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Jours tranquilles à Paris

1 août 2016

Extrait d'un shooting - glamour

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1 août 2016

États-Unis : la femme de Trump nue en une du "New York Post"

ET ALORS ?

Melania Trump, née Melanija Knavs — nom germanisé en Melania Knauss —, le 26 avril 1970 à Sevnica, est un ancien mannequin slovéno-américain. Elle est mariée depuis 2005 avec Donald Trump, homme d’affaires et candidat républicain à l'élection présidentielle américaine de 2016. Née en Yougoslavie, dans la partie qui constitue aujourd'hui la Slovénie, elle devient citoyenne américaine en 2006.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Melania_Trump

1 août 2016

Save the date...

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1 août 2016

Mario Testino (photographe)

1 août 2016

Bretagne

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1 août 2016

Pauline Moulettes

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Voir mes précédents billets sur Pauline Moulettes que je considère comme un futur grand "top model"

1 août 2016

Extrait d'un shooting - à la mer

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1 août 2016

Piscine Molitor

1 août 2016

Miss Tic

1 août 2016

Van Gogh n'a pas été assassiné !

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Autoportrait, 1887 - 1888. (Vincent van Gogh (1853-1890), Van Gogh Museum, Amsterdam (Vincent van Gogh Foundation))

Il se trouve régulièrement un petit malin pour débusquer une œuvre "inédite", repérer un faux ou avancer une nouvelle hypothèse. La dernière en date : Van Gogh aurait été assassiné.

Il se passe toujours quelque chose du côté de chez Vincent Van Gogh.  C’est un peu comme avec Léonard de Vinci. Il se trouve régulièrement un petit malin pour débusquer une œuvre "inédite", repérer un faux ou avancer une nouvelle hypothèse (la dernière en date : Van Gogh aurait été assassiné).

En général, ces prétendues découvertes font long feu mais l’espace de quelques jours, les petits malins ont fait parler d’eux. Dans le cas de Van Gogh, les mystères ou les inconnues sont certes nombreux. Mais les chercheurs autoproclamés ne sont pas les seuls à être attirés comme des mouches. Car Van Gogh demeure un excellent placement. Un exemple ?

"La maison de Vincent à Arles"

La justice américaine tente de mettre la main sur l’une de ses oeuvres intitulée "La maison de Vincent à Arles". Celle-ci aurait été acquise par des proches du pouvoir malaysien (parmi eux Riza Aziz, gendre du Premier ministre Najib Razak).

Ces redoutables jet setters ont acquis des propriétés à Beverly Hills, un jet Bombardier, des œuvres d’art (outre le Van Gogh, deux tableaux de Monet) et ont même participé, via une société écran, au financement du "Loup de Wall Street", le film de Martin Scorcese.

L’argent (on parle de centaines de millions de dollars) aurait été frauduleusement soustrait du fond souverain 1Malaysia Development Berhad (1MDB). Petit problème : s’il a été facile de mettre la main sur les belles baraques et sur l’avion, on ignore où se trouve le tableau de Van Gogh.

Selon certaines sources proches de l’enquête, celui-ci pourrait se trouver au port franc de Genève…

A Auvers-sur-Oise, le village où est enterré le peintre, autre émoi : la tombe de l’artiste et celle de son frère Théo (celui-ci est mort le 25 janvier 1891, six mois après Vincent) sont en très mauvais état.

Depuis 30 ans, l’Institut Van Gogh recueille les dons des particuliers pour fleurir ces modestes sépultures. Aujourd’hui, cette même association lance un appel aux dons pour financer les travaux de préservation et de sécurisation des tombes.

Cette opération de crowfunding dénommée "Devenez mécène de Vincent et Theo Van Gogh" a pour objectif de recueillir 600.000 euros, qui seront reversés à la Ville d’Auvers, maître d’ouvrage de cette mission  de sauvegarde. On peut déjà souscrire en ligne sur le site de l'institut.

Le lobe ou juste un bout de l'oreille ?

