Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
reflexion
6 juillet 2018

Réflexion

IMG_8605

Publicité
3 juillet 2018

Le succès

le succes

27 juin 2018

Libération de la Femme

 

Sexualité : laissez les femmes se libérer elles-mêmes Réponse à une tribune publiée dans "Libération" de gynécologues inquiets de voir les Françaises se détourner de la pilule pour des méthodes "naturelles" d'un autre âge. Mais qu'est-ce que se libérer ? Refuser l'aliénation technique et chimique n'équivaut-il pas à se défaire des contraintes qui pèsent sur le corps féminin ? A lire sur liberation.fr Photo @amandinekuhlmann #contraception #sexualite



892 Likes, 10 Comments - Libération (@liberationfr) on Instagram: "Sexualité : laissez les femmes se libérer elles-mêmes Réponse à une tribune publiée dans..."

 

25 juin 2018

Réflexion

desproges

25 juin 2018

Pensée du jour

De_yWd0X0AALPkb

Publicité
24 juin 2018

Trouver le beau...

trouver le beau

16 juin 2018

L’appel « solennel » des professionnels de santé contre les dangers de la pornographie chez les jeunes

Par Gaëlle Dupont - Le Monde

Des professionnels de santé interpellent les pouvoirs publics sur la surexposition des mineurs aux films X.

L’appel se veut « solennel ». Plusieurs professionnels de santé, dont le président du Collège national des gynécologues et obstétriciens français, Israël Nisand, qui s’exprime au nom de cette institution, ont interpellé les pouvoirs publics, vendredi 15 juin, sur les dangers de l’exposition à la pornographie pour les enfants et les adolescents. « Nous demandons simplement le respect de la loi qui interdit la pornographie aux moins de 18 ans, résume le professeur Nisand. Aujourd’hui, c’est le business qui prime. Les fournisseurs d’accès ne peuvent pas, sous prétexte de la liberté du Net, s’affranchir de la protection des mineurs. »

C’est la première fois que des professionnels de santé s’inquiètent publiquement de l’accès de plus en plus banalisé aux images pornographiques chez les jeunes. Les films, gratuits et accessibles en un clic, sont visionnés principalement par le biais des smartphones, qui échappent aux regards des parents. La rencontre avec des images pornographiques peut se produire dès le plus jeune âge, dans la cour de récréation du primaire, parfois de façon non souhaitée, lorsqu’un enfant les met sous les yeux d’un autre, ou qu’une fenêtre intempestive s’affiche.

Selon un sondage Opinionway pour 20 Minutes publié en avril, 62 % des jeunes adultes déclaraient avoir vu leurs premières images porno avant 15 ans, dont 11 % avant l’âge de 11 ans. Une exposition que les parents ont tendance à sous-estimer. Une étude Ipsos sur les addictions, rendue publique vendredi 8 juin par la Fondation pour l’innovation politique, relance l’inquiétude.

Un cinquième (21 %) des jeunes de 14 à 24 ans interrogés regarde au moins une fois par semaine du porno. Surtout, 9 % des 14-17 ans regardent ces images une ou plusieurs fois par jour. « Un jeune sur dix, c’est un chiffre élevé, surtout pour cet âge, commente Victor Delage, chargé des études à la Fondapol. L’enquête met en évidence un phénomène de poly­addictions. Ceux qui consomment beaucoup de porno passent aussi beaucoup de temps sur les réseaux sociaux et sur les jeux vidéo. Cela peut avoir des conséquences sur leurs résultats scolaires et générer un isolement social. »

Modèle à atteindre

Le psychiatre Serge Hefez, responsable de l’unité de thérapie familiale à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière, à Paris, participe à l’initiative. « Je vois de plus en plus de jeunes qui s’enferment dans un huis clos avec les images pornographiques, relate-t-il. Le schéma est le même que dans les autres addictions. L’excitation monte, retombe, remonte, etc. Cela ne relève plus du désir mais du besoin. » Les conséquences ? « La vision répétitive de ces images devient inhibitrice, poursuit-il. Elle remplace la vie sexuelle. Les jeunes concernés reculent devant un apprentissage de la sexualité plus progressif et délicat où l’on vainc l’inhibition à deux. »

Cependant, il s’agit d’une minorité. « Tous les jeunes ne sont pas en danger, tempère le médecin. Beaucoup prennent leur distance face à ces images. Mais ceux qui sont mal dans leur peau vont s’en emparer. » Le psychiatre a surtout été confronté à des garçons dans ce cas. La gynécologue Ghada Hatem voit de son côté surtout des jeunes filles à la Maison des femmes de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), une structure consacrée à la prise en charge des victimes de violences, où se déroulent également les consultations du Planning familial.

