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Jours tranquilles à Paris
20 novembre 2017

Concorde Art Gallery

Malte Lehm - Sculpteur

Passionné depuis l'enfance par les moulages, le dessin, la sculpture, et l'harmonie des formes, Malté LEHM est un artiste né en 1947. Un corps est une harmonie de courbes créées par la nature, les stylistes essayent de se rapprocher de cette perfection naturelle. "La beauté peut tout se permettre, la beauté n'est jamais vulgaire". L'immortelle (1963) Alain ROBBE-GRILLET

Les sculptures en céramique RAKU Malte-LEHM sont la fidèle reproduction des modèles ayant été moulés. Lors du séchage et de la cuisson, la terre se rétracte d'environ 10%, les sculptures sont donc un peu plus "menues" que le modèle originel.  Tous les modèles ayant posé pour ces moulages sont majeurs.  Toutes les œuvres présentées sont conformes à cet engagement.

Expos antérieures Barcelone , Paris 16°, Chine, Cannes, Vallauris, Reims, Lyon

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Photos ci-dessus : J. Snap

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20 novembre 2017

LA BELLE VIE NUMÉRIQUE ! - vu hier

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Jusqu'au18 mars 2018

Depuis la fin des années 1980, le « numérique » a transformé irrémédiablement nos vies mais également la démarche artistique à travers le monde. L’exposition proposée par La Fondation Groupe EDF et le commissaire Fabrice Bousteau, tente de capter un instantané de notre époque insaisissable et questionne la scène artistique actuelle.

Entrée libre du mardi au dimanche de 12h à 19h

Lieu

Espace Fondation EDF

6, rue Récamier 75007 Paris

Comment les artistes des dernières générations, ceux qui ont vu arriver la révolution numérique et ceux qui sont nés avec, ont-ils transformé leurs pratiques ? Comment reflètent-ils le changement de perception du monde ressenti par chacun d’entre nous ? Leurs outils de création ont-ils été influencés par les outils GAFA (Google, Amazon, Facebook, Apple) ? Quels regards portent-ils sur ce nouveau monde dont on ne perçoit plus parfois les frontières entre réel et virtuel ?

A travers un parcours sensible, rassemblant les travaux d’une trentaine d’artistes aussi bien reconnus qu’émergeants comme Aram Bartholl, Lee Lee Nam, Lyes Hammadouche, Matteo Nasini, Amalia Ulman, Winshluss, Xavier Veillan, Julien Levesque, Encoreunestp, cette exposition peut surprendre car elle se détache volontairement de l’image technologique ou des clichés technoïdes que le mot « numérique » fait surgir dans l’imaginaire collectif.

L’exposition questionne plutôt le visiteur avec humour, dérision ou encore émerveillement, le renvoyant à son vécu, à ses sentiments, et l’invite à découvrir les délices, et les vices, de son devenir numérique.

Reportage photographique : J. Snap

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Photos ci-dessus : J. Snap

LA BELLE VIE NUMÉRIQUE !

30 ARTISTES DE REMBRANDT À XAVIER VEILHAN

« Ceci n’est pas une exposition d’art numérique », mais plutôt une réflexion sur l'influence des avancées technologiques sur la création humaine. L’ordinateur, Internet, les réseaux sociaux et Google ont changé notre mode de vie et également influencé les pratiques artistiques. Pour certains, cet état de fait génère de l’angoisse : que peut l’artiste face à une machine comme Deep Dreamer, capable de réaliser de manière autonome des œuvres exposées en galerie d’une incroyable précision ? Il y a un an, Microsoft et deux musées hollandais ont utilisé un logiciel qui a été capable de créer un tableau inédit de Rembrandt, basé sur des algorithmes et une imprimante 3D. L’art mute, l’artiste s’agite, les reproductions mécaniques des œuvres se rapprochent de la perfection… Pourtant, derrière la crainte, ces nouvelles technologies sont de nouveaux média de création, qui ouvrent des possibles illimités ! Aussi, grâce à la viralité du partage sur le net, on observe de nouveaux artistes émerger, par des voies moins conventionnelles, ce qui peut être perçu comme un renouveau spontané du monde artistique de notre époque. Alors, Instagram et Facebook créent-ils les artistes de demain ? C’est toute la question que se pose la nouvelle exposition de la Fondation EDF.

