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Jours tranquilles à Paris
11 février 2020

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11 février 2020

Gérard Fromanger

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11 février 2020

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10 février 2020

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10 février 2020

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10 février 2020

Tempête Ciara : des avions de ligne battent des records de vitesse

record

Portés par les vents de la tempête Ciara, trois avions commerciaux ont battu, dimanche, le record de vitesse entre New York et Londres. Le plus rapide, un Boeing 747 de la British Airways, a effectué le trajet en moins de cinq heures, au lieu de 06h25 en temps ordinaire.

Record de vitesse battu pour trois avions commerciaux entre New York et Londres. Grâce à la tempête Ciara qui balaie l'Europe, trois appareils ont profité de forts vents arrières pour atterrir dans la capitale britannique en moins de cinq heures, plus rapides que le Boeing Dreamliner de la low cost long-courrier Norwegian, qui avait relié les deux métropoles en 5H13 en 2018, un record pour un vol commercial traditionnel.

Le plus rapide ayant été un appareil de la compagnie British Airways, selon le site de suivi des vols Flightradar24. Le Boeing 747-436 de la compagnie britannique a parcouru les 5 554 kilomètres séparant New York de la capitale britannique en 4h56, a précisé Flightradar24.

Le Concorde reste inégalé

Parti de l'aéroport new-yorkais de John F. Kennedy, il s'est posé à Londres à 04H42 (locales et GMT), avec 103 minutes d'avance sur l'horaire prévu (06H25), selon le site internet de l'aéroport londonien d'Heathrow.

"Nous donnons toujours la priorité à la sécurité plutôt qu'à des records de vitesse, mais nos pilotes hautement qualifiés ont mis à profit les conditions (météo) pour ramener les passagers à Londres bien avant l'heure prévue", s'est félicitée British Airways dans un communiqué.

L'appareil de British Airways a battu d'une et deux minutes deux appareils de la compagnie Virgin Atlantic, qui ont parcouru la même distance en 4H57 et 4H59, selon Flightradar24.

Le vol passager transatlantique le plus rapide jamais effectué l'a été par un Concorde en 1996 (2H52) entre Londres et New York.

Avec AFP

10 février 2020

Coronavirus : la semaine où tout peut basculer

Par Frédéric Lemaître, Pékin, correspondant

La fin des fêtes du Nouvel An lunaire fait peser le risque d’une nouvelle aggravation de l’épidémie en Chine. Mais le risque est aussi politique, alors que les critiques contre le pouvoir se multiplient.

Les jours à venir pourraient être décisifs – tant sur le plan sanitaire que politique – dans la lutte contre le coronavirus 2019-nCoV. D’abord parce que, si l’on en croit les chiffres officiels, le nombre de nouveaux cas commence à diminuer tant dans le Hubei que dans le reste de la Chine.

Dans le Hubei, la décrue aurait commencé le 4 février. Il y eut ce jour-là 3 156 nouveaux cas, un chiffre descendu à 2 147 cas samedi 8 février. Mais, signe que cette amélioration reste fragile, le nombre de nouveaux cas est remonté, dimanche, à 2 618 dans le Hubei. Le reste de la Chine connaîtrait lui aussi la même évolution avec 731 nouveaux cas, le 4 février, et 446, dimanche 9 février.

Il y a de multiples raisons, à la fois politiques et pratiques, de ne pas se fier aux données officielles, mais on ne peut pas non plus exclure qu’elles reflètent une tendance en cours. Une tendance à la stabilisation davantage qu’à l’amélioration. D’ailleurs, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), le docteur Tedros, qui, depuis le début de la crise, est critiqué en Occident pour ses éloges de la Chine, semble à nouveau prudent. Evoquant la propagation internationale du virus, il estime que « nous ne voyons peut-être que le sommet de l’iceberg ». Là aussi, tout peut basculer.

Si l’OMS se garde bien de critiquer Pékin, elle y a envoyé dimanche une nouvelle mission internationale d’experts, dirigée par Bruce Aylward, un scientifique canadien qui, selon le site de l’OMS, a coordonné la réponse internationale à la crise du virus Ebola. L’envoi de Bruce Aylward tend à montrer que, même pour l’OMS, la situation en Chine est loin d’être stabilisée.

