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Jours tranquilles à Paris
19 novembre 2017

Emily Ratajkowski pose pour le lancement de sa marque de maillots

Habilement teasée sur Instagram par le compte hyper-puissant de sa créatrice – @emrata est suivie par 15,5 millions de personnes sur le réseau social – la nouvelle marque de maillots de bain Inamorata Swim est dessinée et incarnée par celle qui se décrit elle-même comme une “beach baby” : Emily Ratajkowski. Inspirée par Sports Illustrated, les photos d’Helmut Newton et les naïades des années 70, 80 et 90, la collection rappelle surtout le style personnel hyper sexy d’Emily Ratajkowski qui explique “avoir grandi à San Diego et porté un maillot de bain tous les jours à la plage” sur le site de Vogue. L'été prochain sera encore plus chaud que prévu.

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19 novembre 2017

Actuellement à la Concorde Art Gallery

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19 novembre 2017

Photo vintage - fils et père sur les bords de la Seine

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18 novembre 2017

Azzedine Alaïa est mort

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Le couturier franco-tunisien, idole des fashionistas parisiennes dans les années 80-90 et connu pour ses robes ultra-moulantes, est décédé à l'âge de 77 ans.

Jamais en quelque cinquante-cinq années de carrière, le couturier Azzedine Alaïa ne se sera plié au timing infernal imposé par le calendrier officiel de la mode. Fait rare, cet épicurien a su démontrer avec talent qu'on pouvait accéder à la lumière tout en se positionnant en marge du système. Artisan des corps plus que styliste vedette, toute sa vie, Azzedine Alaïa aura conservé ce goût du travail parfaitement exécuté et de l'indépendance face au nouveau marchandage publicitaire qui fait rage chez ses concurrents. Hommage à cet ovni de la mode qui vient de nous quitter.

Le sculpteur de ces dames

Débarqué à Paris dans les années 60 à l'issue de la guerre d'Algérie, le jeune couturier franco-tunisien intègre immédiatement la maison Dior sous l'égide d'Yves Saint Laurent, nouveau maître des lieux à la suite de la disparition de Christian Dior. Renvoyé cinq jours plus tard, faute de papiers, Azzedine Alaïa poursuit sa formation chez Guy Laroche et Thierry Mugler, avant de se constituer une clientèle privée dans son petit atelier de la rue de Bellechasse. Robes sculpturales, lignes moulantes, matières près du corps, tailles soulignées par des coupes en biais, fourreaux…, l'architecte des corps est né. Vêtu de son invariable costume chinois noir, Azzedine Alaïa se fait l'artisan de la féminité exacerbée et cela ne surprend pas ses clientes d'apprendre que le jeune prodige a étudié la sculpture aux Beaux-Arts de Tunis. Entre autres, l'actrice Arletty raffole de ses créations, tout particulièrement de la célèbre petite robe noire zippée créée pour elle vers 1970. En quelques années, Azzedine Alaïa est devenu le virtuose de la couture et c'est encouragé par son ami Thierry Mugler qu'il consent à monter sa propre maison de couture.

1980 marque l'année de la création de la maison Azzedine Alaïa. Âgé de quarante ans, le couturier continue à explorer la construction du vêtement et à travailler des matières toujours plus innovantes. Ses mannequins fétiches s'appellent Naomi Campbell, Linda Evangelista ou encore Stephanie Seymour et ses muses sont deux figures emblématiques des années 80 : l'actrice Grace Jones et la mannequin Farida Khelfa. Ses robes se vendent comme des petits pains et toutes les femmes du monde rêvent de porter du Alaïa, à l'instar de Tina Turner et de sa robe en perles et or.

En 1985, deux oscars de la mode viennent récompenser son travail acharné. Mais Azzedine Alaïa, peu friand du ramdam médiatique, se prête difficilement au jeu des interviews et préfère les défilés intimistes de dernière minute aux shows spectaculaires qui font rage dans le Tout-Paris des années 90. Le couturier communique peu, se fait rare et refuse d'entrer dans le moule étroit du système du calendrier officiel de la mode. Azzedine Alaïa ne présente ses collections qu'une fois que celles-ci sont parfaitement terminées, refusant de se plier au timing de l'intangible agenda. Certains journalistes commencent alors à lui tourner le dos, prétextant que ses créations sont trop élitistes et ne laissent pas droit à l'erreur – morphologique.

Malgré cette période critique, Azzedine Alaïa reste une figure incontournable de la mode internationale et, sans jamais avoir investi une page de publicité dans un magazine, ses créations se retrouvent tout de même sur papier glacé. En 2011, la maison Dior lui proposa même de reprendre du service en prenant la succession de John Galliano. Esprit libre opposé aux diktats de la mode actuelle, il refuse.

À l'heure de la disparition du « petit » couturier, une question subsiste : que va devenir la maison Alaïa sans Azzedine, le trublion de la mode qui faisait l'âme de cette maison et le charme de la mode parisienne à contre-courant ?

Voir : Galerie Azzedine Alaïa

 

Azzedine Alaïa/ R.I.P.



