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Jours tranquilles à Paris

23 octobre 2015

Exposition sur les grilles du Jardin du Luxembourg (actuellement)

Reportage photographique : Jacques Snap

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23 octobre 2015

"I Love John Giorno" au Palais de Tokyo

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Ugo Rondinone

I Love John Giorno

→ 10 janvier 2016

« Au début des années 1960, j’ai eu la chance de rencontrer de nombreux artistes comme Andy Warhol, Jasper Johns, Robert Rauschenberg, John Cage, Trisha Brown, Carolee Schneeman, qui ont eu une influence majeure sur mon travail. Que ce soit une performance ou un tableau, tout ce qui leur venait à l’esprit, ils le faisaient vraiment ! Je me suis rendu compte que la poésie avait 75 ans de retard derrière la peinture, la sculpture, la danse et la musique. Si ces artistes y arrivaient, pourquoi pas moi avec la poésie ? »1

John Giorno

I Love John Giorno est la première rétrospective mondiale sur la vie et l’œuvre du poète américain John Giorno (né en 1936, vit à New York), figure majeure de la scène underground américaine des années 1960. L’exposition est conçue par l’artiste suisse Ugo Rondinone (né en 1964, vit à New York) comme une œuvre à part entière. « J’ai imaginé l’exposition en huit chapitres qui représentent chacun une facette de l’œuvre foisonnante de Giorno. L’ensemble reflète son processus de travail et permet de comprendre la double influence de la culture américaine et du bouddhisme sur sa vie et son art, »2 explique Ugo Rondinone.

« Rondinone a sculpté cette exposition avec l’exigence d’un physionomiste modelant la vie intérieure de Giorno en miroir de son œuvre. C’est dans un Palais de Tokyo transformé en ‘palais des glaces’ que le visiteur est invité à traverser le labyrinthe d’une vie, reflétée dans mille éclats de miroirs — que ce soit les premiers films inédits de Warhol, de rares thangkas bouddhistes ou les poèmes peints de Giorno ».

Florence Ostende

Personnage iconique des premiers films d’Andy Warhol, Giorno s’inspire de la libre appropriation des images du Pop Art et capture sur le vif la langue populaire des publicités, de la télévision, des journaux et de la rue. Dans la lignée de la Beat Generation, il renouvelle le genre de la « poésie trouvée » et œuvre pour rendre la poésie ouverte à tous.

Dès le début des années 1960, Giorno conçoit le poème comme un virus qui doit se transmettre au plus grand nombre. Il crée ainsi Dial-A-Poem (1968), un service téléphonique qui permet l’écoute de poèmes, œuvres sonores, chansons et discours politiques, et qui est réactivé à l’occasion de l’exposition en partenariat avec Orange. Il s’agit là de la version originale de Dial-a-poem enrichie de voix françaises retraçant ainsi plus d’un siècle de poésie sonore, de 1915 à nos jours. Découvrez ainsi les voix originales qui ont marqué l’histoire des arts, la vie culturelle et les luttes sociales. Les morceaux diffusés de façon aléatoire reflètent la diversité de registres défendue par Giorno, de Antonin Artaud à Louise Bourgeois, Serge Gainsbourg, Simone de Beauvoir, Bernard Heidsieck, Brigitte Fontaine ou encore Eric Duyckaerts…

Ainsi, du 19 octobre 2015 au 10 janvier 2016, le numéro gratuit 0800 106 106* propose de découvrir ce formidable paysage de sons et de voix qu’est Dial-a-poem, fidèle à la définition élargie de la poésie de Giorno.

Qu’ils soient enregistrés sur un disque, peints sur une toile, déclamés sur scène ou déstructurés sur la page d’un livre, les poèmes sont considérés par Giorno comme des images, dont la reproduction par la technologie est sans limite. « À l’ère du sampling, du copier-coller, de la manipulation digitale du texte et de l’art de l’appropriation — qui trouve son apogée dans le hip hop et l’orgie textuelle du web — le monde rattrape enfin les techniques et les styles dont Giorno fut le pionnier il y a plusieurs décennies ».3

À la croisée de la poésie, des arts visuels, de la musique et de la performance, l’exposition révèle l’influence marquante de la vie et de l’œuvre de Giorno sur plusieurs générations d’artistes qui ont réalisé son portrait — du chef-d’œuvre filmique Sleep (1963) d’Andy Warhol à son remake par Pierre Huyghe, en passant par R.E.M, Rirkrit Tiravanija, Elizabeth Peyton, Françoise Janicot, Verne Dawson, Billy Sullivan et Judith Eisler.