Les Chinois eux-mêmes sont inquiets : symboliquement, depuis ce week-end, le coronavirus a déjà tué davantage de personnes — 908 — que son redoutable prédécesseur : le SRAS. Un des problèmes est qu’après avoir tout fait pour retarder la reprise du travail en prolongeant les fêtes du Nouvel An lunaire, celles-ci devraient malgré tout prendre fin ce 9 février.

Un volcan en passe de se réveiller

Tant les employeurs que les salariés ont besoin, pour des raisons économiques évidentes, de reprendre le travail. Du coup, les Chinois cantonnés chez eux devraient progressivement recommencer à sortir et à voyager. Shenzhen, Canton, Shanghaï et Pékin : ces quatre villes de plus de 20 millions d’habitants chacune devraient finir par sortir de leur léthargie actuelle. Rien qu’à Pékin, 8 millions d’habitants – un sur trois – partis en province pour les fêtes seraient sur le point de rentrer.

Peut-on éviter que ce retour à une certaine normalité ne débouche sur une nouvelle aggravation de l’épidémie hors du Hubei ? C’est toute la question pour les autorités, qui multiplient les contrôles un peu partout dans le pays, afin de mettre en quarantaine la moindre personne ayant de la fièvre. Signe de leur inquiétude : malgré les risques évidents de ralentissement de l’économie, les responsables chinois se seraient résolus à exiger ce week-end de Foxconn — le principal sous-traitant mondial d’électronique — de repousser d’une à deux semaines la reprise du travail dans certaines de ses gigantesques usines. Un cas qui est loin d’être unique même si aucune consigne nationale n’est donnée.

L’enjeu n’est pas que sanitaire ou économique. Il est aussi politique. Depuis la mort, officiellement reconnue le vendredi 7 février, du docteur Li Wenliang, qui avait été l’un des premiers à essayer – en vain – d’attirer l’attention des autorités sur la gravité du nouveau virus, la Chine ressemble à un volcan en passe de se réveiller. Malgré la censure sur les réseaux sociaux, les critiques contre le pouvoir se multiplient à tous les niveaux de la société.

Journée nationale de la liberté d’expression

Parmi les initiatives les plus marquantes, une lettre ouverte de neuf universitaires pékinois de renom comportant cinq revendications, dont la première n’est autre que de faire du 6 février la journée nationale de la liberté d’expression. Le 6 et non le 7 car, pour nombre de Chinois, le docteur Li est mort dans la soirée du 6 avant que le pouvoir chinois, paniqué, tente par tous les moyens de le réanimer – en vain – et ne finisse par reconnaître sa mort le vendredi 7 février.

Le nombre de revendications – cinq – ne doit rien au hasard. Fin 1978, alors que Deng Xiaoping avait promis quatre modernisations, toutes relevant du champ économique, un électricien, Wei Jinsheng, allait spectaculairement en revendiquer une cinquième : la démocratie, donnant le coup d’envoi du « printemps de Pékfin ».

Une autre lettre ouverte, signée par dix universitaires de Wuhan, réclame également la liberté d’expression – prévue par la Constitution, rappellent-ils –, des excuses du pouvoir aux médecins lanceurs d’alerte et la reconnaissance du docteur Li comme « martyr national ».

« Cygnes noirs » et « rhinocéros gris »

Par ailleurs, le pouvoir a dépêché à Wuhan ces derniers jours des milliers de médecins et d’infirmières venus de tout le pays. De nombreuses images montrent ceux-ci se couper les cheveux comme les soldats qui, hier, acceptaient de se sacrifier en partant au combat. Si la propagande vante la solidarité que manifeste le pays à l’égard de Wuhan, nul doute que leurs familles demanderaient des comptes au gouvernement s’il apparaissait que leur sacrifice ait été vain.

Pour le moment, rien ne dit que le pouvoir soit tenté de faire la moindre concession. Ces derniers jours ont d’ailleurs été marqués par un surcroît de répression à l’égard des voix contestataires. Rien ne dit non plus que Xi Jinping soit contesté par les dirigeants du Parti communiste chinois (PCC) pour sa gestion de la crise du coronavirus. D’habitude omniprésent dans les médias, le secrétaire général du PCC laisse d’ailleurs son premier ministre – et rival politique – Li Keqiang piloter les différentes instances mises en place pour combattre l’épidémie.

Mais dans ce climat tendu, un incident, a priori mineur, peut avoir des conséquences politiques majeures. Il y a un an, en janvier 2019, Xi Jinping mettait en garde les dirigeants communistes contre deux types de menaces : les « cygnes noirs » – des événements improbables qui ont de graves conséquences – et les « rhinocéros gris » – des risques perçus de tous mais que personne ne parvient à contenir.

