Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Jours tranquilles à Paris

9 août 2019

Sharon Tate

tate50

tate55

tate56

Sharon Tate est une actrice américaine, née le 24 janvier 1943 à Dallas et morte assassinée le 9 août 1969 à Los Angeles. Mariée au réalisateur Roman Polanski, elle a été tuée chez elle par les membres de la « famille », la secte dirigée par Charles Manson, alors qu'elle était enceinte de huit mois.

Avec sa silhouette longiligne, son regard envoûtant et son allure résolument Seventies, Sharon Tate se fait remarquer par le producteur Martin Ransohoff qui l’impose à Roman Polanski dans le premier rôle féminin du Bal des vampires en 1967. La même année, le cinéaste et l'actrice tombent amoureux et décident de se marier le 20 janvier 1968 à Londres... jusqu'au drame de l'été 1969. Alors que le prochain film de Quentin Tarantino présenté au Festival de Cannes prendra comme toile de fond le meurtre de Sharon Tate, retour sur deux clichés hypnotiques de l'actrice.

sharon tate polanski

sharon tate

Publicité
9 août 2019

FASHION - Jacquemus

jacquemus23

8 août 2019

Festival Photo de la Gacilly

5F5D1593-CEE7-4C05-AFEC-0D1FC6191D99

6C20CADC-F76C-4DBC-9174-2D24D2118D3C

7CEAB52B-9C60-48F8-B4CF-3650416E11F1

7F75D9C1-F0B1-459E-91B0-5BA79A9655B7

7FCB24F2-F0BB-42E9-BDB9-B3014B6A2409

8DFC7B9C-A4F7-4ADB-9B18-DBEDA690BBDD

 

F7B1FAE7-E76C-4437-B473-E4DF5487C9DF

IMG_9333

IMG_9334

IMG_9335

63CD3EAF-B3EC-4243-A00D-74389622EB5D

66EBD91D-480A-4D3D-955B-FB4F8269FF74

8 août 2019

DISPARITION - JEAN-PIERRE MOCKY, L’ANAR DU CINÉMA FRANÇAIS

Par LIBERATION (avec AFP)

mocky

Jean-Pierre Mocky sur la terrasse de «Libération», en 1988. Xavier Lambours. Signatures  

Franc-tireur du cinéma français, Jean-Pierre Mocky, décédé jeudi à l’âge de 86 ans, était un maître de la dérision, auteur prolifique d’une œuvre inégale, entre comédies grinçantes, satires des mœurs contemporaines, et polars.

Également acteur, scénariste et producteur (il a toujours voulu contrôler l’ensemble du processus de production d’un film), il a réalisé plus de 60 longs-métrages ainsi qu’une quarantaine de téléfilms. Scénariste de ses films, il avait des acteurs fétiches, tels Jean Poiret, Michel Serrault ou Michael Lonsdale, dirigeant aussi des stars comme Bourvil, Philippe Noiret, Catherine Deneuve ou Jeanne Moreau. «Je n’ai été d’aucune chapelle, d’aucun club et pas plus de telle ou telle "vague"», disait cet anar fort en gueule, ennemi de la demi mesure, qui a connu le succès et le déclin, sévère avec le milieu du cinéma. «La vérité, c’est que je fais peur aux décideurs. Je suis économiquement incorrect», estimait-il, persuadé qu’on lui en voulait de tourner de bons films à bas coût.

Jean-Paul Adam Mokiejewski - grand-père tchétchène, père et mère polonais - naît le 6 juillet 1933 à Nice. Après de la figuration, au cinéma et au théâtre, le jeune homme à la «belle petite gueule», comme il dira, suit les cours de Louis Jouvet au Conservatoire.

PORTRAIT

Jean-Pierre Mocky, à poil

Au début des années 50, il tente sa chance en Italie où il réussit pas trop mal. Parallèlement, il observe le métier de réalisateur : en 1954, il est stagiaire de Federico Fellini pour «La strada» et de Luchino Visconti pour «Senso». De retour en France, il dirige en 1959 son premier film, «Les Dragueurs» (avec Charles Aznavour), qui marche bien. Très vite, il s’affirme en marge de la production traditionnelle avec des œuvres cyniques et pleines d’humour noir. Dans «Un drôle de paroissien» (1963, son seul film à avoir reçu l’avance sur recettes du Centre national du cinéma), Bourvil pille les troncs avec religiosité et, dans «L’étalon» (1970), les hommes qui assouvissent la fièvre des sens de dames malheureuses sont remboursés par la Sécurité sociale.