« Nous voyons beaucoup d’adolescentes qui ne connaissent pas leur corps, en situation d’emprise, à qui leurs petits amis font faire des choses avec lesquelles elles ne sont pas d’accord, relate-t-elle. Des façons de faire l’amour, avec des objets, à plusieurs, en pratiquant la sodomie. Ce sont des pratiques banalisées par la pornographie. »

Au cours des séances d’éducation à la sexualité qu’elle anime en Seine-Saint-Denis, Ghada Hatem a constaté un accès généralisé de ces films. « Il devient impossible d’y échapper, résume-t-elle. C’est devenu le modèle dominant. » Or, elles véhiculent une image « dégradante » des femmes, et très stéréotypée de la sexualité. Les sexes des femmes sont intégralement épilés, ceux des hommes surdimensionnés et constamment en érection, l’ordre des actions est toujours le même, les gestes souvent brutaux, les femmes toujours soumises, etc.

« Que les adultes les utilisent ne pose pas de problème, affirme Israël Nisand. Mais les jeunes n’ont pas l’appareil critique nécessaire pour se défendre. Comment construire sa propre sexualité, ses propres fantasmes, avec de telles représentations ? »

« Problème de cohérence »

Une étude qualitative menée par la chercheuse Sophie Jehel, publiée en octobre 2017, a mis en évidence une grande diversité de réactions parmi la centaine d’adolescents rencontrés. Certains (surtout des garçons) les considéraient comme un modèle à atteindre. Les filles étaient plus nombreuses à tenir un discours distancié. Une partie des jeunes, en particulier ceux qui se réclamaient d’une religion, manifestaient un rejet très fort et refusaient d’en parler. Le fait d’avoir été tenu à distance de ces images pendant l’enfance, et la qualité du dialogue au sein de la famille favorisent leur mise à distance, conclut l’auteure.

L’impact du visionnage de pornographie sur les violences faites aux femmes, qui existaient bien avant sa diffusion à grande échelle, fait débat. Quoi qu’il en soit, les films pornos sont fortement imprégnés de sexisme, selon leurs détracteurs. « On se battrait pour que les femmes ne soient pas harcelées dans la rue, tout en laissant ces vidéos en libre accès à des enfants ?, interroge M. Nisand. Il y a un problème de cohérence. »

Un groupe de travail est en cours au ministère de la santé afin de rendre effective l’interdiction des sites aux moins de 18 ans. Ces professionnels de santé demandent, par exemple, qu’une preuve de majorité soit exigée avant de pouvoir accéder aux images diffusées sur les sites pornos. Ils réclament également la mise en œuvre des trois séances annuelles d’éducation à la sexualité prévues au collège et au lycée. « C’est capital, affirme Ghada Hatem. Il faut libérer la parole, rappeler que le porno, c’est du cinéma, donner un autre modèle, un sens critique. »

11 juin 2018

Réflexion

IMG_7868

7 juin 2018

Réflexion

reflexion66

1 juin 2018

Learn French : la nationalité française est-elle réservée aux héros ? - Le Courrier Australien

Si vous arrivez en France sans avoir les bons papiers et que vous souhaitez obtenir la nationalité française, alors c’est très simple.

Comme le montre le cas de Mamoudou Gassama*, tout ce que vous avez à faire, c’est accomplir quelque chose « d’exceptionnel ». Et ceci est bien réel : c’est d’ailleurs inscrit dans le Code civil.

