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Jours tranquilles à Paris

15 avril 2015

Il va faire beau (chaud) aujourd'hui...

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15 avril 2015

Les Régions...

15 avril 2015

Fort à louer sur Internet à Saint-Malo

À partir du 24 avril, il sera possible de séjourner dans l’un des plus emblématiques monuments de SaintMalo. (Voir le site Airbnb ). Construit au XVIIe siècle, le Fort du Petit-Bé a été conçu par Vauban pour protéger la ville. Depuis 15 ans, Alain-Étienne Marcel y mène un vaste projet de restauration. Ce passionné finance et réalise lui-même les travaux. Sympa et original mais il ne faut pas oublier le pain : à marée haute, la mer empêche d’en repartir !

15 avril 2015

Musée du quai Branly

15 avril 2015

Pauline Moulettes (c'est ma chouchoute !)

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15 avril 2015

Festival de Cannes : du 13 au 24 mai 2015 - save the date

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Photo gif animé : Jacques Snap

14 avril 2015

Le chanteur Percy Sledge, interprète de "When a Man Loves a Woman", est mort

Il est l'interprète d'un des slows les plus langoureux de l'histoire de la musique. Le chanteur Percy Sledge, interprète du titre soul When a Man Loves a Woman, est mort à l'âge de 73 ans à Bâton-Rouge, en Louisiane (Etats-Unis), a indiqué son agent à la chaîne américaine ABC News (en anglais), mardi 14 avril. Le chanteur"se battait contre un cancer du foie depuis plus d'un an", a ajouté Steve Green

Percy Sledge avait enregistré en 1966 son tube planétaire qui avait aussitôt pris la tête des hit-parades. Le magazine américain Rolling Stone classe When a Man Loves a Woman à la 53e place du classement des 500 meilleures chansons de tous les temps.

Né en Alabama, Percy Sledge se fait repérer alors qu'il est aide-soignant, selonHeavy.com (en anglais). C'est à l'hôpital qu'il rencontre son futur producteur, Quin Ivy. Après la sortie de When a Man Loves a Woman, Percy Sledge continue sa carrière de chanteur, enregistrant neuf albums au total You Really Got a Hold on Me, Take Me to Know Her ou It Tears Me Up font partie des titres qui se démarquent, mais le chanteur peine à renouer avec le succès de son premier tube.

Durant les années 1980, raconte Rolling Stone, le soul man continue d'effectuer des tournées. En 1986, sa chanson When a Man Loves a Woman connaît une seconde vie avec le film Platoon, dont elle nourrit la bande originale. En 2005, Percy Sledge entre au Rock and Roll Hall of Fame, à Cleveland (Ohio). Son dernier album, The Gospel of Percy Sledge, était sorti en 2013

14 avril 2015

Extrait d'un shooting - gif animé

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14 avril 2015

Günther Grass, « grande gueule » de l’Allemagne

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Disparition

Un petit garçon aux yeux fous, refusant de grandir, tapant sur un tambour et hurlant jusqu’à briser les vitres et les verres de sa famille bourgeoise… Oskar, le héros du Tambour , immortalisé par le cinéaste Volker Schlöndorff, est l’un des personnages les plus connus de Günter Grass, l’immense écrivain allemand, décédé hier à 87 ans à Lübeck, sa ville du Nord de l’Allemagne. Parce que Le tambour , sorti en 1959, reste son livre le plus marquant. Et parce qu’Oskar, né comme lui à Dantzig (devenue Gdansk la Polonaise), est un peu le double de Günter, qui n’a cessé de faire du bruit et tempêter. Ses livres au souffle épique, au style fracassant, racontent l’Allemand pris dans l’Histoire. Ils disent comment l’homme ordinaire a pu se plier au fascisme ( La trilogie de Dantzig ), dressent des fresques géantes de l’Allemagne ( Le turbot ). En 1995, scandale, Toute une histoire critique la réunification du pays. L’œuvre de Günter Grass est couronnée du prix Nobel en 1999. Surtout, l’écrivain aux yeux bridés, à la pipe inaltérable surmontée d’une moustache était de tous les combats, au point qu’il s’était autoproclamé« grande gueule » de L’Allemagne. Engagé à gauche, il pourfendait avec la même ardeur la haine de l’étranger, les élans révolutionnaires, Israël…

« Je me suis laissé séduire »

En 2006, la grande gueule avait été sommée d’en rabattre. Il avait révélé, dans Pelures d’oignons , qu’il s’était enrôlé de son plein gré, en 1944, à 17 ans, dans les Waffen-SS. «J’étais un jeune nazi. Mon acte ne saurait être réduit à une bêtise d’adolescent. Je me suis laissé séduire. » L’aveu avait estomaqué l’Allemagne, qui perdait sa conscience morale. Günter Grass avait fait amende honorable. Faute pardonnée ? Hier, le Président allemand Joachim Gauck saluait son œuvre,« miroir impressionnant de notre pays », tandis que sa ministre de la Culture déclarait :« Son héritage culturel va prendre place à côté de celui de Goethe » . Article de Florence PITARD.

