Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
bettina rheims
2 février 2016

BETTINA RHEIMS À LA MAISON EUROPÉENNE DE LA PHOTOGRAPHIE : UN VIBRANT HOMMAGE AUX FEMMES

MARION COTILLARD, MONICA BELLUCI, SOPHIE MARCEAU OU MADONNA... TOUTES SONT PASSÉES DEVANT L'OBJECTIF DE BETTINA RHEIMS. LA PHOTOGRAPHE EXPOSE LE MEILLEUR DE SES 40 ANS DE CLICHÉS À LA MAISON EUROPÉENNE DE LA PHOTOGRAPHIE, EN HOMMAGE AUX ICÔNES FÉMININES DE NOTRE TEMPS.

40 ans résumés en 180 clichés. C'est le pari de la Maison Européenne de la Photographie qui consacre une exposition à l'immense Bettina Rheims. De Madonna à Sharon Stone, les plus grandes stars ont posé pour la photographe de 63 ans. A l'occasion d'une rétrospective inédite, elle dévoile ses séries les plus connues, mais aussi des clichés jamais révélés. Novatrice, l'œuvre de Bettina Rheims s'impose comme le reflet de notre société. L'artiste a vu passer des générations de femmes devant son objectif et constaté l'évolution de la perception du sexe féminin à travers les âges. Son travail créé la polémique ou le malaise, sans se départir de son esthétique glamour et glossy.

Bettina Rheims cultive aussi le mystère. Au cours de sa carrière, elle photographie les actrices, les stars et les chanteuses que tous s'arrachent. Elle immortalise la beauté de Catherine Deneuve, Charlotte Rampling, Kylie Minogue ou encore Carole Bouquet et leur confère une aura quasi-mystique. Ses modèles paraissent inaccessibles et sèment le trouble. Forte de ce regard exceptionnel, Bettina Rheims réalise plusieurs campagnes publicitaires, notamment pour Lancôme.

Loin des paillettes et du showbiz, la photographe immortalise également des femmes inconnues croisées au détour d'un chemin. Celles qui interpellent son œil affûté sont magnifiées, comme enveloppées de mystère. Elle deviennent à leur tour des icônes ultra-féminines et de mystérieuses amazones. Une exposition immanquable, qui démarre ce 29 janvier et que vous pourrez admirer jusqu'au 27 mars prochain. Et si vous souhaitez en apprendre plus, Arte diffusera le documentaire Bettina Rheims, dans la fabrique des icônes, réalisé par Michèle Dominici le samedi 6 février à 22h30.

rheims-ce-int-3d-03168-1509231813-id-994119

snip_20160126070345

Publicité
30 janvier 2016

Bettina Rheims expose à la MEP

28 janvier 2016

Exposition - 28.01.16 - 27.03.16 - Bettina Rheims

Bettina Rheims et la Maison Européenne de la Photographie entretiennent depuis toujours des liens intimes. Alors, quel meilleur endroit que celui dont elle a investi les espaces encore en friche, en 1990, pour exposer sa série Modern Lovers et où elle a semé le trouble en 2000 avec I.N.R.I., pour présenter aujourd’hui, pour la première fois à Paris, un itinéraire à travers quarante ans de photographie ?

1256541

27 janvier 2016

Exposition à la MEP - Bettina Rheims

La photographe française Bettina Rheims sera exposée à la Maison Européenne de la Photographie à partir de jeudi (demain). Une rétrospective de la carrière de l’artiste qui reprendra 40 ans de ses travaux, sans ordre chronologique ni thématique.

Une carrière débutée dans les années 70 avec une série de clichés de strip-teaseuses, la photographe a toujours aimé figer les visages et les corps de femmes. Sublimant la féminité jusque dans sa plus stricte intimité, Bettina Rheims nous présentera la femme sous tous ses angles, ou presque.

Cent quatre vingt images sélectionnées au total composeront cette exposition, répartie sur les 3 étages de la Maison Européenne de la Photographie.

Des beautés troublantes, envoûtantes ou déroutantes, sublimées par le prisme de la photographe, que vous pourrez (re)découvrir en vous rendant 5/7 rue de Fourcy, dans le IVe arrondissement parisien du 28 janvier au 27 mars 2016. L’exposition sera ouverte de 11.00 à 19.45.

cd8375f0-ba60-4fa7-b879-23d4890d6b9e

24 janvier 2016

Bettina Rheims (photographe) très bientôt à la MEP...

