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Jours tranquilles à Paris

24 décembre 2016

Vannes - rue des Vierges

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24 décembre 2016

Pauline Moulettes

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24 décembre 2016

Frida Kahlo, Diego Rivera : le Mexique exposé au Grand Palais à Paris

« Mexique 1900-1950 : Diego Rivera, Frida Kahlo, José Clemente Orozco et les avant-gardes » est le titre de l'exposition comprenant 203 pièces, considérée comme la plus grande manifestation consacrée à l'art mexicain présentée à Paris depuis 1953.

« Nous savons combien les Français sont friands d'art mexicain, du Mexique en général, de son patrimoine en particulier » a commenté en conférence de presse à Mexico l'ambassadrice de France au Mexique, Maryse Bossière, anticipant le succès de cette nouvelle exposition après celles sur les Mayas et sur Teotihuacan, au Musée du quai Branly à Paris. 

Une relecture de l'art mexicain au XXe siècle

Elle rassemble au total 119 oeuvres picturales, dont des peintures murales, 25 dessins, 27 sculptures, 11 gravures, 19 photographies et deux vidéos provenant de 20 collections mexicaines, 10 internationales et 10 fonds privés. Parmi les pièces présentées figurent « Autorretrato con pelo corto » (Autoportrait au cheveux coupés) de Frida Kahlo, « El Muerto » (Le mort) de José Clemente Orozco, la fresque murale « Rio Juchitan » (Fleuve Juchitan) de Diego Rivera et « Nuestra Imagen Actual » (Notre image actuelle) de David Alfaro Siqueiros.

« Cette exposition vise à donner une relecture de l'art mexicain au 20e siècle. Habituellement on voit l'art mexicain comme un produit de la révolution du 20e siècle (...) mais je crois que c'est aussi le moment d'avoir une vision plus large et voir qu'il y a aussi une série d'antécédents qui vont de la fin du 19e siècle au début du 20e », selon le ministre mexicain de la Culture Rafael Tovar y de Teresa.

L'exposition, qui se tient jusqu'au 23 janvier, présente aussi des oeuvres d'artistes européens venus s'installer au Mexique comme l'Allemand Mathias Goeritz, la Britannique Leonora Carrington, et le Français Jean Charlot, qui vécut plusieurs années dans la capitale mexicaine et fut l'assistant de Rivera.

L'exposition est divisée en quatre modules : l'art avant la Révolution, le Mexique et la Révolution, les autres visages de l'école mexicaine et hybridations : rencontre de deux mondes.  L'exposition sera inaugurée le 4 novembre par les ministres de la Culture des deux pays.

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24 décembre 2016

Normal Magazine

24 décembre 2016

Bretagne - Erdeven

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24 décembre 2016

La salopette

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24 décembre 2016

Messes de Minuit avant l'heure...

RELIGION Les offices annonçant la Nativité ont lieu de plus en plus tôt. Rares sont ceux qui se termineront ce soir après minuit. Les fidèles préfèrent réveillonner après.

Par   Vincent Mongaillard

Dans les églisesde France, le petit Jésus naît de plus en plus tôt. Noël après Noël, les « vraies » messes de minuit deviennent en effet plus rares. Ce soir, la majorité des offices annonçant la Nativité s’achèveront avant 23 heures, avant donc le passage au 25 décembre, qui marque solennellement l’arrivée du « Sauveur ». Une petite entorse à la tradition pour garnir davantage les bancs des édifices.

C’est que les mœurs religieuses sont en pleine évolution. « Cela répond à un besoin des familles, qui veulent commencer la soirée par la messe pour poursuivre avec le réveillon. Avant, c’était l’inverse », décrypte Mgr Benoist de Sinety, vicaire général du diocèse de Paris, qui se souvient que, lorsqu’il était gamin, la veillée débutait à minuit. « Ce décalage horaire conduit à poser une question : qu’est-ce qui est prioritaire, le réveillon ou l’office ? » sourit l’historien des religions Odon Vallet, qui voit d’autres raisons qui incitent les paroisses à avancer l’heure. « Il y a dans les églises un public âgé qui est difficile à déplacer tard », estime l’auteur du livre « les Religions dans le monde » (Flammarion). « La dimension de l’insécurité, dans un contexte d’attentats, joue aussi », enchaîne-t-il.

Dans la capitale, plus de 250 célébrations auront lieu aujourd’hui entre 16 heures et 23 heures contre une quarantaine qui entendront sonner les douze coups de minuit. Ces dernières années, les messes des familles entre 17 et 19 heures, qui permettent aux enfants de chanter « Douce nuit sainte nuit », se sont développées. « Tout en maintenant les symboles, il faut savoir intégrer les nouveaux modes de vie, sinon on perd tout le monde. La tradition, c’est quelque chose de vivant », explique le père Laurent Berthout, qui officie à Caen (Calvados). Ce soir, il dira deux messes, l’une à 19 heures à l’église Saint-Jean, l’autre à 21 h 30 à l’abbaye aux Dames. « Je suis très satisfait parce qu’il va y avoir une belle ambiance familiale. C’est vrai, je regrette de ne pas célébrer plus tard. Mais je ne serais pas suivi », confie ce curé âgé de 52 ans.

