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Jours tranquilles à Paris
20 novembre 2017

LA BELLE VIE NUMÉRIQUE ! - vu hier

expo

Jusqu'au18 mars 2018

Depuis la fin des années 1980, le « numérique » a transformé irrémédiablement nos vies mais également la démarche artistique à travers le monde. L’exposition proposée par La Fondation Groupe EDF et le commissaire Fabrice Bousteau, tente de capter un instantané de notre époque insaisissable et questionne la scène artistique actuelle.

Entrée libre du mardi au dimanche de 12h à 19h

Lieu

Espace Fondation EDF

6, rue Récamier 75007 Paris

Comment les artistes des dernières générations, ceux qui ont vu arriver la révolution numérique et ceux qui sont nés avec, ont-ils transformé leurs pratiques ? Comment reflètent-ils le changement de perception du monde ressenti par chacun d’entre nous ? Leurs outils de création ont-ils été influencés par les outils GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) ? Quels regards portent-ils sur ce nouveau monde dont on ne perçoit plus parfois les frontières entre réel et virtuel ?

A travers un parcours sensible, rassemblant les travaux d’une trentaine d’artistes aussi bien reconnus qu’émergeants comme Aram Bartholl, Lee Lee Nam, Lyes Hammadouche, Matteo Nasini, Amalia Ulman, Winshluss, Xavier Veillan, Julien Levesque, Encoreunestp, cette exposition peut surprendre car elle se détache volontairement de l’image technologique ou des clichés technoïdes que le mot « numérique » fait surgir dans l’imaginaire collectif.

L’exposition questionne plutôt le visiteur avec humour, dérision ou encore émerveillement, le renvoyant à son vécu, à ses sentiments, et l’invite à découvrir les délices, et les vices, de son devenir numérique.

Reportage photographique : J. Snap

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Photos ci-dessus : J. Snap

LA BELLE VIE NUMÉRIQUE !

30 ARTISTES DE REMBRANDT À XAVIER VEILHAN

« Ceci n’est pas une exposition d’art numérique », mais plutôt une réflexion sur l'influence des avancées technologiques sur la création humaine. L’ordinateur, Internet, les réseaux sociaux et Google ont changé notre mode de vie et également influencé les pratiques artistiques. Pour certains, cet état de fait génère de l’angoisse : que peut l’artiste face à une machine comme Deep Dreamer, capable de réaliser de manière autonome des œuvres exposées en galerie d’une incroyable précision ? Il y a un an, Microsoft et deux musées hollandais ont utilisé un logiciel qui a été capable de créer un tableau inédit de Rembrandt, basé sur des algorithmes et une imprimante 3D. L’art mute, l’artiste s’agite, les reproductions mécaniques des œuvres se rapprochent de la perfection… Pourtant, derrière la crainte, ces nouvelles technologies sont de nouveaux média de création, qui ouvrent des possibles illimités ! Aussi, grâce à la viralité du partage sur le net, on observe de nouveaux artistes émerger, par des voies moins conventionnelles, ce qui peut être perçu comme un renouveau spontané du monde artistique de notre époque. Alors, Instagram et Facebook créent-ils les artistes de demain ? C’est toute la question que se pose la nouvelle exposition de la Fondation EDF.

La belle vie numérique ! is an exhibition organized by the EDF Foundation. It is a reflection about the influence of technological advances on human creation.

FONDATION EDF

Jusqu'au 18 mars 2018

6, rue Récamier, 75007 Paris

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20 novembre 2017

Sylvio Testa

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20 novembre 2017

Bon lundi !!!

bonne journee

19 novembre 2017

"Une femme extraordinaire" - vu hier

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19 novembre 2017

Le métro parisien...

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19 novembre 2017

Azzedine Alaïa, un couturier à l’écart des systèmes de mode

 


Par Carine Bizet - Le Monde

Le couturier, qui avait donné formes et vie à une vision universelle du corps féminin, est mort samedi à Paris, à l’âge 77 ans.

C’est un maître de couture admiré, craint mais surtout respecté de tous qui est mort samedi 18 novembre, à Paris, à l’âge de 77 ans. « Il y a dans la mode des sortes de “fil à plomb” et Azzedine Alaïa est l’un d’entre eux, au même titre que Madame Grès ou Cristobal Balenciaga », expliquait en 2016 au Monde Olivier Saillard, directeur du Palais Galliera qui lui avait consacré une rétrospective en 2013.

