 21h53 PDT

Pierre Étaix, le plus élégant des clowns

C’était un grand cinéaste, un grand acteur et un grand clown. Un peu comme Jerry Lewis, mais moins extraverti. Pierre Etaix est mort hier matin à l’âge de 87 ans, a annoncé sa famille. Ce fils de bourgeois avait toujours voulu devenir clown. D’abord assistant pour Jacques Tati sur « Mon oncle », il crée son propre personnage de clown, Yoyo, très chic et délicieusement lunaire, plus proche de Buster Keaton que d’Achille Zavatta. « Yoyo » devient un film en 1965, un chef-d’œuvre, sur la vie d’artiste, entre réalisme et surréalisme. Pierre Etaix rencontre Annie Fratellini avec qui il tourne « le Grand Amour ». C’est pour de vrai. Ils ne se quittent plus, formant un duo sous le chapiteau du cirque Fratellini pendant plusieurs années, avant une séparation douloureuse. Le clown triste redevient alors dessinateur, son premier métier. A plus de 80 ans, il avait fait depuis plusieurs années son retour sur la piste, alors que ses cinq films, longtemps bloqués pour des raisons juridiques, sont également ressortis dans un somptueux coffret.Y.J.

==================

Pierre Etaix, le Buster Keaton français

À 87 ans, l’acteur et cinéaste est décédé. C’était Yoyo, le clown timide, personnage qu’il avait ressuscité, en 2012, sous le chapiteau des Bouglione, après de longues années d’absence. C’était un compagnon de route de Jacques Tati, qu’il avait accompagné à l’époque de Mon Oncle. Luimême avait réalisé plusieurs longsmétrages dont Yoyo, Tant qu’on a la santé ou Le Grand amour .Il avait aussi été le partenaire d’Annie Fratellini. Ensemble, ils avaient monté une importante école nationale de cirque. Mais, discret et facétieux, l’acteur, clown, cinéaste et dessinateur n’avait jamais eu, finalement, la reconnaissance qu’aurait mérité ce Buster Keaton français. Né le 23 novembre 1928 à Roanne, dans la Loire, Pierre Etaix avait pourtant obtenu un Oscar, en 1963, pour son court-métrage Heureux anniversaire , cosigné avec Jean-Claude Carrière. Mais, après l’échec de Pays de cocagne, satire des Français en vacances, en 1969, l’artiste était retourné vers le cirque, le théâtre et le dessin. Et ses œuvres cinématographiques ont longtemps été invisibles à cause d’un imbroglio juridique. Ce clown a pourtant marqué le cirque et le cinéma français. Gilles KERDREUX. – Ouest France

pierre

Publicité
Publicité