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Jours tranquilles à Paris
6 février 2020

Marisa Papen en compagnie d'un requin-baleine

marisa99

Le requin-baleine (Rhincodon typus) est une espèce de poissons cartilagineux, seul membre du genre Rhincodon et seule espèce actuelle de la famille des Rhincodontidae. Pouvant exceptionnellement atteindre 20 mètres de long, pour une masse de 34 tonnes, ce requin est considéré comme le plus grand poisson vivant actuellement sur Terre. Cependant, sa taille observable est en pratique généralement comprise entre 4 et 14 mètres.

Massif, se déplaçant assez lentement et dénué d'agressivité, ce requin est parfaitement inoffensif pour l'homme. À l'image de la baleine bleue, son équivalent chez les mammifères de la mégafaune maritime, ce géant des mers se nourrit principalement de plancton, d'algues et d'animaux microscopiques, qu'il absorbe par sa large bouche.

Facilement reconnaissable avec sa livrée en damier, le requin-baleine se rencontre dans les mers ouvertes et les océans tropicaux et chauds. Sa durée de vie est estimée entre 100 et 150 ans même si le plus vieux spécimen recueilli était âgé d'environ 70 ans. Bien qu'il n'y ait aucune donnée précise sur sa population totale, l'espèce est considérée comme en danger.

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6 février 2020

Laetitia Casta

casta475

6 février 2020

Coronavirus

Coronavirus : le bilan s’alourdit à 563 morts en Chine. L’épidémie de coronavirus 2019-nCoV a fait 563 morts en Chine continentale depuis qu’elle s’y est déclaré, ont annoncé jeudi les autorités sanitaires chinoises, citées par Global Times. Mercredi, 73 décès supplémentaires liés au virus ont été comptabilisés. “Le nombre total d’infections a grimpé en flèche pour atteindre 28.018” cas dans le pays, poursuit le journal. Aux États-Unis, le New York Times relève de son côté qu’”alors que les cas augmentent, la Chine réduit la couverture (médiatique) du coronavirus”. “Ces derniers jours, les médias d’État et les médias à vocation plus commerciale ont été invités à se concentrer sur des histoires positives concernant les efforts de lutte contre le virus, selon trois membres d’organes de presse chinois s’exprimant sous le sceau de l’anonymat”, écrit le journal.

6 février 2020

Charliee

charliee

6 février 2020

Alyssa Arce

alyssa arce

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5 février 2020

Ecce homo

ecce homo

Ecce homo est une expression latine signifiant « voici l'homme ». C'est l'expression prêtée à Ponce Pilate, gouverneur romain de Judée dans la traduction de la Vulgate de l'Évangile selon Jean (19:5) lorsqu'à Jérusalem, il présenta à la foule, Jésus de Nazareth sortant du prétoire, après la flagellation. La phrase correspondante en grec ancien est Ἰδού ὁ ἄνθρωπος / Idoύ ho anthrôpos.

5 février 2020

Enquête - Les « ping calls », ces appels téléphoniques en absence qui cachent une fraude internationale massive

ping20

Par Martin Untersinger

Ces appels d’une sonnerie seulement, semblant provenir de numéros étrangers et que des milliers de victimes rappellent malgré les risques, perdurent en raison de la complexité du réseau téléphonique mondial. Les fraudeurs, eux, restent inaccessibles.

Ils arrivent du Malawi, de Tunisie, de Cuba ou du Mali… ces appels en absence de numéros étrangers inconnus se comptent par centaines de milliers sur les téléphones des Français. Ils sont la face émergée et la première étape d’une fraude, ancienne et efficace, à laquelle n’a pas encore été trouvé de parade.

Ces appels manqués, d’une sonnerie seulement, ont un nom : les ping calls. Egalement connus sous le terme d’arnaque wangiri (« un appel et raccroche », en japonais), ils sont censés inciter le destinataire à rappeler le numéro qui s’affiche sur son écran. Si ce dernier le fait, il sera facturé — alors que l’appel n’était rien d’autre qu’une arnaque.

Comment fonctionnent les ping calls ?

Tout commence lorsqu’un indélicat — le cerveau de la fraude ou un de ses complices — passe des centaines de milliers d’appels très brefs. Cela ne lui coûte rien : en téléphonie, un appel n’est facturé que lorsqu’il est décroché. Pour cela, il peut pirater le serveur téléphonique d’une entreprise ou utiliser des logiciels spécialisés. Il est très facile pour le pirate de faire apparaître le numéro de son choix sur les téléphones qu’il appelle : il va donc choisir le numéro qu’il espère faire rappeler à ses victimes, et qui va lui faire gagner de l’argent.

LES OPÉRATEURS DE TRANSIT SONT ENVIRON UN MILLIER DANS LE MONDE

Pour comprendre comment, il faut se pencher sur les arcanes des appels internationaux. Entre l’opérateur de l’appelant et celui de l’appelé se situent plusieurs opérateurs dits « de transit », dont l’activité consiste à acheminer les appels. Ils sont environ un millier dans le monde, et tous ne sont pas fréquentables.

