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Jours tranquilles à Paris

1 octobre 2019

Affaire Karachi : Edouard Balladur et François Léotard vont être jugés par la Cour de justice de la République

La justice cherchera à déterminer leur responsabilité dans le possible financement occulte de la campagne présidentielle de 1995.

Un ancien Premier ministre et son ministre de la Défense à la barre. Edouard Balladur et François Léotard ont été renvoyés en procès devant la Cour de justice de la République (CJR) dans l'affaire Karachi, a indiqué le procureur général près la Cour de cassation mardi 1er octobre.

Devant la seule instance habilitée à juger des membres du gouvernement pour des faits commis dans l'exercice de leurs fonctions, les deux anciens ministres devront évoquer leurs responsabilités dans le possible financement occulte de la campagne présidentielle de 1995 d'Edouard Balladur, via des rétrocommissions révélées dans l'enquête sur l'attentat de Karachi en 2002.

L'affaire Karachi doit son nom à l'attentat du 8 mai 2002 qui avait fait quinze morts, dont onze employés français de la Direction des chantiers navals (ex-DCN), et blessé douze autres dans la ville pakistanaise. Tous travaillaient à la construction d'un des trois sous-marins Agosta vendus à ce pays, sous le gouvernement Balladur (1993-1995).

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1 octobre 2019

Éléphant Man aux Folies Bergère

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1 octobre 2019

TOUR EIFFEL - L'EXPOSITION DES 130 ANS

La vieille dame se présente sous un nouveau jour pour célébrer son anniversaire. Une exposition dédiée à la tour Eiffel à l'occasion de ses 130 ans vient juste d'être installée, sous un dôme d'environ 300 m2 posé sur le parvis. Gratuit et en libre accès jusqu'au 24 novembre, l'événement raconte «de manière ludique et immersive les dessous de la construction du monument». Le parcours de visite se décline en quatre univers, «la genèse de la tour», «à la conquête du cïel», «un monument universel» et «l'évolution de la tour » ponctué d’extraits de films et d’expérimentations diverses.

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1 octobre 2019

Olivier Rousteing

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1 octobre 2019

Nuit Blanche c'est samedi 5 octobre...

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1 octobre 2019

Nécrologie - Jessye Norman, la cantatrice américaine, est morte

Connue mondialement pour sa voix de soprano, la chanteuse d’opéra est morte, lundi à New York, à l’âge de 74 ans, des suites d’une septicémie.

Les Français se souviendront notamment d’elle, drapée en tricolore, pour son interprétation de la Marseillaise lors du bicentenaire de la Révolution, le 14 juillet 1989 sur la place de la Concorde à Paris. Et le monde entier retiendra d’elle cette voix à la fois sombre et majestueuse.

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La célèbre cantatrice américaine Jessye Norman est morte, lundi 30 septembre, à New York à 74 ans, a indiqué dans un communiqué, une porte-parole de la famille.

« C’est avec une profonde tristesse et chagrin que nous annonçons la mort de la star internationale de l’opéra Jessye Norman », est-il écrit.

« Nous sommes fiers de ses réussites musicales et l’inspiration qu’elle a donnée aux publics du monde entier continuera à être une source de joie, est-il ajouté. Nous sommes également fiers des causes humanitaires qu’elle a défendues, telles que la faim, les sans-abri, le développement des jeunes et l’éducation artistique et culturelle. »

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La cantatrice devenue icône est décédée d’une septicémie consécutive aux complications d’une blessure à la colonne vertébrale en 2015, selon le communiqué.

Les hommages ont commencé à affluer lundi soir.

« Le Met pleure Jessye Norman, l’une des plus grandes sopranos des cinquante dernières années », a indiqué le prestigieux Metropolitan Opera de New York où elle s’est produite plus de 80 fois, dans un répertoire allant de Wagner à Poulenc, en passant par Bartok, Schönberg et Strauss. « Elle était l’une des plus grandes artistes à chanter sur notre scène », a souligné le directeur du Met, Peter Gelb. « Son souvenir vivra à jamais ».

