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Jours tranquilles à Paris
26 mai 2019

Google relance officiellement les Google Glass, à destination des professionnels

Par Nicolas Six

Les lunettes de réalité augmentée de Google, qui diffusent une image en superposition à ce que nous voyons, sont de retour… Mais cette fois pour les entreprises.

Lorsqu’on enfile les Google Glass sans les allumer, on voit comme dans des lunettes classiques. C’est seulement quand on les démarre qu’elles projettent sur l’œil une image qui se superpose à la réalité. Par exemple, un mode d’emploi virtuel au-dessus d’un produit électronique bien réel. Après avoir tenté, sans succès, de rendre ce produit grand public au début des années 2010, Google revient à la charge en visant cette fois les entreprises.

En réalité, Google avait déjà sorti en 2017 une nouvelle version de ses Google Glass à destination des professionnels, mais dans le cadre d’un programme expérimental, destiné à une sélection de groupes partenaires, comme Boeing ou Deutsche Post.

Désormais, la firme de Mountain View (Californie) souhaite accélérer les ventes aux professionnels grâce à une nouvelle version des Glass, qui entrent dans la ligne de produits officielle, quittant au passage les laboratoires X du groupe où elles étaient peaufinées depuis sept ans.

Ce modèle, plus performant et plus autonome, disponible depuis lundi 20 mai, est baptisé Enterprise Edition 2. Son acquisition demeure toutefois un peu compliquée, car elle nécessite toujours que les entreprises signent un partenariat avec Google.

Le grand public mis de côté

En 2012, le chef produit des Google Glass, Stan Lee, déclarait publiquement qu’elles pourraient rapidement remplacer nos smartphones : « Dans trois à quatre ans, nous pensons qu’il deviendra bizarre de voir quelqu’un tenir un appareil en main. » Les différents tests effectués dans la foulée par la presse, dont celui du Monde, tendaient à mettre en doute cette affirmation.

Les Google Glass avaient alors fini par sombrer dans l’oubli. Les recherches, elles, ont toutefois continué, mais à destination d’un public de professionnels.

Les « Google Glasses Enterprise Edition 2 » sont facturées 1 000 dollars (895 euros), un tarif en baisse de 35 % par rapport à l’ancien modèle, qui se traduira probablement par un prix français proche de 1 000 euros. Elles entreront en concurrence avec les lunettes de réalité augmentée d’autres marques, comme Epson, Vuzix, Microsoft, etc.

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26 mai 2019

Vu sur internet - j'aime

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jaime109

jaime111

jaime112

25 mai 2019

Miss Tic

miss tic11

25 mai 2019

Vu sur internet - j'aime bien

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jaime107

jaime109

25 mai 2019

Playboy

playboy

playboy22

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25 mai 2019

Arrêt de bus "Montparnasse cinémas" (autrefois Place du 18 juin) pour le bus 91 dans le sens Gare du Nord => Montparnasse

montparnasse cinemas

24 mai 2019

Cannes

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24 mai 2019

Azzedine Alaïa (couturier)

alaia

24 mai 2019

Banksy

Après New-York, c'est à Venise, pendant la Biennale, que Banksy a pris possession de la rue en installant un stand sauvage de vente de peintures. Rapidement délogé par la police, le Street Artiste aura eu le temps de présenter un assemblage de neuf toiles figurant un énorme paquebot blanc, une dénonciation du tourisme de masse qui menace la ville.

Hier dans la journée, l’artiste Banksy a publié sur son compte Instagram une vidéo le montrant en train d’installer, incognito, un stand de peintures à l’huile sur la place Saint-Marc. Neuf toiles placées côte à côte forment l’image d’un gigantesque paquebot obstruant la vue sur un paysage vénitien où l’on reconnaît le campanile de Saint-Marc, le pont du Rialto et la basilique San Giorgio Maggiore. Au premier plan, des gondoliers alarmés par l’arrivée du navire agitent leurs bras. L’installation dénonce sans détour le tourisme de masse si ravageur pour cette ville historique si fragile, comme l’indique son titre Venice in Oil, un jeu de mots sur la double signification du mot « oil » en anglais qui désignant à la fois l’huile (des tableaux) et le pétrole (des bateaux touristiques). Le Street Artiste britannique ne sera pas resté longtemps sur la fameuse place, car il a été interrompu par l’arrivée de plusieurs policiers. Son installation étant illégale, il a en effet été contraint de quitter les lieux. Sur le dernier plan de la vidéo, alors que Banksy pousse devant lui la caisse qui abrite ses peintures, on aperçoit à l’arrière-plan un paquebot similaire à celui de l’œuvre, voguant dans le bassin de Saint-Marc. Banksy n’était apparemment pas le bienvenu à la Biennale de Venise, comme ce dernier l’indique, non sans ironie, en commentaire de sa vidéo : « Bien qu’il s’agisse de l’événement artistique le plus grand et le plus prestigieux au monde, pour une raison ou une autre je n’ai jamais été invité ». Ce n’est pas cela qui a empêché l’artiste de laisser sa trace. Des internautes ont récemment repéré une nouvelle œuvre murale de l’artiste, au bord du Rio di Ca’ Foscari, représentant un enfant vêtu d’un gilet de sauvetage, une fusée de détresse à la main. L’artiste n’a pour l’instant pas revendiqué la paternité de l’œuvre, mais la thématique et le style de cette dernière laisse à penser qu’elle est bien de sa main.

banksy venise

Le dernier coup de génie du maître du street art remontait à octobre dernier, chez Sotheby’s, lors de l’autodestruction d’une de ses œuvres au moment de sa vente. C’est donc après quelques mois d’absence qu’il réapparaît à l’occasion de ce qu’il juge être « l’événement artistique le plus important et prestigieux au monde ». Avant d’ajouter, avec l’ironie qu’on lui connaît, qu’il n’y a jamais été convié.

