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Jours tranquilles à Paris
27 octobre 2020

Marisa Papen

marisa again

marisa courant

marisa peace 3

marisa382

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26 octobre 2020

9th Nude Workshop from Gene Oryx on Vimeo.

26 octobre 2020

Adieu les cons : le duo de choc Efira et Dupontel

dupontel84

Suze Trappet apprend qu’elle est condamnée par la médecine à très brève échéance. Elle se lance à la recherche de l’enfant qu’elle a dû abandonner 28 ans plus tôt, à l’âge de quinze ans. Elle rencontre JB, cadre au bord du suicide depuis qu’on lui a refusé une promotion méritée. Leur quête devra s’affranchir des aléas administratifs…

Albert Dupontel s’autorise des ascenseurs émotionnels avec ses deux personnages piégés par les circonstances : l’une veut vivre mais ne peut pas, l’autre pourrait vivre mais ne veut pas. Son énergie devant et derrière la caméra impulse cette tragédie colorée. Par son jeu naturaliste, Virginie Efira l’ancre dans une certaine réalité, détournée par une artificialité d’apparence. La troupe de seconds rôles absurdes (en premier lieu Nicolas Marié magistral en archiviste aveugle) accentue le côté kafkaïen du scénario, mais aussi son humour et sa poésie. Sur un rythme intense parfois frustrant, de nombreux thèmes actuels sont abordés, ce qui permet une critique acerbe de notre société timorée et égocentrique. Le titre est à la fois politique et mélodramatique, comme le prouve la conclusion forte qui rattrape les quelques moments creux.

P.L.D.

Comédie dramatique de et avec Albert Dupontel, et avec Virginie Efira, Nicolas Marié et Jackie Berroyer.

26 octobre 2020

MAMAC de Nice

mamac nice

26 octobre 2020

Ne pas oublier bébé...

bébé ne pas oublier

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26 octobre 2020

UN VOYAGE SONORE - Domaine de Kerguéhennec

Jusqu'au 1er novembre 2020 - 56 500 Bignan

Le Domaine de Kerguékennec vous invite à vivre un fabuleux voyage sonore en ce début d'automne. Tous les espaces seront investis pour proposer une expérience mélodieuse hors du commun, mêlant les compositions de l'Orchestre National de Bretagne et les puissantes vibrations de la nature avoisinante. Vous pourrez assister à de nombreux spectacles immersifs, notamment celui du compositeur Alain Mahé et du dessinateur Vincent Fortemps, une improvisation faisant appel à nos sens et nos rêveries !

Evadez-vous !

26 octobre 2020

La Main Verte - Erdeven

main verte

26 octobre 2020

Covid-19 : les députés votent la prorogation de l’état d’urgence sanitaire jusqu’au 16 février

Olivier Véran a défendu, samedi devant l’Assemblée, la prolongation de ce régime d’exception, pour faire face à une « période qui sera longue et difficile ».

La vague monte, et l’exécutif prépare de possibles restrictions pour les Français jusqu’au printemps : la prolongation de l’état d’urgence sanitaire était passée au crible, samedi 24 octobre, à l’Assemblée nationale, où les oppositions critiquent l’utilisation au long cours de cette « arme atomique ». Dans la soirée, les députés ont finalement adopté par 71 voix contre 35, en première lecture, la prorogation de ce régime d’exception jusqu’au 16 février.

Pour ce texte présenté mercredi en conseil des ministres et examiné au Palais-Bourbon au pas de charge, les députés étaient prêts à siéger jusqu’à dimanche soir, dans un hémicycle où leur présence est limitée à 50 % en raison de l’épidémie due au coronavirus. Le projet de loi sera au menu du Sénat dès mercredi et devrait être adopté définitivement début novembre.

Au coup d’envoi des débats, Olivier Véran a défendu la prolongation jusqu’au 16 février de l’état d’urgence sanitaire, pour faire face à une « période qui sera longue et difficile ». « Nous avons besoin de ce texte pour être efficace dans la période » de deuxième vague du coronavirus, a déclaré le ministre de la santé. Ce n’est « pas un texte de conviction », mais « un texte de responsabilité pour nous permettre de protéger activement les Français dans cette période qui sera longue et difficile », a-t-il ajouté.