Dans les campagnes, on entonne encore moins le cantique « Minuit, chrétiens » à la bonne heure. Les prêtres étant à la tête de plus en plus de clochers, il faut étaler dans la soirée les consécrations. « Ils ont aussi plus de kilomètres à faire, il faut leur éviter d’être sur les routes trop tardivement », souligne l’ecclésiastique, par ailleurs délégué épiscopal à l’information au diocèse de Bayeux. Si les curés sont moins nombreux qu’autrefois à enfiler l’aube à minuit, les communautés religieuses, à l’instar des carmélites ou des bénédictines, restent, elles, fidèles à la tradition. Il faut dire qu’elles peuvent célébrer à domicile la venue au monde du Messie.

24 décembre 2016

Helmut Newton - Publicité

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24 décembre 2016

Joyeux Noël - Etel (Morbihan)

24 décembre 2016

Cinéma. Et Roger Vadim... créa BB !

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 Brigitte Bardot, à la fin des années cinquante, au sommet de sa beauté. Photo MaxPPP, archives

Il y a exactement 60 ans, en décembre 1956, Brigitte Bardot, 22 ans, devient, en un seul film, un sex-symbol, incarnation de la révolution des moeurs qui s'annonce : dans « Et Dieu... créa la femme », elle est Juliette, ingénue et provocante à la fois.

Le tournage de ce film devenu culte reste l'un des grands souvenirs de cinéma de l'ancienne actrice, « dans un village authentique encore loin de la foule déchaînée, plein de charme, de pêcheurs et d'accent du midi », confie-t-elle, à l'occasion de cet anniversaire.

Au sommet de sa beauté, avec Saint-Tropez pour cadre, Brigitte Bardot y danse un mambo fiévreux et suggestif, faisant chavirer les prétendants joués par Jean-Louis Trintignant, Christian Marquand et Curd Jürgens. Pour la première fois au cinéma, une femme exprime son désir à l'égal d'un homme. Les ligues de vertus crient au scandale mais BB devient le modèle de nombreuses Françaises. Des scènes sont coupées par la censure, notamment celle, explicite, d'un cunnilingus, qu'Arte va dévoiler pour la première fois le 28 décembre, lors d'une soirée anniversaire. Après la diffusion du film, la chaîne proposera « Roger Vadim, Mister Cool », documentaire inédit d'Olivier Nicklaus.

« Une fille de son temps »

Dans la vie, BB affichera le même esprit de liberté que son personnage, « une fille de son temps, affranchie de tout sentiment de culpabilité, de tout tabou imposé par la société », selon Vadim.

« Brigitte Bardot n'est pas Simone de Beauvoir, mais avec son personnage libre, et libre de son corps, elle a parlé aux femmes de cette époque. BB a été l'un des signes forts dans une période d'ascétisme, avec la volonté de faire bouger les choses », estime Françoise Picq, historienne du féminisme.

Soixante ans après la sortie du film, Brigitte Bardot s'amuse toujours du scandale provoqué dans les milieux conservateurs : « C'était rigolo parce qu'en fin de compte, il n'y a rien de choquant ! », estime l'actrice.

« Le mambo que j'y danse a été totalement improvisé. J'ai laissé libre cours à mon instinct. J'ai dansé comme j'en avais envie, envoûtée par la musique, c'est tout ! Ça vous épate hein ? », ajoute BB, qui assure, par ailleurs, être restée indifférente au grand mouvement d'émancipation suscité par le film. « Je n'ai jamais eu l'esprit tarabiscoté, et j'ai adoré ce rôle écrit sur mesure pour moi, point-barre ! », dit-elle.

La condition féminine ? « Je m'en fous »

Quel regard porte Bardot sur la condition féminine en 2016 ? « Je m'en fous ! La condition animale est beaucoup plus préoccupante », dit-elle, à 82 ans, avec son sens intact de la provocation.

Le phénomène BB déclenché par le film ? « Il m'est tombé dessus comme à Gravelotte ! », affirme l'ancienne actrice. Le succès aussi, dit-elle : « On ne s'y attend jamais, car on doute toujours ».

Avec plus de quatre millions d'entrées en France et le double aux USA, malgré la censure, « Et Dieu... créa la femme » rapporta plus de devises que la Régie Renault, selon Antoine Pinay, alors ministre des Finances du général de Gaulle.

 

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ET DIEU... CREA LA FEMME        

CINEMA - Mercredi 28 décembre à 20h55 sur ARTE

Juliette, orpheline de 18 ans d’une beauté sensuelle fait des ravages à Saint-Tropez. Trois hommes se disputent son cœur indécis… A sa sortie en 1956, le film de Roger Vadim a connu un retentissement bien au-delà des frontières hexagonales, jusqu'aux Etats-Unis. Le mythe Brigitte Bardot est né ! ARTE diffuse ce film événement dans une version restaurée.

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