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Jours tranquilles à Paris
16 mars 2017

Sonia Sieff

Trente-deux femmes se sont mises à nu devant l'objectif la fille de Jeanloup Sieff. Sans artifice, chacune d'entre elles révèle sa beauté la plus naturelle. À découvrir à Paris à la A. Galerie (XVIe).

Source Figaroscope

Mannequin, chanteuse, designer, peintre, danseuse… elles exercent toutes des métiers liés de près ou de loin à l'univers artistique.

Dans une maison de campagne, sur une falaise au bord de la mer ou sur les toits de l'Opéra de Paris, la fille de Jeanloup Sieff a parcouru l'Hexagone et réalisé de très nombreuses sessions de photographie.

Ces quatre années de travail s'achèvent en beauté avec la sortie de son premier livre Les Françaises (Rizzoli), dont certains clichés sont présentés chez A. Galerie.

A. Galerie

4, rue Léonce-Reynaud (XVIe).

Horaires: du lun. au ven.

de 10 h à 13 h et de 15 h à 19 h

et le sam. de 12 h à 19 h.

jusqu'au 29 avril.

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Ci-dessus : Sonia Sieffhttp://soniasieff.com/biography/

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16 mars 2017

Marc Ladreit de Lacharrière, l’ami public n° 1... de François Fillon

Par Isabelle Chaperon, Marie-Béatrice Baudet

Figure incontournable du capitalisme français, le propriétaire de la « Revue des deux mondes » s’est retrouvé sous les projecteurs dans l’affaire Fillon.

L’homme n’est plus le même. On le perçoit dès l’ouverture de la porte blindée qui protège son élégant bureau, au deuxième étage de l’hôtel particulier dont il est propriétaire, rue de Lille, dans le 7e arrondissement de Paris.

Même s’il sourit en nous accueillant, ce jeudi 9 mars, Marc Ladreit de Lacharrière semble sur la défensive, lui d’habitude si affable. Depuis la révélation, le 25 janvier, de l’affaire Fillon par Le Canard enchaîné, l’entrepreneur au plus beau carnet d’adresses de la capitale risque une mise en examen pour « abus de biens sociaux ». A 76 ans, et après une carrière si souvent glorifiée en France comme à l’étranger, le coup est rude.

Propriétaire depuis 1991 de la Revue des deux mondes, qui publia Baudelaire et Balzac, le milliardaire a employé l’épouse du candidat du parti Les Républicains (LR) à l’élection présidentielle comme conseillère littéraire, entre mai 2012 et décembre 2013, payée 5 000 euros brut par mois.

Mais était-ce un emploi réel ou fictif ? La justice s’interroge. De même, les enquêteurs se demandent encore si ce recrutement, ainsi que les relations d’affaires entre Fimalac, la holding familiale de « MLL », comme abrègent ses connaissances, et la société 2F ­Conseil de François Fillon pourraient avoir un lien avec l’attribution du titre de grand-croix de la Légion d’honneur au financier.

François Fillon a adoubé son futur client deux fois

Le 14 mars, François Fillon a été mis en examen notamment pour « détournement de fonds publics » et « recel d’abus de biens sociaux » dans l’affaire des emplois supposés fictifs de sa femme et de ses enfants et « manquements aux obligations de déclarations à la Haute Autorité de la vie publique ». A ce stade de l’enquête, les juges n’ont pas d’éléments suffisants pour mettre au jour un éventuel trafic d’influence.

Les propositions de dignité, c’est-à-dire grand officier et grand-croix (la plus haute distinction), ne peuvent être défendues que par le premier ministre auprès du président de la République. C’est donc, comme la règle l’exige, sur le « rapport » de François Fillon que Nicolas Sarkozy a signé le décret du 31 décembre 2010, qui distingue Marc Ladreit de Lacharrière.

Mais s’il est une chose qui intrigue, c’est la rapidité avec laquelle le chef d’entreprise a gravi les marches de l’ordre : il s’est élevé de chevalier à grand-croix en vingt-quatre ans. L’amiral Philippe de Gaulle a dû patienter quarante-huit ans, l’ancien « patron des patrons », Yvon Gattaz, trente-huit ans. Quant à la résistante et déportée Geneviève de Gaulle-Anthonioz, première femme grand-croix en 1997, elle aura attendu cinquante ans.

On ne demande pas la Légion d’honneur, il faut être proposé. « Par des relations bien placées », ajoutent les connaisseurs. Et MLL n’en a jamais manqué, à commencer par Philippe ­Séguin, Laurent Fabius et Dominique de Villepin, qui l’ont élevé aux grades inférieurs.

