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Jours tranquilles à Paris
24 novembre 2019

Miley Cyrus

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24 novembre 2019

Extrait d'un shooting. Photos : Jacques Snap

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24 novembre 2019

Mois sans alcool: associations et addictologues pestent contre la «dérobade de l’État» CARICATURES

janvier sec

Le «Janvier sec» ne sera finalement pas soutenu par le gouvernement. Pour les associations et les addictologues, il s’agit d’une «dérobade de l’État», qui aurait cédé au lobby du vin.

Mois sans alcool: associations et addictologues pestent contre la «dérobade de l’État»

«Il y a eu des arbitrages sur un coin de table qui interrogent, alors que des budgets étaient fléchés et des gens au travail.»

Pour Nathalie Latour, déléguée générale de la Fédération addiction, l’abandon par le gouvernement du projet de «Mois sans alcool», qui devait se tenir en janvier prochain, est une «dérobade de l’État». Et pour cause, selon des associations et addictologues, Emmanuel Macron aurait cédé au lobby du vin.

En effet, lors de son déplacement en Champagne, le 14 novembre dernier, le Président de la République a rencontré des représentants de la filière. Dans une interview pour Vitisphère, le coprésident du Comité Champagne, Maxime Toubart, a déclaré que le Président leur a indiqué qu’«il n’y aura pas de Janvier Sec».

Une version que n’a ni confirmé ni infirmé les services de l’Élysée.

Le «Dry january» ou Janvier sec est une initiative venant d’outre-Manche, consistant à cesser ou ralentir sa consommation d’alcool le mois suivant les fêtes de fin d’année.

24 novembre 2019

L’Unesco surveille Venise sous les eaux

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Depuis le 12 novembre, les Vénitiens et les touristes vivent les pieds dans l’eau dans de nombreux endroits dans la cité des doges. 

Les Vénitiens vivent les pieds dans l’eau depuis le 12 novembre, après la deuxième plus grande aqua alta (marée haute) en un siècle. Un malheur n’arrivant jamais seul… la ville risque de perdre son statut de patrimoine mondial.

L’Unesco lui a offert cette protection en 1987 et surveille de près, depuis, l’état de cette ville. Il y a deux ans, au terme d’une enquête menée par ses services, l’agence onusienne menaçait de l’inclure dans sa « liste noire ».

Elle reprochait déjà aux dirigeants de la ville italienne de ne pas lutter plus activement contre le « surtourisme » et contre la montée des eaux. Venise n’avait évité le déclassement qu’après de longues heures de négociations.

« La situation est dramatique»

Le 13 novembre, l’Unesco a fait savoir qu’elle suivait toujours de près l’état de conservation du site. Elle se penche en priorité sur la menace récurrente de la montée des eaux. « Les inondations déstabilisent les bâtiments et favorisent l’érosion, mais aussi l’introduction d’espèces qui attaquent le bois sur lequel Venise est construite, a expliqué Mechtild Rössler, directrice du Centre du patrimoine mondial, à la chaîne Euronews. Cela a des impacts sur l’écosystème de la lagune, donc c’est une myriade de problèmes qui doivent être traités. »

Mais le risque de submersion n’est pas la seule menace dans le viseur de l’Unesco. « Les dommages causés par un flux constant de navires de croisières et ses effets négatifs » et « une mauvaise gestion » le sont tout autant, affirme la directrice Mechtild Rössler, qui a prévu d’envoyer une mission, pour examen, dès janvier, sur le site : « Aujourd’hui, la situation à Venise est dramatique. »

Les hautes marées qui ont inondé la ville au début du mois ont fait de nombreux dégâts. Le gouvernement italien a décrété l’état de catastrophe naturelle il y a quelques jours, pour débloquer des financements d’urgence. « L’avenir de Venise est en jeu, on ne peut plus vivre comme ça. Il faut la certitude de pouvoir habiter ici. C’est aussi notre crédibilité internationale qui est en jeu », avait alors alerté le maire de la ville Luigi Brugnaro.

Dans la cité des Doges, les habitants s’affairaient au grand ménage des matelas humides et des appareils ménagers hors d’usage, ce week-end. Le montant total des dégâts pourrait atteindre un milliard d’euros. Christelle GUIBERT.

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24 novembre 2019

Elections locales à Hongkong : un espoir pour les militants prodémocratie

Le territoire semi-autonome vote ce dimanche. Un scrutin que le mouvement prodémocratie espère transformer en message de défiance envers le gouvernement soutenu par Pékin.

