CORPS ET ÂMES : EXPOSITION DE PHOTOGRAPHIES DE NIKOS ALIAGAS
Jusqu'au 22 MAI 2016
EXPOSITION
Nikos Aliagas expose ses photographies à la Conciergerie pour l’exposition « Corps et Âmes »
10 IMPRESSIONS EN TRÈS GRAND FORMAT ET UNE CENTAINE DE PHOTOS PROJETÉE.
En déambulant dans la Conciergerie, vous serez amené à découvrir 10 photographies exposées en grand format. Vous retrouverez des clichés pris sur le vif, révélateurs d’histoires et de sentiments.
Ces dix tirages grands formats sur bâche ont été choisis pour leurs sujets, leurs constructions diverses et leurs facultés à faire ressortir les différentes matières.
Au milieu du parcours, une première projection élargit cet horizon : portraits, mains et champs larges s’entremêlent.
Enfin, au terme de la visite vous aurez l’occasion de croiser le regard des personnalités photographiées par Nikos Aliagas.
L’ARTISTE : NIKOS ALIAGAS
Très tôt, Nikos Aliagas a commencé à photographier les personnes qu’il croisait « par peur de ne plus les revoir », créant ainsi ses albums de rencontres. Malgré sa carrière cette passion ne l’a jamais abandonné. Avec l’apparition du smartphone et la multiplication des réseaux sociaux, il trouve un moyen discret et rapide de saisir l’instant, le « moment suspendu ». Il ressort son appareil photo afin de capter, auprès des personnalités qu’il côtoie et interroge ou dans l’échappée de ses retraites grecques, dans les regards, les mains et les corps, une partie de l’âme de ses modèles.
Le mot de Nikos Aliagas :
« Je photographie pour essayer de comprendre tout ce que les mots ne disent pas. L’image ne juge pas, c’est l’homme qui la jauge. Je n’oublie jamais un visage qui traverse mon champ de vision. J’ai cet étrange sentiment que c’est son regard qui nous possède et nous observe, au-delà du cadre […] Nous sommes tous l’inconnu de quelqu’un à commencer de nous-même. Je ne distingue pas un visage connu de celui d’un inconnu, j’aime les visages pour ce qu’ils décèlent du monde intérieur des êtres qui les portent. Le doute me pousse à ne pas croire ce que je vois mais à croire en ce que je ressens. »
INFORMATIONS PRATIQUES
Horaires :
Ouverture tous les jours de 9h30 à 18h.
Dernier accès 30 mn avant la fermeture.
Fermé le 1er mai
Tarifs
Plein tarif : 8,50 €
Tarif réduit : 6,50 €
Exposition sur les grilles du Jardin du Luxembourg
L'APPEL DU FROID
Grilles du Jardin du Luxembourg
Avril-juillet 2016
Exposition de 80 photographies de Michel Rawicki
De l'Antarctique au Groenland, en passant par la Sibérie ou encore l’Alaska, Michel Rawicki a pendant plus de 20 ans et près de 35 voyages, sillonné et photographié les régions polaires en s'intéressant aux Hommes, aux bêtes et aux glaces. Dans un contexte de bouleversements climatiques, ce photographe témoin d'un monde qui change, nous offre un regard honnête et positif sur cet univers blanc sensible et fragile, qui fait écho aux préoccupations environnementales du moment. Hubert Reeves, est le parrain de l’exposition et Evian en est le partenaire.
Ketchup et garde à vue : Deborah de Robertis se dénude à nouveau à Paris
Après avoir exposé sa nudité devant L’Origine du monde et L’Olympia au musée d’Orsay, l’artiste luxembourgeoise Deborah de Robertis a remis le couvert en ce dimanche de Pâques, s’enduisant la poitrine de ketchup dans le cadre de la rétrospective Bettina Rheims, à la Maison Européenne de la Photographie (MEP) à Paris. Une « performance » qui lui a valu une nouvelle fois 24 heures de garde à vue pour exhibition sexuelle.
Dimanche après-midi, l’artiste luxembourgeoise a livré un nouvel épisode de sa conception de l’art vivant. Après avoir posé nue devant L’Origine du monde de Gustave Courbet le 29 mai 2014, puis devant L’Olympia d’Édouard Manet le 16 janvier dernier, la Luxembourgeoise a cette fois choisi de se mettre en scène devant une photo de Bettina Rheims, en l’occurrence un cliché montrant une Monica Bellucci lascive dans une robe de cuir rouge, renversant du ketchup sur une assiette de spaghetti.
«J’ai choisi cette photo car il m’a semblé qu’elle reproduisait tous les codes publicitaires actuels de manière littérale. Dans ma performance, je réinterprète cette photo en mettant l’institution au service de ma nudité», explique Deborah De Robertis au site brain-magazine.fr.
Postée devant la photo, la Luxembourgeoise ouvre sa robe rouge en skaï et s’enduit langoureusement le corps de ketchup, les seins couverts de simples cache-tétons, dévoilant son string à quatre pattes sur le sol, dans des positions évocatrices, « devant un public complice convié pour l’occasion », raconte le magazine Brain. L’objectif de ce happening ? « Exploser les codes des institutions culturelles », explique Deborah de Robertis au magazine Brain. «Bettina Rheims travaille sur le modèle féminin en tant que photographe, moi je travaille sur la perception de ce modèle mais en tant que performeuse. J’ai voulu montrer une certaine violence liée à l’exposition du corps nu féminin dans l’espace public. Pour connaître cette tension, il faut prendre la position symbolique du modèle nu. Il faut donc être du côté de celle qui s’expose et non de celle qui expose.»
« Je refuse d’attendre comme une pute sur le trottoir »
Deborah de Robertis a rapidement fait l’objet d’une intervention – musclée – des vigiles de la Maison européenne de la photographie (MEP), avant d’être embarquée par des policiers. Cité par Brain, son avocat, Tewfik Bouzenoune, invoque « la liberté d’expression artistique » : « Matériellement, il n’y a pas d’exhibition sexuelle. Son sexe n’est pas visible. » Et d’ajouter : « En plus, les faits se sont déroulés dans un musée qui signalait que les photos exposées étaient de nature sexuellement explicite. » Après 24 heures de garde à vue, l’affaire se règlera au tribunal le 24 mai prochain.
Son « show » devant L’Olympia de Manet lui avait valu 48 heures de garde à vue et un rappel à la loi.
Deborah de Robertis entend poursuivre ses happenings, pour contester «le système hiérarchique du monde de l’art. Je refuse d’attendre comme une pute sur le trottoir qu’un directeur de musée veuille bien reconnaître mon travail. De fait, ce n’est pas anodin que les artistes femmes soient aussi peu présentes dans le monde de l’art que dans le monde politique.»
En septembre 2015, une exposition de Deborah de Robertis avait été annulée de façon unilatérale par la direction du Casino de Luxembourg, qui avait justifié sa décision par des problèmes d’entente.
Le Quotidien / S.A.
L'académicien Alain Decaux, écrivain et homme de télévision, est mort à l'âge de 90 ans
A la télé, sa voix, sa gestuelle, son énergie étaient des plus singulières. L'académicien Alain Decaux est mort, dimanche 27 mars, à l'âge de 90 ans. Ecrivain et biographe, il a publié de nombreux ouvrage dont Letizia : Napoléon et sa mère, récompensé par l'Académie française, où il est entré en 1979. L'historien a aussi été ministre délégué en charge de la Francophonie dans le gouvernement de Michel Rocard, entre 1988 à 1991.