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Jours tranquilles à Paris
10 février 2020

Sodomie

sodomie

Ah, la sodomie ! Nous voici en terrain familier, tout le monde connaît l’histoire. Sont sodomites les habitants de Sodome, détruite, selon la Bible, par le soufre et le feu. Qu’ont fait les Sodomites pour mériter ce châtiment ? Ils ont péché. De quelle nature était leur crime ? La référence à l’homosexualité n’est pas claire. Dans le livre d’Ezéchiel, il s’agit d’arrogance, d’insouciance ou de manque de générosité. On est loin des saunas gay ! Ce n’est qu’à partir du IIIe siècle avant notre ère qu’une lecture sexuelle commence à s’imposer. Mais même après, on s’emmêle les pinceaux. Ainsi, selon la monumentale Histoire des sexualités, dirigée par Sylvie Steinberg, qui paraîtra aux Presses universitaires de France (29 août, 517 p., 22 €), la sodomie au Moyen Age recouvre cinq fautes différentes : un acte accompli contre Dieu (le sodomite est un hérétique), un acte sexuel contre nature (comme faire l’amour la tête en bas, y compris avec le conjoint légitime), la pénétration anale, l’homosexualité elle-même, et les viols ou agressions sexuelles commis par des adultes sur des petits garçons.

A partir du XIVe siècle, la sodomie est si grave qu’on la considère comme équivalente à un pacte avec le diable. Elle disparaîtra du code pénal français seulement en 1791 ! Paris est-elle une nouvelle Sodome pour autant ? Pas vraiment. Selon la dernière enquête « Contexte de la sexualité en France », 45 % des hommes et 37 % des femmes ont déjà tenté l’aventure… sans l’adopter, puisque seules 12 % des femmes de 25-49 ans la pratiquent régulièrement. Ne parlons même pas du cas allemand, où la confusion des siècles passés a laissé sa trace, puisque sodomie y signifie… zoophilie. Comme quoi, de l’homme à la bête, il n’y a parfois presque Rhin.

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10 février 2020

Avec ses amoureux dans les airs, Venise donne le coup d'envoi de son carnaval sur le thème de l'amour

venise

Samedi soir à Venise, pour le coup d'envoi du Carnaval 2020, deux acrobates se sont étreints dans les airs comme des amoureux sous une nuée de ballons de baudruche roses.

Des artistes, figurant deux amoureux, se sont étreints dans les airs, tourbillonnant sous une nuée de ballons de baudruche roses, samedi 8 février 2020 à l\'ouverture du Carnaval de Venise placé cette année sous le signe de l\'amour.Des artistes, figurant deux amoureux, se sont étreints dans les airs, tourbillonnant sous une nuée de ballons de baudruche roses, samedi 8 février 2020 à l'ouverture du Carnaval de Venise placé cette année sous le signe de l'amour. (VINCENZO PINTO / AFP)

Jadis les chants d'amour des gondoliers de Venise, les barcaroles, inspirèrent des artistes de toute l'Europe. La cité des Doges, remise des inondations de novembre, a choisi l'amour comme fil conducteur du coup d'envoi de son Carnaval, prévu pour durer jusqu'au 25 février.

Défilé sur l'eau et mystérieuse bulle de verre

Samedi soir, c'est une foule dense de touristes qui a envahi les quais du canal de Cannaregio, pour un prélude au Carnaval, défilé sur l'eau et acrobaties dans les airs. Dimanche, la fête vénitienne se poursuivait avec un autre cortège aquatique.

Cette année "l'amour" l'a emporté pour le spectacle inaugural sur une musique souvent rythmée et en anglais, quelque peu éloignée des barcaroles qui inspirèrent Franz Liszt ou encore Wagner. Samedi soir, deux amoureux se sont étreints dans les airs, tourbillonnant sous une nuée de ballons de baudruche roses.

Une femme mystérieuse, prisonnière d'une bulle de verre, a glissé sur l'eau. Sur d'autres embarcations, un colosse masqué a jonglé avec un cerceau enflammé et une femme juchée sur un cheval stylisé a fait tournoyer son ombrelle en feu.