Après la mobilisation dans la rue, place aux urnes. Le vote pour des élections locales s’est ouvert à Hongkong sans retard, dimanche 24 novembre à 7 h 30 heure locale (0 h 30 à Paris), avec 4,1 millions d’inscrits. La campagne électorale a été l’occasion d’une pause dans les grandes manifestations et les affrontements violents entre police et contestataires, offrant un répit à une ville dont le fonctionnement quotidien est perturbé depuis près de six mois.

Les mouvements pour la démocratie à Hongkong ont encouragé les citoyens à se rendre aux urnes et à suspendre leurs actions. Sur l’immense forum Internet LiHKG, nombreux ont été les appels à « ne pas mettre en danger l’élection ».

Ce scrutin pour élire des conseils de districts suscite normalement peu de passions, dominé par des candidats alliés au gouvernement prochinois et s’affrontant sur des questions de collecte des déchets ou d’urbanisme. Le contexte a complètement changé, et leurs adversaires prodémocratie comptent montrer à la cheffe du gouvernement Carrie Lam qu’ils ont le soutien populaire.

Les Hongkongais doivent élire 452 conseillers dans 18 districts, lors de ce qui est le scrutin le plus direct organisé sur le territoire semi-autonome. Et d’habitude la participation est relativement faible.

400 000 nouveaux électeurs

Le fait que 400 000 nouveaux électeurs se soient inscrits a été interprété comme un signe positif pour le camp prodémocratie. L’exécutif a prévenu qu’il veillerait au bon déroulement de l’élection, en déployant les forces de l’ordre dans la rue et à proximité des bureaux de vote.

« Si vous suscitez un chaos gigantesque ou que vous vous adonnez à des actions illicites, ce sera difficile d’organiser une élection juste, affirmait samedi son numéro deux, Matthew Cheung. C’est un véritable exercice démocratique. Je veux vraiment que les gens l’aient à cœur. »

La crise politique avait démarré en juin par des protestations contre un projet de loi permettant d’extrader les justiciables hongkongais vers la Chine continentale. Si ce projet a été retiré, elles se sont muées en vaste mouvement prodémocratie qui dénonce la violence de la répression policière sur le territoire.

Contrairement aux conseillers de district, les membres du corps législatif sont élus par un mélange de scrutin universel et de désignation par des groupes d’intérêt économique remplis de fidèles à Pékin. De même, le chef de gouvernement est choisi par un comité de personnalités favorables à la domination chinoise. D’après les analystes, les candidats prodémocratie devraient progresser dans les suffrages, mais rester loin de la majorité des 452 sièges en jeu.

Dans des tracts intitulés « Comment voter », des groupes prodémocratie ont conseillé aux électeurs de se présenter tôt, d’avoir tous leurs papiers, d’éviter « les hauts noirs et les masques » (tenue associée aux manifestants) et de respecter strictement les règles au moment de déposer leur bulletin dans l’urne.

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24 novembre 2019

Toilet Paper

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24 novembre 2019

Une « fausse sécurité » : à Nagasaki, le pape dénonce le principe de la dissuasion nucléaire

Par Cécile Chambraud, Nagasaki, Japon, envoyée spéciale

pape japon

Le chef de l’Eglise catholique, sur le lieu même du bombardement atomique du 9 juin 1945, a confirmé l’évolution de la doctrine du Saint-Siège sur le sujet. « Un monde sans armes nucléaires est possible et nécessaire », a-t-il affirmé.

Sous une pluie tenace, dans le parc de la paix de Nagasaki, qui fait mémoire des 74 000 victimes de la seconde bombe atomique lancée sur le Japon le 9 août 1945, sur le lieu même de son explosion, le pape François s’est directement adressé aux gouvernants de la planète pour leur dire que le temps était venu de renoncer aux armes nucléaires et leur demander de construire une paix qui ne repose pas sur la possession de tels armements et la menace de s’en servir pour dissuader d’éventuels agresseurs.

« Un monde sans armes nucléaires est possible et nécessaire », a affirmé le chef de l’Eglise catholique. D’autant plus que selon lui, « ces armes ne nous défendent pas des menaces contre la sécurité nationale et internationale de notre temps ».