Des restrictions possibles jusqu’au 1er avril

M. Véran a rappelé les derniers chiffres : 42 000 Français diagnostiqués en vingt-quatre heures, 2 000 patients hospitalisés, 300 admis en réanimation, près de 300 morts à l’hôpital et dans les Ehpad. La situation va « s’alourdir dans les prochains jours et semaines, quoi que nous fassions », a-t-il pronostiqué, du fait de la dynamique du virus.

Le gouvernement vient d’étendre le couvre-feu à 54 départements et à la Polynésie, soit 46 millions de Français concernés. Pour appliquer cette mesure, il se fonde sur l’état d’urgence sanitaire, rétabli par décret depuis une semaine sur l’ensemble du territoire. Ce régime d’exception avait été appliqué déjà entre mars et le début de juillet pour la première vague de contaminations, et avait permis le confinement de la population ou des limitations drastiques des déplacements.

Or, au-delà d’un mois, la prorogation de ce régime doit être autorisée par la loi. D’où ce texte, qui prévoit un terme au 16 février au soir prochain, mais aussi des restrictions encore possibles jusqu’au 1er avril.

Pas de « blanc-seing » au gouvernement

Le projet de loi doit permettre entre autres d’habiliter très largement le gouvernement à prendre des ordonnances dans les domaines du droit du travail, du fonctionnement des administrations et encore des collectivités, comme au printemps. En commission, les députés ont cependant réduit la période d’habilitation.

Car si la plupart des groupes politiques soutiennent la prolongation de l’état d’urgence sanitaire, ils déplorent qu’elle soit si longue et refusent de donner un « blanc-seing » au gouvernement. « Nous sommes prêts à nous ranger derrière l’unité nationale », mais « elle se fabrique par le débat régulier », souligne le communiste Stéphane Peu (Seine-Saint-Denis). Mais, répond-on chez La République en marche, la durée est « adaptée et proportionnée », alors que l’hiver s’annonce « difficile », dans l’attente d’un vaccin contre le coronavirus.

Les députés Les Républicains mettent en doute la nécessité à ce stade de l’état d’urgence sanitaire, qui est « l’arme atomique », selon les mots de Philippe Gosselin. L’objectif est-il « le confinement généralisé ? ». « Le gouvernement doit mettre cet élément sur la table », réclame le député de la Manche.

La « crainte d’une érosion de l’acceptabilité sociale »

Même au sein de la majorité, des interrogations se font jour, comme chez Agir, où Dimitri Houbron a évoqué en commission la « crainte d’une érosion de l’acceptabilité sociale » des mesures prises par le gouvernement, du couvre-feu aux fermetures de certains établissements.

Les « insoumis » n’ont pas « confiance dans la gestion du gouvernement » au vu de la première vague et pourraient voter contre la prorogation. Entre les « retards » au démarrage et « la pénurie des masques, les stratégies de dépistages », il y a eu « plus que des cafouillages », selon Danièle Obono (Paris), qui en appelle à « plus de rigueur, de cohérence, d’anticipation pour les prochains mois ».

Jeudi, le premier ministre, Jean Castex, a semblé préparer les esprits à des temps plus difficiles encore : si l’épidémie n’est pas jugulée, le gouvernement devra « envisager des mesures beaucoup plus dures », a-t-il dit, alors que plusieurs pays, tel l’Irlande, viennent de décider des reconfinements.

26 octobre 2020

Vu sur internet

jaime48

26 octobre 2020

La ligne 13, la plus saturée et la plus anxiogène du métro parisien

metroooo

Par Denis Cosnard - Le Monde

La ligne qui dessert Saint-Denis et Asnières - Gennevilliers arrive en tête des lignes qui génèrent le plus de craintes, devant la 4 et la 7, selon une importante étude réalisée par l’Institut Paris Région.

Maguy s’est installée à l’entrée du quai, loin du bord. Pas envie d’être bousculée par d’autres voyageurs, ni prise dans un mouvement de foule. Ce jeudi, à 14 h 30, c’est en principe une heure creuse dans le métro parisien. A la station Place de Clichy, pourtant, les rames en direction de Saint-Denis sont déjà bien remplies. « De toute façon, c’est toujours bondé, ici », glisse Maguy derrière son masque.