Une femme mystérieuse, prisonnière d\'une bulle de verre, a glissé sur l\'eau samedi 8 février au soir, lors du coup d\'envoi du Carnaval de Venise 2020.Une femme mystérieuse, prisonnière d'une bulle de verre, a glissé sur l'eau samedi 8 février au soir, lors du coup d'envoi du Carnaval de Venise 2020. (VINCENZO PINTO / AFP)

Les touristes ne voient pas trace de la dramatique "acqua alta"

Créé à Venise en 1162 au lendemain d'une victoire militaire, le Carnaval était tombé en désuétude pendant des décennies avant d'être remis au goût du jour par la municipalité en 1980. "Merci à tous ceux qui veulent nous aider, à tous ceux qui nous aiment, le thème de l'amour c'est celui que l'on apprend toujours après les grandes tragédies", a lancé le maire de Venise, Luigi Brugnaro, avant le spectacle.  

En novembre, une série inédite de marées hautes ("acqua alta") avait inondé maisons et musées, endommageant aussi une cinquantaine d'églises de ce joyau du patrimoine mondial.

Dans la foule, Mark, un touriste de Nouvelle-Zélande, juge que la ville "s'est bien remise". Il a cherché en vain des marques montrant jusqu'où l'eau avait envahi la ville. "On n'a rien vu, Venise s'est clairement rétablie de manière fantastique, c'est une ville incroyable".

L'épidémie de coronavirus n'arrange pas les affaires

Mais Michela, une habitante de Vénétie, s'inquiète des déplacements entravés par les mesures de précaution entourant l'épidémie du nouveau coronavirus. "Venise a tellement souffert à cause de l'acqua alta, et maintenant le virus...vraiment nous n'avions pas besoin de ça!", glisse-t-elle. Selon Radio France, cette année les réservations ont chuté dans les hôtels par peur des inondations et du coronavirus.

Les festivités du carnaval permettent habituellement à la Cité des Doges de s'animer durant quinze jours à une période de l'année plutôt morne, rythmée surtout par des soirées masquées et costumées. Chaque jour, des "concours du plus beau costume" sont organisés place Saint Marc. La ville accueille chaque année plus de 3 millions de visiteurs du monde entier pour cet événement, pour un total d'environ 30 millions par an.

10 février 2020

Milo Moiré - petite mort

milo jouit

9 février 2020

C'est marrant...

Capture

9 février 2020

Chronique - « La charentaise fait de la résistance »

charentaises

Par Frédéric Potet

Après la liquidation judiciaire du principal fabricant du célèbre chausson, une nouvelle société, créée par d’anciens employés de la filière, a prévu de relancer une production industrielle, explique, dans sa chronique, Frédéric Potet, journaliste au « Monde ».

Eternelle, indémodable charentaise… Le 15 novembre 2019, la liquidation judiciaire de son principal fabricant, La Manufacture charentaise, avait provoqué un vif émoi chez les adorateurs de la pantoufle en laine et feutre tissé. Certains s’étaient alors rués en magasin, afin de constituer des stocks. Qu’ils n’aient crainte : accessoire archétypal du Français « moyen », avec le béret et la baguette, la charentaise ne devrait pas tarder à renaître de ses cendres encore tièdes. D’ici un mois, une nouvelle société, créée par d’anciens employés de la filière, a prévu de lancer une nouvelle production industrielle du chausson cher à Robert Bidochon.

Sa résurrection n’est pas insignifiante. Elle témoigne autant des difficultés auxquelles le made in France peut se trouver confronté, dans un contexte de mondialisation constant, que de l’attachement à un produit patrimonial, qu’il n’est pas envisageable de voir disparaître. Provoqué par la concurrence asiatique, l’effondrement de l’industrie de la chaussure n’a pas épargné la savate d’intérieur « inventée » au XVIIe siècle à partir des rebuts de feutre utilisés dans la fabrication d’uniformes militaires – on ne parlait pas alors de recyclage, mais l’idée était déjà bien celle-ci.

« Raconter une histoire »

Premier acteur du marché, la maison Rondinaud (fondée en 1907) a connu un véritable âge d’or au milieu des années 1970, époque où 15 000 à 20 000 paires sortaient chaque jour de son usine de Rivières (Charente). Un premier dépôt de bilan, en février 2018, a entraîné sa fusion avec trois autres PME du secteur, aussi mal en point qu’elle, sous l’appellation de Manufacture charentaise. Une deuxième faillite, dix-huit mois plus tard, due à de mauvais choix stratégiques, a mis sur le carreau les 104 derniers salariés de l’entreprise.

