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Jours tranquilles à Paris
10 mars 2017

Iris Brosch - ronde et belle

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10 mars 2017

Les pratiques érotiques des grands mystiques

Par Elisabeth Roudinesco, Historienne et collaboratrice du "Monde des livres"

Du christianisme à l’hindouisme, la philosophe Catherine Clément scrute les extases des fous de Dieu, entre orgasme et haine de soi.

Passionnée par la vie des dieux, des déesses et de leurs serviteurs – gourous, chamans, ascètes, messies, etc. –, Catherine Clément analyse dans cet ouvrage les pratiques érotiques de quelques grands mystiques, avec pour fil conducteur cette sentence du rabbi Israël Baal Shem Tov (1698-1760), fondateur du judaïsme hassidique : « La prière est un coït avec la présence divine. » Du judaïsme à l’islam, en passant par le christianisme et l’hindouisme, elle relate des récits ­d’extases qui montrent que faire l’amour avec Dieu, c’est s’anéantir en lui afin de réussir à jouir de l’horreur de soi-même. Autant dire qu’il s’agit, pour ces fous de dieu, d’une pulsion destructrice à l’état pur.

Extases et mortifications

La vie de Catherine de Sienne (1347-1380), sainte chrétienne canonisée en 1461, en est l’illustration. En rébellion contre sa famille, elle refuse dès son jeune âge tous les attributs de la ­féminité. Elle se mutile, pratique le jeûne et se plaît à être défigurée par la petite vérole afin de s’enlaidir. Après être entrée en religion chez les sœurs de la pénitence de saint Dominique, elle cultive extases et mortifications jusqu’à se convaincre que Jésus l’a prise pour amante : « Puisque par amour pour moi, tu as renoncé à tous les plaisirs, lui dit-il, j’ai résolu de t’épouser dans la foi et de célébrer solennellement mes noces avec toi. »

Jésus lui donne un anneau invisible, elle suce ses plaies et mange le pus des seins d’une cancéreuse. Pour la ­ récompenser, il lui offre son sang dont elle se délecte en éprouvant une folle jouissance : « Mon âme a pu alors satisfaire son désir, se ­cacher dans sa poitrine et y trouver des douceurs célestes. » Ainsi couche-t-elle avec Dieu par l’intermédiaire de ce liquide qui lui traverse le corps à la manière d’un sperme.

Dès sa jeunesse, le plus grand mystique indien du XIXe siècle, le Bengali Ramakrishna (1836-1886), toujours habillé en femme, connaît des expériences extatiques qui lui procurent d’indicibles plaisirs. Adorateur de la terrible déesse Kali, qui porte sur sa poitrine une guirlande de crânes et dont la langue rouge s’allonge en dehors de la cavité buccale, il est recruté comme prêtre et se met en tête de la séduire. Rien ne le rebute et surtout pas les multiples bras de cette amante rêvée qui s’agitent à chaque transe frénétique en jetant sur l’univers des imprécations mortifères. Quand enfin il croit pouvoir l’étreindre, il se sent transporté dans un océan de vagues éblouissantes : « Il reconnut alors sans le savoir l’irruption des vagues de l’orgasme devant la plus hideuse des déesses du panthéon hindou. »

Croyants fanatiques

Parmi les nombreux exemples de cette horreur de soi, qui caractérise la sexualité mystique, on retiendra le rite de la langue libérée. Depuis deux millénaires, en Inde, souligne Catherine Clément, des croyants fanatiques s’appliquent chaque jour à trancher le frein qui relie la langue au plancher de la bouche. Une fois leur langue libérée, ils l’utilisent d’abord pour se boucher le nez puis l’avalent pour s’étouffer. Ainsi accèdent-ils, par la mort, à un orgasme avec Dieu.

En lisant ce livre, on se dit qu’il est nécessaire aujourd’hui d’explorer les facettes de cette érotisation mystique de la mort qui peut conduire des sujets, tantôt à se ­détruire eux-mêmes, tantôt à se ­livrer à des tueries de masse, pour honorer chaque fois le nom et la jouissance d’un dieu persécuteur. Dans un cas, les fous de dieu ­deviennent des saints, dans l’autre des assassins. Un brillant essai d’ethnographie romanesque mené d’une plume alerte.

Faire l’amour avec Dieu, de Catherine Clément, Albin Michel, 208 p., 16,50 €.

10 mars 2017

Ali Mahdavi - Crazy Horse Saloon de Paris

10 mars 2017

La révolution russe en plan large

Par André Loez, Historien et collaborateur du "Monde des livres"

Le 8 mars 1917 débutait la révolution russe. Cent ans après l’événement, une floraison d’ouvrages le replace dans une temporalité plus large.