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14 avril 2015

Mort de Günther Grass : l'Allemagne perd un écrivain majeur


Le Tambour - Bande annonce VF

Le Nobel de littérature Günther Grass, décédé à l'âge de 87 ans, a été l'une des grandes figures de l'histoire allemande récente.

L'un des plus grands écrivains de langue allemande n'est plus de ce monde. «Le prix Nobel de littérature Günter Grass est mort ce mardi à l'âge de 87 ans dans une clinique de Lübeck (nord)» : c'est ce qu'a annoncé la maison d'édition Steidl dans un tweet.

Début 2014, il avait renoncé à écrire des romans : «Mon état de santé ne me permet pas de faire des projets sur cinq ou six ans».

Né le 16 octobre 1927 à Dantzig, devenue Gdansk dans l'actuelle Pologne, d'une mère d'origine cachoube (une minorité slave de Prusse) et d'un père allemand, Grass vit une «jeunesse allemande modèle» pour sa génération. Enrôlé à onze ans dans les Jeunesses hitlériennes avant de partir sur les champs de bataille de la Seconde Guerre mondiale, il est fait prisonnier à la fin de la guerre par les Américains et libéré en 1946.

Il mène une vie de bohème, suit des études d'arts plastiques, sculpte, peint, s'essaie à la poésie. Il se décide dans les années 50 pour une carrière d'écrivain et va s'engager plus tard aux côtés des écrivains antifascistes du «Groupe 47» et de son ami social-démocrate (SPD)  Willy Brandt qui fut maire de Berlin puis chancelier.

Le vice-chancelier du SPD, Sigmar Gabriel lui a rendu hommage ce mardi : « Il a changé notre pays, l’a éclairé au meilleur sens du terme. Ses prises de parole et ses interventions dans différents domaines ont donné plus de couleurs, ont enrichi la culture politique allemande».

Son œuvre transposée au cinéma

Depuis la publication en 1959 de son chef-d'œuvre, «Le Tambour», un succès planétaire adapté au cinéma par Volker Schlöendorff, qui reçut la Palme d'Or à Cannes et l'Oscar du meilleur film, ce fumeur de pipe moustachu aux épaisses lunettes est hanté par le nazisme.

Il a alors «donné naissance, en un livre, à la littérature allemande d'après-guerre», estimait alors «Der Spiegel». Sans les interventions incessantes de Grass dans le débat public, «l'Allemagne serait une autre Allemagne», même si ce maître à penser finit «parfois par nous taper sur les nerfs», ajoutait l'hebdomadaire.

Un ancien membre des Waffen SS

Parmi ses œuvres les plus connues, écrits dans une langue luxuriante et néanmoins précise, pleine de fantaisie et d'ironie, figurent «Le chat et la souris», «Les années de chien», «Le journal d'un escargot», «Le turbot», «Une rencontre en Westphalie», «Toute une histoire» (qui a provoqué un tollé en Allemagne où des médias disaient: «Grass n'aime pas son pays»).

En 2006, Günther Grass avait reconnu avoir fait partie dans sa jeunesse des Waffen SS, unité d'élite du régime d'Adolf Hitler, lui qui avait pourtant souvent renvoyé cruellement l'Allemagne à son passé nazi. «Cela me tourmentait. Mon silence durant toutes ces années est l'une des raisons qui m'ont conduit à écrire ce livre («Pelures d'oignon» NDLR) Il fallait que ça sorte, enfin. Je m'étais porté volontaire, pas pour les Waffen SS, mais pour les sous-marins, ce qui était tout aussi fou. Mais ils ne recrutaient plus. Les Waffen SS au contraire ont enrôlé tout ce qu'ils ont pu durant ces mois de 1944-1945.»  Dans cet ouvrage autobiographique, il explique : «La honte n'est pas tant d'avoir été brièvement dans les Waffen SS, mais de ne pas avoir pu poser alors des questions».

L'écrivain, père de quatre enfants, qui vivait à Lübeck, la ville d'un autre géant de littérature allemande Thomas Mann près de Hambourg, avait déclenché une vive polémique en 2012 en publiant dans la presse allemande un poème critiquant Israël et accusant le pays de «menacer la paix mondiale». L'Etat hébreu l'avait alors déclaré persona non grata.  Un musée, qui est également un centre de rencontres, lui est consacré à Lübeck.

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