François Fillon aura adoubé son futur client deux fois, en le faisant officier en 1994, alors qu’il était ministre de l’enseignement supérieur du gouvernement Balladur, puis grand-croix en 2010, qu’il lui remettra d’ailleurs lui-même, par délégation du président de la République, ce qui est autorisé, mais plutôt rare. Rejoindre ce cénacle est un immense privilège. Le code de l’ordre fixe un seuil maximal de 125 000 légionnaires vivants, dont 75 grand-croix.

« Fillon ? C’est son denier du culte »

Ce jeudi 9 mars, Marc Ladreit de Lacharrière nous reçoit sans veste, en chemise bleue sur pantalon gris. Pas de boutonnière, pas de décoration… Le PDG de Fimalac voudrait-il symboliquement tenir à distance l’affaire Fillon et son lot de révélations ?

Le 8 mars, Le Canard enchaîné a indiqué qu’il avait prêté, en 2013, 50 000 euros au responsable politique, sans exiger d’intérêts. Une somme remboursée depuis, a indiqué son avocat. Le bienfaiteur avait aussi mis à la disposition de l’élu son jet privé.

« Fillon ? C’est son denier du culte. Ce serait stupide de dire qu’il a parié sur lui. Qui pensait, en 2012, que le châtelain de la Sarthe avait une chance d’arriver à la fonction suprême ? », ironise un proche du financier. « Je réserve à la justice tout ce que j’ai à dire. Laissons-la faire son travail en paix », prévient d’emblée MLL.

Quant à l’église Saint-Pierre de Lubilhac, à Coux, en Ardèche, qui aurait été classée grâce à l’intervention de François Fillon, « c’est loufoque », contre-attaque-t-il, à la table de réunion, triturant son vieux sous-main en cuir où sont incrustées trois horloges qui donnent l’heure de New York, Tokyo et Paris :

« D’abord, ce n’est pas mon église, elle appartient à un fonds de dotation. Les travaux ont été terminés en 2007. Il n’y a donc eu aucune déduction fiscale au titre du classement à l’inventaire des monuments historiques, qui a eu lieu quelques années plus tard. »

Trente-deuxième fortune de France

Le 26 janvier, des policiers ont perquisitionné le siège de la Revue des deux mondes, installé dans son hôtel particulier. Quatre jours plus tard, le PDG est entendu par les enquêteurs de l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales, à Nanterre. Lors de son audition – dont Le Journal du dimanche du 5 mars a révélé le contenu –, il admet avoir embauché Penelope Fillon à la demande de son mari, un ami de trente ans qui cherchait un point de chute à son épouse déprimée après la fin de Matignon.

Mais la Revue des deux mondes était-elle son premier choix ? Selon nos informations, l’homme d’affaires avait d’abord pensé à l’Agence France-Muséums, qu’il préside depuis sa création, en juillet 2007, et dont la mission est de mener à bien le projet de musée universel du Louvre Abou Dhabi, en partenariat avec les Emirats arabes unis. Penelope Fillon aurait refusé, n’ayant pas envie de voyager. MLL ne dément pas, préférant clore le sujet par un laconique et découragé « pas de commentaire ».

Que de changements dans sa vie depuis le 25 janvier… Désormais, certains patrons du CAC 40, qui enviaient son succès et jalousaient son entregent, ricanent. Peut-être l’homme, trente-deuxième fortune de France avec 2,25 milliards d’euros de patrimoine, selon le classement 2016 de Challenges, a-t-il clamé trop haut et trop fort, et depuis toujours, qu’il ne devait rien à personne ?

« Je n’ai pas participé aux privatisations ; je n’ai pas construit ma fortune sur la reprise d’entreprises en difficulté ; je n’ai pas participé à des marchés publics ; je n’ai reçu ni subvention ni prêt bonifié… C’est rare dans la profession, non ? », insiste-t-il encore ce 9 mars.

Libre et indépendant

Le septuagénaire se dit libre et indépendant. Fimalac, c’est chez lui. Ce nom n’est-il pas le condensé de Financière Marc Ladreit de ­Lacharrière ? Il y est PDG et actionnaire majoritaire à plus de 90 %, et gère des participations dans l’immobilier, les médias en ligne et le divertissement.

Ses quatre enfants et son cousin germain siègent au conseil d’administration, ainsi que plusieurs figures du capitalisme français, tous des fidèles, à l’instar de Jean-Charles Naouri, le PDG de Casino, dont MLL était membre du conseil d’administration de 2003 jusqu’à septembre 2016.

Au « board » de Fimalac, on croise aussi deux de ses anciens condisciples à l’Ecole nationale d’administration (ENA), Etienne Pflimlin, ancien président du Crédit mutuel, et Philippe Lagayette, ex-directeur général de la Caisse des dépôts et consignations. « Marc Ladreit de Lacharrière n’a aucun contre-pouvoir. Il fait ce qu’il veut dans son entreprise », constate Loïc Dessaint, à la tête du cabinet d’analyse financière Proxinvest.