12565412_1032524356769003_2982335128152227454_n

1eb3e190-f3af-4d83-bc0d-f7302f49d09d

2b051eb4-8133-42e1-a91f-3cb8168d0d93

7f3f2ff5-8760-4457-bbcb-aa8c90acd187

14ea5580-a73f-4f93-b32b-c97c87d83825

78ad2a1b-8608-413c-842c-38b3434cdbc7

Publicité
23 janvier 2016

Zahia (quasi) nue sur les réseaux sociaux

Las de ne pas faire parler d'elle, la brunette aux mensu­ra­tions parfaites a trouvé la parade: se dévê­tir pour Bettina Rheims, et parta­ger les clichés sur Face­book. L'essai est trans­formé.

« J'aime la chair. Je suis un photo­graphe de la peau ». Bettina Rheims, soeur de l'écri­vain Natha­lie Rheims, annonce la couleur. Pour sa nouvelle série de clichés, la sexa­gé­naire immor­ta­lise la fraî­cheur d'une Zahia dénu­dée.  Après avoir incarné Marianne pour Pierre et Gilles (Zahia_Marianne), Zahia est de retour tout en sexy. Yeux de biche ourlés de mascara, mouche boudeuse et bouche entrou­verte, l'ex-scan­da­leuse se mue en jeune fille pas fran­che­ment inno­cente face à l'objec­tif. T-shirt de teena­ger ou top en mohair cocoo­ning, c'est encore en petite tenue que Zahia Dehar se sent le mieux.

Sur un tapis de fausse-four­rure blanche, la jeune femme se prélasse, visage balayé par ses mèches folles. Pour seul vête­ment: une culotte – haute – en laine. Une grosse clé en penden­tif qui se faufile au creux de son cou, des chaus­settes lapi­nou kawai semblent nous perdre dans les dédales d'une chambre d'ado. Zahia, l'éter­nelle femme enfant aux courbes sculp­tu­rales, entre­tient un peu plus le mythe dans ce shoo­ting sulfu­reux. Clou du spec­tacle: une pose assise en maillot de bain (très échan­cré), perfecto jeté sur l'épau­le… et téton appa­rent.

Zahia, plus femme qu'enfant, sait plus que jamais jouer de sa plas­tique sans fausse note. Peu importe que la parti­tion ne soit pas tota­le­ment d'origine.

zahia-dehar-par-bettina-rheims-cfacebook-zahia-dehar (1)

zahia-dehar-par-bettina-rheims-cfacebook-zahia-dehar (2)

zahia-dehar-par-bettina-rheims-cfacebook-zahia-dehar (3)

zahia-dehar-par-bettina-rheims-cfacebook-zahia-dehar (4)

zahia-dehar-par-bettina-rheims-cfacebook-zahia-dehar

https://www.facebook.com/zahiaofficiel/?fref=ts

22 janvier 2016

Les plus belles femmes du monde, photographiées par Bettina Rheims - Save the date

Cent quatre-vingts portraits sensuels et iconiques seront exposés à la Maison Européenne de la photographie du 28 janvier au 27 mars 2016. On y retrouve les plus belles photographies de Bettina Rheims, en quarante ans de carrière.

5d39d7c4d457106de2681263e1b4608c

Tout a commencé avec un cadeau de son mari, Serge Bramly. Un Rolleiflex. Bettina Rheims est alors mannequin, et galeriste. Avec cet appareil photo, elle se découvre photographe et s’offre en quelques années une carrière prestigieuse

17-620x414

Dès sa première exposition, un an après son premier Rolleiflex, Bettina Rheims propose une vision intime et personnelle du corps des femmes. Elle développe son univers, coloré et sensible. Devant son objectif, les plus belles femmes du monde se succèdent. Catherine Deneuve, Vanessa Paradis, Monica Belluci, Michaela Bercu, Sophie Marceau, et toutes les autres. Les clichés de Bettina Rheims sont saturés de sensualité, de beauté, de tout ce qu’il y a de plus féminin. Et le succès est impressionnant.

