Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité

Jours tranquilles à Paris

31 août 2017

Coco de Mer

coco314

coco577

Publicité
31 août 2017

Sensuelle.... Sexy.....Vu sur internet

sensuelle

sexy

sexy1

sexy10

sexy578

31 août 2017

Réseaux sociaux

Ce que nos applis disent de nous : Yacine, 15 ans, Snapchat dans le sang

Par Lina Rhrissi

Yacine Hadji est constamment sur l’application de messagerie éphémère, moins pour communiquer que pour « garder ses scores ». Premier épisode de notre série sur notre rapport aux applications.

« Ça, c’est Morgane qui est en vacances dans le Sud. Ça, c’est mon pote Thomas… » Les pouces de Yacine Hadji, 15 ans, passent frénétiquement d’un « snap » à l’autre sur l’écran du son tout nouvel iPhone SE. Ce lycéen habitant à Saint-Denis, adepte d’athlétisme et du jeu vidéo Halo, a eu son premier téléphone en classe de 5e alors qu’il n’avait que 12 ans, comme la plupart de ses camarades.

Depuis plus d’un an, il ne jure que par Snapchat. L’application est devenue populaire, car elle permet d’envoyer des vidéos, des photos ou des messages écrits qui s’autodétruisent. Aujourd’hui, c’est devenu un véritable réseau social grâce aux « stories », un flux public visible pendant vingt-quatre heures. Avec Instagram et YouTube, c’est l’une des seules applications que Yacine utilise quotidiennement.

Quand la communication se transforme en jeu

« Je suis obligé d’y aller au moins une fois par jour. Pour les flammes », lance mystérieusement l’adolescent :

« En gros, si tu envoies beaucoup de “snaps” à quelqu’un, l’emoji feu se met à côté de son nom et le but est de le garder. Par exemple, avec lui, j’ai un score de 58 flammes, ça veut dire qu’on a parlé 58 jours d’affilée. Et si on ne s’est rien envoyé depuis trop longtemps, un sablier apparaît. »

Dans l’univers Snapchat, tout est fait pour que l’expérience soit ludique (filtres déformants et masques d’animaux, trophées, avatars personnalisés) et qu’on passe le plus de temps possible dessus (l’entreprise revendique une moyenne de quarante minutes par jour passées sur l’appli pour ses utilisateurs de moins de 25 ans).

Le résultat est que l’amusement et le challenge finissent par passer avant la communication à proprement parler. Entre Yacine et ses meilleurs amis, les interactions virtuelles sont devenues un jeu qui ne s’arrête jamais. Sous nos yeux, il envoie en un mouvement une photo floue de sa couette à l’un de ses onze contacts enflammés. « Ouais, on fait ça quand on a la flemme de faire une vraie photo », justifie-t-il.

S’il veut voir des photos plus léchées, Yacine privilégie Instagram : « Je suis abonné à beaucoup plus de personnes, mes amis, mais aussi des célébrités. » Les comptes correspondent à ses centres d’intérêt : le rappeur Damso pour la musique, Nike Running pour le sport, Warner Bros pour les films américains, Xbox pour le gaming… Et de nombreux youtubeurs comme les membres du Woop, le Rire jaune ou Cyprien. « Là, je viens de voir sur la “story” Snapchat de Norman qu’il a sorti une nouvelle vidéo sur YouTube », dit-il. Entre YouTube, Instagram et Snapchat, c’est un échange permanent fonctionnant en vase clos.

Le jeune sportif se sert rarement de son ordinateur portable et, lorsqu’il le fait, c’est principalement pour télécharger des films illégalement ou pour faire des recherches scolaires. Le World Wide Web se limite à la barre de recherche Google. « Si vraiment je m’ennuie ou si je veux savoir un truc, je vais taper un mot, comme Apple, et cliquer sur l’onglet “actualité”. Comme ça, je vois s’ils ont un procès ou des nouveautés », explique Yacine. Le site d’information sur lequel il atterrit importe peu.

Mort de la télé et emoji seringue

La télévision est un objet appartenant carrément au passé. « Il n’y a rien d’intéressant là-dedans », glisse cruellement le lycéen. Son téléphone et son iPad 2 lui suffisent largement pour visionner des vidéos :

« Je ne regarde pas YouTube tout le temps. Mais c’est vrai que si je n’y ai pas été depuis deux, trois jours, je vais me rattraper pendant une bonne heure. »

Une pratique facilitée par le système d’abonnements et de notifications, qui le tiennent au courant des nouveautés, et par l’algorithme de recommandations :

« Grâce aux suggestions, je viens de découvrir Prime, qui a une personnalité différente de celle des autres. »

Ce futur élève de première S ne se considère pas comme accro, tout en admettant qu’il lui arrive d’être déconcentré par son téléphone quand il fait ses devoirs. Sa mère, Samia, gérante de supermarché, est plus circonspecte :

« Il travaille bien à l’école, donc je lui fais confiance, mais je ne sais pas ce qu’ils se racontent toute la journée. »

Elle se demande s’il pourrait se débrouiller sans Internet, « quand il oublie son portable, c’est comme si on lui enlevait la tête. »

Le langage secret des ados.

