Jardins d'Orient - IMA
Exposition ARAKI au Musée Guimet (vu hier)
Le catalogue de l'exposition
Araki Nobuyoshi
Une coédition Éditions Gallimard / musée national des arts asiatiques – Guimet
Réalisé à l’occasion de la première exposition rétrospective en France consacrée à l’un des plus grands maîtres de la photographie contemporaine japonaise, cet ouvrage anthologique retrace cinquante années de créations de Nobuyoshi Araki : de la série « Théâtre de l’amour » (1965), en passant par les images emblématiques consacrées à l’art du kinbaku, jusqu’à la création inédite « Tokyo Tombeau », que l’artiste vient d’achever – création originale pensée pour l’événement au musée national des arts asiatiques – Guimet.
La préface de Tadao Ando et les essais de Philippe Forest, Jérôme Ghesquière, Michael Lucken, Sophie Makariou, et Jérôme Neutres donnent les clés pour comprendre l’enracinement de l’art d’Araki – dont l’œuvre est une véritable fenêtre sur le Japon contemporain – dans la culture traditionnelle.
Beat Generation - Exposition au Centre Pompidou (vu hier)
La Beat Generation est un mouvement littéraire et artistique né dans les années 1950, aux États-Unis.
Le terme de « Beat Generation » fut employé pour la première fois en 1948 par Jack Kerouac pour décrire son cercle d'amis au romancier John Clellon Holmes (qui publiera plus tard le premier roman sur la Beat Generation, intitulé Go). Holmes définit le mouvement dans un article faisant office de manifeste esthétique, publié dans le New York Times en novembre 1952 : « This is the Beat Generation ».
Howl d'Allen Ginsberg (1956), Sur la route de Jack Kerouac (1957) et Le Festin nu de William S. Burroughs (1959) sont les œuvres les plus marquantes de la littérature beat. L'homosexualité affichée de certains membres de ce mouvement artistique fit scandale dans l'Amérique puritaine3,4. Howl et Naked Lunch furent l'objet de procès en obscénité qui marquèrent la libération du monde de l'édition aux États-Unis avant de devenir des références pour le mouvement gay et la libération sexuelle de la génération suivante.
William Burroughs, Allen Ginsberg et Jack Kerouac sont les précurseurs de la libération sexuelle et du mode de vie de la jeunesse des années 1960, celle de la Beat Generation, « qui a ébranlé la société américaine dans ses certitudes. Elle a directement inspiré aussi bien les mouvements de mai 1968 que l’opposition à la guerre du Vietnam, ou les hippies de Berkeley et Woodstock. Pourtant la Beat Generation a aussi contribué à enrichir le mythe américain. Sur la route, le roman le plus connu de Kerouac, est une ode aux grands espaces, à l’épopée vers l’ouest, à la découverte de mondes nouveaux. ». Alliant créativité débordante et fascination pour les milieux underground des villes des côtes Est et Ouest des États-Unis et tout l'art qui s'y crée (littérature, jazz, etc.), la Beat Generation témoigne également d'un attachement profond aux grands espaces, à la nature et aux spiritualités chamaniques dans lesquelles l'homme est partie intégrante du Cosmos.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Beat_Generation Beat_Generation
Paul Klee - Exposition au Centre Pompidou (vu hier)
Paul Klee, (prononcer [paʊ̯l 'kleː]), est un peintre allemand né le 18 décembre 1879 à Münchenbuchsee, près de Berne et mort le 29 juin 1940 dans un hôpital de Locarno dans le canton du Tessin en Suisse.
C'est un des artistes majeurs de la première moitié du xxe siècle, inspirateur d'autres artistes parmi lesquels Zao Wou-Ki pour lequel Claude Roy considère qu'il a été « un médiateur, un recours merveilleux contre deux périls qui menacent alors le jeune artiste. »
Klee connaît ses premiers grands succès en 1917 pendant la Première Guerre mondiale. C'est un peintre et un pédagogue apprécié : dès septembre 1920 il est appelé à enseigner au Bauhaus de Weimar fondé par Walter Gropius en 1919, puis en 1931, à l'Académie des beaux-arts de Düsseldorf d'où il est congédié en 1933 par les nationaux-socialistes qui l'attaquent violemment. Exilé en Suisse à partir de 1934, il demande sa naturalisation, mais il ne l'obtient que quelques jours après sa mort en 1940.
Ses cendres ont été inhumées en 1946 au cimetière Schosshalden de Berne. C'est également à Berne que l'architecte Renzo Piano a édifié le Centre Paul Klee, ouvert depuis le 20 juin 2005, et où l'on trouve une très grande variété des œuvres du peintre, depuis ses dessins jusqu'à ses marionnettes.
Son œuvre, que son fils Félix définit comme « énigmatique », a posé bien des questions aux critiques d'art car elle suit un cheminement peu commun. De constructive qu'elle était au temps du Bauhaus, elle devient graduellement plus intuitive et, selon Antoni Tàpies, plus spirituelle : « Klee est en occident un de ces privilégiés qui ont su donner au monde de l'art la nouvelle orientation spirituelle qui manque aujourd'hui où les religions semblent faire faillite. On pourrait voir en lui le parfait représentant de ce que Mircea Eliade appelle l'unique création du monde moderne occidental. »