35

Aujourd’hui, la Maison Européenne de la Photographie revient sur les photos qui ont fait sa gloire. Une galerie de portraits à voir, ou à revoir.

Infos pratiques

Exposition du 28 janvier au 27 mars 2016

Maison européenne de la photographie

5-7, rue de Fourcy, Paris 4ème

Entrée : 8€ (tarif réduit : 4,50€)

Attention, la MEP a supprimé la gratuité du mercredi.

Plus de détails sur le site de la Maison européenne de la photographie.

17 janvier 2016

Bettina Rheims très bientôt à la MEP

« Un portrait, c’est danser avec un inconnu »

L’interview du samedi. Depuis la fin des années 1970, les photos de Bettina Rheims accrochent le regard. Des corps, des femmes, des portraits… réunis dans un livre et une exposition.

Entretien

À l’abri des regards et des bruits de la ville, dans une arrière-cour du IVe arrondissement de Paris, la photographe Bettina Rheims règle les derniers détails de la grande exposition que va accueillir la Maison européenne de la photographie, pas très loin de son studio. Elle y répond aux interviews, dans un univers de photos, de livres d’art et d’objets exotiques.

Le corps, est-ce un sujet évident de photographie ?

C’est un médium pour parler d’autre chose. Le corps c’est l’enveloppe de la force, de la fragilité, du trouble…

Il sert aussi à provoquer ?

Je parlerais plutôt de trouble, de désir, de plaisir… Dans la société dans laquelle nous vivons, il y a, partout, beaucoup plus de nudité que dans mes photos. Ma provocation est une vieille légende.

Et les femmes, toujours une cause à défendre ?

Elles ont été mon plus grand soutien. Je travaille avec des femmes, le plus souvent pour des femmes. Ensuite, c’est une cause. Encore plus dans d’autres pays. Mais les problèmes ne sont pas réglés chez nous. Regardez les chiffres des femmes battues ! Il faut être extrêmement vigilant.

Votre dernier livre et l’exposition qui arrive retracent quatre décennies. Quel est le fil rouge ?

Le dénominateur commun est le passage. De la vie à la mort avec les animaux empaillés, quand je travaille sur le Christ. C’est aussi le passage du masculin au féminin, du plaisir à la douleur… Mais ce fil n’était pas évident à voir car chacune de mes séries a son propre langage, son écriture, voire sa propre esthétique. Mon deuxième désir avec cette exposition était de me détacher du poids de ces images pour aborder, plus légère, la troisième partie de ma vie.

Dans l’exposition, il y aura beaucoup de grands formats ?

Presque 200. Surtout, je n’avais pas envie qu’on essaie de raconter autre chose avec mes images. Alors, on a tout conçu ici, avec Vanessa Mourot, la directrice du studio. Il y a une scénographie, une dramaturgie, des ruptures, des inédits, du son, une projection d’images… On suit mes deux chemins. Celui des commandes de la publicité, de la mode, pour le cinéma, la musique… Et les séries faites dès qu’on avait un peu de sous de côté. Et parfois dans le travail commercial, une image était sauvée et passait de l’autre côté.

L’instant de la photo est-il toujours le même ?

Pour les commandes, il y a des clients, des directeurs artistiques, des gens qui s’en mêlent… Mais que ce soit avec des sujets célèbres ou anonymes, il faut un temps pour apprivoiser. Tout est préparé comme pour un spectacle, un tableau… et vient le moment où il faut donner un coup de pied dedans. C’est la différence entre une jolie image et une image qui reste, plus complexe, plus trouble. Je ne sais jamais, dix minutes avant, ce que ça va être. C’est comme danser avec un inconnu. On ne s’accorde pas… Petit à petit, on comprend l’autre, je parle, il répond avec son corps, ça s’emboîte. Jusqu’au moment où l’image arrive. Et c’est un miracle.

C’était la même chose avec les détenues de la prison de femmes de Rennes que vous avez photographiées ?

Ah, la prison, c’est une autre histoire… J’avais ça en tête depuis longtemps parce que ça me faisait peur. J’ai toujours pensé que la prison peut arriver à tout le monde, y compris à moi. Il y avait un désir de ne pas trahir ces femmes. Il y avait beaucoup d’attente de leur part. Je travaille depuis toujours autour de la féminité et c’était encore plus prégnant. Comment se réapproprier l’image de soi-même ? Ça va dans le même sens que le travail de tous les accompagnateurs des détenues dans ce système carcéral, par définition dur. Des rencontres formidables, loin des clichés. Des fois, les détenues se sont abandonnées et il y a eu des moments de grâce. J’en montrerai neuf grands tirages, à la MEP. Dont beaucoup ont été prises à Rennes.

