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Jours tranquilles à Paris

4 octobre 2020

Donald Trump

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4 octobre 2020

Rachel Cook

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4 octobre 2020

Le cardinal Barbarin se livre sur l’affaire Preynat

Huit mois après sa relaxe, le cardinal Philippe Barbarin raconte « la tourmente inimaginable » qu’il a vécue avec l’affaire Preynat, dans un livre intitulé « En mon âme et conscience », paru jeudi.

L’archevêque émérite de Lyon, désormais aumônier en Bretagne, a été condamné, en 2019, pour ses silences sur les agissements d’un ancien prêtre de son diocèse, Bernard Preynat, lui-même reconnu coupable d’agressions sexuelles sur mineurs. Le Primat des Gaules a ensuite été relaxé en appel, en janvier, avant de démissionner de ses fonctions d’archevêque, en mars.

« Non, je n’ai jamais cherché à cacher des faits de pédophilie ou à entraver le travail de la justice », écrit-il dans son livre (Éditions Plon).

Celui qui dit n’être « plus le même homme » confie avoir voulu, avec « la prise de recul nécessaire », « rétablir la vérité des faits » pour sa « famille », mais aussi « en pensant aux victimes de Bernard Preynat et à toutes les victimes ».

« Je suis la bête noire »

Dans son ouvrage, il reprend ses arguments énoncés à la barre, décrit chronologiquement ses actions, les conseils demandés auprès de Rome, évoque les familles qui n’ont pas porté plainte et les attaques qui l’ont visé. À partir de 2016, « plus aucune de mes paroles ne devient "audible", le déchaînement médiatique ne va que s’amplifier. Je suis la bête noire. L’affaire Preynat devient l’affaire Barbarin », regrette-t-il.

Victime d’un « assassinat médiatique », il raconte encore avoir été « traité de pédophile dans le métro, dans les rues, le train », avoir été « jeté dans le caniveau, piétiné ».

L’archevêque dénonce aussi « une colère contre l’Église qui se concentre sur (lui) ». Mais, assure-t-il, « s’il faut que j’en prenne encore « plein la figure » et que je constate que, malgré ma relaxe en 2020, certains continuent de faire des amalgames, refusant de prendre connaissance des faits, ce n’est pas une grande affaire. C’est déjà arrivé à Jésus et à tant de disciples après lui ».

« J’ai manqué de courage »

L’homme d’Église fait aussi parfois acte de contrition. Ainsi de sa rencontre, en mars 2010, avec le père Preynat, qu’il fait venir pour le changer de paroisse. « C’est une erreur, j’ai eu tort (…). J’aurais dû insister pour qu’il m’explique (…). Avec le recul, je m’en veux de ne pas l’avoir interrogé davantage. J’ai manqué de courage », admet-il. Il revient également sur son expression « Grâce à Dieu les faits sont prescrits », une expression « complètement déplacée ! », une « bêtise ». Lors du procès, relate-t-il, « les témoignages des plaignants étaient bouleversants (…) J’écoutais en tremblant intérieurement ».

Sur l’institution catholique, il constate : « Oui, il a existé et il existe peut-être encore dans l’Église des puissances de frein, comme dans toutes les institutions ! ». Mais, selon lui, « ces lourdeurs (…), ces silences, qui sont en réalité des mensonges et des lâchetés, viennent de la peur ».

« Les réponses, je les ai eues au procès »

Le cofondateur de l’association de victimes La Parole libérée, François Devaux, à l’origine des procès Preynat et Barbarin, a confié qu’il ne lirait pas ce livre. « Je comprends sa démarche, il en a pris plein les dents et ça doit être difficile quand on s’est autant pris les pieds dans le tapis (…) mais, moi, ce qui me dérange, c’est qu’il conserve le rang d’archevêque et se vante toujours de sa proximité avec le pape » François. « Je ne vais pas trouver les réponses dans son livre, les réponses, je les ai eues au procès », a poursuivi François Devaux, qui se dit surtout intéressé par le recours formé devant la Cour de cassation par les parties civiles à l’issue du procès en appel de Barbarin.

