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Jours tranquilles à Paris

23 octobre 2017

Mert et Marcus

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Plongez dans le monde survolté de Mert et Marcus, le binôme créatif audacieux qui a stylisé et photographié certaines des marques et personnalités les plus influentes de notre époque, de Miu Miu à Angelina Jolie, de Givenchy à Gisele Bündchen. Cette édition format XXL rassemble quelque 300 photos extraites du répertoire ultra-glamour et ultra-glacé des deux artistes qui ne cessent de redéfinir les standards de la mode.

mert anime

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23 octobre 2017

N'importe quoi !!!!!

23 octobre 2017

Donald Trump autorise la publication d’archives sur l’assassinat de John F. Kennedy

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Le 26 octobre, 3 100 documents inédits vont être publiés. Leur maintien sous scellés a alimenté de nombreuses théories du complot.

Le président américain Donald Trump a autorisé, samedi 21 octobre, la publication prochaine de milliers de nouveaux documents sur l’assassinat de John F. Kennedy, dont le maintien sous scellés pendant plus de cinquante ans a alimenté de nombreuses théories du complot. « Sous réserve de la réception de nouvelles informations, je vais autoriser, en tant que président, que les DOSSIERS JFK longtemps bloqués et classés top secret soient ouverts », a écrit le président américain sur son compte Twitter.

Plus de cinquante ans après les faits, une majorité d’Américains doute toujours de la version officielle présentant Lee Harvey Oswald comme le seul responsable de l’assassinat du président démocrate à Dallas (Texas), le 22 novembre 1963.

Dans son édition de samedi, le Washington Post rapporte que les documents à paraître pourraient éclairer d’un jour nouveau les activités d’Oswald à Mexico fin septembre 1963 et ses tentatives d’approche d’espions cubains et russes.

Multiples théories du complot

Moment charnière de l’histoire des Etats-Unis, l’assassinat du jeune président – il avait alors 46 ans – alimente depuis des décennies les théories du complot, certains doutant que le tireur ait agi seul. Cet assassinat a donné lieu à des milliers de livres, d’articles, de films et de documentaires développant de multiples théories impliquant Cuba, la mafia ou des cercles liés aux agences fédérales chargées de la sécurité.

Les théories évoquant une conspiration avaient repris un nouveau souffle après la sortie du film JFK de Oliver Stone en 1991. Face au débat public alors décuplé, une loi avait été signée, en 1992, imposant la publication de tous les documents, tout en conservant sous scellés une partie d’entre eux jusqu’au 26 octobre 2017.

Environ cinq millions de documents sur l’assassinat de JFK, provenant essentiellement des services de renseignement, de la police et du ministère de la justice, sont conservés à Washington aux Archives nationales. L’immense majorité, 88 %, a déjà été révélée au public, selon cette institution et 11 % ont été publiés après avoir été caviardés.

3 100 documents censés être dévoilés

Le 26 octobre, 3 100 documents qui n’ont encore jamais été dévoilés au public devraient donc être finalement publiés ainsi que la version complète de dizaines de milliers de pièces qui avaient auparavant été caviardées.

Le site Politico, citant des responsables de l’administration, craignait vendredi qu’à la demande de la CIA le président bloque la publication de plusieurs de ces documents secrets, notamment ceux datant des années 1990, car ils pourraient exposer des agents et des informateurs de la CIA et du FBI encore en activité.

Le président américain peut en effet encore décider d’en maintenir certains secrets, pour des questions de sécurité. Une option que Donald Trump se réserve dans son tweet et qu’un responsable de la Maison Blanche a encore mis en avant dans l’après-midi.

« Le président estime que ces documents devraient être rendus accessibles dans l’intérêt d’une transparence complète, à moins que les services (de renseignement et de sécurité) ne fournissent une justification claire et convaincante liée à la sécurité nationale ou au maintien de l’ordre. »

23 octobre 2017

Vu sur instagram

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22 octobre 2017

Théâtre : "Merci pour le bruit"

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Vu l'affiche dans le métro. Comme un air de déjà vu ! 

plagiat3Ci-dessus : Maurizio Cattelan. 

Parfois sortant d’un trou creusé dans le plancher, parfois suspendu à un mur, Maurizio CATTELAN adore se représenter en forme de mini-Maurizio !

http://jourstranquilles.canalblog.com/tag/maurizio%20cattelan

 

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22 octobre 2017

Ellen von Unwerth - photographe

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22 octobre 2017

Ils réparent des murs du monde entier avec des briques Lego

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Depuis 10 ans l’artiste allemand Jan Vormann voyage à travers le monde et en profite pour soutenir les constructions abîmées avec des briques multicolores. Sur son site, il appelle les internautes du monde entier à en faire autant. Et ça marche.