«J’ai 17 enfants connus. Voire davantage...»

Il va désormais s’en prendre, avec une causticité très personnelle, aux magouilles financières (Chut!), aux absurdités du système judiciaire (Le témoin), à l’administration (Les compagnons de la Marguerite), aux dessous de la politique (Une nuit à l’Assemblée nationale, Piège à cons). Ses cibles seront aussi la télévision abêtissante (La grande lessive), la presse (Un linceul n’a pas de poches), le business religieux (Le miraculé), le fanatisme sportif (À mort l’arbitre!) ou la corruption généralisée (Y a-t-il un Français dans la salle ?), une de ses réussites.

Mais, à partir des années 90, le public ne le suit plus. Infatigable, il «bricole» à toute vitesse des séries B (parfois, jusqu’à trois par an!) et des comédies burlesques aux budgets misérables. Se qualifiant alors de cinéaste «underground», il dénonce «la mafia (ndr:du 7e art) comme-il-faut qui court Paris, Cannes, Venise, Berlin». Lui, ce qu’il aime, ce sont les personnages «hors caste, incompris, gueules cassées et outsiders» de ses films libertaires. Peu distribués, certains ne sont projetés qu’au cinéma parisien Le Brady - antre mythique du cinéma fantastique jadis fréquentée par François Truffaut - qu’il a racheté en 1994 et revendu en 2011. Cette année-là, il acquiert l’Action Écoles, ciné du Quartier Latin rebaptisé Le Desperado, où il diffusera ses œuvres.

Marié trois fois, Jean-Pierre Mocky a renoncé à compter sa progéniture. «J’ai 17 enfants connus. Voire davantage, les femmes que j’ai croisées le temps d’un fugace corps-à-corps se comptant par centaines», a-t-il écrit dans un livre amer de souvenirs, Mocky soit qui mal y pense (2016). Parmi ses enfants, figure le metteur en scène Stanislas Nordey que son père, à la vieillesse solitaire, n’a pas vu depuis des décennies.

En dépit de sa marginalité, il avait reçu depuis 2010 plusieurs hommages et distinctions de la profession. «Leur effet sur moi est à peu près aussi durable qu’un pet sur une toile cirée», pestait ce «fauteur de troubles pour les uns, fouteur de merde pour les autres».

LIBERATION (avec AFP)

8 août 2019

Laetitia Casta

casta jeans

Publicité
8 août 2019

Souvenir...Souvenir

auray

8 août 2019

Récit - En Chine, « on m’avait prévenu, “ils vont te tester” »

Par Frédéric Lemaître, Pékin, correspondant

Corrrespondants de presse (10/12). Ne pas s’intéresser de trop près au président Xi Jinping, tenter de deviner ce que les Chinois ne disent pas… Arrivé à Pékin en 2018, le journaliste du « Monde » Frédéric Lemaître doit décrypter un protocole complexe.

Récit. La question nous désarçonne. « Harold, sommes-nous amis ou presque amis ? » Que peut répondre ce 1er mars 2018 mon collègue du Monde, Harold Thibault, venu me présenter à l’attaché de presse de l’ambassade de Chine à Paris ? En fait, la réponse viendra des Chinois eux-mêmes. Le Monde, déjà interdit en Chine en 2014 à cause de la publication des « China Leaks », doit être à nouveau « puni ». Nous avons en effet eu l’audace de révéler, en janvier 2018, que la Chine ne s’était pas contentée de financer la construction du siège de l’Union africaine à Addis-Abeba. Elle a poussé la générosité à y installer elle-même le matériel informatique. Avec cette conséquence, pas anodine : grâce à Huawei, toutes les données partent en catimini d’Ethiopie, la nuit, vers les serveurs de Shanghaï.

