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Jours tranquilles à Paris
9 juillet 2014

À Nantes, 150 ans d’Histoire de la chaussure

Dans le cadre du Voyage à Nantes, la Fédération Française de la Chaussure a mis sur pied l’exposition « La chaussure, une passion française. Création et innovation depuis 150 ans ». Petit aperçu sociologique et historique des évolutions de la chaussure française.

Les chaussures pour enfants

Dans les années 1950 et 1960, les modèles dominants sont de vrais corsets. Rigides, maintenant fermement le pied, ils chaussent des enfants modèles parfaitement éduqués. Dans les années 1970, les enfants se libèrent, leurs chaussures se colorent et s’assouplissent. Dans les années 1980 et 1990, ils deviennent des sportifs en herbe, avec des chaussures adaptées à leurs activités, optimisées et sécurisées. Depuis, les chaussures enfantines s’égaient, se parant d’images ludiques. Une chose n’a pas changé : le genre. Le masculin et le féminin sont toujours aussi marqués.10.25 6Le jour où tout a basculé11.00 Motus11.30 Les Z’amours12.00 Tout le monde veut prendre sa place13.00 6Journal13.50 6Toute une histoire14.55 Cyclisme Tour de France 201417.40 Vélo Club18.55 N’oubliez pas les paroles20.00 6Journal

Les chaussures de loisirs

D’abord réservées à une élite, les chaussures de loisirs se sont répandues après 1936 avec l’avènement des congés payés. La plupart des formes viennent des chaussures de travail, revisitées pour être plus confortables et plus esthétiques. On retrouve plusieurs formes de chaussures issues du monde du travail : les sabots, chaussures rurales par excellence, les espadrilles, chaussures de mineur ou d’artisan. De même pour les bottines et bottillons, qui se transformèrent progressivement en baskets.

Les chaussures urbaines

Dans les années 1960, les enfants du baby-boom devenus adultes créent une mode plus colorée, affranchie des codes vestimentaires de leurs parents. Ils puisent leur inspiration dans des influences extérieures. Les styles musicaux prennent une importante dans la réalisation de soi, ce qui se reflète dans le style vestimentaire, chaussure comprise. Comme les10.45 PétanqueMondialLaMarseillaise12.00 12/1312.55 Village départ13.40 Cyclisme Tour de France15.10 6Question au gouvernement16.15 6Des chiffres et des lettres16.55 6Harry17.30 6Slam18.10 6Questions pour un champion19.00 19/20 rockeurs qui les portent, les chaussures elles aussi deviennent rebelles, en cuir noir, parfois patinées, agrémentées de clous ou de chaînes.

La petite chaussure noire

L’escarpin noir lui, ne change pas ou presque. Équivalent de la fameuse petite robe noire pour les pieds, c’est l’accessoire que chaque femme doit avoir dans son placard. Ce classique, à talon aiguille dans les années 1950 et 1960, a décliné dans les années 1970 avec des modes plus décontractées et plus colorées. Il est revenu en force dans les années 1980, avec l’image de la femme active en tailleur. Sa création est un vrai exercice de style pour les créateurs, qui exige sobriété, lignes épurées et monochromie. Article de Coraline BIGAY.

Jusqu’au 31 août 2014, à l’école d’architecture (Ensa) de Nantes, 6 quai François Mitterrand. Entrée libre tous les jours de 12 h à 19 h.

chaussures

 

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9 juillet 2014

Exposition à la Galerie Daniel Templon

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7 juillet 2014

Galerie Daniel Templon - Chiharu Shiota (vu ce soir)

7 juillet 2014

Fondation Cartier

Il ne fait malheureusement pas un temps à traîner en terrasse, pour vous consoler rendez-vous à la Fondation Cartier pour l'art contemporain. L'exposition Mémoires Vives continue à travers un nouvel accrochage qui s'articule autour de la photographie.

261 Boulevard Raspail, PARIS

William Eggleston, Déserts de Californie, de l’Arizona et de l’Utah, 2000.

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7 juillet 2014

Le succès du Petit Nicolas ne se dément pas

Le film adapté du livre Les vacances du Petit Nicolas, publié en 1962, sort cette semaine. L’occasion de revenir avec Anne Goscinny, la fille de l’écrivain et scénariste, sur l’œuvre intemporelle du tandem Sempé-Goscinny.

Décryptage

En librairie, difficile d’échapper à son sourire malicieux et son regard pétillant qui invitent les plus grands en terrain nostalgique et les plus jeunes à la camaraderie insouciante. La sortie du film Les vacances du Petit Nicolas , le 9 juillet, a remis sur le devant de la scène les aventures originales du garçon de 9 ans imaginées par René Goscinny et Jean-Jacques Sempé, il y a cinquante-cinq ans… et 15 millions de livres vendus depuis en France ! En moyenne, ce sont quelque 350 000 exemplaires qui, tous les ans, sont achetés. Et son succès ne s’arrête pas aux frontières de l’Hexagone : 45 traductions, 200 000 ventes par an en Pologne, 100 000 en Chine… Une valse de chiffres à donner le vertige et une résistance à l’épreuve du temps qui méritent quelques explications.