4 octobre 2020

‘REBEL FOREVER’ A NEW VISUAL STORY BY ‘GASPAR MARQUEZ’ {NSFW/EXCLUSIVE EDITORIAL}

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Photographer Gaspar Marquez and model Mimi Tao and Brett David teamed up for today’s exclusive NAKID feature editorial titled, ‘Rebel Forever‘.  It was shot in New York and it’s all about being a rebel at heart. Set in an urban alley among leather, motorcycles, and graffiti with dramatic lighting and cool rock & roll biker clothes fashioned from designer Kenya Smith. Featured top model Mimi Tao, is a very well known professional TRANS & PROUD model and Star in the LGBTQ community and she’s been featured on Project Runway, BBC News, FOX, NYFW just to name a few.

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4 octobre 2020

Adèle Exarchopoulos

adele exou

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4 octobre 2020

Présidentielle américaine : l’hospitalisation de Trump alimente les questions sur la continuité de la campagne

Par Gilles Paris, Washington, correspondant - Le Monde

La Constitution prévoit de longue date un dispositif pour remplacer le président. Mais les conséquences d’une impossibilité durable pour Donald Trump de faire campagne sont plus complexes.

Les Etats-Unis s’avançaient déjà au-devant de l’incertitude, l’hospitalisation de Donald Trump, vendredi 2 octobre, n’a fait que la décupler.

A la veille de ce transfert spectaculaire, la stratégie du candidat républicain visait à jeter le doute sur la sincérité du scrutin du 3 novembre que son adversaire Joe Biden, affirmait-il, ne pourrait remporter « qu’en trichant ». A cet effet, le président n’a cessé d’attaquer le vote par correspondance, auquel il recourt pourtant lui-même. Il a affirmé, contre l’avis de sa propre administration, à commencer par le directeur de la police fédérale (FBI), Chris Wray, qu’une fraude massive se mettrait en place à l’instigation du Parti démocrate en profitant de la volonté de nombreux électeurs d’éviter de patienter parfois de longues heures dans des files d’attente, le jour du scrutin, pour voter.

Le test positif annoncé par le président dans la nuit de jeudi à vendredi et son transfert dans le prestigieux hôpital militaire Walter-Reed, dans la banlieue de Washington, alimente brutalement d’autres interrogations, sur la continuité de l’Etat comme sur celle de la campagne électorale, à moins de cinq semaines, désormais, du jour de l’élection.

Un transfert de pouvoir prévu par la Constitution

La première a été envisagée de longue date par la Constitution, qui dispose que le vice-président prend la tête du pouvoir exécutif lorsque le locataire de la Maison Blanche n’est pas en état d’exercer ses fonctions. L’amendement 25, adopté en 1967, encadre ce transfert du pouvoir. Il peut être volontaire (section 3) ou imposé par le vice-président et une majorité du cabinet, autrement dit du gouvernement fédéral (section 4). Une option dramatique qui n’a jamais été expérimentée. Le président recouvre automatiquement ses fonctions dès qu’il est en mesure de les exercer, à moins d’un vote contraire de ses subordonnés.

Ce transfert temporaire du pouvoir peut se faire sans même que soit invoqué le 25e amendement, comme ce fut le cas pour le président républicain Ronald Reagan. Non pas après la tentative d’assassinat qui l’avait laissé grièvement blessé en 1981, et qui n’avait curieusement pas été accompagnée d’une telle passation, mais pour une intervention chirurgicale subie en 1985. George W. Bush a très brièvement transféré ses pouvoirs à son vice-président, Dick Cheney, pour des actes médicaux similaires en 2002 et en 2007.

OFFICIELLEMENT, TRUMP POURSUIT EN PARALLÈLE SES ACTIVITÉS DE PRÉSIDENT ET SA CONVALESCENCE

Dans le cas où le vice-président est également dans l’incapacité d’exercer ses responsabilités, une hypothèse à retenir compte tenu du grand nombre d’infections recensées ces dernières heures dans l’entourage immédiat de Donald Trump, le pouvoir exécutif est transféré au speaker de la Chambre des représentants, un poste occupé aujourd’hui par la démocrate Nancy Pelosi (Californie), 80 ans, qui a subi avec succès un test au Covid-19, vendredi, puis au doyen du Sénat, actuellement le sénateur républicain Chuck Grassley (Iowa), âgé de 87 ans, puis aux membres du cabinet selon l’ordre protocolaire.