La belle vie numérique ! is an exhibition organized by the EDF Foundation. It is a reflection about the influence of technological advances on human creation.

FONDATION EDF

Jusqu'au 18 mars 2018

6, rue Récamier, 75007 Paris

19 novembre 2017

Actuellement à la Concorde Art Gallery

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18 novembre 2017

Concorde Art Gallery - Wilfrid Souffir - Peintre (actuellement)

Wilfrid Souffir - Peintre

Né en 1966 dans les Hauts de Seine, je découvre la peinture dans la bibliothèque familiale. Lors de vacances en France et à l’étranger, je visite les musées et les galeries. De là nait mon goût pour l'architecture et une passion pour la peinture. Après avoir été apprenti charpentier chez les compagnons en Normandie, je reprends des petits boulots à Paris pour financer des études d'Architecte. J'obtiens mon diplôme à Paris La Villette en 1996. Après quelques années passées en Agence d'archi, BE, j'amorce en 1999 une nouvelle activité : la création d'accessoires de mode. Je conçois alors avec une amie des bijoux puis je lance ma marque de chaussures pour le Midec en 2001. Une innovation qui me conduit à participer à des salons. Mes premiers croquis s'inspirent des magazines érotiques, des pin up (Aslan, Elvgren, Gruau), de la BD (Loisel, Manara, Berardinis) puis des galeries d'art comme Les Larmes d'Eros à Paris. Sans oublier mon admiration pour les peintures du 13ème siècle à nos jours, de Botticelli, Bosch, L de Vinci, Tiepolo, Holbein, Ingres, Klimt, Gauguin, De Stael, Hopper, Freud, Bacon, Buffet, Lichtenstein, Haring, Basquiat, etc... En 2000, je fais la rencontre d'un photographe «Y.S» de Life, qui me transmet ses techniques sur le reportage communautaire «Ganesh, Juif, Catholique» et son décryptage des photos de Magnum ou de Sieff, Doisneau, Mapplethorpe, Batters, Newton, Berquet, etc... Cela me conduit alors à réunir la photo de nu à la peinture. Une large palette de techniques vient servir la diversité des thèmes abordés. Depuis 2001, en parallèle de mes activités dans l'immobilier et la grande distribution, j'expose mes tableaux au salon «Paris Bastille" et dans des clubs parisiens. L'univers de la femme et son érotisme transportent mon imaginaire vers des sphères inconnues. Des plans différents sont créés pour se plonger doucement dans cet univers où se répandent les couleurs et une atmosphère en appliquant une chromatique tel un parfum. Je cherche à partager les émotions de la femme sous des angles différents de sa séduction et de son mystère. Après Paris, Montpellier, Marseille, c'est à Avignon en 2016 que je décide de me consacrer à de nouveaux thèmes sans frontières, sans préjugés pour partager chaque jour.

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Photos : J. Snap

18 novembre 2017

Concorde art Gallery

Margo - Peintre

Margo, artiste peintre, mon nom est Sylvaine Laurent et je suis née à Paris...

Depuis l'enfance, le dessin s'est imposé à moi....mais la vie m'oriente d'abord vers une autre carrière.

Néanmoins, en 2004, je décide de suivre les cours d'Olivier Mérijon pendant 4 ans à Versailles.

Une première exposition personnelle en 2009 me conforte dans ma volonté d'artiste en devenir.

Je travaille à l'huile, j'y incorpore des collages, je gratte, je frotte, je salis... Un irrépressible besoin compulsif me pousse vers l'accident, celui qui laisse une cicatrice sur le parcours d'une vie. Je tiens alors mon sujet: dépeindre mes contemporains. L'inspiration d'un tableau est toujours une impulsion spontanée, instantanée, une manière de témoigner, souvent aussi une volonté de faire passer un message. La technique, les supports, les couleurs, les outils... ne conduisent à rien sans les sentiments, les émotions et les souvenirs qui s'imposent à l'âme. La réalité n'est qu’une affaire de point de vue….

