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Jours tranquilles à Paris

30 mars 2016

Ossuaire de Douaumont

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30 mars 2016

BELLE DE JOUR DE LUIS BUNUEL

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ARTE diffuse Belle de jour (1967) de Luis Bunuel mercredi 30 mars à 20h55.

« Epouse d’un jeune interne des hôpitaux, Pierre Serizy (Jean Sorel), Séverine (Catherine Deneuve, géniale) n’a jamais trouvé un véritable plaisir sensuel auprès de lui. Un des amis du ménage, Henri Husson (Michel Piccoli), dandy libertin amateur de call-girls, lui glisse un jour l’adresse d’une maison clandestine. Troublée, Sévérine ne résiste pas à l’envie de s’y rendre et ne tarde pas à devenir la pensionnaire de Mme Anaïs (Geneviève Page). Elle y est appelée Belle de jour car ses visites surviennent chaque après-midi de deux à cinq heures. »

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Comme dans beaucoup d’autres films de Bunuel, toutes périodes confondues, il est question de voyeurisme, de frustration et de jouissance, de sexe et de rêve Belle de jour (1967), l’un des chefs-d’œuvre de son auteur. Bunuel et son scénariste Jean-Claude Carrière adaptent, ou plutôt s’approprient un roman assez conventionnel de Joseph Kessel. Malgré son sujet emprunté au livre le film n’a rien de sociologique. Bunuel et Carrière utilisent la prostitution de luxe et l’ambiance d’une maison close parisienne pour évoquer quelque chose de bien plus profond et secret, difficilement exprimable au cinéma : l’inconscient et la sexualité féminine, au travers des rêves diurnes et des fantasmes de souillure d’une jeune bourgeoise frigide. Sous sa façade de vaudeville mondain et ironique, Belle de jour relève de l’essai psychanalytique, parfaitement documenté. Installé dans le moule confortable du cinéma commercial français et de son star-system, Bunuel continue de faire des films libres et sans concessions, d’une folle audace narrative et formelle sous le vernis du classicisme. C’est bien le jeune aragonais révolté, ami de Dali et compagnon du groupe surréaliste d’André Breton qui signe Belle de jour. On y voit même une étrange boîte d’un client japonais dont le contenu, invisible pour le spectateur, dégoûte Sévérine (Catherine Deneuve). Une boîte qui rappelle celle d’Un chien andalou, accrochée au cou du personnage masculin puis abritant une main coupée. Bunuel suggère dans Belle de jour davantage qu’il ne montre, son cinéma est devenu moins agressif mais il n’a rien perdu de son mystère ni de son pouvoir subversif, ni de sa beauté surréaliste.

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Voir ou revoir "Dans l'oeil de Bunuel" : http://www.arte.tv/guide/fr/048755-000-A/dans-l-oeil-de-bunuel?autoplay=1

30 mars 2016

Phèdre

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Si Phèdre n'est pour vous qu'un vague souvenir, aucune importance. On remet les compteurs à zéro. → Courez voir "Phèdre(s)" au Odéon-Théâtre de l'Europe jusqu'au 13 mai, qui entre aujourd'hui dans la sélection du mois sur Les 5 Pièces ! Notre avis? Une réussite heartheartheart ! → Retrouvez la critique sur notre site wink #theatre #performance #public #catharsis #culture #scène #auteur #creation #acteurs #comedien #representation #programme #actor #scenography #play #theater #décor #sortieculturelle #paris #spectacle #spectaclevivant #sefaireplaisir #soirée #association #jeunesse #critiques #inscrivezvous #ess #startup #nouveau

30 mars 2016

Tiny bathroom in Japan - Photo : Richard Kern

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30 mars 2016

Extrait d'un shooting - la pomme

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30 mars 2016

Zhanna @zhanna_brass #TeamBellemere #teamBellemereBrass #davidbellemere #zhannabrass

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30 mars 2016

Vu sur Internet - j'aime bien

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30 mars 2016

Elodie Frégé

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30 mars 2016

Auray autrefois

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30 mars 2016

"Dans son regard absent..." - Serge Gainsbourg

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Dans son regard absent

Et son iris absinthe

Tandis que Marilou s'amuse à faire des vol

Utes de sèches au menthol

Entre deux bulles de comic-strip

Tout en jouant avec le zip

De ses Levi's

Je lis le vice

Et je pense à Caroll Lewis.

 

Dans son regard absent

Et son iris absinthe

Tandis que Marilou s'évertue à faire des vol

Utes de sèches au menthol

Entre deux bulles de comic-strip

Tout en jouant avec son zip

A entrebailler ses Levi's

Dans son regard absent et son iris

Absinthe dis-je je lis le vice

De baby doll

Et je pense à Lewis

Caroll.

 

Dans son regard absent

Et son iris absinthe

Quand crachent les enceintes

De la sono lançant

Accord de quartes et de quintes

Tandis que Marilou s'esquinte

La santé s'éreinte

A s'envoyer en l'air...

 

Lorsqu'en un songe absurde

Marilou se résorbe

Que son coma l'absorbe

En pratiques obscures

Sa pupille est absente

Mais son iris absinthe

Sous ses gestes se teinte

D'extases sous-jacentes

A son regard le vice

Donne un côté salace

Un peu du bleu lavasse

De sa paire de Levi's

Et tandis qu'elle exhale

Un soupir au menthol

Ma débile mentale

Perdue en son exil

Physique et cérébral

Joue avec le métal

De son zip et l'atoll

De corail apparaît

Elle s'y coca-colle

Un doigt qui en arrêt

Au bord de la corolle

 

Est pris près du calice

Du vertige d'Alice

De Lewis Caroll.

 

Lorsqu'en songes obscurs

Marilou se résorbe

Que son coma l'absorbe

En des rêves absurdes

Sa pupille s'absente

Et son iris absinthe

Subrepticement se teinte

De plaisirs en attente

Perdue dans son exil

Physique et cérébral

Un à un elle exhale

Des soupirs fébriles

Parfumés au menthol

Ma débile mentale

Fais tinter le métal

De son zip et Narcisse

Elle pousse le vice

Dans la nuit bleue lavasse

De sa paire de Levi's

Arrivée au pubis

De son sexe corail

Ecartant la corolle

Prise au bord du calice

De vertigo Alice

S'enfonce jusqu'à l'os

Au pays des malices

De Lewis Caroll.

 

Pupille absente iris

Absinthe baby doll

Ecoute ses idoles

Jimi Hendrix Elvis

Presley T-Rex Alice

Cooper Lou Reed les Roll

Ing Stones elle en est folle

Là-dessus cette Narcisse

Se plonge avec délice

Dans la nuit bleu pétrole

De sa paire de Levi's

Elle arrive au pubis

Et très cool au menthol

Elle se self contrôle

Son petit orifice

Enfin poussant le vice

Jusqu'au bord du calice

D'un doigt sex-symbole

S'écartant la corolle

Sur fond de rock-and-roll

S'égare mon Alice

Au pays des malices

De Lewis Caroll.

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