1,548 Likes, 62 Comments - michelgaubert™ (@michelgaubert) on Instagram: "Azzedine Alaïa/ R.I.P."

 

A really Big Man who know and love the Woman. Craftsman of the body and beauty, a taste for perfectly executed work and an independent Artisan free of all rules. We have a huge admiration and respect. RIP ❤️❤️❤️❤️❤️❤️ #love #realartist #passion #photojeanbaptistemondino



216 Likes, 10 Comments - Luigi and Iango (@luigiandiango) on Instagram: "A really Big Man who know and love the Woman. Craftsman of the body and beauty, a taste for..."

 

18 novembre 2017

Australie - roadtrip... en Tasmanie

 

 

 

Clips : Noémie

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18 novembre 2017

Le Premier ministre libanais démissionnaire Saad Hariri est arrivé en France

Le Premier ministre libanais démissionnaire Saad Hariri est arrivé en France, samedi 18 novembre, où il doit être reçu par le président Emmanuel Macron. Ancienne puissance mandataire du Liban, la France a joué les médiateurs et le président Macron a invité Saad Hariri et sa famille "pour quelques jours", afin de sortir de l'impasse, née de sa démission annoncée le 4 novembre depuis Ryad. Mais la crise reste entière deux semaines après cette démission choc, dans un contexte explosif entre l'Arabie saoudite et l'Iran.

18 novembre 2017

Extrait d'un shooting - fétichisme

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18 novembre 2017

Ce soir théâtre = "Une femme extraordinaire"

La pétillante Flore Cherry nous fait l'honneur d'être la marraine de la pièce de théâtre "Une femme extraordinaire" lors de la soirée exceptionnelle du samedi 18 novembre en sa présence :)

Flore Cherry a créé les événements Polissonneries, notamment les Ecrits Polissons (dont l'un a lieu ce mercredi 8 novembre avec comme invité Jacques-Olivier Liby) et elle organise le Le salon de la littérature érotique à Paris le dimanche 26 novembre. Elle est également l'auteur du Guide de Survie Sexuelle illustré par Guenièvre Suryous.

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Une femme extraordinaire

Une pièce écrite et mise en scène par Arthur Vernon

Avec Daniel Hederich et Anna Stern

Bien qu’épris de liberté sexuelle, Lila et Renaud tombent follement amoureux et envisagent ce qui leur était jusqu’alors inconcevable : le mariage.

Fasciné par les talents et le charisme de Lila, Renaud ne discerne pas que la belle, qui a déjà brisé le cœur de nombreuses stars du showbiz et d’hommes fortunés, dissimule une trouble personnalité.

Musiques : Sébastien De L'espace

Lumières : Elodie Murat

Motion Design : Shan Sun

Assistante mise en scène : Aurore Duquesne

Maquillage : David Koléo Désir

Décors : Jason Hughes

Cordes : Stéphane Arnoux

Art dramatique, théâtre

Pièce de théâtre, manuscrit

18 novembre 2017

Vu dans la rue...

vu dans rue (1)

vu dans rue (2)

18 novembre 2017

L’Arabie saoudite prise au piège de sa diplomatie boomerang

Par Benjamin Barthe, Beyrouth, correspondant - Le Monde

Riyad espérait que la démission de Saad Hariri remodèlerait en sa faveur l’échiquier politique libanais. Las, après le Yémen et le Qatar, c’est un nouvel échec.

Alors que l’arrivée de Saad Hariri à Paris clôt la première phase de la crise libanaise, le bilan pour la diplomatie saoudienne, à l’origine de cet accès de tension régionale, n’est pas franchement flatteur.

Que les dirigeants de Riyad aient contraint M. Hariri à démissionner avant de le retenir contre son gré dans le royaume, comme de nombreux témoignages et indices le suggèrent, ou bien qu’ils l’aient simplement persuadé de se retirer du pouvoir pour créer un électrochoc, comme leurs partisans le soutiennent, revient à peu près au même. « Le résultat est catastrophique, lâche Ali Mourad, professeur de droit public à l’Université arabe de Beyrouth. Les Saoudiens n’ont pas du tout anticipé la réaction de la société libanaise. »

La couronne saoudienne, emmenée par le prince héritier Mohamed Ben Salman, escomptait que le renoncement surprise du premier ministre sunnite libanais, annoncé depuis Riyad le 4 novembre, incite une partie de la classe politique locale à se dresser contre le Hezbollah, le mouvement chiite pro-Téhéran. C’était l’objectif implicite du réquisitoire prononcé par M. Hariri sur l’écran de la chaîne saoudienne Al-Arabiya, dans lequel il promettait de « couper les mains » de l’Iran.

Le royaume saoudien, engagé dans une course à la suprématie régionale contre le régime iranien, espérait que cette décision spectaculaire remodèle l’équation politique libanaise dans un sens plus favorable à ses intérêts. Or, ce qui se passe sur le terrain depuis deux semaines va dans la direction contraire.

