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Jours tranquilles à Paris

29 décembre 2016

Métro - Les Halles

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Photo : J. Snap

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29 décembre 2016

Delicate Beauty - Yume Magazine

Photography: Claudio Vignola — website — instagram
Model: Olga Akhunova @ Major Milano — instagram
Make-Up: Conny Giacomini — instagram
Location: Milan, Italy

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29 décembre 2016

A quand une étiquette « huître artificielle » ?

CONSOMMATION  - Le 31 décembre, vous mangerez peut-être sans le savoir des coquillages triploïdes conçus en laboratoire. Des associations réclament un étiquetage obligatoire.

Par   Émilie Torgemen

Avec leur goût iodé, elles se taillent une place de roi dans nos menus du réveillon. Les huîtres ont une image d’authenticité. Et pourtant, ces coquillages sont loin d’être toujours naturels… Une pétition d’ostréiculteurs traditionnels lancée sur Internet réclame d’ailleurs un étiquetage pour préciser si « l’huître est d’origine naturelle (née en mer) ou d’origine artificielle (née en laboratoire/écloserie) ».

Une partie des coquillages que nous dévorons en cette période de fête ont en effet été créés par l’Ifremer (Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer). Au début des années 2000, ces blouses blanches ont inventé la perle rare des huîtres jamais laiteuses. Ce qui permet aux gourmands de s’affranchir de la règle des mois en « r » qui veut que l’on n’en déguste que de septembre à avril, hors de la période de reproduction. Des mollusques stériles ont en fait été modifiés pour que chacune de leur cellule ne compte pas deux jeux de chromosomes (un jeu par parent) comme les huîtres normales — ou les humains — mais trois. On parle donc de triploïdes présents sur nos étals sous le joli nom d’« huîtres des quatre saisons ».

« Elles représentent environ un tiers de la production française », estime Gérald Viaud, le président du Comité national de conchyliculture. Autre avantage, comme elles ne gaspillent pas leur énergie à la reproduction, les « triplo » sont plus charnues et grossissent plus vite… « Mais elles ne sont ni plus ni moins résistantes aux maladies, et comme elles ventilent plus, elles accumulent un peu plus de polluants », explique Jean-Charles Massabuau, chercheur au CNRS. « Ça n’a rien à voir avec des OGM, organismes génétiquement modifiés », insiste le scientifique. En effet, on n’introduit pas dans ces animaux de caractéristiques nouvelles, on peut d’ailleurs trouver quelques rares spécimens à triples ADN à l’état sauvage. On parle dans ce cas d’OVM, organismes vivants modifiés. Il n’y a donc pas aucune obligation d’information du consommateur.

« Ce n’est pas normal ! Dans la durée, on ne connaît pas l’effet sur la santé », enrage Patricia Bourciquot ostréicultrice « 100 % naturelle » à Bourcefranc-le-Chapus (Charente-Maritime). Elle s’inquiète de la présence de parcs « modifiés » tout autour de son exploitation. La filière est divisée. Certains soulignent que les « triplo » se sont répandues sans problème depuis quinze ans, d’autres comme Patricia accusent ces huîtres artificielles d’avoir causé la chute de la production : près de 90 000 t en 2016, contre 160 000 t en 1990.

Quel danger ? Les supermâles qui donnent naissance aux triploïdes ne doivent surtout pas se propager dans l’environnement pour éviter la stérilisation de l’espèce. Quid de l’étiquetage des bourriches qui permettrait aux gourmands de faire leur choix ? « Pourquoi pas. Mais dans ce cas, pourquoi notre filière doit-elle être le fer de lance de cette politique de transparence ! » s’insurge Gérald Viaud. Sa question est légitime. On trouve sur nos tables d’autres types de triploïdes, comme certaines truites ou les clémentines.

29 décembre 2016

Souvenir souvenir !

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29 décembre 2016

Jardin intérieur et intérieur du Petit Palais

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29 décembre 2016

Landerneau - Fonds Hélène et Edouard Leclerc

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29 décembre 2016

Vu sur internet

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29 décembre 2016

Guerlédan. Balade au fond du lac... qui s'assèche

Cela fait pratiquement six mois que la Bretagne n'a pas connu de grosses précipitations et même si l'eau ne manque pas complètement, le lac de Guerlédan, à Mûr-de-Bretagne, souffre de cette sécheresse. Avec un niveau d'eau en retrait de sept mètres par rapport à la normale, une partie de l'ancienne vallée du Blavet est à nouveau accessible en empruntant l'ancien chemin de halage.

Les vestiges de la vallée engloutie à nouveau visibles

Lundi, la balade le long de l'ancien canal de Nantes à Brest était devenue la sortie familiale. Depuis l'écluse Bellevue, dite « écluse Nicolleau », ils étaient nombreux à partir seul ou en groupe, à pied ou à VTT pour revoir les vestiges de la vallée engloutie. Michel, de Pontivy, était en VTT. « J'étais déjà venu en 2015 pour l'assec du lac. Je ne pensais pas revoir aussi vite certaines parties normalement sous l'eau. C'est étonnant, aussi, de voir la végétation qui reprend comme l'année dernière et la vase qui se craquelle en formant des motifs géométriques ». Chacun y va de ses commentaires et les appareils photos crépitent.