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18 novembre 2017

Galerie Cinéma - Marcel Hartmann

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MARCEL HARTMANN

Marcel Hartmann connaît le milieu du cinéma mieux que quiconque. Il connaît les acteurs, les actrices, les plateaux et les envers du décor. On dit de lui qu’il est le photographe des stars mais c’est avant tout, comme il se définit lui-même, un enfant du 7ème art. C’est juste avant la 69ème édition du festival de Cannes, que Marcel connaît très bien pour l’avoir couvert de nombreuses fois, que l’on pourra découvrir son univers et ses inspirations.

Il commença sa carrière de photographe dans l’ombre des plus grands,

d’abord en tant qu’assistant de Dominique Isserman puis de Richard Avedon, Irving Penn ou encore de Peter Lindbergh. En 1992 Marcel Hartmann commence à photographier des personnalités pour des magazines et des marques prestigieuses comme Vogue, L’Optimum, Vanity Fair, Officiel ou encore Rolex et IBM… Il se spécialise très vite dans le portrait : au delà d’une technique maitrisée c’est sa capacité à créer

une relation de proximité et d’amitié avec ses modèles qui donne la force et le charme propres à ses images.

Loin des portraits d’acteurs figés, ses photographies empreintes de naturel et d’originalité nous montre une nouvelle facette de ses célèbres modèles. Derrière des jeux de texture, de lumière et de mise en scène particulièrement soignée, ses acteurs s’abandonnent et se perdent devant l’objectif de Marcel Hartmann, au point de devenir parfois difficilement reconnaissables.

Ces portraits seront visibles lors de l’exposition Moments, en regard du travail plus personnel de Marcel Hartmann, mené depuis des années sur les plateaux de tournage où il travaille avec des réalisateurs de renom comme Jacques Audiard, Bernaro Bertolucci, Thomas Vinterberg ou Emir Kusturica dont son dernier opus « On the Milky Way » avec Monica Bellucci. Une exposition construite par des associations d’idées, d’images et de personnalités présentées en duos sur les murs de la Galerie Cinema.

Dans la salle de projection, son ami Clément Sibony a présenté un film, Nigérian Portraits, qui éclaire la démarche personnelle de Marcel Hartmann autour des portraits qu’il réalise de jeunes femmes nigérianes se prostituant la nuit au bois de Vincennes.

17 novembre 2017

Les Femen vues par Bettina Rheims

PHOTOGRAPHIE

Fidèle à sa quête et à ses convictions, la photographe française Bettina Rheims présente à la galerie Xippas, des portraits des féministes activistes Femen. Un nouveau pavé dans la mare, qui ricoche sur l’actualité dominée par l’affaire Weinstein et ses encyclies. Rencontre.

Par Delphine Roche

Son œuvre photographique se lit comme un grand album de famille, peuplé surtout de femmes. Dans ce clan atypique : des anonymes, des pop stars, des androgynes, des créatures plantureuses. Devant sa caméra, elles jouent avec les codes de l’histoire de l’art, parfois avec les symboles de la religion, voire font l’amour. Pour tendre un miroir à la condition de la femme, Bettina Rheims ne s’est jamais laissé intimider par la perspective d’une potentielle polémique. Fidèle à sa quête et à ses convictions, la photographe française présente, à la galerie Xippas, des portraits des féministes activistes Femen.

Numéro : Quelle a été la genèse de ce projet ?  Avez-vous rencontré une Femen ?

Bettina Rheims : J’ai vu à la télévision un reportage sur Inna Shevchenko, la fondatrice des Femen en Europe. Auparavant, comme tout le monde, je n’avais aperçu les Femen que dans des images furtives et violentes d’elles en pleine action, en train de se faire embarquer par des policiers qui sont des hommes. Dans ces images, les militantes ne sont jamais vraiment incarnées… Je me suis dit que ces femmes étaient des guerrières incroyables, et que leur discours politique était vraiment intéressant. J’ai pensé qu’elles étaient un parfait sujet pour moi. Je photographie les femmes depuis de nombreuses années, connues ou anonymes, et j’ai le sentiment d’en faire des guerrières, de faire ressortir leur force. J’ai notamment beaucoup travaillé en Chine et au Japon, où j’ai peut-être aidé certaines femmes à comprendre qu’on pouvait exprimer sa force et rester féminine en même temps. J’avais envie de donner un visage aux Femen, de les incarner et de les présenter au monde.

