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Jours tranquilles à Paris

1 septembre 2017

Pierre et Gilles

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1 septembre 2017

Tempête Harvey: «Charlie Hebdo» se moque des sinistrés et fait scandale aux Etats-Unis

Ils ne sont plus Charlie. La une du journal satirique, qui se moque des victimes de la tempête Harvey, cette semaine, passe très mal aux Etats-Unis, surtout après la solidarité manifestée par de nombreux Américains lors de l’attaque de janvier 2015.

« Dégoûtant »

« Dieu existe. Il a noyé tous les néo-nazis du Texas », ironise Riss en couverture de Charlie Hebdo, qui semble confondre le Texas avec le rassemblement des suprémacistes américains à Charlottesville, en Virginie, début août. Républicain revendiqué, l’acteur James Wood ne digère pas. « Assez parlé de Je suis Charlie #traîtresdefrançais ».

charlie

1 septembre 2017

Escalade de la répression au Venezuela

Par Paulo A. Paranagua

Human Rights Watch demande aux Européens des sanctions contre les responsables de violations des droits de l’homme.

Au Venezuela, l’Assemblée constituante soumise au président Nicolas Maduro s’est érigée en tribunal contre les opposants et les dissidents. Mardi 29 août, le président du Parlement, Julio Borges, et d’autres députés de l’opposition ont été accusés de « trahison à la patrie » pour avoir soutenu les récentes sanctions américaines. Ancien ministre de l’intérieur de M. Maduro, le général Miguel Rodriguez Torres est aussi dans le collimateur.

La répression connaît une escalade, à Caracas et en province. CNN en espagnol et des radios ont été interdites – depuis le début de l’année, 49 médias ont été fermés. Des immeubles sont brutalement investis par les policiers à la recherche de protestataires. Les assaillants n’hésitent pas à piller les objets de valeur ou les denrées rares et à détruire au passage le mobilier ou les vitres en guise de représailles. Le Service bolivarien de renseignement (Sebin), la police politique, fait l’objet d’accusations de torture.

Mercredi, à Genève, le haut-commissaire des Nations unies aux droits de l’homme a publié un rapport sur le Venezuela qui pointe du doigt cette « intensification progressive de l’utilisation de la force ». « Le recours généralisé et systématique à une force excessive pendant les manifestations, et la détention arbitraire de manifestants et d’opposants » révèlent, selon l’ONU, « une volonté politique de réprimer des voix critiques et d’instiller la peur parmi la population ».

« Les armes sont d’un seul côté »

Principale analyste de Human Rights Watch (HRW) sur le Venezuela, Tamara Taraciuk estime néanmoins qu’il n’y aura pas de guerre civile entre les Vénézuéliens, comme le prétendent certains commentateurs. « Les armes sont d’un seul côté, celui du président Maduro, explique-t-elle à Paris, où elle a été reçue à l’Elysée, lundi. L’armée, les forces de sécurité et les groupes paramilitaires, dits collectifs, détiennent le monopole des armes à feu. »

Selon elle, il n’est pas possible de renvoyer dos à dos les deux camps, le pouvoir et l’opposition, comme si les violences étaient équivalentes de part et d’autre. La majorité des morts ont été tués par balle. Sur 124 cas examinés par l’ONU, 46 sont imputables aux forces de sécurité et 27 aux « collectifs », des groupes paramilitaires qui se réclament de l’ancien président Hugo Chavez (1999-2013). L’enquête sur les autres cas est toujours en cours.

« Les manifestants morts n’ont pas été victimes de bavures, mais d’une agression volontaire, comme le prouvent les tirs à bout portant », souligne l’analyste de HRW. En mai, l’ancienne procureure générale Luisa Ortega, l’égérie des chavistes dissidents limogée par la Constituante, avait exposé le cas de l’étudiant Juan Pablo Pernalete, tué par une grenade lacrymogène tirée à l’horizontale.