Un entassement dont profitent certains. « Une fois, un homme s’est collé à moi, un frotteur, raconte cette femme de chambre de 40 ans. Je l’ai insulté. Il est parti à la station suivante, Guy Môquet, comme si de rien n’était. » Une autre fois, le portable qu’elle venait d’acheter à crédit lui a été volé. « Depuis, je fais très attention, et quand je rentre dans le métro, je tiens mon sac devant moi, comme ça, bien contre mon ventre. »

Bienvenue sur la ligne 13. La plus saturée de toutes les lignes du métro parisien. La plus anxiogène aussi. C’est ce que montre une importante étude que vient de publier l’Institut Paris Région sur le sentiment d’insécurité dans les transports collectifs franciliens.

En septembre et octobre 2019, l’institut a envoyé un questionnaire à 515 255 abonnés Navigo et Imagine R, entièrement complété par 50 222 personnes, un taux de réponse plutôt élevé. Les personnes interrogées devaient notamment citer les lignes et les stations où elles avaient eu peur pour la dernière fois.

Cette cartographie de la peur a mis du temps à être connue. En mai, en pleine sortie du confinement, l’Institut a été incité à ne pas envoyer de message trop négatif alors que la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse demandait aux usagers de revenir dans le métro et le RER. Une version tronquée de l’étude a alors été publiée. L’enquête complète, elle, a finalement été mise en ligne fin septembre, en catimini.

« Cette ligne, on l’appelle entre nous la bétaillère »

La ligne 13 y occupe une place de choix. Le métro apparaît en effet comme le transport qui suscite le plus d’expériences anxiogènes, devant le RER, le Transilien, le bus et le tramway. Et de toutes les lignes de métro, c’est la 13 qui ressort comme la plus problématique. Près de 14 % des personnes déclarant avoir eu de l’appréhension dans le métro la citent en premier. Cette ligne qui traverse tout Paris du Nord au Sud arrive nettement devant la 4 et la 7, mentionnées l’une et l’autre par 11 % des répondants.

Globalement, les lignes et stations citées en masse par les usagers interrogés sont aussi les plus fréquentées. Pour le RER, c’est la ligne A, la plus utilisée, qui cristallise le plus de craintes (elle est citée par 33 % des usagers ayant déjà eu peur dans le RER). De même, les plus grandes gares et stations sont aussi celles qui sont le plus évoquées dans l’enquête, à commencer par la gare du Nord – la plus importante d’Europe –, la station de RER Châtelet-Les Halles, et la gare Saint-Lazare.

Cependant, « ces deux hiérarchies, celle des peurs et celle des fréquentations, ne se recoupent jamais entièrement », notent les auteurs de l’étude. C’est le cas pour les lignes de métro. La plus empruntée de Paris, la 1, qui rejoint Vincennes à La Défense, n’arrive qu’au neuvième rang des lignes anxiogènes. Le fruit sans doute de sa régularité, liée à son automatisation. Même aux heures de pointe, elle n’est en général pas saturée.

La 13, au contraire, l’est totalement. « Cette ligne, on l’appelle entre nous la bétaillère », raconte une journaliste qui travaille à Clichy et l’emprunte tous les jours. Le matin, des agents doivent se placer devant les portes de chaque rame pour faciliter la descente et la montée des voyageurs. Un nouveau système de conduite a beau équiper les rames depuis la fin 2017, la surutilisation de la 13 par rapport à sa capacité conduit à de nombreux « incidents voyageurs », notamment sur les deux branches en direction de la Seine-Saint-Denis, et à des retards fréquents.

« Ce qui déclenche le sentiment d’insécurité, c’est l’autre »

De quoi susciter de la tension, donc de l’anxiété. Peur de se faire voler, agresser, ou, désormais, d’attraper le coronavirus dans des wagons surchargés. Sur Twitter, Charlotte s’en prend aux responsables de la 13 : « Grâce à vous, on va choper le covid ! » « C’est un crime et une honte », ajoute Thomas. « Et après c’est les restaus, bars ou stades de foot en plein air qu’il faut fermer prioritairement… », s’énerve un autre internaute. « Moi, c’est une ligne que j’évite, confie Laurène, 54 ans. Mon mari ne veut plus que je la prenne toute seule. Il y a trop d’insécurité, trop de bruns irrespectueux, qui vous insultent si vous protestez. » Des immigrés ? « Oui, c’est ça », confirme-t-elle à mi-voix.

