Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Jours tranquilles à Paris
15 octobre 2016

Vu sur internet - j'aime bien

a4

Publicité
15 octobre 2016

David Bellemere (photographe)

a12

15 octobre 2016

Diesel. Un rapport parlementaire veut en finir avec ses avantages

Le rapport propose d'aller plus loin que l'objectif gouvernemental de resserrement de la fiscalité entre l'essence et le gazole. Suppression en cinq ans des avantages fiscaux du diesel, taxe carbone renforcée et voeu de normes européennes plus strictes : une mission parlementaire créée dans la foulée de l'affaire Volkswagen a préconisé, hier, un « pacte écologique » entre l'État et la filière automobile française. Le rapport est publié plus d'un an après le début du scandale aux moteurs truqués qui a ébranlé le constructeur allemand mais aussi mis en évidence d'importants dépassements des normes européennes d'émissions polluantes par les véhicules d'autres constructeurs en conditions réelles d'utilisation. Conséquences sur le marché de l'automobile neuve Ce travail dont la rapporteure est l'ancienne ministre de l'Écologie et actuelle députée des Deux-Sèvres, Delphine Batho, énonce 120 propositions avec comme credo la notion « d'organiser une rupture définitive avec l'automobile polluante et nocive ». Il insiste sur la nécessité d'obtenir une « refonte complète du cadre réglementaire européen intégrant tous les paramètres de pollution » et la mise en place de « contrôles drastiques » et aléatoires pour s'assurer que cette norme est respectée à la lettre. Ce travail veut, en outre, « interdire expressément les techniques dites d'" optimisation " des protocoles d'homologation, en établissant une liste formelle et complète des pratiques proscrites ». Si ses principes finissaient par être inscrits dans la loi, ce rapport pourrait porter un coup sévère au diesel dans les ventes d'automobiles neuves en France. Il souhaite, au nom de « la neutralité technologique et fiscale », une « suppression progressive de tous les avantages fiscaux au diesel en cinq ans, y compris pour les véhicules d'entreprise ». Il veut ainsi aller plus loin que l'objectif gouvernemental de resserrer la fiscalité entre l'essence et le gazole, confirmé dans le projet de loi de finances 2017 récemment présenté, mais sans encore « graver dans le marbre » une convergence à terme. La part du diesel est déjà tombée à 52,7 % des immatriculations françaises de véhicules neufs depuis le début de l'année, contre 63,9 % en 2014. 18.000 emplois européens menacés, selon FO La « chasse au diesel » menace « d'impacter violemment l'emploi » dans l'industrie automobile et notamment chez PSA, où « 18.000 emplois européens dépendent » de ce type de moteur, s'est inquiété, hier, le syndicat FO du constructeur français. Source : Le Télégramme

w7

15 octobre 2016

Ren Hang (photographe)

15 octobre 2016

Vu sur internet

a16

Publicité
15 octobre 2016

Donald Trump

trump

15 octobre 2016

Russie. À la télévision, la troisième Guerre mondiale a commencé...

L'ambiance distillée par de nombreux médias russes est celle d'un retour aux heures les plus tendues de la Guerre froide. La Troisième Guerre mondiale n'aura probablement pas lieu (on l'espère...) mais pour quiconque allume son téléviseur en Russie, elle a déjà débuté.

Sur la première chaîne d'État, c'est le présentateur de l'émission phare du dimanche soir qui annonce que les batteries antiaériennes russes en Syrie vont « abattre » les avions américains. Sur la chaîne d'informations en continu Rossia 24, c'est un reportage sur la préparation des abris antinucléaires, à Moscou. À Saint-Pétersbourg, le site d'informations Fontanka croit savoir que le gouverneur veut rationner le pain pour une future guerre malgré les explications des autorités qui affirment vouloir simplement stabiliser le prix de la farine. Et, à la radio, on discute des exercices de « défense civile », mobilisant, selon le ministère des Situations d'urgence, 40 millions de Russes pendant une semaine.

Pour celui qui aurait éteint son téléviseur pour se promener dans les rues de Moscou, il est fort possible de tomber sur un des immenses graffitis « patriotiques » des artistes pro-Poutine de l'organisation « Set » qui tapissent désormais les immeubles comme cet ours, symbole de la Russie, distribuant des gilets pare-balles à des colombes de la paix.