Il y a cent ans et un jour débutait la révolution russe. C’était le 8 mars, le 23 février dans le calendrier julien utilisé alors en Russie. Par milliers, des manifestantes venues célébrer la Journée internationale des droits des femmes, mais aussi dénoncer un pouvoir incapable de garantir du pain et de mener à son terme une guerre interminable, convergeaient vers le centre de la capitale, Petrograd. Signe du discrédit frappant le régime tsariste, les escadrons de cosaques qui auraient dû les disperser restaient passifs.

Renouvelés, accrus, accompagnés de grèves, les cortèges des jours suivants précipitaient la chute de Nicolas II. Le renversement saisissant d’une dynastie tricentenaire serait redoublé neuf mois plus tard par la prise du pouvoir des plus radicaux, et initialement les plus isolés des révolutionnaires, les bolcheviks. Février suivi d’octobre changeait la face de la guerre, de l’Europe et du XXe siècle.

Décloisonnements bienvenus

Si l’on doit faire un bilan historiographique de cette séquence stupéfiante, notons qu’elle n’a pas reçu, dans les deux dernières décennies, le même degré d’attention de la part des chercheurs que la période stalinienne, revisitée grâce à des archives nouvellement disponibles. Toutefois, l’étude des révolutions russes a fait l’objet de décloisonnements bienvenus.

Dans l’espace d’abord : quittant la scène centrale de Petrograd et du palais de Tauride, siège agité des institutions révolutionnaires, de nombreux travaux – hélas non traduits – ont interrogé l’événement à l’échelle de l’empire russe et de ses marges, à Moscou, Smolensk ou Bakou ; en Sibérie et le long de la Volga. Décloisonnement dans le temps, ensuite, de plus en plus d’historiens se montrant soucieux de situer « 17 » au cœur d’un cycle de troubles bien plus large, allant de la révolution de 1905 et de la Grande Guerre, longtemps négligée, aux derniers soubresauts de la guerre civile, au début des années 1920.

C’est dans cette temporalité élargie que s’inscrivent trois ouvrages publiés à l’occasion du centenaire, un très riche témoignage contemporain parcourant la Russie et l’Ukraine, et deux travaux de recherche plus classiquement centrés sur Lénine. Celui de l’historienne britannique Catherine Merridale entame son étude du chef bolchevik au temps de son exil à Zurich, en 1916. Il propose un récit détaillé de ses pérégrinations vers la Russie révolutionnaire, non dans un « wagon plombé » comme on l’a souvent dit, mais dans un train spécialement affrété et surveillé par l’Allemagne, convaincue de pouvoir affaiblir son ennemi russe en rapatriant ce pacifiste exalté.

L’auteure souligne l’étrangeté de ces accointances, entre le très autoritaire et aristocratique gouvernement impérial allemand et le militant révolutionnaire. Ses pages les plus riches restituent des aspects concrets et méconnus de la période, la difficulté de voyager dans l’Europe en guerre, le paysage interlope des pays neutres grouillant d’espions, les trafics et stratagèmes des révolutionnaires pour faire passer les frontières à leurs journaux ronéotypés : « Il y avait aussi un cordonnier à Haparanda [à la frontière suédo-finlandaise] qui pouvait coudre les précieux feuillets dans les semelles de ses chaussures de cuir. »

Austère compagnonnage

Documenté, le livre mêle toutefois témoignages d’époque et souvenirs reconstruits ; surtout, son propos, brouillon, cède quelquefois à des raccourcis interprétatifs peu nuancés : « Lénine appelait à un bain de sang », écrit l’historienne en commentant ses positions de 1915-1916. Le contraste est net avec l’étude que Dominique Colas consacre à Lénine politique. Il est en effet difficile de trouver, sur le même sujet, deux livres plus dissemblables : fourre-tout anecdotique dans le premier, épure analytique dans le second ; ici, un trop-plein de couleur locale et de seconds rôles, là, l’austère compagnonnage du verbe de Lénine comme seul protagoniste.

Il s’agit moins d’une biographie, en effet, que d’une exégèse des écrits et de la pensée du chef bolchevik, comme clé d’interprétation de la période qui vit naître le régime soviétique. Le travail vient de loin : professeur émérite à Sciences Po, Dominique Colas avait consacré sa thèse, soutenue en 1980, au léninisme. Il en prolonge les analyses à travers un plan mêlant récit chronologique et chapitres thématiques (sur le culte du chef, l’Internationale communiste ou encore l’antisémitisme). De longs passages sont consacrés aux « ennemis » de Lénine, parmi lesquels les « parasites » trop nantis, et surtout les paysans vus comme obstacles et pris pour cibles : « la répression de masse ne fut pas un accident », démontre l’auteur, soucieux de souligner la cohérence de sa pensée, le caractère performatif de ses innombrables écrits.

