Jours tranquilles à Paris

Surprise : le sonneur de Carhaix s’est découvert, en grand format et sous le bachi de Lann-Bihoué, dans le métro parisien.

Insolite

L’image est belle et montre un jeune homme jouant de la cornemuse sous les couleurs du bagad de LannBihoué. Elle est en ce moment placardée dans le métro parisien. C’est l’une des affiches de la campagne de promotion du tourisme dans le Morbihan initiée par le comité départemental. Sur cette photo, on ne peut pas rater le visage de Matthieu Le Faucheur, originaire de Carhaix, soufflant a plein poumon dans son instrument. Lui, qui ne fait plus partie du bagad de Lann-Bihoué depuis novembre 2011, ne s’attendait pas à voir son visage placardé ainsi. Le musicien joue depuis dans la formation carhaisienne en tant que penn cornemuse (chef des cornemuses).« J’ai découvert que j’étais en photo dans le métro sur les réseaux sociaux , explique-t-il.Je n’étais vraiment pas au courant. Ils auraient pu me prévenir. » En effet, sur la page Facebook du bagad Karaez, on découvre l’image accompagnée de ce commentaire flatteur :« Notre penn cornemuse enfonce les murs du métro parisien pour apporter le soleil de la Bretagne au cœur de la capitale ! » Si cette soudaine gloire ne lui fait« pas grand-chose » , Matthieu Le Faucheur s’interroge sur ce choix :« Je ne comprends pas pourquoi ils ont choisi une photo de moi qui doit dater d’au moins six ans. Il n’y avait pas plus récent ? » Mais il n’envisage pas de recours. Yann Péron, penn soner au bagad Karaez et camarade de jeu, a une explication à cette situation :« J’ai fait partie du bagad de Lann-Bihoué et, lorsqu’on y entre, on signe une cession de notre droit à l’image. Il n’empêche qu’ils auraient quand même pu l’avertir. » « D’un autre côté, nous sommes contents, cela nous fait de la publicité » , s’amuse le leader de la formation.

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— France Inter (@franceinter) 17 Avril 2015

Corps déformés, mutés, torturés, démembrés, le monde artistique de Monica Piloni est coincé dans les méandres des névroses féminines. A l’image de Louise Bourgeois, les formes biomorphiques explorant la thématique du désir s’expriment. Seins, sexes, bras et bouches s’emmêlent, se multiplient et se fondent. Lorsque ses sculptures ne représentent pas la femme, l’artiste s’attache à l’enfance avec des poupées sans visages.

Totalement déstabilisantes ses oeuvres sont hyper réalistes. L’utilisation de la résine, du plastique et de cheveux synthétiques donnent la sensation de sculptures quasi humaines, mais pourtant monstrueuses. Un univers cauchemardesque et morbide qui reprend avec talent les clichés de l’iconographie érotique.

(Née en 1978 à Curitiba au Brésil, l’artiste vit et travaille à São Paulo).

http://www.monicapiloni.com/

http://artandfacts.fr/monica-piloni

https://www.facebook.com/monica.piloni.7

http://www.famili.fr/,rendez-vous-dans-le-camping-car-de-barbie-grandeur-nature,468267.asp