Depuis cinq mois, les manifestations de l’opposition suivent la même séquence, rappelle Tamara Taraciuk. Les rassemblements et les cortèges commencent de manière pacifique. Les forces de l’ordre les dispersent de manière brutale. Des jeunes radicalisés s’interposent alors avec des boucliers improvisés et renvoient les grenades lacrymogènes sur les policiers ou ripostent avec des jets de pierres ou de cocktails Molotov. Les « collectifs » agissent comme des supplétifs des forces légales, en parfait accord et coordination avec elles, participant à des perquisitions et effectuant des arrestations d’opposants ensuite remis à la gendarmerie.

« Dictature »

Depuis avril, le Forum pénal vénézuélien, un réseau d’avocats, a enregistré plus de 5 300 interpellations. Près d’un millier de personnes restent détenues, parfois sans charges et sans avoir été présentées à un juge. La justice a ordonné la libération de plus d’une centaine de prisonniers politiques, mais les autorités refusent d’obtempérer.

Plus de 700 manifestants ont été déférés devant des tribunaux militaires, accusés de « trahison à la patrie » ou de « rébellion », en dépit des normes constitutionnelles et internationales qui interdisent de faire juger des civils par la justice militaire. « Ces cours martiales se tiennent avec des officiers en uniforme dans des lieux improvisés, à des heures inopinées, parfois en pleine nuit, sans que la défense ou les familles soient prévenues », dénonce Tamara Taraciuk.

La communauté internationale est-elle en mesure d’imposer au pouvoir vénézuélien une issue négociée ? La crise humanitaire provoquée par les pénuries requiert des solutions d’urgence. L’Amérique latine et les Etats-Unis font pression en ce sens.

HRW demande aux Européens des sanctions contre les dignitaires de Caracas impliqués dans les violations de droits de l’homme. Le ministre de la défense, le général Vladimir Padrino Lopez, son collègue du ministère de l’intérieur, le général Nestor Reverol, ou encore les responsables de la gendarmerie, de la police politique et du parquet militaire, font partie des personnalités ciblées par HRW. « Ces sanctions n’auraient pas un effet purement symbolique, plaide Tamara Taraciuk. Elles enverraient un message dissuasif à tous les policiers ou militaires sous leurs ordres. Leurs crimes ne bénéficieront pas toujours de l’impunité. »

L’Union européenne doit « prendre des mesures » contre le régime Maduro, a renchéri, mardi, Antonio Tajani, président du Parlement de Strasbourg. Le même jour, le président français Emmanuel Macron qualifiait le Venezuela de « dictature ».

31 août 2017

La Trinité sur Mer - Ilôt de Stuhan au Men Du

ilot de stuhan au men du

31 août 2017

Nakid Magazines

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31 août 2017

Paris: la zone naturiste du Bois de Vincennes ouvre ce jeudi

Un "espace pour les naturistes" va ouvrir pour la première fois à Paris, au Bois de Vincennes, ce jeudi 31 août.

Une "expérimentation" très attendue va voir le jour à Paris ce jeudi 31 août. Près d'un an après avoir voté en faveur l'ouverture d'un espace naturiste au sein de la capitale, le projet de la mairie se concrétise. Du 31 août au 15 octobre, un espace dédié aux naturisme va ouvrir ses portes dans une zone du Bois de Vincennes.

"Cela participe à une vision ouverte de l'utilisation des espaces publics parisiens", explique Pénélope Komites, adjointe aux espaces verts de la maire de Paris, Anne Hidalgo.

Près de la réserve ornithologique

Cet espace sera gratuit et ouvert tous les jours de 8 heures de 19h30 et encadré par des panneaux de signalisation. Grand de 7.300m², il sera situé près de la réserve ornithologique du bois de Vincennes, au sein de la clairière située entre l'allée Royale et la route Dauphine.