Tendre et poétique

« Le succès du Petit Nicolas tient avant tout à la qualité du texte, à celle du dessin et, surtout, à la qualité du tandem texte et dessin, analyse Anne Goscinny, la fille de René Goscinny, décédé en 1977.Dans le texte de mon père on voit la poésie de Jean-Jacques Sempé. Dans les dessins de Jean-Jacques Sempé, on peut lire la tendresse de mon père. » Les deux hommes se sont rencontrés en 1955. Leur complicité et leurs talents donnent naissance d’abord à Moustique qui deviendra le Petit Nicolas en 1959. Chaque histoire, nourrie de souvenirs d’enfance, est rythmée avec précision, ponctuée par des éclats de rire et portée par un ton unique.« Le Petit Nicolas parle comme un enfant mais il raisonne de façon décalée, remarque Anne.Le langage créé par mon père semble très naturel. Pourtant, il est inimitable et artificiel. Aucun enfant ne parle comme le Petit Nicolas ! » Petits et grands adhèrent à l’univers du garçonnet qui évolue en vase clos : la maison, l’école, le terrain vague. Et, pendant les vacances, la pension de famille Beau-Rivage et la plage.« C’est une enfance idéale et idéalisée, jamais anxiogène, commente Anne Goscinny.Un univers rassurant. Quand les parents se disputent, il n’y a pas de menace de divorce. Ce n’est pas grave. » Les livres se transmettent de génération en génération, sont lus à l’école et continuent à plaire aux enfants du XXIe siècle. Un anachronisme surprenant.« Le Petit Nicolas remet les choses à leur place .Ce qui compte, ce sont les relations entre les copains, la maîtresse, les surveillants et les parents. L’humain est au centre des histoires et c’est indémodable ! » Nul doute que le film Le Petit Nicolas en 2009, les produits dérivés et les versions du texte original en latin et en langues régionales (corse, breton), en yiddish, en arabe et bientôt en créole ont contribué aussi à remettre au goût du jour le garçonnet suranné.« On décline une licence quand elle marche, tempère Anne Goscinny.S’il y a eu un film c’est parce que les Histoires inédites (2004) se sont très bien vendues. » Et le succès du film (5,7 millions d’entrées) et du DVD (700 000 vendus) a donné envie aux producteurs d’en faire un deuxième. Article de Anne-Flore HERVÉ.

• Le Petit Nicolas , l’édition spéciale avec les trois premiers livres, Gallimard jeunesse, 480 pages, 14,90 €. • Les vacances du Petit Nicolas lu par Benoît Poelvoorde, double CD 120 mn, 15,90 €. •Jusqu’au 31 juillet exposition gratuite à Paris, à la mairie du IV

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7 juillet 2014

Chiharu Shiota — Galerie Daniel Templon (jusqu'au 23 juillet)

Alors qu’elle vient d’être choisie pour représenter le Japon à la 56ème Biennale de Venise en 2015, Chiharu Shiota investit la galerie Daniel Templon avec « Small Room », une installation qui évoque l’étroitesse et les petits confins sans destiner à l’étouffement

L’espace ici est mental. Le titre l’annonce d’emblée. Small Room nous met sur la piste de la littérature où la chambre est une métaphore des cloisons cérébrales. Kafka, dans son journal écrit entre 1917 et 1919, avançait que chacun porte une chambre en soi. Comprendre, un centre cognitif, un épicentre des émotions. Cette unité et ce lacis intime neuronal trouvent chez Shiota une expression matérielle à travers les toiles qu’elle tisse et dans lesquelles elle enferme des objets. Une chaise, une trompette, un kimono se trouveront tour à tour capturés dans un jeu de fils tendus, orchestré pour les maintenir statiques. Figés dans la mémoire, ils sont devenus des proies que l’on peut tantôt admirer, rejeter, haïr ou aimer. Ils ne bougeront plus, l’araignée a agi. D’habitude noire, les fines cordelettes en tension ont revêtu ici une couleur vive comme si le liquide cérébro-spinal avait changé, muté.

Le regard que Shiota pose sur ces captifs n’est plus teinté de bile noire, la gaité a repris le dessus, la vie peut continuer. De même que l’installation de valises suspendues dans la plus grande salle, aussi sidérante qu’elle soit, n’indique plus le chemin des camps de la mort. Ses valises mises en mouvement et bondissantes évoquent un départ bercé d’espoir sur la route d’Ellis Island ou d’un ailleurs, ouvert et vierge. Les grosses cordes qui maintiennent les valises sont élastiques et rouges. Elles ne sont ni tendues ni radicales. Ni noires. La différence est capitale. Leur élasticité, de même, nous emmène plutôt du côté de l’univers du cirque ou des trampolines pour enfants.

