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Jours tranquilles à Paris
24 novembre 2017

Kink, par Howard Schatz : la foire de Folsom Street

Il y a environ vingt-cinq ans, le photographe américain Howard Schatz et l'auteur Beverly J. Ornstein vont déposer des pellicules après une séance photo menée la veille dans un laboratoire de la zone commerçante au sud de Market Street, à San Francisco. Arrivés sur place, ils tombent sur une scène étonnante : des milliers de personnes, affublées pour beaucoup de costumes élaborés et d’un maquillage raffiné, alors que d’autres sont nues ou presque. Sous leurs yeux, hommes et femmes (parfois de sexe indéterminé) évoluent dans un univers théâtral tissé d'innombrables fantasmes.

À l’occasion de la Folsom Street Fair, qui se tient chaque année à San Francisco le dernier dimanche de septembre, 500 000 personnes célèbrent le monde des perversions les plus diverses et du BDSM – bondage, discipline et sadomasochisme. Pour Schatz, la découverte qui marque ce jour de 1991 est le déclencheur d’une exploration photographique sérieuse qui dure maintenant depuis un quart de siècle. Année après année, Schatz loue un espace d'exposition à la foire, construit son studio en plein air et réalise des portraits de participants. Ces images sont le résultat créatif, intrigant, étonnant et parfois choquant de sa recherche.

« Il y avait au moins autant de spectateurs que de participants, et les deux camps formaient une association extatique, explique Schatz. L'atmosphère était joyeuse, les gens étaient heureux. On avait l’impression que beaucoup étaient amis et tous paraissaient à l’aise, emprisonnés de chaînes et de brides, sanglés de cuir et de vinyle, brandissant leurs fouets, tous enchantés de se retrouver dans un lieu où le scandaleux était la norme. Comme les autres spectateurs, j'ai regardé, abasourdi. J’ai la chance de ressentir une insatiable curiosité vis-à-vis des gens – même si parfois, c’est presque une malédiction. J’ai toujours envie de tout savoir, quelle que soit la situation. Voir ce que j'ai vu sur Folsom Street ce dimanche-là, ça m’a suffi pour me lancer dans une exploration photographique sérieuse. »

Howard Schatz, Kink

Publié par Lawrence Richard Publishing, Inc

40 $

https://www.amazon.com/Kink-Howard-Schatz/dp/0971021015

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23 novembre 2017

Victoria's Secret

Le défilé annuel de la marque de lingerie Victoria's Secret a eu lieu le 20 novembre dernier. Sur scène, des plumes, des cuissardes et des musiciens pour un show grandiose : 55 mannequins, 88 tenues dont un soutien-gorge en or, topaze et saphir à plus de 1,5 million d'euros. La marque américaine vise le marché asiatique et a organisé son défilé annuel à Shanghai (Chine) pour la première fois. Pour plaire à ses futures clientes, sept top models chinoises ont défilé sur le podium.

Un standard de minceur irréel

Le numéro 1 mondial de la lingerie est présent dans 11 pays au Moyen-Orient, 3 pays en Europe et seulement 2 villes en Asie, Shanghai et Singapour. La griffe déploie ses ailes partout dans le monde grâce à ses "Anges", surnom donné aux mannequins. Ce modèle a été épinglé par Ashley Graham, mannequin grande taille refusée au casting et qui ironise sur Instagram. L'enseigne propose un standard de la minceur toujours aussi irréel.


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23 novembre 2017

De retour à Beyrouth, Saad Hariri suspend sa démission

Par Benjamin Barthe, Beyrouth, correspondant - Le Monde

Le premier ministre libanais entend profiter de l’immense émotion suscitée par son rocambolesque séjour saoudien pour négocier un nouvel accord de gouvernement avec le Hezbollah, parti auquel il avait imputé sa démission.

