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Jours tranquilles à Paris

11 janvier 2017

Début des SOLDES aujourd'hui...

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11 janvier 2017

Manfred Hamm, le mur de Berlin, site antique de demain

« Pionnier et maître de la photographie d’architecture », selon le journal allemand Der Spiegel, Manfred Hamm, né en 1944, est devenu célèbre avec ses prises de vues de bâtiments industriels aux allures de clichés d’une archéologie contemporaine dans laquelle l’humanité aurait disparu – « les sites antiques de demain ». Manfred Hamm n’aime pas le numérique. Pour lui, la magie ne s’opère pas avec ce procédé. Son secret, la patience et son amie de toujours, sa caméra Plaubel. Un travail photographique en quête d’un esthétisme, parfaitement éclairé et cadré avec soin et précision.

Manfred Hamm est l’un des photographes qui connaît le mieux Berlin. En décembre 1976, il part avec le projet de photographier la tombe de Théodor Fontane et se retrouve devant un obstacle insurmontable qu’est le mur de Berlin. Il décide alors de prendre cet obstacle comme objectif. A partir de 1976, Manfred Hamm va documenter le mur de Berlin qui se transforme peu à peu pour lui comme une sorte de décor de théâtre avec ses graffitis et ses motifs surprenants comme par exemple le cheval qui n’a aucune idée du caractère menaçant de cet édifice mortel. Son travail photographique est un documentaire tel l’aurait fait un ethnologue.

« J’ai toujours voulu être ethnologue », dit Manfred Hamm. « Mais l’un de mes professeurs m’en a dissuadé car j’étais trop romantique. » Manfred Hamm a su capter des instants d’histoire pendant cette période en ajoutant sa déclaration d’amour à la capitale allemande et sa contribution à ce bouleversement historique. Manfred Hamm a mis fin à son travail photographique quand Kodak a abandonné la production des pellicules qui lui étaient si chères, celles qui lui permettaient de créer une profondeur photographique jamais atteinte avec une autre pellicule.

 

Manfred Hamm, Die Berliner Mauer

Exposition terminée le 17 décembre 2016

Chez Galerie Charron

43 rue Volta

75003 Paris

France

http://www.galeriecharron.com

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11 janvier 2017

La fréquentation de la Maison Européenne de la Photographie en 2016

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© Bettina Rheims, Monica Belucci

200 000, c’est le nombre de visiteurs qui se sont rendus à la Maison Européenne de la Photographie en 2016, soit un peu moins que l’année 2015 mais mieux que 2014, année au cours de laquelle la Mep avait accueilli 190 000 personnes. Avec plus de 60 000 visiteurs, Bettina Rheims est l’exposition qui a remporté le plus de succès. Viennent ensuite “Une saison brésilienne” (avec Marcel Gautherot, Vik Muniz, Joaquim Paiva et Celso Brandao), puis les expositions de Christine Spengler et Patrick Zachmann.

11 janvier 2017

Vu dans le métro

11 janvier 2017

Concorde Art Gallery - vernissage le 13 janvier 2017

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11 janvier 2017

Un artiste accroche la photo géante du naufrage d'une barque de migrants au bord de la Seine à Paris

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Il s'agit d'une illusion d'optique qui n'a été affichée que quelques heures, pour alerter sur la situation des réfugiés qui se noient en traversant la mer Méditerranée.

C'est un trompe-l'œil. Une bâche géante, avec la photo d'une cinquantaine de personnes sur une embarcation qui fait naufrage, a été accrochée sur le bord de la Seine, à Paris. Il s'agit d'une œuvre de l'artiste Pierre Delavie, un habitué des illusions d'optique, notamment auteur d'une photo trompe-l'œil exposée à la Conciergerie pendant la Nuit Blanche 2016 à Paris.

Elle a été exposée mercredi 11 janvier à l'occasion des vœux du Bureau d'accueil et d'accompagnement des migrants, devant l'île de la Cité

Pierre Delavie a baptisé son œuvre Le radeau de Lampeduse. Une référence au Radeau de la Méduse, peint par Théodore Géricault. "C'est arrivé il y a 200 ans exactement", explique Pierre Delavie à Mashable.

"Je veux que les Parisiens se disent : 'Eux, c'est nous'"

Pour réaliser sa bâche, Pierre Delavie a repris la photo d'un garde-côte italien réalisée en mai 2016. "Je suis très touché par ce qui se passe en Méditerranée. J'ai vu cette photo à l'époque, je l'ai découpée et gardée avec moi", explique l'artiste à Mashable.

Il a ensuite pris des clichés de Parisiens, "pris au hasard", et les a introduits dans la photo. "Cette œuvre elle dit : ça se passe en Méditerranée. Mais en fait ça se passe juste à côté. J'ai rajouté des personnages dans cette œuvre qui sont nous, qui sont des Parisiens, pour dire eux c'est nous", détaille-t-il au Monde. "J'ai voulu mettre les habitants de la capitale face à eux-mêmes. Je veux qu'ils se disent : 'Eux, c'est nous'", précise-t-il au Figaro. Le quotidien indique Le Radeau de Lampeduse a déjà été retiré car il n'a pas reçu l'autorisation d'être exposé sur les bords de Seine.

