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Jours tranquilles à Paris
8 septembre 2018

Marche pour le Climat

Plus de 50 000 personnes ont participé à la Marche pour le climat à Paris selon les organisateurs, 18 500 selon la police

Plus de 800 actions étaient prévues, samedi 8 septembre, dans plus de 90 pays, pour demander la fin des énergies fossiles et promouvoir les énergies vertes. A Paris, plus de 50 000 personnes ont participé à une manifestation selon les organisateurs, 18 500 selon la police contactée par franceinfo. Ces événements, organisés dans le cadre de l'appel Rise for climate lancé par des dizaines d'ONG, interviennent en amont du Sommet mondial pour l'action climatique, qui aura lieu du 12 au 14 septembre à San Francisco.

 Des initiatives citoyennes. En France, des marches auront lieu à Paris et dans d'autres villes. Environ 2 500 personnes, 700 selon la police, ont ainsi défilé à Marseille. A Paris, l'initiative a été lancée par un journaliste, Maxime Lelong. Il a créé un événement Facebook intitulé "Marche pour le climat".

 Une tribune écrite par 700 scientifiques.  "Nous sommes d’ores et déjà pleinement entrés dans le 'futur climatique'." C'est avec cet avertissement que 700 scientifiques français lancent un SOS face à "l'urgence climatique" dans une tribune publiée par Libération.

 "L'effet Hulot". En France, ces évènements revêtent une dimension particulière après la démission surprise de Nicolas Hulot, lassé de la "politique des petits pas" en matière d'écologie.

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8 septembre 2018

Climat : 700 scientifiques français lancent un appel

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Des chercheurs et professeurs publient, samedi, une tribune dans « Libération » pour demander aux dirigeants politiques de passer à l’acte en matière d’environnement.

Sept cents scientifiques français lancent un appel aux dirigeants politiques pour qu’ils passent « de l’incantation aux actes pour enfin se diriger vers une société sans carbone ». « Seuls des changements immédiats et des engagements de court terme, dans le cadre d’objectifs clairs et ambitieux à horizon 2030, peuvent nous permettre de relever le défi climatique », lancent-ils en « une » du journal Libération daté de samedi 8 septembre.

Alors qu’une « Marche pour le climat » est organisée samedi dans plusieurs villes de France et à travers le monde, les signataires déplorent que nous soyons « d’ores et déjà pleinement entrés dans le “futur climatique” (…) Hausse du niveau de la mer, désoxygénation et acidification des océans, etc. : les manifestations concrètes du changement climatique ne cessent de s’accumuler ».

Sortir de l’incantatoire

« Les discours sont insuffisants, comme le montrent les récents chiffres d’émissions de gaz à effet de serre (…) Il est tout aussi crucial qu’urgent de sortir du champ de l’incantatoire et de traduire concrètement ces discours en choix politiques forts et clairs au service d’une transformation sociétale profonde », poursuivent ces 700 chercheurs et professeurs d’écologie, de physique ou encore d’économie.

« Cette transformation (…) n’est pas une utopie. Elle repose pour beaucoup sur des solutions déjà disponibles : diminution de la consommation d’énergie, recours à des énergies décarbonées, meilleure isolation des bâtiments, mobilité repensée évitant les moteurs thermiques, etc., lancent-ils. Se préoccuper du changement climatique doit réellement devenir un objectif politique de premier ordre. »

Le départ surprise de Nicolas Hulot du ministère de la transition écologique et solidaire, combiné aux événements climatiques extrêmes de cet été à travers le monde, a poussé de nombreux citoyens à s’engager pour l’environnement, d’abord sur les réseaux sociaux, avant des rassemblements prévus samedi dans la rue, où ils doivent être rejoints par des ONG, syndicats et partis politiques.

4 septembre 2018

Rentrée au bureau...

rentrée bureau

3 septembre 2018

Addiction(s)

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3 septembre 2018

Deborah de Robertis

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3 septembre 2018

Rentrée des classes

rentrée

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1 septembre 2018

No genre

no genre

28 août 2018

Après les propos du Pape François sur l'homosexualité

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28 août 2018

Paris : les Femen s’attaquent à un uritrottoir

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L’urinoir de rue installé sur le quai d’Anjou, dans le IVe, a été vandalisé par le mouvement féministe. Sa situation sous les fenêtres de l’hôtel de Lauzun fait polémique.