En 2015, le PDG a perçu une rémunération de 8 millions d’euros – autant que Carlos Ghosn chez Renault –, après avoir généré une plus-value de 1,6 milliard d’euros en cédant 30 % de son agence de notation Fitch au groupe de médias américain Hearst. Depuis 2015, cependant, le milliardaire ne reverse plus ses bonus à sa Fondation culture et diversité, créée en 2006, qui aide les jeunes en difficulté dans les zones d’éducation prioritaire. « La Fondation vit sur elle-même maintenant », annonce-t-il au Monde.

Les amis de la « promo Robespierre »

Si jamais homme d’affaires n’a revendiqué avec autant de force son indépendance, jamais, non plus, un dirigeant du privé n’a autant excellé dans l’art de « réseauter ». « Quand on travaille sur les familles françaises riches, Marc Ladreit de Lacharrière est incontournable. C’est une poupée russe, ses réseaux s’emboîtent les uns dans les autres », confirme la sociologue Monique Pinçon-Charlot.

Tout commence en 1968, avec la promotion Robespierre de l’ENA, « qui a failli s’appeler “Printemps des peuples” », se rappelle Michel Boyon, ancien président du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Philippe Séguin est dans la bande à Maximilien. Une amitié à la vie à la mort se noue alors entre Marc et Philippe, tous deux marqués par la perte de leur père dans leur jeunesse.

C’est par lui et le gaullisme social, auquel adhère Ladreit, que les liens se nouent avec François Fillon, l’un des fils spirituels de l’homme politique décédé en 2010. Dans l’école de la rue des Saints-Pères, ils côtoient aussi Louis Schweitzer. L’ex-PDG de Renault fera entrer MLL au conseil d’administration du constructeur automobile en 2002. Leur copain de promotion Philippe Lagayette les y rejoint en 2007. Et quand Louis Schweitzer lâche le volant de Renault, en 2005, c’est L’Oréal, où Marc Ladreit de Lacharrière a officié de 1976 à 1991, qui lui offre un poste d’administrateur. Tournez manèges !

La « promo Robespierre » est le point de départ de longues complicités. MLL, l’énarque défroqué qui fera toute sa carrière dans le privé, a toujours maintenu un contact étroit avec la haute fonction publique, même quand il travaillait pour le roi des shampoings et des crèmes de beauté. Comme les ramifications politiques de l’affaire Bettencourt l’ont prouvé, l’influence de la galaxie L’Oréal ne se mesure pas uniquement à l’efficacité de ses soins antirides.

Bons et mauvais coups

En 1982, lorsque François Mitterrand crée un impôt sur la fortune, André Bettencourt, l’époux de Liliane, négocie directement avec le président de la République socialiste la manière d’alléger la facture pour la famille propriétaire de L’Oréal. Mais c’est à MLL, directeur financier du groupe, que revient la mise en œuvre de l’accord, en liaison avec l’administration fiscale. L’homme de confiance des Bettencourt restera d’ailleurs administrateur de la Fondation Bettencourt-Schueller jusqu’en 2011.

En participant à des commissions de réflexion sous l’égide de Pierre Bérégovoy, MLL repère le directeur de cabinet du ministre de l’économie et des finances, Jean-Charles Naouri. Les deux hommes s’épauleront lorsqu’il s’agira d’entreprendre, chacun de son côté, la construction de leurs empires, Casino et Fimalac.

Il faut se replonger dans cette période eighties, lorsque capitalisme et mode capillaire se disputaient la palme de l’inventivité. Les chevelures montaient en soufflé, les holdings cascadaient et les amis s’arrangeaient.

MLL est de tous les bons (et mauvais) coups. Afin de mettre l’assureur Victoire à l’abri d’une nationalisation, la banque de Suez a imaginé une nébuleuse dont le capital a été placé dans des mains alliées, dont celles de Ladreit, ancien de la maison. Lorsque Suez reprend le contrôle de l’assureur, en 1991, le directeur financier de L’Oréal autorisé par la firme à faire fructifier ses affaires personnelles, empoche le pactole. Joli tour de passe-passe.

Echange de bons procédés

C’est sur le socle des holdings héritées de ce Suez de l’ombre que le financier bâtira Fimalac. Car en 1991, son rival, Lindsay Owen-Jones, ayant été choisi pour diriger L’Oréal, MLL décide – par dépit, racontent les mauvaises langues – de se consacrer à plein-temps à l’achat et à la revente d’entreprises.