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Cliquez ici

 

11 janvier 2017

Benoit Hamon

11 janvier 2017

Isabelle Huppert

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Propos recueillis par  Renaud Baronian

Elle vient d’entrer dans un club très fermé. Dans la nuit de dimanche à lundi, Isabelle Huppert est devenue la quatrième actrice française à remporter un Golden Globe de la meilleure comédienne, cette cérémonie réputée pour être l’antichambre des Oscars, et dont les prix sont décernés par les journalistes de la presse étrangère installés aux Etats-Unis. La Française, couronnée pour son difficile rôle dans « Elle » — elle incarne une femme qui va nouer une relation trouble avec son violeur —, succède ainsi à Leslie Caron, Anouk Aimée et Marion Cotillard. Par ailleurs, « Elle » a remporté le Golden Globe du meilleur film étranger. Nous avons joint Isabelle Huppert, hier soir à son hôtel de Los Angeles, à l’heure où, à cause du décalage horaire, la matinée commençait pour elle.

Que ressentez-vous, quelques heures après avoir reçu le Golden Globe de la meilleure comédienne ?

Isabelle Huppert. Je suis très heureuse, vraiment, pour le film en particulier  : nous avons reçu deux Golden Globes, celui du meilleur film étranger et de la meilleure comédienne, c’était incroyable, au-delà de tout ce que l’on pouvait souhaiter.

C’était un des rares prix qui vous avait échappé jusqu’à présent…

Je n’avais jamais été nommée aux Golden Globes, c’est vrai, et c’est un prix que très peu d’actrices françaises ont reçu. C’est rare qu’un film en langue française soit ainsi récompensé durant cette cérémonie.

Pour vous, ce Golden Globe récompense tout le travail accompli sur le tournage de ce film très particulier ?

Oui, cela récompense un rôle extraordinaire. D’avoir ainsi ce prix pour un tel film, c’est vraiment incroyable, parce qu’on a pensé, à juste titre d’ailleurs, que « Elle » pouvait susciter des controverses… Mais pour être honnête, le film, depuis qu’il est sorti aux Etats-Unis a rencontré peu de réticences. Un peu, quand même, ça n’est pas un film qui provoque des réactions lisses et convenues, mais beaucoup moins que ce qu’on pouvait imaginer. Ces deux prix ne font que confirmer l’accueil qu’il reçoit depuis ses débuts.

Lors de la cérémonie, vous avez salué le réalisateur d’« Elle », Paul Verhoeven, en disant qu’il vous avait laissée être vous-même. Pourquoi ?

Parce qu’il m’a totalement laissé m’emparer de ce rôle et faire ce que je voulais en faire. Ça a été une collaboration extraordinaire, avec une grande entente et beaucoup de complicité.

Du coup, vous pensez aux Oscars ?

On verra. Il y a des chances de penser qu’on retrouvera aux Oscars tous les films primés dimanche soir aux Golden Globes.

Lors de la cérémonie, vous avez souligné l’importance de la diversité au cinéma…

Les Golden Globes sont décernés par des journalistes du monde entier, qui étaient présents dans la salle : cela montre l’universalisme du cinéma, sa puissance aussi, cette vertu de parvenir à se faire rencontrer des gens venus de tous les horizons. En tant qu’actrice, j’ai travaillé avec des réalisateurs issus de nombreux pays, j’ai eu à cœur d’aller rencontrer les cinéastes là où ils étaient.

Vous avez des films en préparation  ?

Oui, quand je vais rentrer en France, je vais commencer à tourner dans un fllm de Benoît Jacquot.

11 janvier 2017

Craig Morey - photographe

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10 janvier 2017

Mis en cause sur son projet social, Fillon se relance sur la sécurité

Empêtré dans des polémiques sur la Sécurité sociale et la fonction publique, le candidat de la droite réoriente sa campagne sur les sujets régaliens

Comment relancer sa campagne ? Comment mettre un terme aux attaques sur son projet de " rupture radical ", jugé trop brutal ? François Fillon pense avoir trouvé la parade. Pour ne plus se retrouver sur la défensive sur le terrain économique et social, le candidat de la droite à la présidentielle a décidé de passer à l'offensive sur les sujets régaliens. Il effectuera un déplacement de deux jours dans les Alpes-Maritimes, mercredi  11 et jeudi 12  janvier, axé sur les thèmes de l'immigration, de la sécurité et de la lutte contre le terrorisme.

La date est symbolique, six mois après l'attentat sur la promenade des Anglais et deux ans, jour pour jour, après la grande marche organisée à Paris suite à l'attaque contre Charlie Hebdo et l'Hyper Cacher, en  2015. Au menu : une visite prévue à Menton (Alpes-Maritimes), où des réfugiés tentent régulièrement de franchir la frontière franco-italienne, et une réunion publique à l'Acropolis de Nice, où son premier grand discours de l'année portera essentiellement sur l'immigration.