Le tirage des photos est-il essentiel ?

Bien sûr. Il n’y en a jamais deux pareils. Et je vis un drame, Choï (qui a aussi tiré les photos d’Helmut Newton) , avec qui je travaillais depuis les années 1980, ne peut plus tirer. J’étais persuadé qu’un jour, nous arrêterions ensemble. C’est le seul à avoir la compréhension de mes images, de ma lumière… Je réapprends à travailler avec d’autres.

Quel souvenir de la photo officielle du Président Chirac ?

J’étais très émue, flattée. C’était courageux après ma série Chambre close (parodiant la pornographie). Et c’était drôle. Je suis arrivée en même temps que la famille Chirac à l’Élysée. J’étais en repérage. On a visité ensemble. J’ai eu envie de photographier le Président dehors, comme un héros de western. On a choisi la couleur de sa chemise et ça a duré 25 minutes. Ensuite, je suis partie en Chine. Quand on me disait « Ça, ce n’est pas possible », la photo du Président m’a servi de visa et même évité d’être expulsée.

Les attentats donnent une responsabilité aux artistes ?

On m’a beaucoup demandé si j’allais me modérer… Il ne faut pas baisser les bras. C’est exactement ça qu’ils ont essayé d’abattre : le plaisir, l’art, la liberté. Je ne connais la guerre qu’à travers les récits de mon père (le commissaire-priseur Maurice Rheims) qui a été résistant, compagnon de la Libération. L’antisémitisme l’aurait bouleversé. L’idée qu’un jour mon petit-fils d’un an et demi se promène dans un monde où il verra « Mort aux juifs » sur un mur, ce n’est pas joyeux.

Recueilli par Gilles KERDREUX.

Exposition. À la Maison européenne de la photographie du 27 janvier au 27 mars. Paris IVe .www.mep-fr.org.

=================================

Les dates-clés :

1962.

Naissance à Neuilly-sur-Seine

1980.

Série sur les stripteaseuses de Pigalle.

1989.

Publication de l’ouvrage Female Trouble.

1990-1992.

Succès planétaire du livre Chambre Close .

2002.

Série sur Shanghaï.

Livre

À l’occasion de l’exposition, Bettina Rheims, chez Taschen, sortira en édition grand public à 59,99 €. Autrement, c’est un ouvrage de luxe en deux éditions limitées, l’une à 500 €, l’autre à 1 250 €. taschen.com.

Son rapport à l’Ouest

Ma famille avait une propriété près de Pont-l’Évêque (Calvados). J’y ai appris à faire du vélo, à traire les vaches. Je ne pensais jamais y retourner. J’aime la Méditerranée, le soleil, la mer chaude… Puis, en rentrant d’un an de travail sur Shanghai, avec l’homme de ma vie, nous avions envie d’une maison où se retrouver. On est allé derrière Trouville et Honfleur. Je n’étais pas emballée, la pluie… Finalement, je suis très heureuse. Il y a les plus beaux couchers de soleil du monde. Je ne nage pas dans la mer. Mais je marche en forêt, je lis, je cuisine…

unnamed

15 janvier 2016

Les femmes de Bettina Rheims

La femme et tout ce que cela implique d’érotisme, de sensualité, d’humour et d’ostentation. Le thème de l’exposition que consacre la Maison Européenne de la Photographie à Bettina Rheims ne pouvait être autre tant la photographe la questionne, l’expose, la magnifie depuis quarante ans. L’occasion de lui demander de nous sélectionner quelques clichés, complétés par ses propres commentaires, souvenirs personnels et autres réflexions intimes.

030_gwen_stefani_from_no_doubt_avril_1996_new_york_jpg_1373_north_660x_white

078_jpg_9384_north_660x_white

103_sibyl_buck_jpg_3399_north_660x_white

bj_bk_jpg_612_north_660x_white

6 décembre 2015

Bettina Rheims : un nouvel album chez Taschen

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>
Publicité