Née le 15 septembre 1945 à Augusta, dans un Etat de Géorgie alors soumis à la ségrégation, Jessye Norman, issue d’une famille de cinq enfants dans laquelle ses parents militaient au sein de l’organisation NAACP pour les droits des Afro-Américains, s’initie à la musique par l’église, en chantant les traditionnels « spirituals ». En grandissant, elle se met à écouter les opéras à la radio, notamment ceux du Metropolitan Opera, où elle allait elle-même devenir une star.

« Je ne me souviens pas d’un moment dans ma vie où je n’ai pas été en train d’essayer de chanter », disait-elle en 2014 à la radio américaine NPR, après avoir remporté cinq Grammys, dont un récompensant l’ensemble de sa carrière en 2006.

Jeune femme noire dans un milieu de la musique classique essentiellement blanc, elle décroche une bourse pour étudier la musique à l’université Howard, un établissement fondé à Washington pour accueillir les étudiants noirs en pleine ségrégation.

Engagée à 23 ans à l’Opéra de Berlin

Engagée dès 1968 – elle n’a alors que 23 ans – à l’Opéra allemand de Berlin, elle débute en France cinq ans plus tard, dans l’Aïda de Verdi.

Des invitations suivent au Festival d’Aix-en-Provence (Hippolyte et Aricie de Rameau en 1983, Ariane à Naxos de Richard Strauss en 1985), à l’Opéra-Comique (1984) et au Châtelet (1983, et régulièrement depuis 2000).

Elle s’installe en Europe où, avec son timbre sombre et pulpeux, elle s’impose comme l’une des sopranos dramatiques les plus reconnues, en particulier pour ses interprétations de Wagner.

« La beauté et le pouvoir, la singularité de la voix de Jessye Norman : je ne me souviens pas d’autre chose de semblable », déclarait, en 2014 lors d’une soirée d’hommage à la cantatrice, Toni Morrison, prix Nobel de littérature (1993), décédée elle-même en août dernier. « Je dois dire que parfois lorsque j’entends votre voix, cela me brise le cœur. Mais à chaque fois, lorsque j’entends votre voix, cela soigne mon âme », avait poursuivi l’écrivaine.

Femme de convictions

Jessye Norman était aussi une femme de convictions, socialement engagée, notamment pour les artistes des milieux défavorisés. Elle avait fondé dans sa ville natale d’Augusta la Jessye Norman School of the Arts, gratuite pour les plus démunis.

Si elle avait chanté aux cérémonies d’investiture des présidents américains Ronald Reagan et Bill Clinton, ou pour le 60e anniversaire de la reine Elizabeth II, en 1986, avant de recevoir la Médaille nationale des arts des mains du président Barack Obama en 2009, la cantatrice s’était retirée de la scène ces dernières années.

Ses dernières interviews remontent pour la plupart à 2014, année de la publication de ses mémoires, Stand Up Straight and Sing ! dans lesquelles elle racontait en détail les femmes qui l’avaient marquée, et le racisme auquel elle avait été confrontée, enfant puis adulte.

Sa vie amoureuse était un mystère. Lorsque le Telegraph l’interrogeait sur un passage de ses mémoires où elle évoquait une demande en mariage que lui aurait faite un jour un aristocrate français, elle avait qualifié l’épisode de « fascinant », sans rien révéler.

« Les Français m’ont toujours beaucoup soutenue, restons-en là », avait-elle dit en riant.

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Azzedine Alaïa creating her dress in 1989 for the July 14th bicentenary anniversary. Ms Norman was representing the Marianne of France to sing "La Marseillaise". #jessyenorman #azzedinealaia

@azzedinealaiaofficial

1 octobre 2019

Milo Moiré

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1 octobre 2019

Pékin commémore en fanfare le 70e anniversaire du régime

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La Chine s’est livrée, mardi, à une démonstration de force à l’occasion du 70e anniversaire du régime communiste, alors qu’à Hongkong, des manifestants prodémocratie ont promis de gâcher la fête.

Quinze mille soldats, des centaines de chars, missiles et avions de combat ont défilé, mardi 1er octobre, à Pékin devant les plus hauts dirigeants du pays rassemblés au balcon de la porte Tiananmen, l’endroit même où Mao Tsé-toung proclama la République populaire le 1er octobre 1949.