Leur expérimentation fait polémique. Mais c’est la première fois que l’un des « uritrottoirs », ces urinoirs écologiques installés par la mairie de Paris, est mis hors service suite à un acte de vandalisme.

C’est le « numéro 4 », celui du quai d’Anjou, sur l’Ile Saint-Louis, qui a fait les frais des Femen, dans la nuit de jeudi à vendredi, si l’on en croit le dessin d’un poing levé sur le trottoir, symbole du mouvement.

Ces dernières n’ont pas fait dans la dentelle. Bouché par des morceaux de ciment et des tampons hygiéniques, l’engin a surtout été recouvert d’affiches aux slogans explicites : « une b… correcte est une b… rangée », martèle un autocollant.

Une enquête ouverte

« Les femmes qui sortent leurs seins pour allaiter sont priées de se cacher, les hommes qui sortent leur sexe pour uriner sont subventionnés par la mairie, proclame une autre affichette. Les b… en public, c’est non ! »

Alors que les dégâts ont été constatés vendredi matin, la mairie de Paris a déposé plainte dans l’après-midi. L’enquête a été confiée au commissariat du IVe arrondissement.

Des urinoirs qui font polémique

Rectangles rouges surmontés d’une jardinière, ces urinoirs publics font débat. Outre les accusations d’exhibition, ils apparaissent pour les féministes comme une manifestation flagrante de discrimination.

Ces dernières années, le nombre de sanisettes a drastiquement diminué dans la capitale, réduit à environ 400 aujourd’hui. Elles sont accusées de drainer l’insécurité, et d’abriter trafic de drogue ou prostitution. Dans le même temps, nombreux étant les hommes parisiens à uriner dans la rue, les uritrottoirs sont apparus comme une alternative.

Les premiers ont été installés au printemps, d’abord près de la place de Clichy, puis près de la gare de Lyon et dans un square du Ve. Les deux derniers l’ont donc été quai d’Anjou, puis aux abords de la gare du Nord. Celui de l’île Saint-Louis, notamment, a déclenché la colère des riverains, qui prévoyaient de lancer une pétition réclamant sa suppression.

Une lutte contre les « pipis sauvages »

À l’inverse, leurs promoteurs rappellent que ces uritrottoirs ont d’abord été pensés pour la nuit, destinés aux fêtards, et beaucoup moins pour la journée, où leurs utilisateurs sont particulièrement exposés…

« On est juste à côté d’un square où se retrouvent beaucoup de sans-abri qui font leurs besoins là où ils peuvent : c’est plutôt très pratique et utile pour eux », se félicitait toutefois cette semaine dans nos colonnes un habitant du Xe, travaillant à deux pas de celui installé, il y a quelques jours, rue Bossuet.

« Il en faudrait même deux vu le volume d’urine qu’on trouve ici chaque matin », jugeait un autre habitant, quand le maire (PS) de l’arrondissement Alexandra Cordebard, prônait leur généralisation pour lutter contre le fléau des « pipis sauvages ».

25 août 2018

Les tuk tuks à Paris, un piège à touristes ?

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Les tuk tuks et les vélotaxis qui se multiplient sur les sites touristiques parisiens souffrent d’une mauvaise réputation. Nous sommes allés vérifier si elle est justifiée.

Grégory Plesse

Depuis quelques années, on voit de plus en plus de tuk tuks et de vélotaxis à Paris. Profitant d’un vide juridique, de nombreux conducteurs ne parlent pas vraiment français ou anglais et pratiquent parfois des tarifs prohibitifs.

Le bleu du ciel inonde la place de la Concorde ce samedi tandis qu’un flot ininterrompu de touristes entre et sort du jardin des Tuileries. C’est ici que se trouve le « QG » des tuk tuks, dont les autorités estiment désormais le nombre à environ 400 à Paris.