A l’époque l’image avait frappé les esprits. Nul n’avait pourtant imaginé qu’un an plus tard, son sort dépendrait peut-être d’animaux bien réels : des chauves-souris et des pangolins, mets un peu trop appréciés de ses compatriotes.

10 février 2020

Le coronavirus scruté à l'institut Pasteur : « on reçoit 10 échantillons par jour »

Coronavirus : au cœur du laboratoire de l’Institut Pasteur qui traque le virus

Nous avons pu pénétrer dans le laboratoire où les chercheurs analysent les prélèvements réalisés sur les cas suspects. À eux de déterminer si les malades sont touchés ou non par le nouveau virus.

Par Elsa Mari

« On a reçu les prélèvements de la nuit? » Une secrétaire acquiesce d'une voix calme. Ce matin-là, 9h30, le facteur est bien passé à l'Institut Pasteur à Paris. Trois colis blancs attendent déjà sur une étagère du Centre national de référence des virus des infections respiratoires, au 4e étage d'un immeuble en verre, ultra-sécurisé. C'est ici que, depuis des semaines, les scientifiques unissent leurs forces pour gagner le combat contre le nouveau coronavirus chinois, provisoirement baptisé 2019-nCoV, qui affole le monde.

« Bip », la porte s'ouvre sur un laboratoire très confidentiel auquel nous aurons accès durant une heure. Loin de la panique et des rumeurs, le long des couloirs, des blouses blanches concentrées, l'œil sur un microscope ou leur ordinateur, sont sur le pont jour et nuit depuis le début de l'épidémie. À ce jour, onze cas de contamination ont été recensés en France, dont cinq ce week-end dans la station de ski des Contamines (Haute-Savoie), toujours hospitalisées.

À l'intérieur des paquets, protégés d'un triple emballage et livrés par des transporteurs spécialisés, les chercheurs récupèrent des prélèvements respiratoires ou des échantillons de sang, d'urines, de selles, de patients peut-être infectés par le coronavirus.

Sont-ils contaminés ? Aux chercheurs de réaliser les tests. Leur mission, signaler le plus rapidement une infection. Surtout éviter la propagation. « Ce sont des échantillons suspects, envoyés par des hôpitaux, prévient Vincent Enouf, le directeur adjoint du centre, petites lunettes rondes sur le nez. On a besoin de quatre heures pour dire si la personne est positive ou non ». Cinq malades ont déjà été diagnostiqués par cette équipe de sept personnes à Pasteur.

pasteur coronavirus

« On prend toutes les précautions »

Il faut faire vite, d'autres colis arriveront dans la journée, une dizaine en moyenne. Pas une seconde à perdre. Derrière une baie vitrée, on aperçoit Maxence, un des quatre techniciens, méconnaissable dans la combinaison blanche qui le couvre de la tête aux pieds. C'est lui qui, le premier, va être confronté à l'échantillon suspect.

Le laboratoire est de sécurité niveau 2, le port du vêtement, lui, est de catégorie 3, employé pour approcher les virus les plus dangereux : « Comme on ne connaît pas bien ce coronavirus, on prend toutes les précautions pour protéger le personnel », prévient Vincent Enouf.

Rodé aux gestes de haute précision, Maxence a d'abord enfilé sa tenue en papier, couvert ses pieds et enfilé deux paires de gants dans un sas où l'air filtré ne ressort jamais. Un rempart contre une éventuelle contamination.

Quelques minutes plus tard, le technicien, assis à sa paillasse commence par inactiver le virus du prélèvement au cas où l'ennemi s'y trouverait ! On l'observe derrière une vitre. « Ce qu'il y a dans son tube ne sera plus vivant, il ne risque pas d'attraper le coronavirus », précise le directeur adjoint.

Si Maxence veille à se protéger, il fait de même avec son prélèvement qui doit rester intact. Jamais il ne met ses mains, mêmes gantées, au-dessus des tubes. Chaque geste est millimétré grâce à des heures d'apprentissage.

Deuxième étape, dans une autre pièce il va désormais extraire le génome du virus, son information génétique. « J'imagine que vous allez me poser la question mais non, ils n'ont pas peur, ils ont l'habitude, anticipe Vincent Enouf. Ils ont travaillé sur d'autres virus comme le H1N1 en 2009, le Sras, le Mers ». Fin du travail pour Maxence. Pour des raisons de sécurité, un collègue prend le relais. À ce dernier de mélanger ce génome avec un liquide réactionnel qui permet de révéler la présence du virus.