« Marc a un vrai talent, lance son ami Alain Minc, qui l’a conseillé sur plusieurs affaires, notamment le rachat du groupe Lucien Barrière à Accor. Il sait constituer des ensembles avec des morceaux. C’est un “builder”. »

Au même titre que les Pinault, Arnault ou Bouygues, l’entrepreneur bénéficie du soutien inépuisable du Crédit lyonnais. Echange de bons procédés, le poulain rend service à la banque publique en participant au rachat de l’assureur californien Executive Life, une transaction qui suscitera l’ire des autorités américaines.

Ce monde-là est décidément petit. Après la faillite du Crédit lyonnais, Marc Ladreit de Lacharrière, administrateur indépendant de la banque publique de 1987 à 1993, est interrogé par une commission d’enquête parlementaire, en juin 1994. Très poliment. Philippe ­Séguin, alors au perchoir de l’Assemblée, préside la commission. Pendant l’audition, les deux frères de cœur se donnent du « Monsieur le président » long comme le bras. « C’est classique dans l’administration de se trouver en face de ses camarades de promo », balaie le financier, en s’énervant sur son sous-main.

En 1992, MLL commence, avec la bénédiction du Trésor, à poser la première pierre de l’édifice qui assoira définitivement sa fortune : l’agence de notation Fitch, alternative européenne aux titans américains Moody’s et Standard & Poor’s. Ce faisant, le financier gagne ses galons dans l’establishment. Les patrons du CAC 40 se mettent à courtiser le propriétaire de l’agence qui décerne bons et mauvais points à leurs opérations financières. Les gouvernements aussi. « Je pense être l’un des businessmen français les plus connus à l’international. J’entretiens de bonnes relations avec les principaux financiers des grands pays. »

« Besoin de personne pour m’ouvrir les portes de l’Elysée »

En 2002, consécration, il compose un comité consultatif international avec la fine fleur d’anciens chefs de gouvernement ou des grands argentiers. Valéry Giscard ­d’Estaing le préside. Laurent Fabius y participe. « Leur présence n’était pas bénévole », sourit-il.

Mais son véritable levier vis-à-vis du microcosme politique tricolore, c’est la Sofres, dont Fimalac prend le contrôle en 1992. « Ce rachat lui donne accès aux hommes politiques, qui l’appelaient sans arrêt pour avoir en avance leur cote de popularité », raconte un ancien de l’institut de sondages.

MLL élargit vite ce nouveau carnet. Il fait du dîner mensuel de la Revue des deux mondes un événement mondain. En parallèle, il devient incontournable dans le domaine du mécénat. En 1993, il soutient la création de la Fondation contre l’exclusion (FACE) de la ministre du travail, Martine Aubry. En 1996, il lance le Prix de l’audace créatrice, destiné à récompenser un chef d’entreprise qui a créé des emplois en France. Est-ce parce qu’il connaît Jacques Chirac que ce dernier accueille la remise du trophée à l’Elysée ? « Je n’ai besoin de personne pour m’ouvrir les portes de l’Elysée », rétorque-t-il.

Il continuera de sympathiser par la suite avec l’ancien président de la République. Tous deux partagent la même passion pour les arts premiers, et le patron verse son écot à la Fondation Chirac. En revanche, les relations se révéleront exécrables avec Nicolas Sarkozy. Ce dernier prend fait et cause, en 2007, pour Bernard Arnault dans son projet de rachat du quotidien économique Les Echos, au grand dam de MLL en lice lui aussi.

Surtout, le propriétaire de Fitch tient rigueur à Nicolas Sarkozy de ne pas l’avoir consulté lors de la crise financière qui entraîna la chute de la banque d’investissement américaine Lehman Brothers. Pis, d’avoir osé critiquer le rôle des agences de notation.

Le 13 septembre 2007, le patron de Fitch est reçu à l’Elysée, juste avant la remise du Prix de l’audace créatrice. « J’imaginais que le président allait me parler des subprimes. Il n’évoque que Les Echos ! » Une anecdote déjà relatée dans son livre Le Droit de noter (Grasset, 2012) où il tresse, en revanche, une couronne de lauriers à François Fillon : « Quel dommage qu’en ce début de quinquennat pétaradant, le premier ministre n’ait pas réussi à se faire entendre de Nicolas Sarkozy », écrit-il. Dans le gouvernement Fillon, Marc Ladreit de Lacharrière est aussi proche de Rachida Dati, dont il préside le comité de soutien dans le 7e arrondissement de Paris aux municipales de 2008.