La cause d'une telle fièvre, de cet emballement pour l'imminence d'une « Troisième Guerre mondiale » ? La rupture, le 3 octobre, des négociations entre Washington et Moscou sur le conflit syrien après l'échec d'un cessez-le-feu que les deux puissances avaient âprement négocié à Genève, en septembre. Dans la foulée, les bombes russes et syriennes ont transformé Alep en « enfer sur Terre », selon l'Onu, et suscité les critiques des Occidentaux. À Moscou, où les journalistes russes et occidentaux se lèvent et se couchent en recevant les communiqués du ministère russe de la Défense, le climat de confrontation est relayé, amplifié par les médias.

Deux scénarios

Gueorgui Bovt, politologue, envisage deux scénarios, compte tenu par ailleurs des difficultés économiques de la Russie. Le premier, optimiste, où les deux puissances vont « se mettre d'accord sur de nouvelles conditions de coexistence, en gros un Yalta-2 », référence au partage des aires d'influence entre les États-Unis et l'Union soviétique, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Et le scénario catastrophe : la Russie va réagir selon une loi de la rue bien connue : « Si la bagarre ne peut pas être évitée, frapper le premier »...

15 octobre 2016

Vu sur internet - j'aime beaucoup

sensuelle

15 octobre 2016

Exposition à Nantes dans le cadre du "Voyage à Nantes"

DSCN0221

15 octobre 2016

Monsieur Chat

Thoma Vuille, alias Monsieur Chat, a été condamné à 500 € d’amende pour avoir dessiné son personnage fétiche sur un panneau de travaux de la gare du Nord (Xe).

Monsieur Chat ne connaîtra pas l’ambiance d’une maison d’arrêt. Enfin, son papa... Thoma Vuille pour être précis. Mais il devra s’acquitter d’une amende de 500 € pour avoir tracé sur un panneau de travaux de la gare du Nord (X  e), au printemps, l’un de ses chats jaunes, aux yeux rieurs et à la frimousse débonnaire, qui ont rendu célèbre cet artiste de rue franco-suisse de 39 ans dans toute la capitale.

Alors que le parquet avait requis trois mois de prison ferme à l’encontre de Thoma Vuille, taxé d’avoir dégradé les lieux, la 29  echambre correctionnelle a tranché, hier matin, en condamnant Monsieur Chat à une simple amende. « Un désaveu clair du ministère public », s’est empressée de réagir M  e Agnès Tricoire, l’avocate de l’artiste, qui considère néanmoins « qu’être condamné pour un dessin sur un support éphémère n’a pas de sens ».

« donner aux passants, gratuitement, un bonheur éphémère »

Thoma Vuille, longtemps anonyme, s’est fait connaître en 2007, à Orléans (Loiret), lorsque la police municipale l’a surpris en flagrant délit créatif. Depuis, ses chats tout sourire ont fleuri un peu partout en France, sur les murs de Paris, mais aussi ceux de Hong-Kong, New-York, Dakar ou Sarajevo. Lui valant « deux petites amendes seulement par le passé », selon son avocate.

Monsieur Chat, que cette condamnation simplement pécuniaire a soulagé, mais cependant plongé dans un abîme de perplexité, assure avoir « voulu donner aux passants, gratuitement, un bonheur éphémère ». « J’ai dessiné ce chat heureux, cerné de roses belles et menaçantes, et accompagné d’un oiseau porteur, dans son bec, d’un cœur, détaille-t-il. A cette époque, il y avait dans le couloir RATP de la gare du Nord trois murs recouverts d’œuvres commandées à des graffeurs, dont Jérôme Mesnager. Un support dont je savais qu’il allait être recouvert. Je me suis dit qu’il fallait porter l’art plus loin, là où la beauté est complètement absente et où les êtres humains sont contraints d’attendre leur RER dans un environnement hostile et laid. »

Après avoir tracé son personnage fétiche, gare du Nord, Monsieur Chat avait décidé de jouer la carte de la transparence et s’était rendu de bonne grâce à la convocation de la brigade anti-tag. Assuré de n’encourir qu’un simple rappel à la loi, l’artiste avait reconnu être l’auteur du dessin. Mais, considéré comme « récidiviste », Thoma Vuille a finalement dû venir rendre des comptes devant le tribunal correctionnel.

« La SNCF n’était même pas représentée, s’indigne M  e Agnès Tricoire. Et nous apprenons ce jeudi [hier] qu’elle compte se constituer partie civile, alors que le jugement est rendu, et réclamer un dédommagement pour dégradations, au cours d’une audience sur intérêts civils qui pourrait se tenir en janvier prochain. »

L’artiste et son avocate, bien que soulagés qu’une simple amende ait été prononcée, s’interrogeaient sur l’opportunité de faire appel...

Publicité
<< < 10 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 40 > >>
Publicité