Ces femmes qui sont des activistes, ont-elles accepté facilement de se prêter à votre vision ?

J’ai rencontré Inna Shevchenko pour lui expliquer que mon projet consistait à faire passer les Femen du monde éphémère des news, à celui pérenne de l’art. Inna a accepté d’appeler des filles du monde entier à venir poser pour moi, sous plusieurs conditions : “Nous ne voulons pas devenir des images girly, nous ne voulons pas qu’on nous enlève notre combat. Nous ne nous déhancherons pas, et nous ne nous mettrons pas à terre”. Cette dernière condition faisait référence à une de mes photos de Madonna.

“Je viens d’une génération où les droits des femmes étaient acquis, nous avions le droit de voter, le droit à l’avortement. J’ai pensé, comme de nombreuses femmes, qu’on pouvait baisser les armes.”

Leurs corps, bien que nus, ne sont pas donc pas érotisés.

Voilà. Leur propos est justement de se réapproprier leurs corps, ces corps féminins qui existent souvent, dans notre culture, avant tout dans le regard de l’autre, dans le regard de l’homme, comme objets de désir. Le corps de ces femmes est celui d’un sujet actif, d’un acteur politique. Serge Bramly et moi avons choisi des slogans parmi ceux qu’elles avaient déjà utilisés sur le terrain. Toutes les images, même celle où Marguerite pose dans une culotte blanche tachée de sang, reprennent des actions de leur combat.

“Certaines ont réussi à mieux s’accepter en transformant leur corps en pancarte et en arme.”

Ce ne sont pas des portraits d’un combat, mais bien de femmes combattantes.

Tout à fait. Pour la lumière et les couleurs, je me suis appuyée sur une petite figurine de combattante de l’époque de Mao : il s’agissait d’adopter les codes de l’iconographie révolutionnaire et politique. On m’a souvent demandé si j’étais une féministe, et je n’ai jamais compris pourquoi : pour avoir la réponse, il n’y a qu’à regarder mon travail. Je n’ai pas besoin de me revendiquer comme telle. Je viens d’une génération où les droits des femmes étaient acquis, nous avions le droit de voter, le droit à l’avortement. J’ai pensé, comme de nombreuses femmes, qu’on pouvait baisser les armes. Aujourd’hui, nous voyons bien à quel point ces acquis sont précaires, et que le chemin à parcourir reste long. Il était important pour moi de réaliser cette série de portraits, pour participer au combat. Et comme pour corroborer mon propos, l’affaire Weinstein a éclaté deux jours après l’envoi du communiqué de presse de l’exposition.

Devenir Femen a-t-il aidé certaines de ces femmes à aimer leur corps ?

Certaines ont réussi à mieux s’accepter en transformant leur corps en pancarte et en arme. Car l’industrie de la mode n’aide pas vraiment les femmes : les quelques tentatives pour rendre justice au corps féminin se noient dans la masse. On fabrique toujours des générations d’anorexiques.

Si l’industrie de la mode n’est pas le lieu du changement, l’art peut-il jouer ce rôle ?

L’art peut changer la perception des choses, changer les regards. Je me souviens d’une exposition de ma série “Gender Studies” [consacrée aux androgynes, qui questionnait dès les années 80 la définition du masculin et du féminin] dans une ville assez conservatrice d’Allemagne. Un couple de visiteurs entre dans une des salles, et l’homme veut ressortir tout de suite. Il dit à sa femme : “On ne va tout de même pas regarder ça”. La femme convainc son mari de rester cinq minutes et finalement, une demi-heure plus tard, ils étaient toujours dans cette salle, en train de discuter. Quand les gens parlent d’une œuvre, ils ouvrent la porte à un questionnement. Alors on peut se dire, en tant qu’artiste, qu’on n’a pas perdu son temps.