Largesses à droite à gauche

Avec François Hollande, l’entrepreneur a retrouvé son rond de serviette au Château. « Hollande ? Je le connais depuis longtemps. Il est venu à des dîners de la Revue, témoigne-t-il. C’est l’un des seuls hommes politiques qui s’intéresse vraiment à l’éducation artistique et culturelle des jeunes. »

Aujourd’hui, les politiques ne lui suffisent plus. Le milliardaire s’amuse davantage avec ses nouveaux complices Jamel Debbouze, Laurent Gerra et Patrick Bruel, rencontrés grâce à la création, en 2013, d’un pôle spectacles et divertissement autour de Webedia ­ (Allociné, Purepeople), présidé par Véronique Morali, inspectrice des finances et sa compagne à la ville. « Les artistes, je les consulte dans mes affaires, car ils prennent des risques. Ils ont des émotions. Leurs vues sont souvent différentes de celles des conseillers traditionnels. »

C’est à se demander si Fimalac ne serait pas devenue la cour des Médicis. Le riche patron distribue à droite, à gauche. Quand, en 2008, les fabiusiens, emmenés par Serge Weinberg, ancien chef de cabinet de Laurent Fabius au budget, et Louis Schweitzer, veulent faire plaisir à leur mentor désœuvré faute de ­maroquin, ils jettent leur dévolu sur la maison de ventes aux enchères Piasa. Qui appelle-t-il pour boucler le tour de table ? Ladreit. « Emplois, subsides, prêts… Marc est très sollicité, je vous le garantis », témoigne Etienne Pflimlin.

Le philanthrope a la réputation de ne pas savoir dire non. Pourquoi ne pas en profiter ? Même Le Monde a bénéficié de ses largesses dans les années 1990. Alain Minc, président du conseil de surveillance du journal, entraîne son partenaire de tennis, un passionné de presse, à participer aux recapitalisations du quotidien, alors en difficulté.

Cette générosité mal contrôlée est sans doute le revers d’une soif de reconnaissance insatiable de la part « d’un jeune homme bien né mais fauché », selon l’expression choisie par Henri Loyrette, ancien président du ­Louvre, lorsqu’il intronise Marc Ladreit de ­Lacharrière en janvier 2006 à l’Académie des beaux-arts.

Le jeune hobereau a dû travailler pour financer ses études. Ses origines, une vieille famille de l’Ardèche tardivement anoblie, ont dû faire sourire quelques grands de France, les La Croix de Castries par exemple. Mais aujourd’hui, désormais élevé à la dignité de grand-croix, il appartient à la noblesse d’Etat.

Ce jeudi 9 mars, Marc Ladreit de Lacharrière est en manque de repères. Plusieurs œuvres d’art ont quitté son bureau. Elles sont exposées jusqu’au 2 avril au Musée du quai Branly-Jacques Chirac, où le mécène présente les joyaux de sa collection. Grande absente, La Chouette, une sculpture en bronze de Picasso qui trône en temps normal au milieu de la pièce. L’oiseau de Minerve, le symbole de la sagesse, n’est plus là pour veiller sur lui.

16 mars 2017

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16 mars 2017

Une chaise originale....

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16 mars 2017

LONDRES : La tyrannie des talons aiguilles recule dans les bureaux de la City

Par Philippe Bernard, Londres, correspondant

Le Parlement de Westminster a débattu d’une mesure interdisant le port obligatoire des talons hauts sur le lieu de travail.

LETTRE DE LONDRES

Grâce à Nicola Thorp, une actrice londonienne de 28 ans, la tyrannie des talons aiguilles vient de reculer dans les bureaux de la City. Gagnant sa vie comme réceptionniste, la jeune femme avait été limogée sans solde en 2015 pour avoir refusé de troquer ses ballerines pour les talons de 5 à 10 cm qu’exigeait de ses employées Portico, l’agence qui l’avait recrutée pour le compte du cabinet d’audit PriceWaterhouseCoopers.

Révoltée, elle avait lancé sur le site du Parlement une pétition destinée à « rendre illégale l’exigence des talons hauts pour les femmes au travail ». Son initiative a déclenché un torrent de réactions. Twitter a été inondé de photos de talons plats mis en ligne par des salariées rebelles tandis que le texte de la réceptionniste recueillait plus de 152 000 signatures, dépassant le cap des 100 000 exigées pour déclencher un débat parlementaire.

Pour nourrir cette discussion, qui a eu lieu lundi 6 mars à Westminster, la commission parlementaire sur les femmes et l’égalité a mené l’enquête et ouvert un forum en ligne où les témoignages ont afflué : 730 rien qu’au cours de la première semaine.

Une vendeuse a raconté qu’on lui demandait de porter des jupes plus courtes et de se déboutonner à l’approche de Noël, au moment où la clientèle se masculinise. Une hôtesse de l’air a témoigné qu’elle se sentait « prostituée » par l’exigence des talons hauts. Coloration blonde et décolletés obligatoires sont aussi de rigueur dans certaines entreprises.

Une question de santé publique

Le code vestimentaire que l’agence Portico avait tenté d’imposer à Nicola Thorp était d’une insolente précision : ses employées devaient porter des collants « non opaques », les racines de leurs cheveux devaient être « invisibles » et leur maquillage être « réajusté régulièrement ».