Autre conséquence : je suis interdit de prendre mon poste de correspondant à Pékin. Il faudra l’intervention du cabinet du premier ministre Edouard Philippe, et le blocage par la France de trois demandes de visas de journalistes chinois pour qu’après sept mois d’attente, Le Monde puisse envoyer, à l’automne 2018, un nouveau correspondant sur place.

Un délai mis à profit pour tenter de combler mon « inculture encyclopédique » sur la Chine en exploitant sans vergogne les connaissances des meilleurs spécialistes français : Jean-Philippe Béja, Jean-Pierre Cabestan, Mathieu Duchatel, Alice Ekmann, François Godement, Marie Holzman, Jean-François Huchet, Geneviève Imbot-Bichet, Claude Martin, Sebastian Veg… Ces amoureux (souvent déçus) de la Chine dont l’apport m’est aujourd’hui si précieux. Qu’ils en soient remerciés.

« MIEUX VAUT LAISSER À DES PROCHES MON TABLEAU DE MAO, EN FAIT UNE PHOTO DE SON VISAGE SCULPTÉ AVEC DES CLOUS. LES DOUANIERS CHINOIS RISQUENT DE NE PAS APPRÉCIER »

La punition prend fin le 27 septembre 2018. C’est officiel : un visa d’un an m’est accordé (en fait, onze mois et une semaine). Moins de douze heures plus tard, un agent immobilier pékinois, qui n’avait pas donné signe de vie depuis mai, se rappelle à mon bon souvenir sur Wechat, le réseau social chinois : « Hi Frederic, how are you ? Have you got your visa to China ? » « Tu pars en Chine ? C’est formidable. C’est vraiment le poste le plus passionnant dans les années qui viennent. » Mes collègues n’ont pas besoin de me convaincre. Tel est – et demeure – mon avis.

Cela dit, c’est un pays qui passionne mais qui n’attire pas. Le nombre d’expatriés français, notamment à Pékin, est en net recul. Pollution, évolution du régime… Chacun a de bons arguments.

Le déménagement n’est qu’une formalité. Enfin presque. La Chine n’accepte pas plus de 200 livres (dont les titres doivent être traduits en chinois) et 100 autres « biens culturels ». De même, mieux vaut laisser à des proches mon tableau de Mao, en fait une photo de son visage sculpté avec des clous. Les douaniers chinois risquent de ne pas apprécier. Et il faut attendre trois mois entre l’enlèvement des meubles à Paris et leur arrivée à mon domicile chinois. Mais, ne nous plaignons pas, rien ne manque, la douane n’a même pas, semble-t-il, ouvert les cartons. Mao aurait pu être du voyage.

Pressions ciblées

Sur place, mes collègues m’avaient prévenu : « Ils vont te tester. » Les convocations au ministère des affaires étrangères pour un article qui n’a pas plu sont monnaie courante. Un journaliste s’est même fait voler, chez lui, ses ordinateurs par la police après avoir été en contact avec un opposant. Pour ne rien dire des obstacles rencontrés par celles et ceux qui font leur métier – pardon, qui se livrent à des actes de propagande occidentale – en se rendant au Xinjiang ou au Tibet.

En fait, à part quelques communications téléphoniques interrompues à un moment suspect, il n’en est rien. Le Monde a même été invité, comme le Financial Times, Reuters et quelques autres médias, à un intéressant voyage de presse sur la lutte contre la pauvreté à la frontière avec le Myanmar. Et les relations avec les autorités prennent parfois un tour inattendu : « Comment pouvons-nous améliorer notre communication face aux Etats-Unis ? », nous demande très sérieusement une porte-parole du gouvernement après l’échec des négociations commerciales en mai. Même les entretiens, souvent bouleversants, que j’ai pu mener avec des victimes de la répression, en vue d’articles sur les trente ans du massacre de Tiananmen, ne donnent lieu à aucune pression de la part des autorités.

Mes collègues n’exagèrent-ils pas ? Hélas, non. Il y a notamment un sujet qu’il vaut mieux ne pas traiter : le président Xi Jinping.