La nudité et la tranquillité des usagers de l'espace naturiste et des promeneurs devront être respectées, aucune attitude de voyeurisme ou d'exhibitionnisme ne sera tolérée.

"Une libération" pour l'association des naturistes parisiens

"Une charte sera affichée autour de l'espace pour que les promeneurs et les joggeurs soient prévenus", assure Julien Claudé-Pénégry, chargé du développement des espaces urbains au sein de l'Association des naturistes de Paris (ANP) .

"C'est une véritable joie, c'est une liberté supplémentaire pour les naturistes", se réjouit-il en saluant "l'ouverture d'esprit de la mairie". Selon lui, "des milliers de personnes" sont susceptibles d'être intéressées en Ile-de-France.

J.A. avec AFP

31 août 2017

Toiletpaper

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31 août 2017

Gérard Rancinan - photographe

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31 août 2017

Cartes postales : Éditions Jack. 70 ans de belles images

Article de Lucie Bedet - Ouest France

L'année prochaine, les Éditions d'Art Jack, spécialisées dans la carte postale, fêteront leurs 70 ans, dans un contexte de stabilité du marché. Bertrand Stoll, petit-fils du fondateur de l'entreprise, tient les rênes des éditions et de l'imprimerie, situées à Louannec, dans les Côtes-d'Armor.

En six ans, les Éditions Jack ont racheté trois sociétés, embauché cinq salariés et continuent de commercialiser 18 millions de produits par an. L'entreprise semble se porter au mieux. Pourtant, les ventes de cartes postales ne sont pas en hausse. « Le marché se maintient péniblement, il est lié à la fréquentation touristique. Cela nous amène à faire des ventes saisonnières », explique Bertrand Stoll, P-DG des Éditions Jack. L'ensemble des cartes postales et des produits touristiques dérivés (sets de table, calendrier, agenda, jeux de cartes) sont fabriqués en interne, à Louannec.

La moitié du territoire français couvert

L'entreprise avance à la fois sur un aspect technologique, par l'acquisition d'un nouvel outil de production, mais également sur un aspect territorial. « On souhaitait pousser les frontières et nous sommes aujourd'hui présents sur la moitié du territoire français. Avec les trois rachats d'éditeurs, nous diffusons en Bretagne, en Normandie, au Pays Basque, dans les Landes et en région PACA. » Par volonté de faire travailler le tissu local, les productions ont été rapatriées dans les Côtes-d'Armor. Avec 24 employés, dont 15 sur le site breton, le pari est réussi.

« Pour perdurer et pour séduire le public, c'est à nous de nous renouveler. Les gens veulent être surpris, avoir de la nouveauté. » En distribuant essentiellement dans des enseignes souvenirs, les Éditions Jack se démarquent des cartes de grande distribution : « C'est comme un partenariat avec les commerçants, cela peut créer une effervescence. »

Une soixantaine d'artistes

L'entreprise s'est également tournée vers les cartes dites « luxe » et les collections photographiques. En tout, près de 25.000 références en perpétuel renouvellement. Les cartes doivent refléter qualité et créativité, alors l'entreprise traite avec une soixantaine d'artistes, photographes et peintres.

À la suite d'une forte demande du grand public, des produits souvenirs dérivés sont fabriqués depuis une quinzaine d'années. Agendas, calendriers, magnets et porte-clés représentent aujourd'hui 50 % du chiffre d'affaires de la société. Leurs prix, plus élevés, apportent un revenu non négligeable. Mais malgré leur importance économique, leur quantité reste faible : seulement 15 % de la production totale.

31 août 2017

31 août 1997 / 31 août 2017 : in memorem - Lady Diana

Lady-Diana

Monarchie. Diana a bousculé les codes

Vingt ans après la mort de la « princesse des coeurs », le Royaume-Uni rend hommage à Diana. Hier, des bouquets, des photos de celle qui fut affectueusement surnommée Lady Di, s'amoncelaient devant le palais de Kensington.