Quant à leurs chaussures, elles devaient effectivement comporter des talons « de 2 à 4 pouces » (5 à 10 cm). La firme exigeait aussi le choix de l’une des quatorze nuances de vernis à ongles répertoriées par elle.

« J’ai refusé de travailler pour une société qui demande aux femmes de porter du maquillage, des talons et une jupe, a témoigné la pétitionnaire. On dit que le sexisme n’est plus un problème. Mais quand un homme qui a avoué publiquement harceler sexuellement les femmes est le leader du monde libre, il est plus crucial que jamais d’avoir des lois qui protègent les femmes. »

Au sexisme s’ajoute une question de santé publique : les souffrances et les troubles articulaires causés par le port prolongé de talons aiguilles. Consulté par les parlementaires, le Collège de podologie en a dressé la liste : « équilibre réduit, mobilité de la cheville limitée, force musculaire du mollet affaiblie » pouvant provoquer « des douleurs invalidantes ».

Intitulé « Talons hauts et codes vestimentaires sur le lieu de travail », le rapport de la commission parlementaire publié en janvier a établi que « les codes vestimentaires discriminatoires demeurent courants dans certains secteurs de l’économie ». Les élus ont réclamé au gouvernement une application de la loi anti-discrimination de 2010 qui prohibe toute règle dont l’application est « moins favorable » aux personnes de l’un des sexes. Ils demandent également que les pénalités prévues soient effectivement infligées.

Theresa May, amoureuse de ses escarpins

Le 6 mars, le Parlement de Westminster a débattu d’une mesure interdisant le port obligatoire des talons hauts sur le lieu de travail. « Nous avons repéré des attitudes qui relèvent davantage, j’allais dire des années 1950, mais peut-être même plus des années 1850, que du XXIe siècle », a déclaré Helen Jones, la députée (Labour) qui préside la commission parlementaire des pétitions en ouvrant la discussion.

La séance a aussi mis en lumière les obstacles rencontrés par les salariés désireux de porter plainte. Depuis 2013, la saisine de l’équivalent britannique des prud’hommes est soumise au paiement d’une taxe qui, en matière de discrimination, atteint 250 livres (286 euros) pour la plainte et 950 (1 088 euros) pour l’audience. D’où une chute nette du nombre des recours. Les coupes budgétaires imposées à la Commission de l’égalité et des droits humains (équivalent du Défenseur des droits) n’ont pas aidé non plus les employés, en particulier les précaires, à faire valoir leurs droits.

Ni sur ce point ni sur les talons hauts, le gouvernement de Theresa May n’a l’intention de changer la loi : « Les dress codes des entreprises doivent être raisonnables et formuler des exigences équivalentes pour les hommes ou les femmes, a seulement rappelé Downing Street. C’est la loi et les employeurs doivent la respecter. »

L’ironie est que l’image de Mme May dans l’opinion britannique est intimement liée à l’originalité de ses chaussures qui, a-t-elle plaisanté un jour, sont « le plus grand amour » de sa vie. Ses escarpins à impression léopard et ses chaussures basses aux talons sertis de diamant sont légendaires.

Nicola Thorp n’est décidément pas en phase avec la première ministre. Celle-ci, lorsqu’elle était chargée des femmes et de l’égalité au gouvernement en 2011, avait déclaré que « les codes vestimentaires traditionnels en fonction du sexe » favorisent « un sentiment de professionnalisme ».

Même l’agence Portico, par qui le « scandale des talons aiguilles » est arrivé, ne le prétend plus. Peu après avoir été mise en cause, elle a changé son dress code : ses exigences vestimentaires ne se réfèrent désormais plus au sexe des employés. Les talons plats ont conquis droit de cité à la City.

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16 mars 2017

Yoga

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15 mars 2017

World Press Photo 2017

15 mars 2017

PLAYBOY France

15 mars 2017

Désormais mis en examen, Fillon veut poursuivre sa folle campagne comme si de rien n’était

Par Alexandre Lemarié, Matthieu Goar

Le candidat Les Républicains a comparu mardi, avec 24 heures d’avance. Il est poursuivi notamment pour « détournement de fonds publics ».

Sa campagne était déjà folle, elle devient inédite. Mardi 14 mars, après des semaines de révélations médiatiques et de tractations dans sa famille politique pour le remplacer, François Fillon a été mis en examen dans l’enquête sur les soupçons d’emplois fictifs dont auraient bénéficié sa femme et ses enfants.

Pour la première fois dans l’histoire de la Ve République, un candidat majeur à une élection présidentielle va donc se présenter aux suffrages des Français avec une telle procédure judiciaire sur les épaules. Et les motifs retenus par les juges d’instruction sont plutôt lourds à porter : « détournement de fonds publics », « complicité et recel de détournement de fonds publics », « complicité et recel d’abus de biens sociaux » et « manquement aux obligations déclaratives ».