Au premier jour de sa visite au Japon, dimanche 24 novembre, le pontife jésuite a prononcé un message, bref et dense, qui explicite les raisons qui l’on conduit, depuis deux ans, à changer la doctrine du Saint-Siège sur cette question. Auparavant, en effet, s’ils déploraient les capacités dévastatrices de l’arme nucléaire et appelaient à un désarmement concerté, les papes, depuis 1945, avaient admis la dissuasion, comme un pis-aller, à condition qu’elle soit une étape sur la voie du désarmement.

En 2017, François a franchi un cap. Il a condamné la possession des armements nucléaires et l’Etat du Vatican, abandonnant sa posture habituelle d’observateur aux Nation unies, a signé le projet de traité sur leur interdiction (TIAN), comme 132 autres Etats (mais aucun Etat possesseur de la bombe ni leurs alliés, dont le Japon).

« Solidarité » et « coopération »

A Nagasaki, où les architectes de la dissuasion ne peuvent oublier que l’arme atomique fut un jour employée, François a d’abord prié devant le monument aux victimes après y avoir déposé une couronne de fleurs blanches. « Ce lieu nous rend davantage conscients de la souffrance et de l’horreur que nous, les êtres humains, nous sommes capables de nous infliger », a-t-il commencé. Puis il a énuméré les raisons qui le conduisent aujourd’hui à condamner la possession de tels armements.

Pour le pontife argentin, loin de favoriser la paix, la possession d’armes nucléaires et « d’autres armes de destruction massive » n’instaure qu’une « fausse sécurité » fondée sur la « crainte » et la « méfiance qui finit par envenimer les relations entre les peuples et empêcher tout dialogue ».

« La paix et la stabilité internationales sont incompatibles avec toute tentative de compter sur la peur de la destruction réciproque ou sur une menace d’anéantissement total », a-t-il affirmé, en demandant à ce que leur soient substituées la « solidarité » et « la coopération » entre des Etats conscients de leur « interdépendance ».

Le pape a ensuite appelé à « rompre la dynamique de méfiance qui prévaut actuellement » entre Etats « et qui fait courir le risque d’arriver au démantèlement de l’architecture internationale de contrôle des armes ».

« Confiance mutuelle »

De fait, les traités qui régulaient les deux principaux arsenaux, américain et russe, sont en train d’être remis en cause avec la sortie américaine du traité sur les forces nucléaires intermédiaires en Europe en août, l’échec probable de l’examen du traité de non-prolifération en 2020, les incertitudes sur le renouvellement du grand traité bilatéral New-START sur les armes stratégiques en 2021 et l’impasse du traité sur l’interdiction complète des essais.

« Nous assistons à une érosion du multilatéralisme d’autant plus grave si l’on considère le développement des nouvelles technologies des armes », a insisté François. Pour sa part, a-t-il ajouté, le Vatican ne se lassera pas « d’œuvrer et de soutenir avec une insistance persistante les principaux instruments juridiques internationaux de désarmement et de non-prolifération nucléaire, y compris le Traité sur l’interdiction des armes nucléaires ».

« Notre réponse à la menace des armes nucléaires doit être collective et concertée, sur la base de la construction, ardue mais constante, d’une confiance mutuelle qui brise la dynamique de méfiance qui prévaut actuellement », a-t-il affirmé. « Il devient crucial de créer des instruments qui assurent la confiance et le développement mutuel, et de compter sur des leaders qui soient à la hauteur des circonstances », a-t-il ajouté.

A Hiroshima pour un discours sur la paix

François a enfin repris un parallèle déjà établi par ses prédécesseurs entre les moyens investis dans l’armement, qui seraient autant de ressources détournées du développement. Il y a ajouté une troisième composante, celle de la préservation de l’environnement et de la lutte contre le changement climatique. « L’argent de la course aux armements pourrait être utilisé pour le développement (…) et pour la protection de l’environnement naturel », a-t-il déclaré.

« Dans le monde d’aujourd’hui, où des millions d’enfants et de familles vivent dans des conditions inhumaines, l’argent dépensé et les fortunes gagnées dans la fabrication, la modernisation, l’entretien et la vente d’armes toujours plus destructrices sont un outrage continuel qui crie vers le ciel », a-t-il ajouté. Il devait se rendre à Hiroshima dans l’après-midi et y prononcer un discours sur la paix.

24 novembre 2019

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24 novembre 2019

Synthèse « Il faut que ça change » : des dizaines de milliers de manifestants contre les violences faites aux femmes

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Selon un décompte du cabinet indépendant Occurence, 49 000 personnes ont manifesté samedi à Paris, et des milliers d’autres dans toute la France contre les féminicides.