Chaque opérateur de transit promet d’acheminer les appels vers une destination et pour un prix annoncé. Il peut ensuite « sous-traiter » l’acheminement de l’appel à un autre opérateur de transit, pour un prix moindre. Et ainsi de suite : chaque appel international peut emprunter jusqu’à une dizaine d’intermédiaires. Chaque maillon de la chaîne récupère une portion de ce que l’appelant acquitte pour passer son appel. C’est dans cette chaîne que s’insère l’opérateur de transit frauduleux.

Ce dernier fait à ses pairs une promesse : il affirme pouvoir acheminer les appels vers des numéros de pays où il coûte cher de téléphoner — le Malawi, les îles Marshall ou le Congo, par exemple. Il propose un tarif intéressant qui va inciter les opérateurs à lui envoyer les communications destinées à ces numéros. Ces derniers peuvent appartenir à un opérateur de téléphonie complice, mais aussi à des particuliers et des entreprises qui ne soupçonnent pas leur présence involontaire dans cette fraude.

Bien entendu, la promesse de l’opérateur frauduleux est un leurre : cet opérateur ne va pas acheminer ces appels, mais les détourner. Au bout du compte, lorsqu’une portion des millions de personnes ayant reçu un appel en absence y répondra, l’opérateur de transit les interceptera en les faisant décrocher par un serveur automatisé, diffusant un message préenregistré, ou en le branchant à un centre d’appel. Là, des opérateurs seront chargés de maintenir la victime le plus longtemps en ligne possible. Il pourra ainsi facturer tous les maillons de la chaîne, et, in fine, l’appelant arnaqué.

ping

Un phénomène courant

Cette fraude, selon toutes les sources que nous avons sollicitées, est difficile à détecter, et donc à comptabiliser ou à estimer. « Un client mobile classique en Europe de l’Ouest reçoit entre un et cinq ping calls par mois. C’est énorme ! Si on s’arrête à deux par mois, on parle de près de 1,5 milliard d’appels par an pour les 60 millions d’abonnés mobile en France. Et on considère qu’il y a un taux d’appels retournés d’environ 10 % », explique Xavier Lesage, cofondateur et président d’Araxxe, une société spécialisée dans la lutte contre la fraude téléphonique.

« MALGRÉ L’INDICATIF INTERNATIONAL, LES GENS RAPPELLENT, CAR IL Y A UN MANQUE D’ÉDUCATION », XAVIER LESAGE, D’ARAXXE

« Cette arnaque ne va certainement pas en diminuant », précise Frédéric Bollaerts, qui, après avoir traqué la fraude pour un des plus gros opérateurs de transit du monde, travaille désormais pour NetAxis, une société qui développe un logiciel de lutte contre la fraude téléphonique. D’autant plus que « malgré l’indicatif international, les gens rappellent, car il y a un manque d’éducation » sur le sujet, explique-t-il.

Une fraude qui pénalise clients, opérateurs et abonnés

Les victimes sont principalement les clients qui rappellent ces numéros — même si les montants prélevés ne sont pas astronomiques pour un individu. « Lorsque les victimes rappellent, la durée des appels est dans 99 % des cas inférieure à une minute. Cela représente pour elle un coût moyen de 50 centimes », précise M. Lesage. C’est donc l’accumulation de victimes qui génère des butins intéressants pour les escrocs.

Mais le problème touche aussi les abonnés dont les numéros sont « usurpés » par les opérateurs de transit indélicats. Lorsque ces derniers les interceptent, les appels légitimes qui sont passés vers leurs numéros n’aboutissent pas.

CE TYPE D’ARNAQUE EST DEVENU, EN 2019, « UN PROBLÈME D’AMPLEUR MONDIALE », SELON AURÉLIEN FRANCILLON

A l’inverse, lorsque les appels illégitimes qui leur sont destinés ne sont pas interceptés par le fraudeur, ils peuvent recevoir un déluge d’appels du monde entier. « Il y a quelques années, certaines îles dans le Pacifique étaient la destination principale utilisée par les fraudeurs, à tel point qu’il était impossible d’appeler les gens là-bas, quand on appelait soit c’était hijacké [détourné] soit les opérateurs bloquaient complètement ces destinations », explique Aurélien Francillon, professeur à Eurecom et coauteur de plusieurs articles scientifiques sur la fraude téléphonique.

Cela représente enfin un coût pour les opérateurs téléphoniques. Selon le dernier rapport de la Communications Fraud Control Association (CFCA) que Le Monde a pu consulter, ce type d’arnaque est devenu, en 2019, « un problème d’ampleur mondiale » selon M. Francillon, qui coûte un peu moins de 2 milliards de dollars (1,8 milliard d’euros) par an à ces entreprises.