Coup de théâtre dans la crise politique libanaise : mercredi 22 novembre, de retour au pays du cèdre, après une absence de deux semaines et demie, passées pour l’essentiel en Arabie saoudite, le premier ministre, Saad Hariri, a suspendu sa démission, annoncée avec fracas le 4 novembre depuis Riyad. Ce revirement, qui survient le jour de l’indépendance du Liban, a été salué par la plus grande partie de la classe politique libanaise, persuadée que la décision initiale du chef du gouvernement lui avait été dictée par les dirigeants saoudiens et que ceux-ci le retenaient dans le royaume contre son gré.

Sorti de ce pays samedi 18 novembre grâce à une intervention du président français, Emmanuel Macron, M. Hariri a passé trois jours en famille à Paris, avant de se rendre mardi au Caire, où il a rencontré le président égyptien, Abdel Fattah Al-Sissi, puis de regagner Beyrouth dans la soirée. Le premier ministre entend profiter de l’immense émotion suscitée par son rocambolesque séjour saoudien pour négocier un nouvel accord de gouvernement avec le parti auquel il avait imputé sa démission : le mouvement chiite Hezbollah, relais des ambitions iraniennes au Proche-Orient.

Demi-surprise

C’est en fin de matinée, après avoir assisté aux cérémonies de célébration de l’indépendance du Liban, que Saad Hariri a annoncé sa volte-face. Il a affirmé avoir accepté de geler sa démission à la demande du président, Michel Aoun, alors qu’il s’apprêtait à la lui remettre, pour donner une chance au dialogue. Ce demi-tour est une demi-surprise. Dans l’interview qu’il avait donnée à la télévision libanaise le 12 décembre, depuis sa villa de Riyad, le chef du parti du Futur, une formation à dominante sunnite, avait suggéré qu’il pourrait revenir sur sa décision si le Hezbollah se conformait au principe de « distanciation » adopté par la coalition gouvernementale. C’est-à-dire de non-ingérence dans les conflits de la région.

Le mouvement libanais combat aux côtés des forces pro-gouvernementales syriennes et a conseillé les milices chiites irakiennes dans la lutte contre l’organisation Etat islamique (EI), au grand dam de l’Arabie saoudite, qui voit dans ces interventions la marque de l’expansionnisme de son rival iranien. En outre, le royaume accuse la formation libanaise de soutenir les milices houthistes du Yémen, responsables d’un tir de missiles balistiques contre Riyad au début du mois.

Or lundi, dans sa dernière allocution télévisée en date, le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, s’est dit ouvert au dialogue. Il a récusé toute implication au Yémen et annoncé que ses troupes quitteront la Syrie et l’Irak le jour où les autorités de Damas et de Bagdad déclareront victoire, ce qui ne devrait pas tarder dans le second cas. « Ce peut être interprété comme un signal envoyé à Saad Hariri », observe Walid Charara, membre du centre de recherches du Hezbollah.

Mobilisation internationale

La mobilisation internationale en sa faveur, en particulier celle de la France, a sûrement joué dans le coup de frein donné par le premier ministre. Dans l’entourage du président Aoun, on se félicite des démarches entreprises par Emmanuel Macron pour calmer le jeu, notamment des contacts avec le chef d’Etat égyptien, proche de Riyad. « Les Saoudiens se sont retrouvés isolés dans leur tentative de déstabilisation du Liban. C’est pour cela qu’ils cherchent une porte de sortie », assure Walid Charara

Selon des sources convergentes, le chef d’Etat et son premier ministre se seraient donnés un délai d’une quinzaine de jours pour mener des consultations tous azimuts, à l’échelle locale et internationale. L’objectif tacite du chef du camp sunnite libanais est d’aboutir à une redéfinition du pacte gouvernemental, de façon à limiter la marge d’autonomie du Hezbollah, force dominante jusque-là dans la coalition.

« J’aspire à un véritable partenariat avec toutes les forces politiques en vue de mettre les intérêts du Liban au-dessus de tout autre », a déclaré M. Hariri, en fin de matinée, à la sortie du palais présidentiel de Baabda. « Le Liban d’abord », a-t-il renchéri dans l’après-midi, devant des centaines de ses partisans, venus l’acclamer à la « Maison du centre », son domicile beyrouthin. Une manière de dénoncer le parti pris pro-iranien du Hezbollah. « Je resterai avec vous et nous continuerons à être une ligne de défense du Liban, de sa stabilité et de son arabité », a-t-il ajouté avant d’entonner l’hymne national.