Cette focalisation sur l’idéologie – sa construction, son martèlement – a un coût : elle évacue la trajectoire de Lénine, ainsi que sa psychologie. L’auteur ne cherche pas à explorer les contradictions de ce dirigeant « fanatique » qui aimait pourtant les fleurs et la musique. C’est heureux, en un sens : l’homme Lénine est insaisissable autant qu’ascétique, et l’effort biographique vers lui reste souvent artificiel.

Mais, malgré la finesse des analyses, on perd quelque peu en texture à n’envisager que les écrits. Les autres acteurs de la révolution et les débats historiographiques (sur la prise du pouvoir d’octobre et sa nature de « coup d’Etat révolutionnaire », par exemple) ne figurent ici qu’en filigrane.

Chronique d’une désillusion

Pour saisir l’épaisseur du temps révolutionnaire et les effets pratiques des directives répétées de Lénine sur la « terreur de masse », on lira avec profit le beau témoignage de l’anarchiste Alexandre Berkman. D’origine russe, émigré outre-Atlantique, son activisme l’a conduit, la moitié de sa vie durant, dans des geôles américaines. Libéré et expulsé avec d’autres figures de l’anarchisme, comme Emma Goldman, fin 1919, il parvient en Russie, émerveillé à l’idée de « donner [sa] vie un million de fois au service de la révolution sociale », mais sceptique sur la façon bolchevique de construire l’avenir. Venu de l’étranger, il obtient une relative liberté de circulation qui l’amène au contact de Russes de toutes conditions et même de Lénine, qu’il juge lui aussi « fanatique ».

Le captivant Journal, qu’il tient à partir de 1920, est ainsi la chronique précise d’une désillusion, fourmillant de détails sur les souffrances des populations en ces années de famine et de pogroms, sur les exactions de la Tchéka, mais aussi sur les débats passionnés parmi les militants, ou les expérimentations artistiques et éducatives d’un Lounatcharski. Cette part lumineuse du livre permet de ne pas réduire la période à sa violence, l’élan révolutionnaire à sa trahison. Cette dernière conduira Berkman à un nouvel exil, après l’écrasement de l’insurrection de Kronstadt. A la veille de la naissance de l’URSS, « la révolution est morte, son esprit hurle dans le vide ».

Lénine, 1917. Le train de la révolution (Lenin on the Train), de Catherine Merridale, traduit de l’anglais par Françoise Bouillot, Payot, « Histoire », 400 p., 24 €.

Lénine politique, de Dominique Colas, Fayard, 524 p., 25 € (en librairie le 15 mars).

Le Mythe bolchevik. Journal 1920-1922 (The Bolshevik Myth), d’Alexandre Berkman, traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Pascale Haas, Klincksieck, « Critique de la politique », 450 p., 23,90 €.

10 mars 2017

Vu sur internet - j'aime beaucoup

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10 mars 2017

Election présidentielle : François Hollande estime que la campagne électorale n’est pas à la hauteur

Par Solenn de Royer

« Les Français ne s’y retrouvent pas pour l’instant », estime le président, qui assassine en outre le processus des primaires.

« Moi ou le chaos » (ou presque). Quelques semaines avant de quitter l’Elysée, François Mitterrand avait multiplié les confidences assassines sur la campagne présidentielle de 1995, qu’il jugeait indigente et ennuyeuse. « La première depuis cinquante ans dont je serai tout à fait absent », répétait-il, songeur, à ses visiteurs. Le président socialiste avait relégué ainsi les deux candidats, Lionel Jospin et Jacques Chirac, au rang de « bons ministres gestionnaires », avant de résumer ainsi sa pensée : « En fait, je suis le dernier des grands présidents. »

Deux mois avant son départ, François Hollande serait-il atteint du même syndrome ? Devant son gouvernement au grand complet, exceptionnellement convoqué pour un conseil des ministres élargi mercredi 8 mars, le chef de l’Etat a longuement glosé sur une campagne « inédite » qui, « à quarante-cinq jours du premier tour », n’a « pas vraiment commencé ». « La qualité est assez basse, a-t-il jugé. Les Français ne s’y retrouvent pas pour l’instant. Ils pensent qu’on ne s’occupe pas de leurs vraies préoccupations. »

Prévenant contre la menace que représente un FN sous-estimé dans les sondages, M. Hollande a estimé que les « partis de gouvernement » se trouvaient dans une « situation difficile ». « Ils ne parviennent pas à trouver les bons arguments », a-t-il précisé, alors qu’il est lui-même lancé dans une campagne contre l’extrême droite.

Les débats télévisés : une idée « épouvantable »

Décidément en verve, le chef de l’Etat a également critiqué les primaires, qui « ne correspondent pas à la Ve République et à l’élection présidentielle ». « Elles affaiblissent les partis », a jugé le président, qui a renoncé à se présenter de peur d’être éliminé, fin janvier.