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Afin de connaître le résultat, il faut introduire dans une grosse machine la plaque où se trouve le mélange. Pour cela, direction une pièce à l'autre bout du couloir. De chaque côté d'un ordinateur, des sortes de grandes imprimantes apparaissent. Dans une fente semblable à un lecteur CD, la plaque est introduite.

« Voilà, on attend une heure trente et si des courbes rouges sont visibles sur l'ordinateur, cela veut dire que le virus est bien là, sinon l'écran reste blanc », raconte Vincent Enouf qui, en cas de contamination, doit tout de suite appeler les autorités de santé.

Si des courbes rouges sur l’ordinateur confirment la présence du coronavirus, le centre doit immédiatement alerter les autorités de santé./LP/Guillaume Georges

Si des courbes rouges sur l’ordinateur confirment la présence du coronavirus, le centre doit immédiatement alerter les autorités de santé./LP/Guillaume Georges 

Outre cette dizaine de vérifications quotidiennes, les chercheurs continuent d'analyser, plusieurs fois par jour, les prélèvements des malades français. Objectif, suivre leur évolution. Si le virus disparaît deux jours de suite de leur organisme, ils pourront quitter l'hôpital. Pour l'instant, aucun des six premiers patients infectés, isolés dans des chambres d'hôpitaux parisiens et bordelais, n'a pu en partir.

« En Chine, on a observé qu'il fallait entre 10 et 14 jours pour que le coronavirus ne soit plus détecté dans l'organisme. Cela peut aller jusqu'à 20 ! Voilà pourquoi ils ont dû construire deux hôpitaux en dix jours, poursuit le spécialiste. C'est totalement justifié ! »

« On est à flux tendus depuis trois semaines »

Les chercheurs de Pasteur croulent aussi sous le travail. « Il y a tellement la queue pour faire les tests sur les machines qu'on nous en a prêté une autre », poursuit le spécialiste alors que derrière lui ronronnent de gros réfrigérateurs à −80 degrés. C'est ce qu'on appelle la virothèque, la bibliothèque de virus. Une partie de chaque prélèvement est mise au frigo comme une archive que l'on garderait. On appelle ça « les réserves absolues ». « Je reviens », s'interrompt le directeur adjoint, dérangé à nouveau par un appel urgent.

Malgré le calme ambiant du labo, les traits des visages commencent à se tirer, les organismes à flancher. « On est à flux tendu depuis trois semaines, les équipes démarrent vers 8 heures et finissent à 23 heures, concède-t-il. On a dû demander du renfort ! Il faut gérer les départs en vacances, l'épuisement… ».

Alors quand on demande à parler à d'autres chercheurs, la réponse est d'abord catégorique : « Prenez ce qu'on vous donne », réagit-on, déjà chanceux, nous fait-on comprendre, de pénétrer dans ce labo qu'une centaine de journalistes du monde entier demande à visiter chaque jour. L'heure s'achève comme prévu, pas plus ! Avec le coronavirus, les chercheurs du centre des virus respiratoires doivent également surveiller la grippe, actuellement en pleine épidémie. « On vit une situation exceptionnelle », reprend Vincent Enouf.

Devant un microscope, casque sur les oreilles, un doctorant étudie justement la grippe. « Il y a toujours beaucoup de travail, lâche-t-il. Une pandémie peut se déclarer n'importe quand. » En face, dans un bureau, Flora, 30 ans, jongle d'un virus à l'autre : « On a tellement de prélèvements, entre l'épidémie de grippe et le coronavirus, que je fais aussi les tests de détection pour aider mon équipe », lâche cette ingénieure qui tient grâce « au café ». « C'est dans mes missions, dépanner en cas de besoin ».

D'autres travaillent sur le nouveau coronavirus que les chercheurs parisiens ont réussi à isoler et à multiplier afin d'en obtenir une grande quantité pour mieux l'étudier, le connaître, l'analyser. Où est-il? Peut-on le voir? Interdit. Le labo, lui, ne peut être visité. Une mesure pour éviter que le coronavirus ne soit volé sur ce site sensible. Par crainte, sait-on jamais, du bioterrorisme.

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10 février 2020

Vu sur internet - j'aime beaucoup - Bellissima !

10 février 2020

C'est la semaine de l'Amour...

crazy

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