A deux jours de la fin du Grenelle contre les violences conjugales, plusieurs milliers de personnes ont manifesté, samedi 23 novembre, dans une trentaine de villes de France contre les violences sexistes et sexuelles. Elles étaient 49 000 dans les rues de Paris, selon un décompte du cabinet indépendant Occurence, réalisé pour un collectif de médias. Cette mobilisation était beaucoup plus importante que celle de l’an dernier, quand la marche dans la capitale avait rassemblé entre 12 000 (selon la police) et 30 000 personnes (selon les organisatrices).

Le collectif #NousToutes, à l’initiative de la manifestation, a salué « la plus grande marche de l’histoire de France contre les violences » sexistes, en revendiquant la présence de 100 000 personnes à Paris et 150 000 dans l’ensemble du pays. Près de 70 organisations, partis politiques, syndicats et associations (Planning familial, CGT, CFDT, EELV, LFI, PS, UNEF, PCF, SOS Homophobie…) avaient appelé à se joindre au défilé.

Depuis le début de l’année 2019, au moins 116 femmes ont été tuées par leur conjoint ou ex-conjoint, selon un décompte de l’Agence France-Presse (AFP). Sur l’ensemble de l’année 2018, le chiffre avait atteint 121 femmes victimes, selon le ministère de l’intérieur. Environ 213 000 femmes sont victimes chaque année de violences physiques et/ou sexuelles de la part de leur conjoint ou ex-conjoint, soit près de 1 % des femmes âgées de 18 à 75 ans, selon des données officielles.

A Paris, une marée violette pour demander « pas une de plus »

Dans la capitale, la manifestation s’est élancée en début d’après-midi de la place de l’Opéra en direction de celle de la Nation, réunissant entre 49 000 personnes, selon un cabinet indépendant, et 100 000 selon les organisateurs.

Derrière la banderole de tête tenue par l’Union nationale des familles de féminicide (UNFF), plusieurs personnes portaient des pancartes affichant la photo de leur proche assassinée. Parmi eux, les parents de Julie Douib, tuée en Corse le 3 mars. Pour son père, Lucien Douib, « c’est vraiment un combat, on est obligés de surmonter notre peine, il faut que ça change ».

En tête de cortège, plusieurs personnalités sont venues montrer leur soutien à la cause des femmes victimes de violences, notamment les comédiennes Muriel Robin, Julie Gayet, Alexandra Lamy, Nadège Beausson-Diagne, Anne Richard, l’animatrice Daphné Bürki et l’ancienne ministre Najat Vallaud-Belkacem.

Les pancartes étaient nombreuses pour rappeler que « la première cause de mortalité des femmes, c’est la violence des hommes », demander que « pas une de plus » ne trouve la mort en France et dans le monde, ou dénoncer l’« Etat coupable, justice complice ».

Dans une ambiance à la fois sérieuse, émouvante et joyeuse, les manifestants, souvent venus avec leurs enfants, arboraient des panneaux, bonnets et rubans violets, couleur qui symbolise les marches féministes du monde entier.

Des défilés dans une trentaine de villes en France

Une trentaine de marches étaient annoncées samedi, notamment à Lille, Bordeaux, Rennes, Strasbourg. Le premier cortège s’est élancé à 10 heures à Saint-Etienne (Loire), réunissant 220 personnes selon l’AFP.

A Toulouse, la marche a rassemblé plusieurs centaines de manifestants, qui scandaient « A bas, à bas le patriarcat », « On se laissera plus jamais faire ». Le traditionnel cortège des « gilets jaunes » a opéré la jonction avec le défilé féministe.

A Bordeaux, des milliers de personnes ont bravé la pluie pour défiler entre la place de la Bourse et la préfecture. Le cortège a marqué l’arrêt devant des bâtiments symboliques de l’action publique : la caserne de pompiers, le commissariat central de la place Meriadeck.

La marche de Rennes a rassemblé également plusieurs milliers de manifestants, avec en tête de cortège des femmes exilées et sans papiers, particulièrement exposées aux violences, selon Ouest-France, ainsi que des proches de victimes de féminicides.

A Grenoble, le cortège ne s’est élancé qu’à 16 heures, pour « se réapproprier l’espace public la nuit », selon une des organisatrices. Devant la préfecture, un décompte des victimes de féminicides a été lu à haute voix.

24 novembre 2019

Le Centre Pompidou est en travaux - Entrée par derrière le bâtiment

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pompidou18Photos : Jacques Snap

 

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