« Rien ne peut ébranler les fondations de notre grande nation. Rien ne peut empêcher la nation et le peuple chinois d’aller de l’avant », a lancé le président Xi Jinping, habillé en costume Mao sombre, en donnant le coup d’envoi des célébrations.

Des milliers d’invités rassemblés sur l’immense place ont agité une mer de fanions rouges face au président chinois, qui venait de passer les troupes en revue, avant le départ du défilé, le plus grand jamais organisé par la Chine, selon le quotidien nationaliste Global Times.

Des hélicoptères ont ouvert le défilé aérien en deux formations dessinant le chiffre « 70 » dans le ciel de la capitale chinoise, voilé par un indésirable nuage de pollution. La pointe de la technologie militaire chinoise a été exhibée, notamment le missile nucléaire intercontinental DF-41, qui a défilé pour la première fois. Cet engin, d’une portée supposée de 14 000 km, pourrait en théorie atteindre le territoire des Etats-Unis.

« Journée de colère » à Hongkong

L’événement vise à faire vibrer la fibre patriotique en célébrant l’émergence de la République populaire au cours des dernières décennies et son statut de deuxième puissance économique mondiale.

Mais à 2 000 km au sud de Pékin, les manifestants hongkongais, qui défient le régime communiste depuis près de quatre mois, ont appelé à une « journée de colère » ce mardi, également férié dans l’ancienne colonie britannique rendue à la Chine en 1997.

« Nous nous attendons à ce que la situation demain soit très, très dangereuse », a averti lundi John Tse, haut responsable de la police locale dans le territoire autonome. « Les émeutiers radicaux sont en train d’élever leur niveau de violence. La profondeur et l’ampleur de leurs violences et de leurs projets montrent qu’ils se livrent de plus en plus à des actes de terrorisme », a-t-il accusé.

Dès mardi matin, les autorités de Hong Kong ont intensifié les contrôles d’identité et les fouilles dans les rues et les transports en commun alors que plus d’une douzaine de stations de métro ont été fermées.

Les manifestants entendent profiter des célébrations pour crier encore plus fort leur ressentiment à l’encontre du régime chinois, dénoncer le recul des libertés et la violation, selon eux, du principe « Un pays, deux systèmes » qui avait présidé à la rétrocession de 1997.

« L’unité, c’est le fer et l’acier »

S’exprimant lundi soir, Xi Jinping s’est engagé à poursuivre l’application de ce principe, tout en défendant l’unité nationale. « L’unité, c’est le fer et l’acier. L’unité est source de force », a-t-il lancé, alors que son régime a laissé planer ces derniers mois le spectre d’une intervention pour rétablir l’ordre.

Trente ans tout juste après la répression sanglante du mouvement démocratique de la place Tiananmen à Pékin, qui avait donné un coup d’arrêt au développement économique chinois, nombre d’experts doutent cependant que le régime communiste prenne un tel risque dans un centre financier international comme Hongkong.

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Xi Jinping, qui a encore renforcé l’autorité du Parti communiste chinois (PCC) depuis son arrivée au pouvoir fin 2012, est parfois considéré comme le plus puissant dirigeant chinois depuis le règne de Mao (1949-1976).

Feu d’artifice colossal

Le pouvoir glorifie le rôle historique de Mao Tsé-toung comme fondateur du régime, tout en gommant ses aspects dramatiques. Selon un bilan avancé par de nombreux sinologues à l’étranger, les campagnes politiques et économiques lancées par le « Grand timonier » se sont traduites par la mort de 40 à 70 millions de personnes.

La puissance chinoise est contestée par le président américain Donald Trump, qui a déclenché l’an dernier une guerre commerciale contre Pékin à coup de droits de douane punitifs. L’économie chinoise a commencé à accuser le coup.

Les festivités se déroulent sous très haute surveillance : seul un public trié sur le volet est admis sur l’immense avenue de la Paix éternelle pour voir passer le défilé. Le défilé militaire est suivi d’une grande parade rassemblant quelque 100 000 figurants enthousiastes autour de 70 chars de carnaval, un drapeau national géant et un portrait de Mao.

La journée soit s’achever par un feu d’artifice colossal tiré depuis la place Tiananmen.

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1 octobre 2019

Salvador Dali et Amanda Lear

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1 octobre 2019

Jean Marie Périer - photographe des sixties

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