Nous présentant comme un couple de touristes étrangers, nous optons pour un petit modèle, pour trois personnes, afin de rejoindre la tour Eiffel, en passant par le Louvre. Le chauffeur nous propose un tour d’une demi-heure, facturé 50 €. C’est cher, mais il nous précise que nous passerons également devant cinq ou six autres monuments, dont le « musée de Napoléon » (les Invalides).

50 € le tour mais sans aucune information

Côté sécurité et administration, le véhicule semble en règle. En montant dans le tuk tuk, un scooter diesel, on découvre des sièges équipés de ceintures et sur le pare-brise, une vignette d’assurance et même un certificat Crit’Air.

Le tour, en revanche, n’est pas au niveau du prix payé. Première déception, au lieu de continuer sur le boulevard des Capucines, qui nous permettrait de voir la Madeleine de plus près, mais aussi l’opéra Garnier puis de faire le tour de la place Vendôme, le chauffeur préfère couper par la rue du Faubourg Saint-Honoré, qui a quand même beaucoup moins d’intérêt. Idem pour les informations données sur le chemin concernant les monuments… Elles sont quasi inexistantes.

Le chauffeur est malgré tout attentionné. Il s’arrête là où c’est permis lorsque nous lui demandons pour faire des photos et… Pensant avoir affaire à des touristes étrangers, nous assure qu’il est Français, malgré un accent de l’Est à couper au couteau. A l’arrivée, l’addition est à régler en espèces et « non, désolé », il n’a pas de facture à nous remettre.

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Dans les deux cas, paiement en espèce et pas de facture

Deuxième essai, nous prenons un vélotaxi qui stationne sur le pont d’Iéna. Il nous présente une plaquette tarifaire bien plus raisonnable… Jusqu’à ce qu’on se rende compte que les prix indiqués ne sont pas par trajet mais par personne. Après quelques secondes de discussion, il accepte presque instantanément de nous faire moitié prix, 20 € au lieu de 40 € par personne.

Souriant, l’homme emprunte dès qu’il y en a des pistes cyclables, sur lesquelles il est autorisé à circuler. Mais son niveau d’anglais et de français est tellement rudimentaire qu’il rend toute conversation impossible. Par ailleurs, son compteur affiche une vitesse souvent supérieure à 30 km/h, ce qui laisse supposer, tout comme le paquet de fils accrochés avec du scotch au cadre du vélo, que son véhicule est équipé d’un moteur trop puissant pour qu’il reste considéré comme un simple vélo, et donc qu’il n’est pas en règle. Nous payons là aussi la course en liquide et notre chauffeur éclate de rire lorsqu’on lui demande un reçu…

« La plupart ne sont pas inscrits au registre du commerce »

Une expérience qui ne surprend pas Elery, chauffeur français de la compagnie Paris Tuk Tuk, entreprise aillant pignon sur rue, auquel nous nous adressons ensuite. « La plupart ne sont pas inscrits au registre du commerce, aucun papier ni assurance. En cas d’accident, ils s’enfuient en laissant leur vélotaxi au milieu de la rue, déplore le conducteur. Ces pratiques « font du tort à toute la profession. D’ailleurs, depuis quelque temps, on bosse moins », regrette le jeune homme, conducteur de tuk-tuks depuis trois ans.

« Des filières mafieuses très actives »

Si les tuk tuks pullulent à Paris, c’est parce qu’il n’existe quasiment aucun cadre juridique à cette activité. La seule règle qui s’applique est celle des 250 watts : si l’assistance électrique est d’une puissance égale ou supérieure, le tricycle doit normalement respecter les obligations qui s’imposent alors : immatriculation, permis de conduire, carte professionnelle, port du casque… Ce qui se fait rarement malgré des moteurs gonflés bien au-delà des 250 watts.

« Les filières mafieuses sont très actives dans ce domaine d’activité », rappelle la mairie de Paris, qui pointe « du démarchage souvent agressif et un manque de transparence sur les prix ». Mais la loi sur les Mobilités (LOM) devrait assainir le secteur, en soumettant les tuk tuks à « des règles identiques aux professionnels du transport public particulier de personnes », espère la préfecture.

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