Mettant de côté ses pochoirs habituels – Biennale oblige – il s’invite avec une compilation de neuf peintures dévoilant un bateau immense. Son titre « Venice in Oil », est un clin d’œil sarcastique aux paquebots de croisière géants qui créent la controverse en accostant au cœur de la ville, ainsi qu’un jeu de mots sur l’huile de sa peinture et les hydrocarbures des navires et yachts qui polluent les canaux de la ville.

Sa venue, incognito lui a permis de poser à côté de l’œuvre vêtu d’un long manteau, d’un chapeau, caché derrière un journal… avant de se faire chasser par la police. Provoc on vous dit.

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banksy

24 mai 2019

A son procès, Patrick Balkany fait celui de Didier Schuller

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Par Henri Seckel

Le tribunal correctionnel de Paris est revenu, mercredi, sur l’origine des poursuites pour « blanchiment » et « corruption » visant le maire de Levallois-Perret.

Le second « procès Balkany », celui pour « blanchiment de fraude fiscale » et « corruption », a démarré pour de bon, mercredi 22 mai, lorsque le président du tribunal, Benjamin Blanchet, est revenu six ans en arrière : « Nous allons évoquer l’origine du dossier. » Le 24 octobre 2013.

Entendu ce jour-là dans le cadre de l’enquête sur « l’affaire Karachi », Didier Schuller dévoile le patrimoine immobilier que son ancien allié Patrick Balkany cacherait au fisc : « Il aurait à sa disposition un palais à Marrakech [Maroc], une résidence de luxe à Saint-Martin [Antilles françaises], et l’usufruit du moulin de Giverny [Eure]. » Puis il ironise : « Je suis heureux de voir que ce que je pensais être du financement politique a pu profiter à d’autres fins, et sans doute personnelles. » Une enquête est ouverte.

Didier Schuller fut directeur général de l’office HLM des Hauts-de-Seine (1986-1994) quand Patrick Balkany en fut président (1983-1998). A l’époque, ce département en plein boom immobilier et aux mains du RPR était le théâtre de turpitudes politico-financières qui deviendront « l’affaire des HLM des Hauts-de-Seine » : certaines entreprises de BTP finançaient de manière occulte le parti, qui les favorisait en retour lors des marchés publics.

« Durant les années 1987 à 1994, a raconté Didier Schuller, j’ai effectué des voyages à l’étranger pour le compte de Patrick Balkany, et j’ai déposé des sommes d’argent en espèces dont j’évalue le montant global entre 7 millions et 10 millions de francs sur un compte à Zurich », dont les références, affirme-t-il, lui ont été données par M. Balkany. « A l’époque, Patrick Balkany était considéré comme le trésorier officieux du RPR. » Et M. Schuller l’accuse de s’être servi.

« M. Schuller est un mythomane de la pire espèce »

Le président Blanchet lit calmement ces mots accablants sans lesquels le procès Balkany n’aurait pas lieu. A la barre, le prévenu de 70 ans a retrouvé son aplomb après le choc du réquisitoire – quatre ans ferme avec mandat de dépôt – prononcé une semaine plus tôt lors du procès pour « fraude fiscale », et il peine à contenir sa colère : « Je voudrais vous dire que M. Schuller est un mythomane de la pire espèce. »

Il ne faudrait voir là que la « vengeance » de « quelqu’un qui n’a pas digéré que je lui aie pas donné l’investiture aux municipales de 2014 » – une blessure que Didier Schuller, battu cette année-là à Clichy-la-Garenne, n’a jamais cachée.

« De la part de Didier Schuller, rien ne m’étonne », poursuit le maire de Levallois-Perret, qui trouve en revanche « étonnant que la justice ait accordé autant d’importance à ses déclarations, connaissant le personnage. » Lequel fut le « fugitif le plus recherché de France » après l’affaire Maréchal en 1994, puis condamné lors du procès des HLM des Hauts-de-Seine en 2005. « Comme témoin de foi, monsieur le président, excusez-moi, mais on peut choisir mieux », s’agace Patrick Balkany, qui avait été, lui, relaxé dans l’affaire.

« Un tissu de mensonges éhontés »

Patrick Balkany répète que son argent en Suisse provenait d’un héritage paternel et de la revente de ses actions dans l’entreprise familiale, et que « depuis 36 ans [qu’il est] maire, [il n’a] jamais été accusé de corruption » – jusqu’à ce procès, donc, où il devra s’expliquer sur des faits datant de 2009.

« Ce que vous avez lu, c’est un tissu de mensonges éhontés, ajoute-t-il. Je ne regrette qu’une chose, c’est que le parquet n’ait pas cité Didier Schuller comme témoin, pour que je puisse le lui dire en face. » Lui-même s’est bien gardé de le faire, alors qu’il en avait le droit.

L’absence de Didier Schuller évite tout risque de pugilat, sur un sujet qui n’est pas essentiel. La 32e chambre correctionnelle n’est pas chargée de refaire le procès des HLM des Hauts-de-Seine, mais de juger, pour l’heure, des faits de « blanchiment de fraude fiscale » commis entre 2007 et 2014. Le président a brièvement évoqué, mercredi, les premiers mouvements d’argent suspects via des structures offshore. Sur le sujet, Patrick Balkany s’est montré bien moins vindicatif.

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