Alors que le vice-président Mike Pence a été testé négatif, vendredi, cette option a été écartée par la Maison Blanche. Officiellement, Donald Trump va donc poursuivre en parallèle ses activités de président et sa convalescence.

Des conséquences complexes sur la campagne

L’hospitalisation à Walter-Reed n’empêche a priori pas Donald Tump de rester présent dans la campagne en cours, fragilisée vendredi par l’annonce de la contamination de celui qui la dirige depuis juillet, Bill Stepien.

Après avoir moqué des mois durant son adversaire démocrate Joe Biden, qui s’est protégé du risque en restant chez lui de longues semaines à Wilmington (Delaware), le président sortant pourrait l’imiter, notamment grâce aux réseaux sociaux, en faisant le deuil des meetings qui ont mis en évidence un goût et un talent pour battre les estrades.

Comme l’ont noté des juristes interrogés par le Washington Post ou le New York Times, les conséquences d’une impossibilité durable, voire définitive, pour Donald Trump de faire campagne sont en revanche beaucoup plus complexes, en bonne partie compte tenu de la proximité de l’élection du 3 novembre. Fixée par la loi, la date de cette élection ne peut être modifiée sans un accord du Congrès, peu probable compte tenu de l’actuelle polarisation politique. L’entrée en fonction du président élu, le 20 janvier suivant, est en outre gravée dans la Constitution.

Les remplacements de candidats en cours de campagne ne relèvent pas de la loi fondamentale américaine mais des statuts des partis. Ceux du Parti républicain indiquent que la responsabilité en revient au Comité national républicain, la plus haute instance du Grand Old Party, présidée par Ronna McDaniel, testée positive au Covid-19 vendredi. C’est elle et les 168 membres de ce comité (trois par Etat et territoire associé) qui sont chargés en théorie de désigner un remplaçant.

LES BULLETINS DE VOTE ONT DÉJÀ ÉTÉ IMPRIMÉS

Le problème majeur qui complique une telle opération réside dans le fait que le Parti républicain n’a plus le temps matériel d’organiser formellement une convention d’investiture qui couronnerait un nouveau candidat. De plus, les bulletins de vote ont été déjà imprimés pour le 3 novembre avec le nom de Donald Trump. Enfin, le vote anticipé lui-même a déjà débuté (soit plus de 2,5 millions de votes). Dans l’écrasante majorité des cas, puisque l’organisation des élections nationales n’est pas une compétence fédérale mais revient aux Etats eux-mêmes, les électeurs qui se sont déjà exprimés seraient dans l’incapacité légale d’actualiser leur vote.

L’élection présidentielle, indirecte, étant formellement tranchée par les grands électeurs, en décembre, ceux des Etats remportés par l’actuel « ticket » républicain pourraient en théorie voter pour un autre candidat que celui figurant sur les bulletins de vote et qui aurait été sélectionné par le Comité national républicain. L’obligation faite aux grands électeurs dans de nombreux Etats, rappelée en juin par la Cour suprême, de s’en tenir strictement au mandat confié par les électeurs, ouvrirait cependant certainement la voie à des contestations devant les tribunaux qui pourraient transformer ce rendez-vous majeur en pandémonium.

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4 octobre 2020

Covid-19 : Donald Trump assure qu’il va « beaucoup mieux » dans une nouvelle vidéo

Hospitalisé après avoir été testé positif au coronavirus, le président américain a publié sur Twitter une vidéo de quatre minutes dans laquelle il annonce qu’il pense être « bientôt de retour ».

Le président américain, Donald Trump, hospitalisé après avoir été testé positif au coronavirus, a assuré qu’il se sentait « beaucoup mieux » et a promis qu’il serait « bientôt de retour », dans une vidéo diffusée sur son compte Twitter samedi 3 octobre, dans la soirée.

« Je suis venu ici, je n’allais pas très bien », dit-il alors qu’il est soigné depuis vendredi à l’hôpital militaire Walter-Reed en banlieue de Washington.