Liangjiahe, le village de la région du Shaanxi où il a été « rééduqué » durant sept ans pendant la Révolution culturelle, est en passe de devenir le Lourdes communiste. On vient visiter de toute la Chine ce coin, magnifique, des « Terres jaunes » où, jeune homme, Xi a multiplié les miracles économiques. Liangjiahe est sans doute le dernier endroit où il faut se rendre si l’on cherche le début du commencement d’une information négative sur Xi Jinping. Pourtant, la visite tourne rapidement au cauchemar. Des policiers en civil sont omniprésents. Ils jugent même nécessaire d’occuper les chambres mitoyennes aux nôtres. Etait-ce pour nous mettre dans l’ambiance que l’hôtelier avait cru bon d’afficher un portrait de Mao mais aussi un de Staline dans le hall de son établissement ? Etrange endroit.

« LA DIFFICULTÉ MAJEURE DE CELUI QUI “COUVRE” LA CHINE EST DE NE JAMAIS POUVOIR RÉPONDRE À LA QUESTION DE BASE, QUEL QUE SOIT LE SUJET : “QU’EN PENSENT LES CHINOIS ?” »

Encore plus étrange, des reportages que l’on croit faciles se révèlent impossibles à effectuer. Raconter aux lecteurs la lutte de la Chine contre la déforestation, dans le nord du pays ? Impossible : tous nos interlocuteurs sur place sont d’accord pour me parler mais n’obtiennent pas l’autorisation de l’apparatchik local du Parti. Présenter la stratégie de la fédération féminine de football avant la Coupe du Monde ? « Désolé, vos questions sont trop sensibles », finit par répondre un porte-parole. Après une dizaine d’appels, nous n’obtiendrons que des réponses écrites, aussi passionnantes qu’un terrain de football à l’intersaison.

Mais là n’est pas la principale frustration du correspondant – finalement, une rétention d’information est aussi une information. La difficulté majeure de celui qui « couvre » la Chine – un oxymore – est de ne jamais pouvoir répondre à la question de base, quel que soit le sujet : « Qu’en pensent les Chinois ? » Tant en raison de l’immensité du pays que de la nature du régime politique.

Malgré tous les écueils, les échanges avec nos interlocuteurs, plutôt urbains et anglophones, font apparaître une Chine bien éloignée des représentations occidentales. Sur les droits de l’homme notamment. Ne parlons pas du Xinjiang : les Chinois ne sont généralement pas au courant du sort réservé au million de Ouïghours enfermés dans des camps, et quand ils le sont, ma foi… on ne jurerait pas qu’ils désapprouvent la politique menée. Même décalage sur l’omniprésence des caméras de surveillance et le « crédit social » qui effraie tant les Occidentaux. Si les Chinois y étaient si hostiles, comment expliquer qu’ils acceptent comme un seul homme de payer tout, absolument tout, avec Wechat, cette application développée par Tencent que chacun sait surveillée et censurée à chaque instant ?

La mère, une caméra de surveillance

Aussi étrange que cela puisse paraître, ce n’est pas Big Brother qui insupporte les Chinois, c’est leur « Big Family », et notamment leur « Big Mama ». A savoir la pression quotidienne exercée sur les jeunes urbains par nombre de mères pour qu’ils se marient, puis qu’ils aient – enfin – un enfant. La surveillance permanente exercée par les mêmes mères – « comment, tu n’es pas encore couché ? » – auprès de leurs enfants, même trentenaires, est infiniment plus mal vécue par les jeunes Chinois que les caméras de surveillance.

Conscients de vivre mieux que leurs parents et infiniment mieux que leurs grands-parents, les citadins chinois sont en fait confrontés à deux problèmes : le prix du logement – nombre de célibataires n’ont d’autre choix que la colocation ; puis, quand ils ont un enfant, le coût de la scolarité. La plupart des parents sont convaincus que leur fille ou leur fils n’a aucune chance de réussir dans la vie s’il n’est pas dans un « bon » jardin d’enfants au coût prohibitif et s’il ne commence pas à apprendre l’anglais dès 3 ans. Ce sont ces conditions de vie concrètes, bien plus que le régime politique, qui incitent certains à migrer en Occident.

8 août 2019

Festival des Rencontres de la Photographie d'Arles

arles rencontres

8 août 2019

The Cube from Annas Workshops - Anna Johansson

7 août 2019

Vu sur internet

jaime18

Publicité
Publicité