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Jours tranquilles à Paris
4 novembre 2018

Nouvelle Calédonie: Forte participation au référendum sur l’indépendance de l’île

okreferendum

Les bureaux de vote ouverts depuis hier soir 22h ont fermé à 8h ce matin (heure de metropole). Les Calédoniens ont voté en masse au référendum d'autodétermination. Les derniers chiffres officiels connus indiquent une participation supérieure à 73%. 
Les électeurs devaient dire s'ils souhaitent que la Nouvelle-Calédonie "accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante". Les derniers sondages donnaient le « non » très largement majoritaire.
Emmanuel Macron s'exprimera à la télévision à 13 heures (23h heure locale) à l'issue de la proclamation du résultat.
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URGENT-Nouvelle Calédonie: Sur 95% des bulletins, le « non » à l’indépendance l’emporte à 56,9%
Après dépouillement de 95% des bulletins de vote, le « non » à l’indépendance recueille 56,9%.
La participation est de 79,9%.
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4 novembre 2018

Nouvelle Calédonie

3 novembre 2018

En Nouvelle-Calédonie, l'espoir d'un destin commun

Les électeurs du territoire doivent se prononcer demain dimanche pour ou contre l'indépendance. Une revendication en perte de vitesse depuis trente ans

Pour De Gaulle, qui raffolait des formules à l'emporte-pièce, la Nouvelle-Calédonie était " une bande de terre peuplée par une bande de cons ". Après des années d'affrontements meurtriers, la poignée de main historique entre Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou scellant les accords de Matignon du 26  juin 1988, prolongés par l'accord de Nouméa du 5  mai 1998, avait fait naître l'espoir d'une nation en construction, intégrant toutes les communautés.

Trente ans après, à la veille de la consultation du 4  novembre par laquelle les électeurs vont devoir répondre à la question " Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante ? ", force est de reconnaître que cet espoir a été déçu. Le " vivre ensemble " ressassé à satiété dans les discours politiques apparaît à bien des égards comme une inaccessible chimère tant restent fortes les inégalités sociales et sociologiques. Sans que les -responsables à la tête du " pays " ne fassent preuve non plus d'une réelle volonté de les combattre.

Nouméa, la " capitale ", est l'éclatant symbole de ces mondes parallèles, qui se côtoient sans véritablement se mêler. Les quartiers huppés du sud de la ville comptent moins de 5  % de Kanak quand, dans les quartiers sociaux de Kaméré, Ducos ou Montravel, sept à huit habitants sur dix sont kanak. Il reste un long chemin à parcourir pour donner un sens à la mixité sociale.

Pour autant, il serait vain de nier les progrès accomplis sur la voie de la réconciliation, l'émergence de valeurs partagées et l'acceptation d'un destin commun, après les déchirures des années 1980. Cette prise de conscience se traduit par un phénomène notable : lors du dernier recensement de 2014, en sus des quelque 23 000 métis déclarés, plus de 20 000  personnes se sont définies comme " Calédonien ". Une progression de 60  % en cinq ans. Ainsi, 15  % de la population du territoire ne se classent dans aucune communauté, kanak, européenne ou autres.

L'essor de ce sentiment d'appartenance calédonienne est particulièrement sensible chez les jeunes, qui ont fréquenté les mêmes établissements scolaires, pratiqué les mêmes activités, suivi les mêmes formations, même si, là aussi, persistent d'évidentes inégalités. Cet enracinement de la citoyenneté calédonienne, au-delà de l'appartenance communautaire qui n'a pas disparu pour autant, oblige les dirigeants politiques à -élaborer, au lendemain du référendum, un projet qui rassemble et non qui divise. Les dirigeants non-indépendantistes, dont l'appel à voter non à l'accession à la pleine souveraineté a toutes les chances d'être majoritairement suivi, y sont-ils résolus ? Cela paraît loin d'être acquis.

" Nouvelle forme de colonisation "

Le fait identitaire n'en demeure pas moins un puissant ciment de la communauté kanak, qui représente 39  % de la population calédonienne (275 000  habitants). La " pleine -reconnaissance de l'identité kanak " était un des piliers de l'accord de Nouméa de 1998. Si d'incontestables progrès ont été accomplis en vingt ans – établissement d'un Sénat coutumier, Académie des langues kanak, Agence de développement de la culture kanak (ADCK), Centre culturel Tjibaou, prise en compte de la langue et de la culture kanak dans l'enseignement –, nombre de Kanak jugent que la domination économique et culturelle exercée par le modèle européen n'intègre pas les dimensions de la pluriculturalité.