Avec cette initiative, M.  Fillon espère reprendre la main face à ses adversaires qui le pilonnent sans cesse sur sa volonté de réformer la Sécurité sociale ou de supprimer 500 000 postes de fonctionnaires. " Il ne faut pas se laisser enfermer sur un ou deux sujets qui partent en vrille, mais couvrir un champ plus large ", a-t-il déclaré le 3  janvier, lors d'une réunion avec son comité stratégique, qui réunit une dizaine de personnalités, dont Bruno Le Maire, Christian Jacob, François Baroin et Gérard Larcher.

Quotas d'immigration

Ce jour-là, l'ex-premier ministre a approuvé les avis de certains de ses lieutenants – Bruno Retailleau, Eric Ciotti ou Valérie Pécresse – qui lui ont conseillé de se montrer plus présent sur les sujets régaliens. " Il a compris que le seul moyen de sortir des polémiques autour de son projet économique était de changer de terrain ", résume un participant. " Il veut imposer son tempo et ses thèmes de campagne, plutôt que de répondre aux sujets imposés par ses adversaires ", explique sa porte-parole, Florence Portelli, convaincue que cette offensive va permettre à son candidat " de conforter sa stature de chef d'Etat ".

Mercredi, le nouvel homme fort de la droite entend porter un discours de fermeté. Parmi ses propositions phares devrait figurer son idée de faire voter chaque année par le Parlement des quotas d'immigration. " Il va fixer un plafond du nombre d'étrangers que notre pays peut accueillir ", explique un filloniste, qui a participé à la rédaction de son discours. Les soutiens du candidat jugent nécessaire de formuler des mesures musclées pour marquer le contraste avec ses adversaires.

" François Fillon doit incarner la restauration de l'autorité républicaine face à la montée du terrorisme, du communautarisme et face à la crise migratoire. C'est un des enjeux majeurs de la présidentielle car c'est sur ce terrain qu'il peut faire la différence en termes de crédibilité face à la gauche et au Front national ", estime le député LR des Alpes-Maritimes Eric Ciotti, qui a soumis au candidat un texte de loi complet avec 31 articles sur l'asile, les frontières, la nationalité… " Au moins, on ne lui reprochera pas d'aller trop loin sur ces sujets… ", sourit un proche de M. Fillon, en référence aux critiques sur son projet économique.

Son camp tente ainsi d'appuyer sur le thème qui lui avait réussi pendant la primaire. Fin septembre, alors que le député de Paris était très loin dans les sondages, il était parvenu à remonter la pente en grande partie grâce à la sortie de son livre Vaincre le totalitarisme islamique (Albin Michel), dans lequel il avait affiché sa fermeté en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme.

Trois mois plus tard, il a décidé de récidiver. Un choix stratégique, qui vise à déplacer le débat autour de thématiques plus consensuelles à droite. " La radicalité de Fillon sur la sécurité et l'immigration plaît à nos élus et à nos électeurs. Insister sur ces thèmes est donc le meilleur moyen de souder les troupes autour de lui ", explique l'un de ses lieutenants.

Plusieurs membres de son équipe jugeaient urgent de donner une nouvelle impulsion à une campagne en perte de vitesse. Depuis son triomphe à la primaire, fin novembre 2016, l'ex-premier ministre a connu un fort recul dans les sondages. Et les polémiques sur son projet économique se sont multipliées : après le pataquès sur la Sécurité sociale, son plan de suppression de 500 000 postes de fonctionnaires a cristallisé les critiques.

Cacophonie

Vendredi, c'est sa mesure visant à instaurer les 39  heures dans la fonction publique, sans qu'elles soient forcément payées 39, qui a donné lieu à une cacophonie au sein de ses soutiens. Alors que le député Gérald Darmanin a assuré que les fonctionnaires " seront payés 39  heures ", son collègue Eric Wœrth, en charge du projet, l'a contredit quelques heures plus tard…

Changer de sujet devenait donc nécessaire pour M. Fillon. Son équipe espère que cette offensive sur le régalien aura un autre mérite : mettre en lumière – par contraste – la discrétion de son rival, Emmanuel Macron, sur les questions de sécurité, de défense ou de politique étrangère.

Le candidat de la droite estime que l'ex-ministre de l'économie, âgé de 39 ans, n'a pas la carrure suffisante pour présider le pays. " Les Français ne confieront pas leur destin à quelqu'un qui n'a aucune expérience ", a-t-il tranché le 16  novembre, sur RTL. Un point de vue partagé par un de ses soutiens. " Contrairement à Fillon, Macron n'apparaît pas comme le chef de guerre dont la France a besoin pour gagner la paix, estime le député Guillaume Larrivé. Or, cette dimension sera cruciale lors de la présidentielle. "

Alexandre Lemarié

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