« Amateurisme et impulsivité »

La grande majorité des Libanais a été scandalisée par la manœuvre saoudienne, perçue comme un diktat doublé d’un rapt. Du jour au lendemain, Saad Hariri, un homme politique sans charisme, est devenu le héros de la rue. Hormis quelques faucons pro-Riyad, la communauté sunnite, dont l’Arabie saoudite a sous-estimé le patriotisme, a préféré se solidariser avec son leader humilié plutôt que de tourner sa colère vers Haret Hreik, le quartier général du Hezbollah, dans la banlieue sud de Beyrouth.

« Les Saoudiens s’attendaient à ce que la démission de M. Hariri soit rapidement avalisée [pour passer] à la phase deux de leur offensive, la négociation d’un nouveau consensus gouvernemental, analyse Ali Mourad. Mais la résistance de la population et l’attitude du président Michel Aoun, qui a refusé d’accepter la démission du premier ministre, ont fait qu’ils sont restés bloqués à la phase une. »

Conséquence paradoxale : au lieu de braquer l’attention des observateurs sur le Hezbollah, ce parti-milice qui forme un Etat dans l’Etat et relaie les intérêts iraniens dans la région sans aucun égard pour ses partenaires de gouvernement, le coup de force saoudien a mis en lumière l’ingérence flagrante de Riyad dans les affaires libanaises. « D’un côté, on a la montée en puissance iranienne, professionnelle et cynique, et de l’autre, on a les gesticulations saoudiennes, pleines d’amateurisme et d’impulsivité », résume Karim Emile Bitar, professeur de relations internationales à l’université Saint-Joseph de Beyrouth.

Au Yémen, une guerre ingagnable

Ce n’est pas la première fois que Mohamed Ben Salman, dit « MBS », se prend les pieds dans ses initiatives diplomatiques. Depuis janvier 2015, date de son irruption sur la scène politique saoudienne et début de sa marche vers le trône, le fils du roi Salman, âgé de 32 ans, a déclenché au moins deux autres crises, dans lesquelles le royaume est désormais enlisé.

Il a d’abord envoyé l’aviation saoudienne, en mars 2015, à l’assaut des rebelles houthistes du Yémen, considérés à Riyad comme le cheval de Troie de l’Iran. Aveuglé par sa supériorité militaire, le royaume, à l’image de l’Egypte de Nasser dans les années 1960, s’est jeté dans une guerre ingagnable.

Outre qu’ils sapent son image, déjà peu reluisante, sur la scène internationale, les carnages à répétition de civils produits par ses bombardements ont rendu son discours anti-houthiste inaudible pour une grande partie des Yéménites. MBS s’est piégé lui-même dans un conflit asymétrique où il suffit à ses adversaires de résister au blitz saoudien et de tirer quelques missiles par-dessus la frontière pour tenir en échec la puissante Arabie.

La crise qatarie est un autre cas de diplomatie brouillonne et boomerang. En décrétant, en juin 2017, un embargo diplomatico-économique contre le petit émirat, accusé de conspirer pêle-mêle avec l’Iran, l’organisation Etat islamique (EI), les chiites saoudiens et le Hamas, le prince héritier espérait mettre son voisin rapidement à genoux. C’était sans compter le vaste réseau d’alliés et de clients dont Doha s’est doté ces vingt dernières années dans les milieux diplomatiques, militaires, culturels et sportifs occidentaux.

Obsession iranienne

Un réseau, dont MBS, estimant probablement suffisant d’avoir gagné Donald Trump à ses vues, a sous-estimé l’efficacité. Le rôle joué par James Mattis, le chef du Pentagone, et Rex Tillerson, le secrétaire d’Etat américain, est à cet égard instructif.

Familiers de la dynastie qatarie, qu’ils ont côtoyée à l’époque où ils dirigeaient respectivement respectivement le CentCom – le quartier général de l’armée américaine au Proche-Orient, implanté à Doha – et le géant pétrolier ExxonMobil, les deux hommes ont très vite remis la barre au centre après deux tweets anti-Qatar du président américain. Dans l’affaire Hariri, M. Tillerson a là aussi modéré les ardeurs saoudiennes, en rupture avec M. Trump, resté quasiment silencieux.

Alors que sur la scène intérieure, MBS avance ses pions sans coup férir, abattant l’un après l’autre les pôles de pouvoir susceptibles d’enrayer son ascension, en politique étrangère, peut-être à cause de son obsession iranienne, il pêche par précipitation et excès de confiance, donnant l’impression de mal lire les rapports de force.

Riyad mise désormais sur la réunion de la Ligue arabe, dimanche 19 novembre au Caire, pour reprendre la main. Le pouvoir saoudien veut profiter de cette plateforme pour dénoncer une nouvelle fois l’ingérence de l’Iran dans les affaires des pays arabes du Proche-Orient. Le langage qui sera employé dans le communiqué final et le nombre de pays qui choisiront de l’endosser donneront une idée des intentions de MBS et du soutien dont ce prince particulièrement aventureux dispose dans la région.

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