Aujourd’hui, M. Hollande – qui a omis de rappeler qu’il avait lui-même été désigné au terme d’une primaire en 2011 – est persuadé qu’il aurait été en capacité de l’emporter en mai prochain, s’il avait pu échapper à la primaire de la gauche de janvier, dont il avait pourtant accepté le principe dès 2016.

Alors qu’un certain nombre de ministres attendent le bon moment pour rallier Emmanuel Macron, le chef de l’Etat a appelé son gouvernement à la « cohésion » et à continuer à « travailler pour les Français ». « La liberté d’expression doit être maîtrisée », a-t-il recommandé. Il a toutefois laissé entendre qu’à la fin mars, après le dépôt des candidatures au Conseil constitutionnel, les ministres pourraient s’exprimer comme ils l’entendaient, en fonction de leurs sensibilités.

En privé, ces derniers jours, M. Hollande a en outre sévèrement jugé les débats organisés entre les candidats par TF1 (le 20 mars) et France 2 (le 20 avril) : une idée « épouvantable » et « dangereuse » qui conduit à un « nivellement » par le bas entre les candidats, celui du FN compris.

10 mars 2017

Manger des sushis sur une femme nue (interdit -18 ans)

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 Le nyotaimori est une ancienne tradition de restauration japonaise. Le terme signifie littéralement « le corps décoré d'une femme ». La pratique consiste à servir des sushis sur le corps d'une geisha nue. Les clients viennent picorer de leurs baguettes les sushis disposés sur ce « corps-table ». Autrefois autorisée en Chine, cette expérience y est désormais interdite pour des raisons sanitaires.

Le nyotaimori : l’érotisme culinaire au comble de son raffinement

Autrefois, les geishas pratiquaient le nyotaimori au même titre que la calligraphie ou la cérémonie du thé. L'apprentissage commençait pendant l'enfance jusqu'à seize ans. Pendant l'entraînement six oeufs de poule sont disposés en différents points du corps de l'apprentie geisha qui reste étendue et figée durant quatre heures sans que les oeufs ne bougent. Des glaçons sont ensuite jetés au hasard sur son corps. Si un seul oeuf glisse, on reprend depuis le début. Cet entraînement permet à la geisha de rester allongée, immobile et sereine, quel que soit le comportement des clients. Par ailleurs, les restaurateurs recrutent des jeunes filles extrêmement patientes. Par exemple, ils ne prennent que des filles appartenant au groupe sanguin A. Selon la tradition japonaise, les personnes de ce type sont sereines. Enfin, la geisha pratiquant le nyotaimori est choisie vierge, car son hymen intact garantit sa pureté intérieure et sa netteté extérieure.

L’hygiène des « corps-tables »

Quatre-vingt-dix minutes avant de commencer le service, les geishas se livrent à une toilette méticuleuse. Les jambes et les aisselles sont intégralement épilées à la cire et les poils pubiens taillés ou rasés. En effet, les clients exigent des geishas impeccables. Aucun déodorant ou parfum n'est utilisé pour ne pas dénaturer la saveur des sushis.

Le déroulement du repas

Certains clients prennent le repas sur le dos et les fesses de la geisha alors que d’autres se servent sur le devant du corps. Autrefois, les sushis étaient disposés à des endroits précis du corps. Par exemple, l'ikura (oeufs de saumon) était placé sur le cœur. Aujourd'hui, les restaurants ne respectent plus ces exigences et disposent les mets de façon décorative. Il faut également limiter le nombre de sushis pour que le corps de la geisha ne soit pas dissimulé. Les grands poissons tels le tai ou la langouste servent à compléter la décoration. Le sexe et les mamelons sont recouverts de feuilles de vigne et de pétales de fleurs tout comme la chevelure.

Une pratique qui s’exporte outre-Atlantique

A Miami, le restaurant Kung Fu kitchen and Sushi a proposé le nyotaimori jusqu'au 30 septembre. Nathan Lieberman, le restaurateur, a ajouté cette pratique à sa carte pour 500 dollars (405 euros). Les clients peuvent déguster leur plat sur le corps d'un mannequin. Ce sont souvent des groupes organisant des fêtes ou encore des enterrements de vie de garçon qui sont les plus demandeurs. Concernant l’hygiène, Nathan Lieberman déclare que les mannequins-plats sont propres et désinfectés comme « des chirurgiens » et les parties les plus intimes des top-models dissimulés sous des feuilles de bananes. Selon la FDA, si le restaurant n’enfreint pas les règles de la FDA notamment si aucun contact direct avec la peau n’est constaté, alors la pratique est tout à fait légale.

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