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La section dédiée au Giorno Poetry System (1965-1993), confiée au commissaire d’exposition Matthew Higgs en collaboration avec les artistes Angela Bulloch et Anne Collier, retrace l’activité de production, de diffusion et de promotion de plus de 50 disques et albums par 150 artistes, musiciens, poètes et performers dont Frank Zappa, Debbie Harry, William S. Burroughs et Phillip Glass.

Célèbre pour ses sculptures anthropomorphiques, ses masques noirs et ses clowns hyperréalistes, Rondinone réinvente ici le format de la rétrospective à la manière d’un portraitiste. Rondinone affirme la nécessaire reconquête d’une forme de spiritualité à travers les correspondances entre art et poésie.

« Le titre I Love John Giorno est un ‘Je‘ collectif dans lequel Ugo Rondinone invite chacun de nous à partager et à ressentir l’engagement spirituel et politique d’une figure emblématique de la contre-culture américaine. Bien plus qu’une première rétrospective, cette exposition est une déclaration d’amour qui marque l’invention d’un nouveau genre ».

Florence Ostende

1 Propos recueillis d’après l’entretien de John Giorno avec Hans Ulrich Obrist en 2002, in Hans Ulrich Obrist: Interviews Volume 2, Milan : Charta, 2010.

2 Propos recueillis par Florence Ostende, conversation avec l’artiste, décembre 2014.

3 Marcus Boon, « Introduction », in Subduing Demons in America, Selected Poems 1962-2007, Soft Skull Press, New York, 2008, p.X.

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23 octobre 2015

Vu sur Instagram - J'aime bien

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23 octobre 2015

Affiches dans la rue

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23 octobre 2015

Presse : EXPOCITY est paru

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Publicité - Georgia May Jagger

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23 octobre 2015

Contrôles renforcés dans les trains et les métros

Bagages inspectés, voyageurs « palpés », policiers en civil armés… Pour contrer la menace terroriste et les resquilleurs, le gouvernement veut élargir les missions des agents de sécurité.

Ce train de mesures, annoncé par le ministre de l’Intérieur, devrait aller vite. La proposition de loi sera déposée par le sénateur socialiste Gilles Savary. Elle pourrait être examinée à l’Assemblée nationale la troisième semaine de novembre. Le gouvernement espère qu’elle sera adoptée au printemps. L’attaque déjouée dans un Thalys Amsterdam-Paris, le 21 août, a accéléré le processus. À menace terroriste accrue, nouveaux pouvoirs. Les agents de sécurité de la SNCF (3 000 policiers) et ceux de la RATP pourront, avec l’accord des passagers, inspecter visuellement les bagages ou les fouiller. Ils seront même autorisés à pratiquer « des palpations de sécurité » . Si le voyageur refuse, il ne pourra pas monter dans le train. Autre nouveauté : ces agents travailleront parfois en civil et en portant leurs armes à feu.

« L’effet de surprise »

« Ces mesures, nous les souhaitions, indique Christophe Piednoël, directeur de l’information à la SNCF. Elles sont utiles, aussi, pour contrer la fraude et les incivilités. Grâce aux personnels en civil, on joue sur l’effet de surprise. Et la vue d’un pistolet automatique devrait calmer certaines situations. » Pas de crainte de bavures ? « Nos agents sont armés depuis dix-huit ans, pas un coup de feu n’a été tiré. » Les officiers de police judiciaire, les gendarmes et les policiers, qui ne pouvaient fouiller les bagages qu’en cas de délit et inspecter les passagers qu’avec leur accord, passeront outre « si le risque terroriste l’exige » .Tous les jours, cinq millions de personnes prennent le train. Quinze millions si l’on ajoute le métro, le tram… Beaucoup ne paient pas leur ticket, présentent une fausse carte de réduction. Soit, par an, 300 millions d’euros de manque à gagner pour la SNCF, 100 millions pour la RATP et 100 millions pour les autres moyens de transports. Seules 40 % des amendes sont recouvrées à la SNCF, 42 % à la RATP. À l’avenir, l’état-civil et l’adresse des resquilleurs pourront être communiqués aux transporteurs par les Administrations des finances et des organismes sociaux. Cette transmission d’infos n’attente pas aux libertés et au secret ? « La Cnil est d’accord » ,assure Christophe Piednoël. Les grugeurs vont casser leur tirelire. Dès cinq contraventions par an pour défaut de titre de transport (et non plus dix), le délit de « fraude d’habitude » sera constitué. Dans l’attente du débat parlementaire, la SNCF prévoit de former les personnels à ces nouvelles missions. Et d’embaucher ? « Cette question est à l’étude. » article de Colette DAVID.

23 octobre 2015

Exposition au Jeu de Paume - "Philippe Halsman, étonnez-moi ! "

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Reportage photographique : Jacques Snap

23 octobre 2015

Au MAC VAL à partir du 24 octobre..

23 octobre 2015

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