Des fraudeurs hors de portée

Face à ce phénomène, autorités et opérateurs semblent se heurter à un mur. A l’aide d’une combinaison de mesures techniques, de décisions réglementaires et d’actions en justice, ces derniers ont pourtant largement limité les ping calls issus de France. Ceux-ci, très fréquents jusqu’en 2018 environ, incitaient à rappeler des numéros surtaxés.

« En France, c’est compliqué pour un fraudeur de vivre longtemps. Mais il est impossible d’intervenir depuis la France pour un fraudeur établi à l’étranger. Et comme on parle de centaines de millions d’appels qui prennent potentiellement des centaines de routes différentes, il est de surcroît impossible de l’identifier », explique Xavier Lesage, d’Araxxe.

« Nous n’avons aucun outil, aucun moyen de mesurer l’ampleur de la fraude. Ce phénomène est actuellement en dehors de notre juridiction, mais nous y réfléchissons », précise Natalie Jouen Arzur, déléguée générale de l’Association française du multimédia mobile (AFMM), chargée de coordonner la lutte contre la fraude des opérateurs français.

Qui sont les fraudeurs ? Inutile de les chercher au Mali, au Congo ou dans l’un ou l’autre pays dont l’identifiant est utilisé par les ping calls. Ces numéros ne sont pas ceux des pirates, mais ceux qu’ils détournent à leur profit.

IL S’AGIT SOUVENT DES NUMÉROS QUI PEUVENT ÊTRE DÉTOURNÉS PAR LES ACTEURS DE TRANSIT VÉREUX

Il y a d’abord des entreprises qui vendent des numéros internationaux dits « premium ». En surface, il s’agit de numéros surtaxés internationaux qui peuvent être utilisés pour des services (voyance, messagerie adulte, etc.). En réalité, il s’agit souvent des numéros qui peuvent être détournés par les acteurs de transit véreux, et avec qui ils partagent les revenus générés. Même si elles sont très discrètes sur la nature réelle des numéros qu’elles proposent, ces entreprises en font commerce très ouvertement sur Internet et les réseaux sociaux.

Le patron d’une société montrée du doigt par plusieurs de nos sources comme étant parmi les plus actives sur ce marché multiplie ainsi les selfies et les photographies de ses équipes sur Facebook. Au-delà, la discrétion est évidemment de mise : leurs adresses sont dans des paradis fiscaux et les flux financiers transitent par PayPal ou Western Union.

Des pirates, on ne sait pas grand-chose. Certaines sources indiquent des petites entreprises localisées à Dubaï, à Jersey ou à Hongkong. En tout cas, ils sont doués. « Pour mettre cette fraude en place, il faut avoir des moyens et parfaitement comprendre le mécanisme des réseaux téléphoniques », explique Christophe Scholer, autre fondateur d’Araxxe.

Des opérateurs conscients du problème

La plupart des opérateurs disent faire de leur mieux pour enrayer cette fraude. Orange affirme même avoir rendu le phénomène « marginal » pour ses abonnés en privilégiant, pour son trafic international, des routes directes et des opérateurs de transit de confiance. SFR ne souhaite pas donner de chiffres sur le nombre d’abonnés arnaqués ou le nombre d’appels frauduleux, mais affirme pouvoir détecter « un nombre significatif de clients rappelant un même numéro étranger ». « Ces clients victimes de numéros suspects sont rappelés par le service clients, sensibilisés et remboursés s’ils n’ont pas répété les rappels », explique un porte-parole de l’opérateur, qui dit aussi travailler « à la mise en place d’outils de détection plus poussés ».

Chez Free (dont le fondateur, Xavier Niel, est actionnaire à titre personnel du Monde), on explique avoir mis en place des options de filtrage d’appels pour l’abonné. L’opérateur dit aussi bloquer depuis peu des appels lorsqu’un même numéro inonde ses abonnés mais aussi travailler pour sélectionner au mieux les opérateurs de transit afin de réduire la probabilité de détournement. Bouygues Telecom n’a pas souhaité répondre à nos questions.

Malgré ces efforts déclarés, le phénomène persiste et certains de nos interlocuteurs déplorent l’attentisme des opérateurs. « Ils sont censés vérifier le trafic entrant et sortant : s’ils voient des centaines de milliers d’appels venir de Gambie ou du Sénégal, ils devraient les vérifier et prendre des mesures », déplore une source au fait du dossier.

Des solutions techniques existent pour s’assurer qu’un appel n’est pas détourné. Une proposition de loi, actuellement en discussion au Parlement, entend les rendre obligatoires pour certains appels faisant apparaître un numéro français, mais pas pour ceux utilisant un numéro étranger. « Cela fait vingt ans que je suis dans le métier et je vois assez peu de fraudes qui soient à ce point complexes… complexes à mettre en œuvre, à détecter et à contrer », explique Christophe Scholer.

ping21

5 février 2020

Bella Hadid

bella

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5 février 2020

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le havre

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