Interrogée sur la période cruciale qui s’ouvre, Fadia Kiwan, professeure de sciences politiques à l’université Saint-Joseph, se veut prudemment optimiste. Selon elle, la conjoncture géopolitique actuelle est propice à une renégociation du consensus gouvernemental. « Le conflit syrien se termine, Da’ech [l’acronyme arabe de l’EI] est fini, un climat de fin de guerre s’installe doucement dans la région qui peut permettre un repositionnement des uns et des autres. Il faut profiter de ce moment. »

« Un grand théâtre de marionnettes »

Dans la foule massée sur le parvis de la « Maison du centre », derrière les vivats et les selfies de circonstance, l’humeur est nettement plus maussade. Parce qu’ils ne veulent pas relâcher la pression sur le Hezbollah, ou parce qu’ils ne croient pas en la possibilité d’un compromis, les militants de base, tout comme les cadres du parti du Futur, insistent sur le fait que leur leader « n’a pas changé d’avis ». Dans leur esprit, sa démission est davantage reportée que suspendue.

« Le Hezbollah n’a jamais honoré les accords de coalition, prétend Mouïn Merhedi, député du Akkar, un bastion sunnite à la pointe nord du Liban. Pour le contraindre, il faudrait des garanties internationales. Mais je n’y crois pas. L’Iran a un plan pour la région. Elle ne va pas se retenir de le mettre en œuvre pour les beaux yeux du Liban. »

L’autre inconnue de la nouvelle phase est la propension de l’Arabie saoudite à jouer le jeu du dialogue prôné par le duo Aoun-Hariri. Nul ne sait, pour l’instant, si le premier ministre a coordonné son changement de pied avec Riyad. « C’est possible que les Saoudiens aient été choqués et qu’ils cherchent à se venger, soupire Mohamed Al-Herez, un ingénieur chiite de Tripoli, qui a profité du congé de l’indépendance pour venir à Beyrouth manifester sa solidarité avec M. Hariri. Malheureusement, le Liban est un théâtre, un grand théâtre de marionnettes. »

23 novembre 2017

Australie - Tasmanie


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Photos : Noémie

23 novembre 2017

Terry Richardson, la mode et le harcèlement sexuel

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Le Weinstein de la mode. Voilà comment est aujourd’hui surnommé Terry Richardson. Photographe de renom, il a travaillé pour les plus grands magazines (Vogue, Vanity Fair, GQ…) et photographié nombre de modèles et de célébrités.

Et comme Weinstein, tout le monde dans l’industrie savait ou avait eu vent de son comportement

Le cas Richardson

Une pétition circulait pourtant déjà contre lui en 2013. Mise en ligne sur le site change.org elle a pour titre : « Big brands: Stop using alleged sex offender & pornographic Terry Richardson as your photographer ». Signée des milliers de fois, elle n’a pourtant eu aucun effet.

Pour toute défense, l’accusé invoque son style : « Des photos de mode qui mélangent l’art et la photographie érotique ».  Car Terry Richardson est le Roi du porno chic. Ses photos vont de l’érotisme subtil aux poses carrément provocantes, fleuretant dans certains cas avec la pornographie.

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Emily Ratajkowski posant pourTerry Richardson

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Lady Gaga posant pour Terry Richardson

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Miley Cyrus posant pour Terry Richardson

Avec le #metoo et la libération de la parole qu’il a permis, de nouveaux témoignages sont venus s’ajouter. Et cette fois, des sanctions ont été prises. Terry Richardson a été blacklisté par le groupe Condé Nast (propriétaire de Vogue, Glamour, GQ…) et plusieurs marques ont annulé les campagnes qu’elles avaient en cours avec lui.

« Tout shooting qui aurait été planifié ou déjà effectué par Terry Richardson, mais pas encore publié [soit] supprimé ou remplacé par d’autres contenus »

Mais le mal est fait et Terry Richardson n’est sans doute que le sommet de l’iceberg car la mode est un univers particulier, où les photographes ont un ascendant énorme sur les mannequins, grâce à leur influence dans le milieu.