En mettant en exergue les raideurs de la famille royale britannique, la mort de la princesse Diana, il y a vingt ans, l'a forcée à se moderniser et se montrer plus accessible par la mise en place d'une machine de communication désormais bien rodée.

Alors qu'un peuple en larmes déposait des millions de fleurs devant les grilles de Buckingham et du palais de Kensington, après l'annonce de la mort de Diana, le 31 août 1997, le prince Charles - son ex-mari - et la reine Elizabeth II restaient retranchés dans leur domaine de Balmoral (Écosse), silencieux plusieurs jours durant.

Malgré la vague d'indignation qui montait dans tout le pays, la souveraine n'était sortie de son silence qu'à la veille des funérailles, lors d'une allocution télévisée exceptionnelle qui a marqué le début d'un tournant pour la monarchie britannique. « Paradoxalement, c'est la mort de la " princesse du peuple " et les effusions qu'elle a provoquées qui ont abouti à la nécessité (pour la famille royale) de s'adapter », explique l'expert en relations publiques, Mark Borkowski.

Après les nombreuses frasques qui avaient écorné l'image d'une institution distante, enferrée dans le protocole et la tradition, il s'agissait de reprendre le contrôle. Fini l'amateurisme de l'ancien service de presse du palais de Buckingham, dépassé par la machine médiatique, place aux professionnels des relations publiques.

« Une blague circulait à l'époque : quand les histoires les plus intéressantes sur Diana sortaient, les journaux du dimanche et les tabloïds appelaient le service de presse de Buckingham mais tombaient sur un répondeur » parce que « tout le monde était parti le vendredi à 17 h », raconte Mark Borkowski. Depuis, « tout a été révolutionné », poursuit-il.

Une image plus humaine

« La monarchie est de plus en plus le produit d'une campagne de gestion de l'information très sophistiquée », abonde Patrick Jephson, ancien secrétaire privé de Diana. La stratégie déployée vise à distiller, de manière pensée et maîtrisée, des informations positives sur la monarchie, tout en préservant au maximum l'intimité de ses membres. Un des principaux chantiers a été de donner une image plus « humaine » à Elizabeth II, réputée pour s'apitoyer plus volontiers sur le sort des chiens et des chevaux que sur celui de ses concitoyens.

Charles, raillé pour sa raideur un peu hautaine, a également fait des efforts, dépensant sur les vingt dernières années « des sommes faramineuses (...) pour gérer son image », indique Patrick Jephson. Il est parvenu à faire progressivement accepter sa relation, puis son mariage, en 2005, avec son ancienne maîtresse Camilla Parker-Bowles, perçue comme une briseuse de ménage. « Ils ont essayé de promouvoir les aspects positifs de la famille royale », explique Robert Jobson, expert de la famille royale et coauteur du livre « Diana : un secret bien gardé », citant le mariage en grande pompe du prince William avec Kate Middleton, en 2011, la naissance de leurs deux enfants, le jubilé de diamant d'Elizabeth II ou son simulacre de parachutage avec James Bond lors des Jeux Olympiques de 2012. « Ils voulaient être une famille plus accessible (...), plus résolument engagée envers leur pays » et non ces « aristos qui ne comprennent pas le peuple », souligne Mark Borkowski.

Un vent de fraîcheur

Cette stratégie semble avoir porté ses fruits. Aujourd'hui, l'institution monarchique paraît solide et la reine Elizabeth II est plus respectée que jamais alors que son règne bat un record de longévité. Apportant un vent de fraîcheur, la jeune génération a joué un rôle important dans cette révolution, prenant publiquement position sur des sujets sociaux comme les sans-abri ou les problèmes de santé mentale. William, 35 ans, malgré son deuxième rang dans l'ordre de succession au trône britannique, a toujours cultivé une image de simplicité et de modernité, encouragé dès son enfance par sa mère Diana.

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