Un message reçu sur Snapchat : « Wsh rdv 14h rue Gabriel-Péri ». Cet après-midi, Yacine retrouve trois de ses copains, de retour de vacances ou restés en ville pendant le mois d’août, dans une crêperie qui vient d’ouvrir. A l’intérieur, Roban sort son Samsung Galaxy S6 pour photographier sa crêpe au Kit-Kat/marshmallows.

« On “snape” quand on est dans un nouvel endroit, quand on est à Paris, quand on est chez la famille, quand on joue à la Play, quand on va au sport, en cours… Bref, notre quotidien », détaille la pile électrique du groupe.

Le tout agrémenté d’un langage numérique qui leur est propre. « L’emoji seringue, ça veut dire le sang, la famille, un vrai pote, quoi », explique Kenza. Le cadenas, selon qu’il soit ouvert ou fermé, évoque le statut de célibataire ou en couple. « Et quand tu envoies un cœur bleu, c’est que tu “friendzone” la personne », s’esclaffe la discrète Lucille.

« Facebook, c’est dangereux, ils savent tout sur toi »

Malgré les difficultés de l’application préférée des ados à trouver son modèle économique et les efforts répétés de Facebook et Instagram pour copier ses fonctionnalités, elle a toutes les faveurs de la bande. « Les “stories” Insta ou Messenger, ça n’a aucun intérêt, ils ont juste recopié », estime Lucille. Pendant ce temps, Snapchat, qui vient d’introduire les conversations de groupe, remplace de plus en plus les SMS et appels téléphoniques.

À gauche, les flammes, à droite, la « Snap Map » de Yacine. | SNAPCHAT

Les quatre acolytes ont beau être ultraconnectés, ils n’en sont pas moins conscients de l’utilisation qui est faite de leurs données. Yacine s’est même documenté sur la question après avoir vu le film Snowden. « Je ne fais pas des choses que je pourrais regretter, mais je sais que je suis tracé », dit-il. Quand Snapchat a sorti « Snap Map », un outil de géolocation qui permet d’indiquer à ses amis où l’on est à tout moment, il l’a testé mais s’est rapidement mis « en mode fantôme ».

Le souci de confidentialité est d’ailleurs l’une des raisons qui l’a éloigné de Facebook, qu’il lui arrive de ne pas consulter pendant des jours et sur lequel il ne publie quasiment plus rien.

« Facebook, c’est plus dangereux, ils savent tout sur toi. Et puis tu peux aller voir le compte des gens sans qu’ils le sachent. Sur Snapchat, au moins, tu sais qui t’ajoute et qui regarde tes photos. »

31 août 2017

Yves Saint Laurent - save the date...

saint lurent22

31 août 2017

Éolien marin : l’Europe fait la course en tête

eolien OF

Le continent européen concentre plus de 90 % de la production mondiale d’électricité par éoliennes offshore. En France, les premières installations se font encore attendre.

Un règne sans partage. C’est ce que met en lumière la dernière parution des Données économiques maritimes de l’Ifremer, l’Institut français de recherche pour l’exploitation de la mer. Publié lundi, le document affirme que l’Europe concentre près de 91 % de la production mondiale d’électricité via l’éolien marin.

Plus de 3 589 turbines

Avec 3 589 turbines installées sur ses façades atlantique et baltique, le continent dispose d’une capacité de 12 631 mégawatts (MW). C’est presque la puissance de la seconde centrale hydroélectrique au monde : le barrage d’Itaipu, au Brésil.« L’Europe est pionnière dans ces filières, commente Sébastien Ybert, coordinateur énergies marines renouvelables pour l’Ifremer.C’est elle qui a lancé la dynamique, notamment le Danemark qui a très vite misé sur le développement de l’éolien marin. » Et ce n’est pas près de s’arrêter. En 2016, les investissements européens dans les éoliennes offshore ont atteint près de dix-huit miliards d’euros.

Une répartition inégale

Le beau score de l’Europe dans la course au vent offshore cache néanmoins d’importantes disparités. Le Royaume-Uni a raccordé à lui seul près de 40,8 % de la puissance européenne dans le secteur. Il est suivi de près par l’Allemagne (32,5 %), puis le Danemark (10,1 %).« Les pays côtiers n’ont pas tous le même potentiel » , explique Sébastien Ybert. Tous ne disposent pas en effet des mêmes ressources en vent ou des mêmes reliefs de fonds marins. Plus ce dernier est profond, plus il est difficile d’y fixer des éoliennes. La solution pourrait venir des éoliennes flottantes, une technologie encore à l’étude mais qui permettrait de «s’affranchir de la profondeur » .