Naked War, de Bettina Rheims, à la galerie Xippas, jusqu’au 25 novembre

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17 novembre 2017

Bataille, les guerrières de Bruno Fournier

Des combattantes qui brandissent leur nudité comme un symbole de liberté absolue, en lutte contre un monde coercitif. Certaines sont armées de boucliers qui prennent la forme d’accessoires inattendus : jante, sèche-cheveux, corde, crâne, stéthoscope, mégaphone… D’autres crient, courent, écartent les jambes, s’allongent, s’isolent ou réfléchissent. À la campagne, dans un appartement, à la mer, dans un studio photo. Où qu’elles soient, quelles qu’elles soient, ces femmes s’imposent comme des créatures conscientes d’une condition humaine tiraillée entre puissance et vulnérabilité. Au cœur de cette écriture artistique imprégnée d'une maîtrise amoureuse du mouvement se côtoient trois thèmes chers au photographe : dérision, force et nudité. La photographie de Bruno Fournier se distingue ainsi par un mouvement qu’il explore encore davantage dans un travail plus personnel. Ces femmes battantes sont réunies pour la première fois dans Bataille, un ouvrage d’art dont le nom évoque le champ, précieux, du lâcher prise.

Cécile Strouk

Cécile Strouk est une auteure spécialisée en photographie. Elle vit et travaille à Paris.

Bruno Fournier, Bataille

Autoédition

40€

Exposition du 10 au 12 novembre 2017

Studio le Petit Oiseau

3 impasse Mont Louis

75011 Paris

France

http://brunofournier.com/

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16 novembre 2017

Jacques Henri Lartigue revisité par Agnès b.

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Se souvenant d’une discussion datant d’une vingtaine d’années au sujet de Jacques Henri Lartigue, la créatrice Agnès b. et la commissaire Martine d’Astier décide aujourd’hui d’accueillir une exposition qui propose une nouvelle lecture de l’œuvre de ce photographe qu’elles aiment tant.

Cette discussion est l’occasion d’une exposition inédite pour plus d’un tiers des images présentées, un choix de 145 photographies les plus intimes permettant de répondre à certaines questions fréquentes, de rendre hommage à Lartigue et ses modèles, et d’évoquer le processus de création de cette œuvre précoce et singulière à tous points de vue. « Depuis que je suis petit, j’ai une espèce de maladie : toutes les choses qui m’émerveillent s’en vont sans que ma mémoire les garde suffisamment », constate Lartigue dans son journal de l’année 1965.

Émerveillement et mémoire qui anche, passion pour la vie et blessure secrète devant l’impermanence des choses, il n’en faut pas plus à Lartigue pour glaner et collectionner pendant 80 ans ces milliers d’instants fugitifs dont il saura nous montrer la beauté. Retenir le temps qui passe en conservant ces moments si fragiles, prêts à disparaitre, c’est avant tout une narration, le roman rêvé de sa vie. Aucune spéculation ou intention sur l’effet à produire, cet enfant prodige photographie comme il respire. « Je prends à tort et à travers de stupides photographies et mon paradis sans ombre me semble invulnérable... parce qu’en moi, autre chose fait le reste. »

L’exposition permet d’approcher la démarche de Lartigue au plus près en illustrant ses thèmes les plus chers : son enfance, Bibi (sa première épouse), Dani (son fils unique), le mannequin Renée Perle (une de ses muses), Florette (sa compagne pendant près de cinquante ans), Picasso (chez qui Lartigue passe une journée à Cannes, le photographiant une centaine de fois), et ‘Moi’ (quelques un de ses autoportraits). Sont également présentées plusieurs pages d’albums ainsi qu’une projection 3D d’images choisies parmi les 4 500 plaques stéréoscopiques réalisées par Lartigue entre 1902 et 1928, préfiguration d’un long métrage en préparation L’enfant des profondeurs ; un diaporama comprenant 100 pages d’albums (1902 à 1986) ; et le film Le bandit et la fée Améliot, tourné en famille au Château de Rouzat pendant l’été 1914.

Martine d’Astier

Martine d’Astier est une auteure et commissaire d’exposition spécialisée en photographie. Elle a notamment travaillé aux côtés de Robert Delpire et de Jacques Henri Lartigue à partir de 1981 et dont elle dirige la fondation.

Une invitation à Martine d’Astier : découvrir (ou re-découvrir) Jacques Henri Lartigue

10 novembre 2017 au 6 janvier 2018

Galerie du jour Agnès b.

44 rue Quincampoix

75004 Paris

France

http://www.galeriedujour.com/

15 novembre 2017

Matthieu Ricard actuellement à la Hune

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ricard (10)Reportage photographique : Jacques Snap

 

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