« Notre étude le montre : sur toutes les lignes, ce qui déclenche le sentiment d’insécurité, c’est l’autre, analyse Sylvie Scherer, la responsable des questions de sécurité à l’Institut Paris Région. Soit parce qu’il a un comportement hors norme, qu’il est agité, alcoolisé, qu’il paraît différent, menaçant. Soit parce qu’au contraire, il n’y a personne. Les lieux déserts aussi sont anxiogènes. »

Sur la ligne 13, comme dans les grandes gares, c’est bien la cohue et la présence de ces « autres » qui nourrissent l’inquiétude. En particulier la proximité forcée avec des pauvres qui demandent de l’argent, des SDF, des toxicomanes, des immigrés. La cartographie du sentiment d’insécurité, si elle est liée à la fréquentation, recoupe donc aussi la géographie sociale. « Les secteurs avec beaucoup de personnes en situation d’exclusion se révèlent plus anxiogènes », constate Sylvie Scherer.

Les stations des quartiers populaires de Paris et de la banlieue Nord-Est se retrouvent d’ailleurs fréquemment citées dans l’enquête. Pour le Transilien, par exemple, c’est la ligne J (réseau Saint-Lazare Nord) qui comptabilise la plus forte proportion d’expériences anxiogènes : « près d’un quart des enquêtés déclarant avoir eu peur dans un train de banlieue a eu peur sur cette ligne », notent les auteurs. De même, la ligne de tramway T3b, qui fait le tour du Nord de Paris, se révèle la plus difficile, alors qu’elle n’est pas la plus fréquentée.

Recours accru à la vidéosurveillance

Dans tous les cas, les femmes sont les plus touchées par la peur dans les transports en commun. Parmi les répondants, un homme sur deux affirme n’avoir jamais eu peur dans le réseau d’Ile-de-France. « Moi, je ne me suis jamais senti en danger dans le métro », assure ainsi Ali, un agent immobilier de 28 ans, qui va chaque jour de l’Etoile à Brochant, dans le quartier des Batignolles. Ce n’est le cas que d’une femme sur trois.

En outre, les craintes varient beaucoup selon le genre. Les femmes redoutent avant tout d’être harcelées ou agressées sexuellement, une angoisse que ne connaissent pratiquement pas les hommes. Eux s’inquiètent des vols et des agressions physiques.

Pour se protéger, hommes et femmes affirment pratiquement tous être « vigilants », « attentifs » dans les transports collectifs. Mais les femmes modifient davantage leur comportement : 59 % disent adapter plus ou moins souvent leur apparence (contre 26 % des hommes), et un tiers se fait parfois accompagner (contre 12 % des hommes).

A Ile-de-France Mobilités, la structure publique qui organise les transports en commun, de tirer à présent les leçons de cette étude qu’elle a copilotée. Depuis des années, des efforts ont été effectués pour rendre les stations et les gares plus lumineuses, ou encore pour déployer des rames dans lesquelles les passagers peuvent passer d’un wagon à un autre, de manière à ne pas sentir coincés. Visiblement, cela ne suffit pas. A l’automne 2019, un sondage a montré que 4 Franciliens sur 10 avaient encore peur d’être agressés ou volés dans les transports en commun. La proportion ne varie guère depuis vingt ans.

En décembre 2019, Valérie Pécresse a présenté un nouveau plan de sûreté dans les transports en commun. Il doit renforcer le nombre d’agents de sécurité, ce qui répond à la première revendication des personnes interrogées par l’Institut Paris Région. Il prévoit aussi un recours accru à la vidéosurveillance conjuguée à l’intelligence artificielle.

Les habitués de la ligne 13, eux, attendent avant tout le prolongement de la ligne automatique 14, avec l’ouverture de trois nouvelles stations dans une zone aujourd’hui desservie par la 13. Plusieurs fois retardée, l’inauguration est désormais prévue pour le 15 décembre. Cela pourrait alléger d’environ 25 % le trafic sur la 13. De quoi réjouir Lisa, une bibliothécaire de Saint-Ouen habituée de la « bétaillère » : « Après des années d’attente, on voit enfin le bout du tunnel ».

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