" Depuis vingt ans, ce qui a changé, c'est pour partie le regard sur la civilisation kanak, expliquait au Monde Emmanuel Tjibaou, le directeur de l'ADCK. Mais, si la Nouvelle-Calédonie a avancé sur la voie de l'affirmation d'un “destin commun”, cela ne s'est pas fait de manière consciente et concertée. En réalité, la prise en compte de l'identité kanak, du métissage, de la vie commune, surtout en ville, des transformations qui doivent accompagner le rapport avec la culture autochtone a peu évolué. Les Kanak, les Mélanésiens de manière générale, sont contraints et forcés d'adopter le mode de vie occidental. C'est une forme d'aliénation déguisée. Sur ce plan-là, la reconnaissance se heurte à la réalité des faits. Le brassage, bien sûr, a eu lieu. Il n'y a qu'à voir le nombre de mariages entre les communautés. Mais le politique n'avance pas au rythme de la société. Il est en retard. "

Le rattrapage et le rééquilibrage économiques engagés à partir des accords de Matignon se sont accompagnés d'un déplacement des populations et le métissage des communautés d'une confrontation des -cultures parfois vécue comme un déchirement et une perte de repères. Si la population de la Nouvelle-Calédonie a crû de plus de 80 000  habitants en vingt ans, cette progression est très différenciée. La province Sud, qui regroupe à elle seule près de 200 000  habitants, a enregistré une croissance démographique de 65 000  habitants, dont 23 000 à Nouméa, qui frôle à présent 100 000  habitants. La province Nord a gagné 9 000  habitants et dépasse à présent 50 000. En revanche, la population des îles Loyauté a reculé de 2 600  habitants et est passée sous la barre des 20 000.

Autrement dit, une large partie de la population mélanésienne est aujourd'hui urbanisée et a adopté, peu ou prou, le mode de vie et de consommation occidental. Ce que les indépendantistes considèrent comme " une nouvelle forme de colonisation ". " En trente ans, on est passé de la culture kanak niée à la culture kanak asservie, estime Emmanuel Tjibaou. Dans nos comportements, notre alimentation, notre mode de vie, nous sommes toujours colonisés. Et, du coup, nous nous retrouvons en contradiction avec nos propres références. Ce n'est pas comme cela qu'on construit un avenir commun. "

La volonté de reconnaissance identitaire reste donc une profonde aspiration dans la population kanak mais elle ne se conjugue plus nécessairement avec la revendication de l'indépendance. Le rêve indépendantiste n'est pas mort, mais il s'est considérablement affaibli. Qu'est-ce qui a changé en trente ans ? Les indépendantistes, qui participent au gouvernement collégial (5  membres sur 11), comptent 25  membres sur 54 au Congrès, dirigent les provinces Nord et des îles Loyauté et 25  communes sur 33, n'ont pas su insuffler un espoir nouveau, donner une crédibilité au projet d'une nation -indépendante.

Ils avaient tout misé sur la stratégie du nickel, avec l'implantation d'une usine dans la province Nord. L'usine a bien vu le jour et a tardé à produire des résultats et l'effondrement du cours du nickel n'a pas permis d'atteindre les objectifs attendus. La Nouvelle-Calédonie n'a pas réussi à développer un modèle favorisant une souveraineté alimentaire et énergétique, même si quelques expérimentations commencent à voir le jour.

Paradoxe des accords de matignon

Les dirigeants indépendantistes ne sont pas exempts de reproches. Depuis vingt ans, ils ont consacré une bonne partie de leur -énergie à négocier pied à pied les conséquences institutionnelles de l'accord de Nouméa. Aujourd'hui, au sein même de leur communauté, et surtout chez les jeunes, ils apparaissent comme ayant été incapables de passer le relais aux jeunes générations. Ce sont toujours les mêmes ou presque qui sont aux commandes du mouvement indépendantiste. Enfin, il ne faut pas négliger les inquiétudes d'une partie de la population mélanésienne sur les conséquences d'une sécession avec la France, en termes de -protection sociale, d'accès aux études ou d'émancipation et de droit des femmes dans le nouvel Etat. Des interrogations qui reviennent de manière lancinante dans les réunions publiques.