À mi-chemin entre l’art, la poésie enfantine, la rêverie et la maçonnerie, il y a Dispatchwork. Cette initiative originale, on la doit à un jeune artiste allemand, Jan Vormann qui depuis 10 ans parcourt le globe en laissant une trace colorée dans les murs croulants et autres constructions qui auraient besoin d’une petite rénovation. Dans plus de 40 villes à travers l’Europe, l’Amérique centrale, l’Asie ou les États-Unis, il a décoré ou renforcé des bâtisses à coups de briques Lego, en utilisant parfois une petite poignée mais parfois aussi des kilos entiers.

Des interventions diversement appréciées, certains y voyant un clin d’œil décoratif et d’autres estimant que c’est un appel à la rénovation; Certaines installations ont d’ailleurs été rapidement remplacées par une intervention à coup de brique et de ciment bien réels pour colmater les trous. Aujourd’hui, l’artiste a remis à jour son site Internet et appelle les internautes du monde entier à intervenir sur leurs murs avec le slogan: «Réparons le monde en couleur».

Souvenirs d’enfance

Pour Jan Vormann, ce genre d’intervention est l’occasion pour chacun de se réapproprier l’espace public et d’y laisser sa trace de la manière la plus ludique et infantile qui soit. C’est aussi l’occasion de faire revivre des souvenirs d’enfance et de se retrouver avec des étrangers à participer au même projet. À en voir le site Internet et le compte Instagram qui y est associé, le mouvement prend. Une cartographie complète permet de faire un tour du monde de ces murs joliment rafistolés à coups de briques Lego. La France y est bien représentée mais n’oubliez pas de flâner à travers le monde avant d’apporter votre propre brique à l’édifice.

 

@dispatchwork * Instagram photos and videos

2,055 Followers, 229 Following, 57 Posts - See Instagram photos and videos from @dispatchwork

https://www.instagram.com

 

22 octobre 2017

L'Aérosol - vu en début de semaine

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Reportage photographique : Jacques Snap

L'Aérosol  

Adresse : 54 Rue de l'Evangile, 75018 Paris

Téléphone : 01 34 18 86 83

22 octobre 2017

Egalité femmes-hommes - Comment l’affaire Weinstein a ouvert la boîte de Pandore des violences faites aux femmes

Par Violaine Morin, Gaëlle Dupont

Dans le sillage des révélations sur le producteur américain, célébrités et anonymes partagent au grand jour leurs témoignages d’agressions sexuelles.

Cette fois, la honte semble vraiment avoir changé de camp. La révélation des accusations de harcèlement sexuel portées contre le producteur américain Harvey Weinstein par le New York Times du 5 octobre a fait l’effet d’une bombe à fragmentation planétaire. Partout dans le monde, des femmes célèbres et anonymes ont dénoncé avoir subi des violences sexuelles de tous types, allant de l’interpellation salace, au harcèlement, à l’agression ou au viol, en pointant l’impunité de leurs agresseurs. Au risque de mettre en cause nommément des hommes qui n’ont pas les moyens de répondre à ces accusations. Mais le plus souvent en ne révélant pas leur identité.

Les vedettes de cinéma Gwyneth Paltrow, Asia Argento, Léa Seydoux, Rosanna Arquette, et d’autres, ont d’abord dénoncé le producteur américain. Puis la chanteuse islandaise Björk a mis en cause un célèbre réalisateur danois. Au Québec, neuf femmes ont témoigné contre le producteur d’humoristes Gilbert Rozon, rendu célèbre en France par sa participation à l’émission « La France a un incroyable talent », qui a démissionné mercredi 18 octobre de ses fonctions et présenté des excuses à « toutes celles et ceux qu’[il a] pu offenser ».

En France, Pierre Joxe, ancien ministre de François Mitterrand, est désormais accusé d’agression sexuelle par l’écrivaine Ariane Fornia, fille de l’ancien ministre Eric Besson, ce que l’intéressé dément. Dans les colonnes du Journal du dimanche du 14 octobre, Isabelle Adjani n’a relaté aucun événement la touchant personnellement, mais a dénoncé « l’impunité et le silence qui entourent encore le harcèlement sexuel » dans son milieu de travail, le cinéma.