Parti de l'écluse Nicolleau, on arrive à l'écluse du Longeau, avec ses poteaux et ses panneaux rouges et blancs. On longe encore le canal pour arriver à l'écluse des Granges, envasée et avec une mare en contre-allée. En marchant encore, on rejoint l'écluse Toul er Laun, avec ses piliers de pierre sur ses murs. De là, il est possible de voir le déversoir de l'écluse de Malvran et le bout des saules qui avaient poussé le long du canal l'année dernière.

Arrivé à ce stade, il faut faire demi-tour ou reprendre le sentier de randonnée pour rejoindre Trégnanton, où la cime de certains arbres pétrifiés resurgissent des flots.

À Beau Rivage, le ponton à bateaux pourtant bien rallongé en 2015, n'est plus opérationnel. Plus de la moitié des emplacements reposent sur le sol. Les derniers bateaux flottent à peine. Au niveau du barrage de Guerlédan, le niveau de l'eau n'atteint plus la hauteur des vannes de crue. Avec une prévision météo plutôt en faveur de la sécheresse pour encore quelques jours, les visiteurs devraient encore être nombreux à descendre voir les traces du passé de la vallée du Blavet.

Voir mes anciens billets sur le Lac de Guerlédan

29 décembre 2016

Vu sur internet - j'aime beaucoup

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29 décembre 2016

Robert Mapplethorpe

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Robert Mapplethorpe

Robert Mapplethorpe : l'animal social derrière le scandale

Le documentaire dépasse les clichés sur le photographe américain " sulfureux ", pour insister sur son côté carriériste

Pour sa soeur aînée, il était " diabolique " depuis l'enfance - et elle disait cela en souriant. Pour ses détracteurs, il était " un célèbre homosexuel mort du sida, qui avait passé les dernières années de sa vie à promouvoir l'homosexualité " et cela, en revanche, était dit avec tout le fiel possible.

Mort à 42 ans, en  1989, le photographe américain Robert Mapplethorpe semblait avoir mérité le qualificatif " sulfureux ", et dans ses acceptions les plus évidentes : élevé dans une famille très pieuse de six enfants, il avait fait carrière dans le nu masculin tendance SM, les détournements érotiques de poses christiques étant, à l'âge adulte, le seul résidu visible de ses années de catéchèse. Pour le reste, il fréquentait plus les clubs cuir que les églises, y ramassant modèles et amants avec une boulimie rare, et avait pour quête esthétique sérieuse et pressante celle du pénis parfait, dont il avait prédéterminé avec une précision de collectionneur les proportions et lignes requises.

Déchaînement de haine

Cette vie, et les clichés en noir et blanc qu'il en reste, est la part la plus connue du personnage, et celle que tout spectateur s'étant un jour intéressé de près ou de loin à la photographie américaine s'attend à trouver dans un documentaire. Celui que Fenton Bailey et Randy Barbato consacrent à Mapplethorpe aborde tous ces thèmes, sous une forme très vivante, nourrie d'un luxe de détails et d'anecdotes, y compris du type de celles que l'on aurait peut-être préféré ignorer (la célèbre baignoire du club favori du photographe, le Mineshaft, à New York, qui inspira à William Friedkin le décor principal de Cruising).

Entre reportage commenté en voix off sur fond de documents d'époque et interviews récentes des proches de Mapplethorpe, la matière qu'ils agrègent sur une heure trois quarts est abondante, variée et intéressante. Tout au plus peut-on leur reprocher une certaine hésitation à la forme à prendre :  Mapplethorpe, Look at the Pictures oscille entre un hyperprosaïsme un peu fade (une conservatrice désignant très professionnellement des boîtes en carton contenant des archives) et une hyper-stylisation nourrie des codes visuels emblématiques du style Mapplethorpe - noir et blanc très contrasté, effets de flous...

Mais si le documentaire n'est ni vraiment dans la prose ni vraiment dans le poème, c'est aussi que l'artiste, tel que le film nous le présente, n'habite pas exactement l'abîme empli d'émanations sulfureuses où l'on s'attend à le trouver. Le film s'ouvre en faisant écho au déchaînement de haine qui suivit, après la mort du photographe, le voyage de sa dernière exposition sur le territoire américain, mais décale peu à peu le focus, pour faire émerger sous le diabolique familier un autre Mapplethorpe - bien plus dérangeant, au final, que toutes les photos qu'il a pu réunir. Soit un carriériste obsessionnel, dont on ne s'approchait, sinon par le sexe, que par la richesse ou l'influence, capable d'évincer un amant par crainte qu'il lui fasse de l'ombre, ou d'exiger de son jeune frère et collaborateur qu'il change de nom afin de rester seul à l'utiliser sur la scène artistique.

Les langues se délient, sans que cela tourne franchement au règlement de comptes : on devine certains tentés, mais il n'y a qu'une immense tristesse à sentir lorsque le frère en question raconte qu'il n'a jamais obtenu le petit mot d'encouragement qu'il continua d'espérer jusque dans les dernières heures. En résulte une fraîcheur de ton à rebours de la classique divinisation post mortem. Mais, au-delà, ce jeu d'intrication entre une face à la fois plus simple et plus inattendue (le démon social) et une part sombre trop connue pour qu'on continue de la voir comme telle compose aussi un personnage d'un relief étonnant. Si tortueux - il y travaillait dur - qu'on dirait qu'il se dérobe de plus belle chaque fois qu'il s'offre.

Noémie Luciani

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