C'est le paradoxe des accords de Matignon et de Nouméa, négociés pour ouvrir le processus de décolonisation. En engageant le rattrapage et le rééquilibrage du territoire, en lui permettant d'accéder à un nouvel essor économique, en lui octroyant des compétences étendues exercées tant par le gouvernement et le Congrès du " pays " que par les provinces, ils ont fait reculer la perspective de l'indépendance, estompé la force de la revendication indépendantiste. Le résultat du référendum de dimanche en sera très probablement la traduction. Il faudra alors inventer un après qui donne un réel contenu à ce fameux " vivre ensemble ".

Patrick Roger - Le Monde

1 novembre 2018

Emmanuel Macron

29 octobre 2018

Education Nationale

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29 octobre 2018

Hollande 2022 ???

hollande 2022

24 octobre 2018

Ministère de la culture : « Franck Riester sera-t-il l’oiseau rare qui bousculera ce petit mammouth ? »

Par Michel Guerrin - Le Monde

Dans sa chronique hebdomadaire, Michel Guerrin, rédacteur en chef au « Monde », revient sur les défis qui attendent le nouveau ministre.

Franck Riester est le 13e ministre de la culture en trente ans. Environ deux ans, c’est une rotation rapide, mais qui se retrouve ailleurs. En étant un peu taquin, et pour signifier la difficulté du poste, disons que celle qui a duré le moins longtemps, Audrey Azoulay, est aussi celle qui en est le mieux sortie, occupant ses quinze mois à régler les affaires courantes et à rebondir à la tête de l’Unesco.

Pourquoi un ministre de la culture s’en va souvent avec un goût amer ? Certains n’ont pas les armes, comme Françoise Nyssen, qui s’est jetée dans la mare sans savoir nager – avec sincérité, elle a confié ne pas avoir été préparée. Car beaucoup pensent que la culture, c’est fun, facile, sympa. « Tous les soirs, il faut que tu te tapes des spectacles et dire que c’est bien », a conseillé François Hollande à Fleur Pellerin, qui débarquait tel un ovni. Elle a fini concassée par un procès en illégitimité. Car la culture devient vite un enfer pour qui n’est pas de la partie, ne maîtrise pas les rouages, croit – à tort – que c’est plus aisé de la bouger que de réformer la SNCF, ne sait pas tenir tête aux artistes.

La culture flatte un ministre mais ce dernier est vite tétanisé par un secteur qui, au moindre dérapage, le méprise. Au point que Franck Riester, à peine nommé, et comme d’autres avant lui, s’est cru obligé de manier le mot ronflant et de dire que « la culture est le ministère essentiel », alors qu’elle ne l’est pas – sinon on lui donnerait plus que 1 % du budget de l’Etat.

Un boutiquier qui gère la pénurie

La réalité, c’est que 85 % des crédits alloués à la création sont engloutis dans les établissements, événements et personnels avant même que le ministre ne bouge le petit doigt. Comme son budget est stable, donc en baisse puisque tout augmente, il devient un boutiquier qui gère la pénurie et doit affronter les jérémiades du milieu. Les fins diplomates y parviennent. Mais tous vacillent quand le président de la République leur demande d’aller plus loin, bref de faire plus avec moins.

Justement, Emmanuel Macron, qui se comporte depuis un an en véritable ministre de la culture (discours, nominations, décisions), est champion pour lancer des idées tout en laissant au ministre régler la note avec un portefeuille vide. Il y a, par exemple, la restauration du château de Villers-Cotterêts (Aisne) pour 100 à 200 millions, sans trop savoir où les trouver, qui deviendra ensuite un laboratoire de la francophonie au prétexte que c’est dans cet ancien pavillon de chasse que François 1er a fait du français la langue des textes officiels. Mais cinq siècles plus tard, la francophonie a-t-elle besoin d’un machin pareil et comment le financer ?

Il y a surtout le Pass culture, qui est le projet culturel phare de Macron. Chaque jeune, le jour de ses 18 ans, recevra, grâce à une application géolocalisée, 500 euros en bon d’achat pour aller au musée, au théâtre, à l’opéra, acheter un roman, etc. Le projet est en phase d’essai mais déjà la quasi-totalité du monde culturel est contre. Parce que ses vertus éducatives sont incertaines : des expériences similaires ont montré que ce sont surtout les jeunes de milieux aisés qui profitent d’un tel pass, et que ce sont les œuvres populaires et ludiques qui sont les plus demandées (films à gros budget, jeux vidéo, etc.).