Une douzaine d’entre eux sont aujourd’hui rassemblés au sein de la nouvelle entité, l’Atelier charentaises, créée par l’ex-directeur commercial, Olivier Rondinaud, arrière-petit-fils du cordonnier de La Rochefoucauld (Charente), d’où tout est parti, il y a plus d’un siècle. « Relancer un produit, c’est bien. Raconter une histoire, c’est mieux », formule le dirigeant, qui espère écouler, à terme, 200 000 paires de charentaises par an. Ses premiers futurs clients s’appellent Le Slip français, La Pantoufle à Pépère, Galeries Lafayette, Printemps, Miss Green, Princesse Tam-Tam : « Ce sont eux qui nous ont incités à relancer la charentaise », ajoute-t-il.

Avant cela, il convient d’abord de récréer un outil de production de A à Z, le liquidateur judiciaire n’ayant pas encore dispersé celui qui œuvrait jusque-là. Protégée par un label d’indication géographique sous le titre de « charentaise de Charente-Périgord » (on en fabrique également en Dordogne), celle qu’on appelait naguère la « silencieuse » répond à un cahier des charges bien précis. Sa principale caractéristique est le cousu-retourné, une technique ancienne consistant à coudre la semelle à l’envers avant de la remettre à l’endroit.

Parce qu’aucune autre technologie n’a été développée ces dernières décennies, Olivier Rondinaud et son associé Michel Violleau ont dû battre la campagne à la recherche de machines à coudre des années 1950, qu’ils ont exhumées des granges d’anciens cordonniers. Leur trésor de guerre se compose aujourd’hui d’une demi-dizaine de piqueuses industrielles et d’un « banc de retournement » en bois, également appelé « chèvre », sur lequel on s’assoit pour retourner le chausson, sitôt cousu.

La deuxième étape a consisté à trouver des mains expertes, ayant une grande habitude de ce genre de mécanique. La dextérité est tellement fine dans la confection de la charentaise qu’« il faut six mois de formation avant d’acquérir une parfaite sensation au bout des doigts », assure Christian Legofe, 53 ans, un ex-piqueur de chez Roudinaud ayant « appris le métier avec un ancien, qui l’avait lui-même appris avec un ancien ». Comme lui, ils sont une dizaine à reprendre aujourd’hui du service, après une courte période de chômage.

Une politique de prix sans excès

Les repreneurs, eux, ne manquent pas d’idées. Ils veulent enrichir la gamme de coloris fantaisistes, en complément du traditionnel motif écossais ayant fait la gloire de la pantoufle sans talon. Ils envisagent d’ouvrir au public leur atelier, aménagé dans un ancien garage automobile de La Rochefoucauld, et rêvent d’ouvrir une école de couture au sein du Musée des tisserands et de la pantoufle charentaise, à Varaignes (Dordogne). Ils savent, enfin, que la reconquête passera par une politique de prix sans excès – comptez une quarantaine d’euros pour une paire qui durera plusieurs années – à rebours des tentatives lancées ces dernières années sur le terrain du haut de gamme.

L’aventure resterait toutefois incomplète sans l’acquisition du stock et du matériel de fabrication d’origine, abandonnés en l’état dans l’usine de Rivières. En plus de la marque Rondinaud, qui porte son propre nom, Olivier Rondinaud a fait une offre de rachat auprès du tribunal de commerce d’Angoulême afin de récupérer une quinzaine de machines – piqueuses, coupeuses et autres douilletteuses (chargées de coudre la doublure intérieure appelée « douillette »). Les parlementaires et les élus des différentes collectivités locales sont allés jusqu’à écrire au mandataire judiciaire afin que « l’outil de production » et les « compétences » qui y sont associées « demeurent sur le territoire » – et non à l’étranger où des fausses charentaises à semelle collée ne manqueraient pas d’être confectionnées.