Alors, certes, Shiota ligote encore et toujours, mais elle semble ouvrir les mailles, libérer les cordes, lâcher les amarres d’une réflexion moins obsessionnelle et moins rivée sur un passé figé. En somme, si les installations compriment encore la cage thoracique, elles n’étouffent plus le cerveau.

Chiharu Shiota

Small Room

June 7 > July 23, 2014

Paris - 30 rue Beaubourg

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6 juillet 2014

HUANG YONG PING

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Après Erwin Wurm, Roman Signer et Felice Varini, Huang Yong Ping, autre artiste de la collection pérenne d’Estuaire, s’empare de la HAB Galerie. Tirant le fil du spectaculaire Serpent d’océan créé sur une plage de Saint-Brevin, l’exposition explore les thèmes universels qui ont toujours émaillé le travail de l’artiste : les grands mythes, les stratégies du pouvoir, les capacités créatrices et destructrices de l’homme. L’exposition exprime la liberté de pensée de cet artiste majeur qui, pour l’occasion, produit une impressionnante nouvelle pièce.

Huang Yong Ping n’a de cesse de jongler entre mythes orientaux et occidentaux pour mieux révéler la crise totale qui ébranle le monde. Usant de l’animalité de manière récurrente, c’est pourtant à l’humanité qu’il s’adresse. Les œuvres de l’exposition reflètent en toile de fond le marasme écologique actuel et s’attaquent aux formes de pouvoir concourant au déséquilibre mondial.

Puissantes, violentes et critiques, ces allégories offrent un constat du monde ; l’exposition met en lumière le travail passionnant de cet artiste en perpétuelle mutation.

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HAB galerie / Hangar à bananes

Situé à la pointe ouest de l’île de Nantes, le Hangar 21 est plus connu de la population sous le nom de Hangar à Bananes, un surnom qu’il tient de son histoire : spécialement conçu en 1949-50 pour recevoir des primeurs, bananes et ananas venant d’Afrique déchargés, manutentionnés et stockés dans un hangar climatisé.

En 2007, propriété du port autonome de Nantes Saint-Nazaire, il est réhabilité à l’occasion de la première édition de l’événement biennal Estuaire Nantes <> Saint-Nazaire. A côté des espaces bar et restauration, un espace reste volontairement dédié à des expositions. Au cours des années qui suivent, il accueille autant des expositions d’art que des expositions thématiques ou des événementiels.

En 2011, Le Voyage à Nantes en acquiert la gestion : ce lieu sera désormais un lieu permanent dédié à l’art contemporain : HAB GALERIE. Chaque année Le Voyage à Nantes accueille dans ces 1400 m2 trois partenaires œuvrant pour l’art contemporain : l’Ecole supérieure des beaux-arts de Nantes Métropole, le Musée des beaux-arts de Nantes, et le Frac Pays de la Loire.

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5 juillet 2014

Actuellement à la MEP

# Françoise Huguier @ MEP

Françoise Huguier n’est pas seulement une photographe avide de voyages et de découvertes, c’est une femme qui transmet par ses images une vision crue du monde tout en gardant une certaine élégance. Du mercredi 4 juin au dimanche 31 août, la MEP expose une grande partie de ses œuvres.

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5 juillet 2014

Place Carrée - Forum des Halles - Exposition Paris Match

Du 1er juillet au 31 août, Paris Match expose, au Forum des Halles, des clichés inédits d'artistes comme Charles Trenet, Jacques Dutronc ou Sylvie Vartan. Une série photo de 1949 à nos jours, en toute intimité.

Cet été, Paris Match s'expose, dans des formats d'exception, au Forum des Halles. Du 1er juillet au 31 août, une quarantaine de photographies représentant des icônes du cinéma et de la musique feront leur entrée au cœur de Paris. À travers l'œil des photographes de Paris Match, le public parisien, les touristes et visiteurs saisonniers de la capitale sont conviés à un voyage inédit au cœur de la vie de ces artistes pris sur le vif lors d'un tournage ou dans leur intimité.

Proposée par le Forum des Halles, l'exposition "Paris Match voit les artistes hors champ" offre une sélection de clichés issus des archives rares et précieuses du magazine. Grâce aux regards avisés des photographes du célèbre magazine et à la complicité qu'ils entretiennent depuis 1949 avec ces stars qui nous fascinent, l'exposition met en lumière des artistes dans leur intimité, sous des angles inattendus et émouvants.

Le programme

Du 2 au 5 juillet, rendez-vous Place Carrée pour découvrir les animations proposées :

- Dans la peau du photographe : glissez-vous dans la peau d'un photographe et repartez avec votre photo souvenir

- Les Unes de Paris Match : retrouvez la Une Paris Match de votre semaine de naissance et découvrez quel artiste était alors à la Une

Paris Match voit les artistes hors champ

Du mardi 1er juillet 2014 au dimanche 31 août 2014

De 11h à 19h. Gratuit.

Forum des Halles

Place Carrée

Paris 75001

4 juillet 2014

Exposition en plein air : Stars en Seine

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