Le Pass culture pourrait devenir un boulet

Et puis ce Pass culture, comment le financer ? Des millions ont déjà été engloutis pour le mettre au point, avant un lancement prévu en 2019. Il coûtera alors 400 millions par an. A trouver chaque année. Comme il n’y a pas d’argent, le mécénat pourrait donner un coup de main. Une piste serait de demander aux fournisseurs, publics comme privés, d’offrir leurs œuvres, en leur disant : c’est bon pour vous, vous allez capter un nouveau public. La réponse fut froide, certains hurlant au racket. Bref, ce Pass culture pourrait devenir un boulet.

La priorité des quatre derniers ministres, Françoise Nyssen en tête, était de lutter contre la ségrégation culturelle. Idée louable. Sauf que le ministère de la culture est organisé autour de son offre, beaucoup moins sur l’élargissement des publics. Et puis aller chercher ceux qui ne mettent pas les pieds au théâtre, au musée ou à l’opéra coûte très cher. On ne voit qu’une solution : supprimer des actions existantes pour renflouer les caisses, revoir de fond en comble la cartographie des subventions, lutter contre le gaspillage, casser les corporatismes d’une administration enkystée.

Personne n’a osé lancer un tel chantier en trente ans, pour une raison simple : il faudra affronter une tempête. Entre des artistes à l’ego aussi (voire plus) élevé que le talent, qui savent trouver les relais politiques et médiatiques pour jouer les indignés, des responsables de théâtre ou de festival qui défendent avec acharnement leur action, une administration où l’on pense souvent plus à soi qu’au public, et des syndicats souvent très chauds, il faut être sacrément armé et avoir une vraie légitimité pour monter au feu.

Franck Riester sera-t-il l’oiseau rare qui bousculera ce petit mammouth ? D’autres personnes ont été approchées, aux profils très divers, ce qui laisse à penser que la compétence pour mener à bien des dossiers complexes n’était pas le critère prioritaire. Mais l’élu a des qualités. Il est un spécialiste de l’audiovisuel public, qui attend sa réforme et qui pèse plus (3,9 milliards) que la culture (3,6 milliards). Il aime aussi la culture, à laquelle il a consacré une belle part de son action, et il rêvait de devenir ministre. Maintenant, il est face à un choix : boutiquier ou réformateur. S’il opte pour la voie difficile, celle d’une culture ouverte à tous, il lui faudra trouver beaucoup d’argent pour irriguer le territoire, et beaucoup de temps pour que les résultats se fassent sentir. Ses prédécesseurs n’ont eu ni l’un ni l’autre.

17 octobre 2018

Ministre de l'Intérieur...

ministre24

16 octobre 2018

La lettre politique de Laurent Joffrin

Remaniement : second souffle ou zéphyr ?

Enfin Fesneau vint… Si l’on considère que la nomination de ce fidèle de François Bayrou est l’une des nouveautés les plus notables de ce remaniement, on a la mesure du changement annoncé ce matin par l’Elysée. On pourrait prendre d’autres exemples : Attal, Wargon, Guillaume, Nuñez, Dubos ou Pannier-Runacher… Illustres inconnus du grand public, seconds couteaux promus premières gâchettes. On voit à l’énumération de ces vedettes de l’ombre que ce remaniement a peu de chances de bouleverser l’opinion. Le «second souffle» attendu de l’opération, dixit le communiqué gouvernemental, se ramène pour l’instant à une haleine de bébé, un zéphyr politique. Certains avaient parlé d’un tournant. C’est un tournant en ligne droite. Le même communiqué n’en fait pas mystère, d’ailleurs, puisqu’il est souligné que la nouvelle équipe aura le même «mandat politique» que l’ancienne. On change sans changer tout en modifiant sans infléchir.

La nomination de Franck Riester à la Culture est la seule arrivée d’un certain poids : l’homme, fort honorable, est connu pour sa constance, son habileté politique et son esprit d’indépendance, quoique circonscrit jusque-là à une droite plus ou moins ouverte. Françoise Nyssen apprend à ses dépens qu’une brillante réussite dans la société civile – dans l’édition en l’occurrence – ne présage en rien d’un succès ministériel. Contrairement à une idée reçue, le métier politique suppose des compétences particulières qui s’apprennent le plus souvent au contact des électeurs et non des lecteurs.