Dans l’inventaire des pièces qu’il souhaite racheter, Olivier Rondinaud n’a pas oublié de mentionner une statue de pied représentant un cordonnier de La Rochefoucauld, Paul Roudy, mort en 1957, qui avait initié son grand-père à l’art du cousu-retourné. La sculpture en pierre n’a pas quitté le hall de l’usine placée sous scellée. Raconter une histoire, oui.

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9 février 2020

Keith Haring

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9 février 2020

Milo Moiré saphique

Milo saphique (1)

Milo saphique (2)

Milo saphique (3)

Milo saphique (4)

Milo saphique (5)

9 février 2020

Un test de détection d’Alzheimer disponible sur prescription

Le test ne nécessite rien de plus qu’une prise de sang précédée d’un entretien médical, selon son inventeur.

Fruit de dix années de recherche française, ce test sanguin est capable de déterminer dès les premiers signes d’alerte si un sujet est atteint de cette maladie neurodégénérative.

C’est à la fois une avancée dans la prise en charge de la maladie d’Alzheimer, et une consécration pour la recherche française : une entreprise de biotechnologie parisienne, Alzohis, vient de lancer la commercialisation d’un test capable de détecter la maladie dès l’apparition des premiers symptômes (notre édition du 15 septembre dernier).

Romain Verpillot est chercheur et président d’Alzohis, une start-up française qui a mis au point un test sanguin pour déceler les premiers signes d'alerte chez un patient atteint de la maladie...

Romain Verpillot est chercheur et président d’Alzohis, une start-up française qui a mis au point un test révolutionnaire pour le traitement de la maladie d’Alzheimer. (Photo Elise Marcus)

Depuis janvier 2020, les médecins généralistes, gériatres, psychiatres spécialisés et neurologues hexagonaux peuvent prescrire Noratest - c’est son nom - à leurs patients âgés de 55 ans et plus, dont les troubles de la mémoire et de l’orientation évoquent un Alzheimer. Pas d’examen invasif et coûteux en temps à redouter, « il s’agit d’un test qui ne demande rien de plus qu’une prise de sang précédée d’un entretien médical », rassure Romain Verpillot, docteur en chimie analytique, à la tête d’Alzohis.

Chaque année en France, 225 000 nouveaux cas d’Alzheimer sont diagnostiqués à des stades modérés ou sévères, c’est-à-dire très tardivement. « Trop tardivement », déplore le Dr Romain Verpillot, qui rappelle que la maladie se manifeste par une démence résultant de lésions au sein du système nerveux central qui progressent longtemps à pas feutrés.

Diagnostiquer tôt pour préserver l’autonomie plus longtemps

Si de nombreux essais cliniques et thérapeutiques sont en cours, il n’existe, à l’heure actuelle, aucun traitement médicamenteux permettant de guérir la maladie. Pour autant, précise le directeur d’Alzohis, « il est prouvé qu’en mettant en place précocement, c’est-à-dire dès les premiers signes d’Alzheimer, une prise en charge adaptée, on fait gagner au malade comme à son entourage, souvent rudement mis à l’épreuve, des années de qualité de vie. C’est tout le sens de Noratest qui, en révélant dès les premiers symptômes la maladie d’Alzheimer, ouvre la voie à des mesures qui favorisent, aussi longtemps que possible, la préservation de l’autonomie », rappelle-t-il.

Pour mener à bien ces tests, Alzohis s’est associé au réseau Inovie, premier groupe libéral indépendant de biologie médicale en France, qui se charge de collecter les échantillons de sang et de mener, dans son laboratoire spécialisé, les analyses nécessaires au diagnostic. C’est là que la biologie croise les mathématiques de pointe : « Dans le sang, de petites molécules appelées catécholamines présentent des signatures spécifiques de la maladie d’Alzheimer, développe le scientifique. Nous avons mis au point un algorithme qui prend en compte, entre autres critères, la concentration de ces biomarqueurs, pour déterminer si un sujet est atteint de la maladie d’Alzheimer ou pas », conclut-il.

Le bilan du test est ensuite adressé au patient puis au médecin prescripteur, qui se charge d’envisager, le cas échéant, des examens complémentaires et une orientation vers un spécialiste. Le Télégramme

8 février 2020

Citrons - vu sur internet - j'aime beaucoup

citrons

8 février 2020

Milo selfies

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