« Je n’avais pas d’autre choix »

« Je me sens beaucoup mieux maintenant, nous travaillons dur pour que je me remette tout à fait. Je pense que je serai bientôt de retour et j’ai hâte de finir la campagne comme je l’ai commencée », a-t-il ajouté dans cet enregistrement de quatre minutes manifestement filmé dans une suite médicale de l’hôpital, et dans lequel il apparaît assis à une table, en veste mais sans cravate, et légèrement fatigué.

« On ne sait pas pour la période des tout prochains jours, je suppose que c’est ça le vrai test, donc nous verrons ce qui se passera au cours des prochains jours », a ajouté le dirigeant de 74 ans, qui a aussi justifié sa décision de poursuivre la campagne présidentielle et de tenir de larges rassemblements en pleine période de pandémie, et alors qu’il raille régulièrement son adversaire démocrate, Joe Biden, de faire campagne depuis son « sous-sol ».

« Je n’avais pas d’autre choix parce que je ne voulais tout simplement pas rester à la Maison Blanche », explique-t-il. « Il fallait que je sorte (…). Je ne peux pas rester enfermé dans une pièce à l’étage et totalement en sécurité. (…) En tant que dirigeant, vous devez affronter des problèmes. Aucun grand dirigeant n’aurait jamais fait cela », ajoute-t-il, sous-entendant de rester confiné.

Le président américain remercie également les médecins et les infirmières qui le soignent ainsi que les dirigeants mondiaux et les Américains qui lui ont envoyé leurs vœux.

Eteindre la polémique

Donald Trump « n’est pas encore sorti d’affaire » mais l’équipe médicale qui le soigne contre le Covid-19 est « prudemment optimiste, a déclaré samedi soir Sean Conley, le médecin personnel du locataire de la Maison Blanche, dans un communiqué. L’état du président Trump continue à bien évoluer, il a fait des progrès substantiels depuis le diagnostic. Bien qu’[il] ne soit pas encore sorti d’affaire, l’équipe reste prudemment optimiste ».

Dans la journée, Sean Conley avait annoncé que le 45e président des Etats-Unis allait « très bien » et se portait de mieux en mieux depuis son arrivée à l’hôpital mais des doutes subsistaient.

Quelques minutes après l’intervention de Sean Conley, une source ayant connaissance de son état de santé avait donné à l’Agence France-Presse (AFP) une description bien plus alarmiste de la situation, déclarant : « Les signes vitaux du président ces dernières vingt-quatre heures ont été très inquiétants, et les quarante-huit prochaines heures seront critiques en termes de soins. Nous n’avons toujours pas emprunté une voie claire vers le rétablissement. »

Cette nouvelle vidéo du président américain semble vouloir éteindre toute polémique sur son état de santé alors que la campagne électorale a été bouleversée par l’hospitalisation : ses déplacements ont été annulés, son directeur de campagne a, lui aussi, été contaminé, et l’incertitude plane sur les prochains débats télévisés, notamment celui censé opposer leurs colistiers, le vice-président Mike Pence et la sénatrice démocrate Kamala Harris, mercredi.

Son équipe a annoncé samedi que la campagne continuerait pourtant « à pleine vitesse », avec des déplacements de M. Pence et des fils de M. Trump après le débat des numéros deux.

Le chef de la diplomatie américaine, Mike Pompeo, va écourter son voyage en Asie cette semaine. Il sera à Tokyo de dimanche à mardi, mais n’ira pas en Corée du Sud ni en Mongolie comme initialement prévu, selon la porte-parole du département d’Etat Morgan Ortagus. « M. Pompeo compte voyager en Asie de nouveau en octobre et il œuvrera pour reprogrammer des visites de cette tournée, dans quelques semaines seulement », a-t-elle précisé.

Cluster à la Maison Blanche

La Maison Blanche est liée à de multiples contaminations. La liste des proches de M. Trump qui sont infectés s’allonge : son épouse Melania, sa conseillère Hope Hicks, son directeur de campagne Bill Stepien, trois sénateurs républicains, l’ancienne conseillère Kellyanne Conway, l’actuel conseiller Chris Christie… Sans compter trois journalistes accrédités.