Les promotions internes sont plus éclairantes : Castaner, soutien de la première heure, rogue à souhait, prend l’Intérieur avec un ancien préfet, Nuñez, frotté aux questions de sécurité. Il s’occupera sans doute des élections autant que du maintien de l’ordre. Jacqueline Gouraud, femme politique d’expérience, affable et ferme, est promue ministre d’Etat pour s’occuper «des Territoires», selon le jargon en vigueur. Autre geste envers le Modem, et surtout signal lancé aux élus locaux et à la France rurale, jusqu’ici hérissés par le style macronien et par quelques réformes désagréables.

Les équilibres internes à la majorité ont été pesés au trébuchet, ce qui explique sans doute, outre l’indécision élyséenne, l’inhabituelle longueur de la séquence. La rhétorique du nouveau monde est respectée, à en juger par le nombre de responsables de peu d’expérience politique qui rejoignent le gouvernement. Mais le dosage d’apothicaire qui préside à l’opération – une mesure de LREM, cent grammes de Modem, un zeste d’Agir – nous ramène aussitôt à l’ancien. De la difficulté d’échapper aux règles classiques…

Constance ou entêtement ? Emmanuel Macron garde le cap, jugeant que seuls des résultats tangibles – qui ne viendront pas tout de suite – lui permettront de remonter la pente dans l’opinion. L’opposition aurait tort de juger la chose impossible. Mais ses difficultés de casting illustrent bien l’une des faiblesses majeures de son régime. Il perd en un an Bayrou, Sarnez, Hulot, Collomb. Il gagne Attal, Wargon, Dubos, Pannier-Runacher. En notoriété, on passe de l’Olympia au radio-crochet. Tous viennent d’En marche. Mais s’il y a une marche dans ce remplacement, c’est celle qu’on descend.

LAURENT JOFFRIN - Libération

16 octobre 2018

URGENT-Gouvernement: Composition du gouvernement (Elysée)

Sur proposition du Premier ministre, le Président de la République a mis fin aux fonctions de :
 
Monsieur Jacques MÉZARD, ministre de la Cohésion des territoires ;
 
Madame Françoise NYSSEN, ministre de la Culture ;
 
Monsieur Stéphane TRAVERT, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation ;
 
Madame Delphine GÉNY-STEPHANN, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances.
 
Il a nommé :
 
Monsieur Jean-Michel BLANQUER, ministre de l’Education Nationale et de la Jeunesse ;
 
Monsieur Christophe CASTANER, ministre de l’Intérieur ;
 
Madame Jacqueline GOURAULT, ministre de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les Collectivités Territoriales ;
 
Monsieur Franck RIESTER, ministre de la Culture ;
 
Monsieur Didier GUILLAUME, ministre de l’Agriculture et de l’Alimentation ;
 
Monsieur Marc FESNEAU, ministre auprès du Premier Ministre, chargé des Relations avec le Parlement ;
 
Monsieur Sébastien LECORNU, ministre auprès de la ministre de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les Collectivités Territoriales, chargé des collectivités territoriales ;
 
Monsieur Julien DENORMANDIE, ministre auprès de la ministre de la Cohésion des Territoires et des Relations avec les Collectivités Territoriales, chargé de la ville et du logement ;
 
Madame Marlène SCHIAPPA, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre, chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les discriminations ;
 
Madame Emmanuelle WARGON, secrétaire d’Etat auprès du ministre d’Etat, ministre de la transition écologique et solidaire ;
 
Madame Christelle DUBOS, secrétaire d’Etat auprès de la ministre des Solidarités et de la Santé ;
 
Monsieur Mounir MAHJOUBI, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’économie et des finances et du ministre de l’action et des comptes publics ;
 
Madame Agnès PANNIER-RUNACHER, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie et des Finances ;
 
Monsieur Gabriel ATTAL, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Education Nationale et de la Jeunesse ;
 
Monsieur Laurent NUNEZ, secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Intérieur.
 
Le Président de la République réunira le Conseil des Ministres, avec l’ensemble des membres du Gouvernement, ce mercredi 17 octobre 2018, à 10 heures.
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