La France en retard

Mais où est la France dans tout ça ? Loin derrière ! Bien qu’il dispose du deuxième potentiel européen, l’Hexagone n’a toujours pas posé une seule éolienne au large de ses côtes. En cause, les nombreuses procédures qui ralentissent les projets, comme les recours déposés par des associations de protection de l’environnement. La France s’est tout de même engagée à installer pour 3 000 MW d’éoliennes offshore d’ici 2023. Huit projets sont actuellement à l’étude ou prêts à voir le jour comme dans la baie de Saint-Brieuc (Côtes-d’Armor) ou au large de Fécamp (SeineMaritime), dont les eaux devraient accueillir respectivement soixantedeux et quatre-vingt-trois éoliennes dans les prochaines années.

Thomas MOYSAN. Ouest France

Publicité
30 août 2017

Extrait couverture de ELLE avec Brigitte Macron

elle macron brigoitte

30 août 2017

« La Chine préférerait un voisin plus calme, mais la crise l’arrange »

Entretien : Philippe Le Corre, chercheur à la Harvard Kennedy School.

Encore un tir nord-coréen, encore une provocation…

C’est le 80e tir de missile depuis la mort de Kim Jong-il (en 2011), le père de Kim Jong-un. La situation devient extrêmement dangereuse. On n’est pas sûr du degré de technicité des militaires nord-coréens. On n’est également pas à l’abri d’un accident sur une ville d’Hokkaido.

La Chine a obtenu l’arme nucléaire contre la volonté des États-Unis (1964). Considère-t-elle normal que son voisin l’obtienne ?

Elle n’y est pas favorable. Il y a certes un aspect « pays vassal », mais le côté irresponsable et hors de contrôle de Kim, pour rester au pouvoir, n’est pas une bonne chose pour la Chine. D’un autre côté, elle ne veut pas non plus d’une péninsule coréenne réunifiée.

Pékin peut-elle faire plier Kim Jong-un, seule ?

Les Chinois ne cessent de répéter qu’ils n’ont pas un impact aussi fort que l’on croit, sur les décisions de Pyongyang. C’est la grande interrogation. Est-ce que Kim Jong-un écoute vraiment ce que dit Pékin ? Il n’a jamais rencontré Xi Jinping. Il a rencontré une fois un membre du comité permanent du bureau politique chinois. Kim Jong-un fera tout pour amener les États-Unis à négocier. Le problème nucléaire nord-coréen ne s’arrêtera pas. On va vivre avec cette menace.

Pékin a pourtant accepté d’appliquer 100 % des sanctions des Nations unies…

La Chine détient la clé de l’essoufflement du régime nord-coréen. Elle a la possibilité de décider de fermer sa frontière. Mais trois millions de Chinois d’ethnie coréenne vivent du commerce avec la Corée. Si tout cela s’arrête brutalement, ils protesteront. La Chine ne veut pas de troubles sociaux avant le 19e congrès du Parti, en octobre.

Quel intérêt pour la Chine de suivre les résolutions internationales ?

La grande négociation entre Washington et Pékin a lieu en parallèle. Si la Chine n’utilise pas son veto au Conseil de sécurité des Nations unies, cela veut dire qu’elle juge que les États-Unis doivent faire un geste : comme ne pas imposer de sanctions économiques contre les produits chinois sur le sol américain. Cette crise arrange bien les Chinois, ils en tirent parti. Elle leur permet de faire levier sur d’autres sujets, dont le différend militaire en mer de Chine du Sud.

Recueilli par Christelle GUIBERT.

chine etetas unis corée

30 août 2017

Fête de l'Humanité - save the date

humanite

30 août 2017

Un chien à l'Elysée...

chien macron

chien macron1

30 août 2017

David LaChapelle : Le livre sortira cet automne

david delachapelle

L’ar­tiste améri­cain de 54 ans, connu notam­ment pour ses créa­tions surréa­listes, sortira en décembre prochain Lost + Found, un livre retraçant sa carrière du New York des années 1980 à aujourd’­hui. Il inclura, comme l’ex­plique Enter­tain­ment Tonight, 150 clichés de stars rencon­trées au fil des années. Et quoi de mieux pour illus­trer le travail d’une vie que de mettre en couver­ture une icône popu­laire dans le plus simple appa­reil ? Rien, évidem­ment.

Mais devant l'objectif du génial David LaChapelle, poser en tenue d'Eve devient de l'art. Pour la couverture de son nouveau recueil de photographies qui sera publié aux éditions Taschen à l'automne prochain, Miley Cyrus apparaît en papillon emprisonné au milieu des branches de cerisier, Venus de Botticelli moderne aux couleurs flashy. De nombreuses stars feront partie de l'album de 278 pages dont les regrettés David Bowie, Whitney Houston ou Amy Winehouse mais aussi Hillary Clinton et la famille Jenner-Kardashian.

http://davidlachapelle.com/books/lost-and-found_1/

Publicité
Publicité