Pourtant, personne n’a jamais été plus vigoureusement à l’écart des systèmes de mode, allergique aux honneurs et à la pompe mielleuse que ce « petit » homme aux éternels pyjamas chinois. Azzedine Alaïa a défendu du début à la fin son indépendance, dans son travail, comme dans sa vie.

Un esprit artisanal

Né le 26 février 1940 à Tunis, il est élevé par sa grand-mère très libre et au caractère bien trempé (elle fera une fugue à 80 ans !) et est fasciné par le travail de sa sœur Hafida, qui travaille chez une couturière et auprès de laquelle il apprend les bases de son futur métier. Il s’inscrit aux Beaux-Arts (en mentant sur son âge), décroche son diplôme et travaille pour une couturière locale. Il part rapidement pour Paris, au début des années 1950, et fait mine de s’intégrer au système des grandes maisons de couture. « J’ai passé cinq jours chez Christian Dior [d’où il a été renvoyé faute de papiers] et deux ans chez Guy Laroche, à l’atelier tailleur car je voulais apprendre à coudre, racontait-il dans un entretien accordé au Monde en 2016. Mais ce sont les femmes qui m’ont tout appris. »

Dès lors, le jeune homme tenace va se consacrer à elles, et ce pour toujours. Il commence par se constituer une clientèle privée, d’abord depuis la chambre de bonne que lui prête la comtesse de Blégiers en échange de petits travaux ; puis dans un atelier appartement de la rue de Bellechasse dans le 7e arrondissement de Paris. Là, il accueille Greta Garbo, Arletty, Louise de Villemorin, mais aussi de simples inconnues fascinées par son travail. Il faudra attendre les années 1980 pour qu’Azzedine Alaïa crée une marque ou plutôt une maison, car l’esprit artisanal et familial est au cœur de son œuvre.

Il a constitué son écosystème rue de Moussy à Paris (4e), dans une ancienne usine de montres et de matelas qui abrite ses ateliers, son appartement, une galerie d’art (où les expositions sont toujours gratuites) et un hôtel de trois chambres qui ne reçoit que des proches choisis par le maître. « Autour de la cuisine, Azzedine a modélisé un monde où famille, mais aussi journalistes, se retrouvent. Il est tout dans la société, le patron, le père et la mère, raconte Olivier Saillard. Azzedine, il faut le mériter, y compris en amitié. Mais quand il vous a adopté, il est d’une grande fidélité. »

Un style anatomique

La top model Naomi Campbell est l’un des meilleurs exemples de cette philosophie familiale. « Adoptée » à l’âge de 15 ans alors qu’elle est une jeune mannequin inconnue en quête d’un lieu où dormir, elle a toujours sa chambre chez le maître qu’elle appelle « papa ». « Maintenant, quand je viens, on regarde la télévision ensemble, racontait-elle au quotidien anglais The Independent. Il aime beaucoup la Tunisie et il est très attaché à ses racines. (…) Maintenant que je suis un peu plus vieille, il vient aussi chez moi. Mais le plus important, c’est que nous rions ensemble, on rit et on se dispute, mais surtout on rit. » Cette famille composite qui compte aussi six chats et trois chiens constitue sa bulle et son bonheur.

A l’abri, il construit son style : sculptural, féminin, anatomique, sophistiqué, les adjectifs ne manquent pas. Il est parfaitement en phase avec la femme conquérante des années 1980 et devient une vraie star. Mais ce n’est pas la tendance qui intéresse Azzedine, l’un des rares avec John Galliano qui sache vraiment coudre. Sa passion, son obsession, c’est la perfection de la coupe, l’exactitude d’un tombé, la rareté d’une texture de maille. Inlassablement, il refuse toutes les propositions pour prendre la tête d’une grande maison de couture.

La chair heureuse

Il a son œuvre à poursuivre et crée au passage certaines des images les plus iconiques de la mode : Jesse Norman venue chanter au bicentenaire de la Révolution française en 1989, il a habillé Grace Jones, son ancien mannequin cabine devenue star et muse, a élaboré une collection avec Tati sortie en 1990. Les clichés de Jean-Paul Goude où il joue de sa petite taille aux côtés de mannequins sculpturaux comme Farida Khelfa montrent le côté joyeux du style Alaïa, sa relation profonde avec les femmes qu’il aime magnifier. « Même si elle est idéalisée, la mode d’Azzedine n’est jamais fantasmée, elle s’adresse à des corps vivants, très différents », affirme Olivier Saillard.