Un domaine propice aux abus

Dans un métier où le corps est un outil de travail, où il s’expose pour le bien d’une photo, la limite entre demande artistique et proposition inappropriée et/ou dégradante est difficile à établir. Ajouter à cela la vulnérabilité des modèles, souvent mineures, et vous obtenez des situations au rapport de force totalement inégal. Voilà comment le photographe a pu sévir en toute impunité pendant des années.

Autre problème : le manque de crédibilité dont souffrent certaines victimes. Justement à cause de la nature parfois jugée ‘’provocante’’ des photos.

C’est ce que dénonce une autre mannequin dans un témoignage : « Si on dit qu’on s’est mise toute nue pour une séance photo, même si c’est professionnel, les gens se disent que ce qui nous est arrivé est de notre faute, qu’on l’a bien cherché »

Voilà pourquoi Cameron Russell, mannequin, a décidé de lancer le #MyJobShouldNotIncludeAbuse et de diffuser sur son compte Instagram les témoignages de victimes qui le souhaitent.

Lancez le 12 octobre dernier, elle a ainsi publié plus de 70 histoires.

Beaucoup de témoignages sont ceux de mannequins débutants, sans expérience et désespérés de percer. Des cibles faciles, manipulables, sans réelle structure vers laquelle se tourner, puisqu’il n’existe pas, par exemple, de syndicat.

Que faire ?

LVMH et Kering ont récemment annoncé la création d’une « charte sur les relations de travail et le bien-être des mannequins.» Une des mesures prévue est la suivante : « Les mannequins doivent avoir la possibilité de formuler directement une réclamation en cas de litige avec une agence de mannequins, un directeur de casting ou une marque (par exemple via une personne référente désignée ou la mise en place d’une hotline téléphonique) »

Mais cette charte ne concerne que les marques des deux groupes. Et donc ni les agences, ni les magazines, ni les directeurs de castings ni sont soumises.

Or, comme l’explique Carolyn Kramer ancienne directrice de casting à Self Magazine, le problème est global: « On en revient toujours à l’argent. Si une agence voit du potentiel chez une fille de 15 ans, alors ce qui peut se passer dans les coulisses ne leur importe pas, tant que la fille peut avoir une campagne. Je me donne un C- pour ce que j’ai pu accomplir pour protéger mes filles. Nous avons tous vendu nos âmes au diable pour que le mannequin devienne célèbre.»

Le designer Prabal Gurung confirme : tout le monde savait et personne n’a rien fait...

Il y a peu à parier que des posts Instagram et des pétitions suffiront à mettre fin à une omerta qui dure depuis des années. Il ne reste plus qu’à espérer que les publicitaires, magazines, stylistes, directeurs d’agences arrêtent de faire appel à des personnes dont ils connaissent les pratiques. L’extravagance et le talent n’excusent pas tout. Même dans la mode.

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23 novembre 2017

Brigitte Bardot

22 novembre 2017

ARAKI

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22 novembre 2017

Lily Rose Depp illumine les Champs Elysées...

 

De nouvelles enseignes à venir

Entre travaux de rénovation et nouvelles boutiques, sur les Champs-Elysées, de nombreux chantiers ont vu le jour. D’ici 2019, la plus belle avenue du monde va se doter de six nouveaux magasins.

Début 2019, les Galeries Lafayette, un institut de beauté l’Occitane et un Apple Store devraient voir le jour. D’ici là, le spécialiste de la basket, FootLocker, a également jeté son dévolu sur la célèbre avenue et devrait ouvrir ses portes cet automne.

Les macarons et chocolats du célèbre pâtissier Pierre Hermé vont être disponibles à la vente dès cette année. Des travaux de modernisation sur près de 60 000 m² de surface sont également en cours. Et en 2018, les fontaines du rond-point des Champs-Elysées auront retrouvé leur éclat d’antan et seront remises à l’eau après plusieurs mois de travail.

 

22 novembre 2017

Extrait d'un shooting

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22 novembre 2017

Dita von Teese

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