Judiciairement, François Fillon est présumé innocent jusqu’à preuve du contraire. Politiquement, il s’avance vers les urnes avec une image ternie par la divulgation de son train de vie. Loin de la probité qu’il prétendait incarner lors de la primaire face à Nicolas Sarkozy et à Alain Juppé.

Une situation qui provoque de la confusion, du désarroi mais aussi de l’ironie dans son propre camp. « Vous imaginez le général de Gaulle mis en examen pour détournement de fonds publics et se présenter quand même à l’élection présidentielle ? », a grincé sur Twitter le sénateur du parti Les Républicains (LR) de l’Hérault Jean-Pierre Grand.

Contre-feu

Cette nouvelle étape judiciaire n’a surpris personne à droite. Surtout pas le candidat qui avait déclaré aux Echos, lundi 13 mars, ne pas se faire « beaucoup d’illusions » à ce sujet.

Mardi après-midi, au moment de l’annonce de sa mise en examen, l’ex-premier ministre s’est donc permis d’ironiser sur ses propres ennuis lors de l’assemblée des fédérations départementales de chasseurs. « Dans cette campagne présidentielle où les balles volent bas, je peux vous confier en souriant qu’il ne me déplaît pas d’être aux côtés de vrais chasseurs », a-t-il lancé, étonnamment détendu.

Son entourage s’est, lui, efforcé de minimiser l’impact de cette décision judiciaire. « Il n’y a rien de nouveau. Cette procédure ne doit pas masquer les enjeux décisifs de l’élection présidentielle : le chômage de masse, la dette, la sécurité », estime Bruno Retailleau, coordinateur de la campagne, rejoint par Damien Abad, député (LR) de l’Ain et soutien indéfectible de l’ancien premier ministre depuis le début de la crise : « On s’y attendait donc cela ne change pas fondamentalement la campagne de François Fillon. »

Mardi, vers 17 heures, la droite a tenté de lancer un contre-feu, en diffusant un communiqué pour officialiser l’accord entre LR et les centristes de l’Union des démocrates et indépendants (UDI) pour les élections présidentielle et législatives. Quelques minutes plus tard, un autre mail donnait la date du prochain meeting du candidat, mercredi, dans le Vaucluse. La campagne continuera. Presque comme si de rien n’était, espèrent ses proches…

Communication de crise

La question du maintien de M. Fillon ne se pose même plus. Le 26 janvier, il avait pourtant assuré qu’il ne serait pas candidat à la présidentielle en cas de mise en examen. Mais pour sauver sa tête, il a changé de position, en disant s’en remettre uniquement au jugement des Français. Et non à la justice.

Il avait officialisé sa volte-face le 1er mars, lorsqu’il avait annoncé de lui-même sa convocation chez les juges et sa volonté de continuer. Quoi qu’il arrive. Ce jour-là, l’ancien premier ministre avait officiellement renié sa parole et une partie de la droite avait quitté le navire pour trouver un plan B. « Le débat est clos depuis le Trocadéro », résume David Lisnard, maire de Cannes (Alpes-Maritimes) et soutien de M. Fillon, en référence au rassemblement du 5 mars, veille du renoncement d’Alain Juppé.

Mardi, les soutiens n’ont donc rien changé à leur stratégie et se sont retranchés une nouvelle fois derrière l’idée d’un complot. « Est-ce que les garanties d’un Etat de droit sont toujours respectées en ce moment ? Je pose la question par rapport à la violence qui est portée contre le candidat de l’opposition aujourd’hui », s’est indigné le député des Alpes-Maritimes Eric Ciotti sur Sud Radio/Public Sénat. « Tout cela est une histoire écrite d’avance », a renchéri son collègue de Seine-et-Marne Christian Jacob. Lundi sur Europe 1, M. Fillon avait fixé la ligne en déplorant un « calendrier » judiciaire « indexé sur le calendrier politique » et en se décrivant en victime d’une « chasse à l’homme ».

Malgré cette communication de crise devenue classique, la droite est bien consciente des ravages de cette affaire. Mardi, l’équipe de François Fillon a ainsi pris soin d’éviter « la mauvaise image ». Ses avocats ont demandé que sa convocation soit avancée de 24 heures alors qu’elle était prévue mercredi matin. Mission accomplie : aucune caméra n’a filmé l’arrivée du député de Paris au pôle financier. « On ne veut pas alimenter la machine et nourrir le feuilleton », confie un stratège de la campagne.