L’article 21-19 déclare qu’une procédure accélérée de naturalisation est possible pour un étranger qui a « rendu des services exceptionnels à la France, ou dont la naturalisation présenterait un intérêt exceptionnel pour la France. » C’est ce qu’a invoqué le président Emmanuel Macron lorsqu’il a félicité le jeune Malien au Palais de l’Elysée et lui a dit qu’il allait recevoir ses papiers par la Poste.

La France étant une nation qui s’est fondée sur un ensemble de valeurs auto-proclamées, elle a toujours été ouverte à l’idée d’une citoyenneté française ‘à titre honorifique’ — une façon de distinguer les étrangers méritants dont les actions ont défendu ou fait rayonner ces valeurs.

Au début de la Révolution française, il existait une loi qui permettait d’accorder la citoyenneté française à des « hommes (sic) qui, par leurs écrits et leur courage, ont servi la cause de la liberté ». Parmi ceux en ayant bénéficié, on compte George Washington et Thomas Jefferson. Beaucoup plus tard, en 1870, un décret offrait la nationalité française aux personnes qui avaient combattu aux côtés de la France dans la guerre l’opposant à l’Allemagne. La plupart des naturalisés de l’époque étaient d’ailleurs des Allemands.

Mais toutes ces traditions ont été établies avant l’immigration de masse. Aujourd’hui, c’est différent.

Il reste évidemment le cas particulier de la Légion étrangère, qui depuis les années 1830, offre la possibilité aux soldats d’autres nations de combattre pour la France. Mais contrairement à une idée reçue, les soldats de la Légion étrangère n’acquièrent pas automatiquement la nationalité française, sauf s’ils sont blessés au combat. Actuellement, alors que la Légion étrangère emploie 8600 soldats de 150 pays, il y a environ 200 naturalisations par an.

Une décision examinée à la loupe

Aujourd’hui, il y a des centaines de milliers de jeunes hommes en France qui — comme M. Gassama — sont arrivés après un voyage long et dangereux, n’ont pas de papiers et parviennent tout juste à survivre en travaillant au noir. Et tous aimeraient beaucoup suivre son exemple.

Dans de telles circonstances, la décision du président ne pouvait qu’être examinée à la loupe.

En réalité, presque tout le monde s’accorde sur le fait que ce qu’a fait M.Gassama, en sauvant le petit garçon, était suffisamment extraordinaire pour lui valoir d’obtenir la naturalisation en procédure accélérée.

Mais ce que certains reprochent au président, c’est son incohérence. Pourquoi, s’interrogent ses détracteurs, n’applique-t-il pas la même générosité aux autres sans-papiers ? Pourquoi ne sélectionner qu’un chanceux ?

Leur indignation est d’autant plus grande qu’une loi sur l’immigration est actuellement discutée au Parlement, selon laquelle — aux yeux de la gauche — le président Macron est en violation de la mission historique de la France envers l’humanité.

La loi qu’il propose est-t-elle aussi dure ou inhumaine que ce qu’affirment ses ennemis ? Ceci est un autre sujet. Ce qui ne fait aucun doute, c’est l’objectif de cette loi : celle-ci vise à clarifier les choses, autant que possible et au plus tôt, pour les migrants potentiels. S’ils peuvent rester, ils restent. S’ils doivent partir, ils partent. Ils sont alors expulsés.

Dans sa conversation avec le jeune Malien, le président Macron n’a pas caché que si celui-ci n’avait pas croisé par hasard la route de cet enfant mal surveillé par une chaude journée, il aurait lui-même été sur la liste des personnes à expulser. Mais il en a été tout autrement. M.Gassama a réagi avec une générosité instinctive et son acte d’extrême bravoure a été filmé.

Pour le président Macron, qui désire promouvoir sa vision de la France comme nation de héros, cela était suffisant. Ce qu’a accompli M. Gassama était en effet exceptionnel et n’a pas uniquement profité à l’enfant, mais à La France. M. Gassama a gagné le droit d’obtenir la nationalité française en procédure accélérée.

  • Mamoudou Gassama, Malien sans-papiers vivant à Paris, a escaladé un immeuble de 4 étages pour porter secours à un petit garçon suspendu à un balcon.
Publicité
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 > >>
Publicité