Un événement retient l’attention : samedi 26 septembre, des dizaines d’invités s’étaient pressés dans les jardins et les salons intérieurs de la présidence pour l’annonce de la nomination de la juge Amy Coney Barrett à un siège de la Cour suprême. Les caméras avaient filmé quantité de mains serrées et d’embrassades, la plupart des invités omettant de porter un masque, une pratique manifestement érigée chez les républicains en marque de loyauté à l’égard du président.

Les circonstances de la contamination de Donald Trump étant inconnues, il est par ailleurs impossible de savoir s’il était contagieux lors du débat contre Joe Biden mardi soir, à Cleveland (Ohio). Les deux hommes avaient alors passé plus de quatre-vingt-dix minutes sur la même scène. Joe Biden, 77 ans, était négatif vendredi, et il se refera tester dimanche, a-t-il dit samedi.

4 octobre 2020

VOGUE Italia rend hommage à Helmut Newton

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4 octobre 2020

'LESIA & HER PICTURE BOOKS' UNE NOUVELLE HISTOIRE VISUELLE DE 'RONALD SCHIMDTLING' {NSFW / EXCLUSIVE EDITORIAL}

Le photographe Ronald Schimdtling  et la mannequin  Lesia Ruby se sont  associés pour l' éditorial exclusif du film NAKID d' aujourd'hui intitulé « Lesia & Her Picture Books ».

Lesia s'entoure de livres sur la beauté et l'art alors qu'elle apprend à créer un monde plus merveilleux. Henry Driftwood est un artiste / photographe de Los Angeles. Il étudie la figure et sa mission est de célébrer la beauté sous toutes ses formes.

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4 octobre 2020

Daniel Auteuil face à la cécité du système judiciaire

La minisérie « Le Mensonge » s’inspire de l’affaire Christian Iacono, élu local accusé de viol par son petit-fils

FRANCE 2

LUNDI 5 - 21 H 05

SERIE

Avec Laetitia, France 2 a entraîné pendant deux semaines des millions de spectateurs dans les eaux froides et tourmentées de la violence faite aux femmes. Avec Le Mensonge, elle enchaîne aussitôt sur une autre représentation d’une affaire policière et judiciaire largement couverte par les médias. Le risque de la répétition est écarté : tout – la méthode, le style, l’ambition et même le sujet – oppose Le Mensonge à Laetitia.

Scénariste et réalisateur, Vincent Garenq s’est emparé de l’affaire Iacono qui a opposé pendant des lustres un enfant à son grand-père, qu’il accusait de viol. Maire d’une commune de la Côte d’Azur, l’accusé a été jugé trois fois avant que l’affaire ne trouve une conclusion définitive.

Vincent Garenq est l’auteur de Présumé coupable (2011), une évocation du parcours d’Alain Marécaux, l’un des prévenus condamnés puis innocentés de l’affaire d’Outreau. Philippe Torreton y tenait le rôle principal, le scénario était inspiré d’un livre de souvenirs de l’huissier de justice. Dans Le Mensonge, c’est Daniel Auteuil qui est au centre d’une nouvelle mise en scène de la cécité du système policier et judiciaire, dont le prototype jamais surpassé reste Le Faux Coupable d’Alfred Hitchcock.

Clan fragile

Les patronymes et les toponymes ont été changés. Christian Iacono, maire de Vence, auteur de l’ouvrage dont la série est « librement inspirée », est devenu Claude Arbona, maire de Castel-sur-Mer, mais qu’importe. La mécanique mise en mouvement par les accusations d’un enfant est détaillée, la chronologie qui s’étale sur quinze ans parfaitement respectée.

Vincent Garenq aime à saisir au vol ces personnages fugaces qui en quelques instants décident d’un destin : une psychologue hostile, une magistrate hautaine. A ces forces incontrôlables, il oppose le meilleur atout de la série, Daniel Auteuil, qui met tant d’humanité dans son personnage de patriarche (au sein de sa famille comme au sein de sa cité) que l’on est parfois surpris de le voir saisi d’accès d’autoritarisme.

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