« Pour la plupart des gens, si une actrice doit coucher pour y arriver, ça reste naturel, voire normal, selon l’idée qu’il faut bien donner un peu de soi quand on veut obtenir beaucoup, écrit-elle. Et cette question est trop peu souvent considérée sous l’angle du harcèlement et du viol. (…) Dans les maisons de production ou chez les décideurs, j’ai souvent entendu : “Toutes des salopes, toutes des putes de toute façon, ces actrices !” »

Arsenal classique du militantisme

Les célébrités ne sont pas les seules concernées. Sur les réseaux sociaux, le hashtag #balancetonporc, lancé le 13 octobre par la journaliste Sandra Muller, et #moiaussi, la déclinaison française du #metoo anglais, ont rassemblé plusieurs dizaines de milliers de personnes sur Twitter. « C’est une révolution, une prise de conscience, une incroyable libération de la parole des femmes », observe Fatima Benomar, porte-parole de l’association Les Effrontées, dans un communiqué du 18 octobre.

La mobilisation virale fait désormais partie de l’arsenal classique du militantisme. Mais son ampleur est sans précédent sur un sujet touchant aux droits des femmes. Elle est aussi inédite par sa nature, car elle n’émane d’aucune organisation féministe et dépasse largement les cercles militants. Chacune raconte ce qu’elle a vécu sur son compte Twitter ou Facebook. L’angle d’attaque choisi n’est pas non plus celui d’une campagne de sensibilisation féministe ordinaire.

« Là où une organisation choisira d’alerter sur les réseaux avec un angle précis, comme les transports en commun ou le monde du travail, #balancetonporc est universel. C’est n’importe quel harceleur, n’importe où », analyse Claire Blandin, professeure en sciences de l’information et de la communication à l’université Paris-XIII. La prise de parole collective résulte de la convergence de plusieurs facteurs : le climat médiatique créé par l’affaire Weinstein, bien sûr, mais aussi un élément « générationnel ».

« Raconter son agression, avec des détails parfois très intimes, suppose une acculturation aux réseaux sociaux et à leur fonctionnement », poursuit Claire Blandin. Cette mobilisation est en outre intervenue en France dans un contexte particulier. La décision du parquet de Pontoise de poursuivre pour atteinte sexuelle (passible de 5 ans de prison) et non pour viol (passible de 15 ans) un homme de 28 ans ayant eu des relations sexuelles avec une petite fille de 11 ans avait suscité l’indignation.

Tous les milieux concernés

La « Une » que le magazine Les Inrocks consacrait le 11 octobre au chanteur Bertrand Cantat, condamné pour l’homicide de sa compagne, Marie Trintignant a suscité la riposte du magazine Elle, qui faisait savoir le 17 octobre qu’il consacrait son éditorial à Marie Trintignant. « Son visage est devenu celui de toutes les femmes victimes de la violence des hommes, écrit la journaliste Dorothée Werner. Le visage des 123 anonymes tuées par leur conjoint l’an dernier. Celui des 33 inconnues qui, chaque jour, dénoncent un viol en France. Celui des femmes harcelées ou agressées – 216 000 plaintes déposées en 2016. A toutes ces femmes comme aux actrices contre Weinstein, comme à Flavie Flament contre Hamilton, il en faut, du courage. »

C’est comme si un couvercle avait sauté. Les médias s’emparent du sujet, invitant juristes, psychiatres, et militantes féministes à s’exprimer. Un phénomène qui était sous-jacent, banalisé, souvent intériorisé par les victimes, est dénoncé au grand jour. Plus d’une femme sur deux en France (53 %), et plus de six jeunes femmes sur dix (63 %) ont déjà été victimes d’agressions ou de harcèlement sexuel au moins une fois dans leur vie, selon un sondage Odoxa pour Le Figaro réalisé sur 995 personnes les 18 et 19 octobre.

Chacune, ou chacun peut faire le compte – les hommes sont également concernés (10 % selon le sondage Odoxa), souvent lorsqu’ils sont mineurs. « Le harcèlement sexuel touche tous les milieux, avec une prédilection pour ceux où un rapport de pouvoir s’exerce », affirme au Monde Marilyn Baldeck, déléguée générale de l’Association contre les violences faites aux femmes au travail.

La question des lendemains de cette mobilisation se pose déjà. Aura-t-elle un impact sur les comportements dans les rues, les entreprises, les universités, les familles ? « Il faut que la prise de conscience continue », espère Raphaëlle Rémy-Leleu, porte-parole d’Osez le féminisme !. Dimanche 29 octobre, un rassemblement « #metoo, dans la vraie vie », créé sur Facebook, est organisé à Paris. De son côté, le gouvernement a lancé le 16 octobre une concertation avant la présentation en 2018 d’un projet de loi « contre les violences sexistes et sexuelles », qui doit notamment comprendre un volet de lutte controversé contre le harcèlement de rue. La secrétaire d’Etat chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes Marlène Schiappa dit être ouverte « toute question qui émergera des discussions ». Nul doute que l’affaire Weinstein et ses suites les alimenteront.

22 octobre 2017

Andja Lorein

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