Il y a de la chair heureuse dans cette mode, trop pour les années 1990 et leurs élans grunge. Des journalistes annoncent la chute du maître qui n’en a absolument rien à faire. Tant pis si on le dit difficile et capricieux. Azzedine n’a jamais cherché à se cacher derrière une image de gentil : il aime les gens de caractère, comme lui, et cultive ses inimitiés avec autant de soin que ses amitiés. La brouille avec Anna Wintour, grande prêtresse du Vogue américain, est une des légendes préférées du milieu de la mode depuis au moins vingt ans. Azzedine Alaïa a osé dire tout haut ce qu’il pensait des goûts de la dame et a été banni du magazine. « Curieusement, les Etats-Unis sont un de mes plus gros marchés », glissait-il, soulignant l’air de rien l’inutilité de ce boycottage.

La densité des textures

Alaïa, c’est aussi cela : l’art de la repartie doublé d’un sourire solaire qui réchauffe ceux qui l’entourent et le reçoivent. Et le couturier poursuit son chemin, autonome, libre, même si dans les années 2000, il doit bien trouver des partenaires financiers : ce sera d’abord le groupe Prada (2000-2007) puis le groupe Richemont qui lui permet de développer sa marque, mais toujours selon ses règles. En 2015, une exposition à la Galeria Borghese de Rome a été un test ultime : face aux œuvres du Caravage ou du Bernin, celles d’Azzedine Alaïa tiennent le choc. La puissance et la justesse des lignes, la densité des textures (cuir perforé, maille granitée, crocodile brut) donnent formes et vie à une vision universelle du corps féminin.

Malgré un calendrier de la mode toujours plus serré, Azzedine Alaïa a continué de présenter ses collections à son rythme. « Elle sort quand elle est prête », tranchait-il à chaque interrogation. Sa dernière incursion en marge des défilés de haute couture, en juillet, avait été un triomphe après six ans loin des podiums. Après ce show ouvert par la sublime Naomi Campbell, la standing ovation n’a pu le faire sortir des coulisses. Il a toujours préféré laisser son œuvre parler pour lui, parler aux femmes. Elles n’oublieront jamais la générosité, certes intransigeante, de maître Azzedine.

Dates

26 février 1940 Naissance à Tunis

Début années 1950 Départ pour Paris et travail pour Dior et Guy Laroche

1980 Création de sa maison de couture

18 novembre 2017 Mort à Paris

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19 novembre 2017

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19 novembre 2017

Deborah de Robertis

 

 

 



 

19 novembre 2017

Paris habille les musées des couleurs du numérique

L’Atelier des Lumières, en plein Paris, proposera des expositions numériques et totalement virtuelles où les oeuvres sont projetées sur des murs de dix mètres de haut. L’espace ouvre au printemps 2018

C’est un concept que les visiteurs des Carrières de Lumières aux Baux-de-Provence ont eu la chance de découvrir. Un musée, situé dans le onzième arrondissement de Paris, propose de visiter un « centre d’art numérique« . L’idée est simple. A l’aide de 120 vidéoprojecteurs, les oeuvres des expositions sont projetées sur les murs et non plus seulement accrochées. Chaque exposition est associée à une musique. Les tableaux, projetés en format XXL sur des murs d’environ 10 mètres de haut sont ainsi mis en valeur comme jamais. Par session de trente minutes environ, les visiteurs plongés dans le noir peuvent avoir la sensation de flotter avec les oeuvres.

Ce nouvel espace, situé dans une ancienne fonderie parisienne, sera baptisé L’Atelier des Lumières. Actuellement encore en cours d’élaboration, il ouvrira ses portes au printemps prochain. Chaque exposition durera environ dix mois, le temps d’offrir aux visiteurs une véritable expérience immersive. La première exposition, totalement numérique et virtuelle, sera consacrée à deux maîtres de l’art du siècle dernier. Gustav Klimt, figure légendaire de l’Art Nouveau, et Egon Schiele seront mis à l’honneur. Deux artistes dont les oeuvres devraient correspondre à la perfection à ce concept d’un nouveau genre.

Toutes les informations, en attendant l’ouverture du lieu, sont disponibles sur le site officiel de ce nouvel espace.

19 novembre 2017

Agnes Varda

 

Agnes Varda / Venice #selfportrait



1,236 Likes, 14 Comments - michelgaubert™ (@michelgaubert) on Instagram: "Agnes Varda / Venice #selfportrait"

 

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