Mais une fois de plus, c’est à Amsterdam que le plus beau lièvre a été levé. Au musée Van Gogh, une exposition ("Aux confins de la folie. La maladie de Van Gogh", jusqu’au 25 septembre) retrace les deux dernières années de la vie de Vincent (Van Gogh préférait se faire appeler par son prénom en France car personne n’arrivait à prononcer ou écrire correctement son nom).

Entre 1888 et 1890, le peintre, qui vit à Arles d’abord puis à Auvers-sur-Oise, va connaître plusieurs épisodes dépressifs. Au cours de l’un d’entre eux, le 23 décembre 1888, il se coupe l’oreille gauche. A-t-il simplement tranché le lobe ou une partie seulement de cette oreille ? Tous ses biographes restaient jusqu’alors dans le flou, évoquant le geste sans plus de précision.

Jusqu’au jour où une britannique résidant à Arles, Bernadette Murphy (qui vient de publier un livre, "The Van Gogh’s Ear" racontant son enquête) a retrouvé dans l’une des bibliothèques de l’université de Berkeley (Californie) une lettre écrite par le docteur Félix Rey qui avait soigné Van Gogh. Dans celle-ci, on lit cette phrase :

"L’oreille a été tranchée avec un rasoir suivant le trait pointillé".

A l’appui, un dessin montre que Van Gogh s’est sectionné l’oreille au ras du crâne, épargnant seulement un bout du lobe. Pour la première fois, cette lettre est exposée.

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Vincent van Gogh, Portrait du docteur Félix Rey, janvier 1889. © Musée des beaux-arts Pouchkine, Moscou / Van Gogh Museum, Amsterdam

Parmi les nombreux documents montrés dans cette expo (où l’on pourra voir aussi de nombreux tableaux de Van Gogh, dont le dernier qu’il a peint, "Racines d’arbres"), on verra également cette étonnante lettre des voisins, adressée au maire d’Arles, dans laquelle ils se plaignent du comportement de l’artiste qui "se livre à des excès de boisson après lesquels il ne se trouve dans un état de surexcitation tel qu’il ne sait plus ni ce qu’il fait ni ce qu’il dit". Et d’ajouter qu’il est par conséquent :

"Un sujet de crainte pour tout (sic) les habitants du quartier, et principalement pour les femmes et les enfants".

Une trentaine de personnes signent ce texte qui réclame que des "mesures énergiques prises". Le message sera entendu et Vincent sera interné.

Ultime épisode : celui du décès de Van Gogh. Dans un livre publié en 2011, deux américains, Steven Naifeh et Gregory White Smith, affirmaient que le peintre aurait été assassiné par deux adolescents.

Par la suite, ils se seraient débarrassés de l’arme du crime qui n’a jamais été retrouvée. Or, voici qu’à Amsterdam, on expose un pistolet rongé par la rouille qui aurait été mis au jour dans le champ où Van Gogh se serait donné la mort.

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Revolvers, type "Lefaucheux à broche", 7 mm, 1865-1873. © Collection privée. Photo : Jan-Kees Steenman, 2016, SEEITYOURSELF / Van Gogh Museum, Amsterdam

On sait que l’aubergiste Arthur Gustave Ravoux qui hébergeait Van Gogh à Auvers possédait le même revolver. Le peintre lui aurait donc subtilisé pour se tirer une balle dans le ventre.

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Comme le projectile était de petite taille, la blessure ne fut pas immédiatement fatale. L’agonie de Van Gogh dura une trentaine d’heures, agonie au cours de laquelle il aurait déclaré (comme en témoigne une lettre du peintre Emile Bernard exposée à Amsterdam) que "son suicide était absolument calculé et voulu en toute lucidité". Fin de l’énigme ?

La cohorte des chercheurs qui cherchent mais qui ne trouvent pas aura cette fois bien du mal à faire surgir une autre vérité. Article de Bernard Géniès

http://jourstranquilles.canalblog.com/tag/van%20gogh

http://jourstranquilles.canalblog.com/tag/arles/

 

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