Vie privée étalée en « une » des journaux

A quarante jours de la présidentielle, cette mise en examen constitue un handicap de plus pour François Fillon. « On a des obstacles à franchir que les autres candidats n’ont pas…, observe M. Abad. Ils courent un 100 mètres quand nous, on doit courir un 110 mètres haies ! »

En présentant son projet, lundi matin, le candidat espérait enfin marquer l’agenda avec ses propositions. « C’est son point fort », assure Pierre Danon, l’un de ses proches. Sauf que depuis un mois et demi, son discours sur le fond est en permanence parasité par les affaires.

Il voulait apparaître comme un homme d’Etat sérieux et rigoureux ? C’est sa vie privée et son goût du luxe, qui s’étalent à la « une » des journaux. Le Journal du dimanche du 12 mars a révélé qu’il aurait commandé pour près de 48 500 euros de vêtements sur-mesure depuis 2012 à la maison Arnys, dont 35 500 euros auraient été payés en liquide. En février, deux costumes pour un total de 13 000 euros auraient été réglés par un ami, selon l’hebdomadaire.

Mardi, nouvelle tâche sur le costume de l’ex-premier ministre : Le Parisien a relaté que les deux enfants de M. Fillon, qu’il a employés comme assistants parlementaires de 2005 à 2007 lorsqu’il était sénateur, ont rétrocédé une partie de leurs salaires. Sur les 46 000 euros net touchés par sa fille Marie, d’octobre 2005 à décembre 2006, environ 33 000 auraient été crédités sur le compte joint des parents.

Dans l’angoisse de la prochaine révélation embarrassante, ses proches découvrent souvent au même moment que les Français des aspects inconnus de la vie de cet homme secret. Et s’inquiètent des dégâts causés par les histoires d’argent dans l’opinion.

« Le débat, c’est la clé »

« Un milliard sur les finances publiques, ça ne parle à personne. Un pull en cachemire à 2 000 euros, tout le monde comprend et est choqué », se désole un proche de l’ancien premier ministre, rejoint par un autre : « Le problème, c’est que l’affaire des costumes montre qu’il aime l’argent et qu’il a toujours fait du luxe sa priorité par rapport à la conquête du pouvoir. S’il avait été obsédé par l’Elysée, il n’aurait pas pris de tels risques ! »

Malgré l’avalanche de révélations médiatiques, la défection de dizaines d’élus, et désormais la mise en examen, ses soutiens croient encore la victoire possible. Leur candidat a beau être donné éliminé du second tour dans les sondages, ils misent sur un éventuel décrochage du principal rival, Emmanuel Macron, et sur un rebond après avoir touché le fond.

Et comme à chaque fois, ils enjambent cette nouvelle semaine noire pour passer à la suivante. Les fillonistes fondent maintenant beaucoup d’espoir sur le débat télévisé, prévu le 20 mars, avec l’ensemble des candidats à la présidentielle.

« Fillon peut remonter lors des débats car il a une vraie colonne vertébrale », juge sa porte-parole Florence Portelli. « Le débat, c’est la clé car c’est là que les Français pourront comparer, abonde le député de l’Oise Eric Woerth. Cela devrait être un atout pour lui car il a beaucoup d’expérience en tant qu’ex-premier ministre, il a très bon projet et il est bon à l’oral. »

Ses proches tablent aussi beaucoup sur sa participation à « L’Emission politique », sur France 2, le 23 mars. Sans savoir si, entre-temps, de nouveaux rebondissements auront une nouvelle fois perturbé sa campagne.

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15 mars 2017

Lily Rose Melody Depp

Love @tommunrostudio @carlynecerfdedudzeele 😂

Une publication partagée par Lily-Rose Depp (@lilyrose_depp) le 14 Mars 2017 à 13h35 PDT

Lily-Rose Depp a publié sur Insta­gram un cliché d'elle topless. Certains inter­nautes se sont éton­nés qu’elle s’offre une telle séance alors qu’elle n’a pas encore 18 ans…

Petit à petit, Lily-Rose Depp se fait une place dans le monde des stars. La fille de Johnny Depp et Vanessa Para­dis a déjà joué dans plusieurs longs-métrages et était même nomi­née lors des derniers César dans la caté­go­rie meilleur espoir fémi­nin. Mais ce n'est pas sa carrière d'actrice qui pose aujourd'hui problème. Égale­ment mannequin, Lily-Rose Depp sait déjà comment se tenir devant les objec­tifs des photo­graphes.

Un talent presque inné pour Lily-Rose Depp qui a quand même déclen­ché un débat sur Insta­gram avec l'une de ses dernières publi­ca­tions. En postant plusieurs images issues d'un shoo­ting pour Vogue Italia, la fille de Vanessa Para­dis voulait faire plai­sir à ses fans. Problème, un cliché artis­tique où elle est topless n'a pas plu à tout le monde. Car la jeune femme n'aura 18 ans que le 27 mai prochain.

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