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Jours tranquilles à Paris

4 janvier 2017

Nu Muses

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4 janvier 2017

Fillon nargue la gauche

Le candidat fera un grand meeting le soir du second tour de la primaire du PS.

Par   Olivier Beaumontet Valérie Hacot

C’est ce qui s’appelle un pied de nez ! Pour son premier grand meeting parisien de candidat de la droite à la présidentielle, François Fillon a choisi la date du dimanche 29 janvier, jour du second tour de la primaire de la gauche. « Ce sera une démonstration de force », anticipe son porte-parole, Thierry Solère, qui précise que ce rendez-vous attendra des milliers de supporteurs dans la vaste salle du Paris Event Center de la Villette (XIX  e)… là même où un certain Nicolas Sarkozy avait rassemblé les siens en mai 2015 pour le congrès fondateur des Républicains.

Le pari est, en tout cas, plutôt culotté, alors que tous les regards seront tournés ce jour-là vers le résultat de cette primaire qui désignera le candidat officiel de la gauche à la présidentielle. L’un de ses principaux adversaires, donc.

Mais qu’on se le dise, après des semaines de diète médiatique et de retrait de la sphère publique — ce qui a même inquiété dans son propre camp —, Fillon a décidé de reprendre le manche. Hier matin, il s’est donc rendu dans un centre Emmaüs de Paris avant de s’inviter dans la soirée sur le plateau du 20 Heures de TF 1.

Objectif : assumer son programme radical, alors que certains adversaires l’accusent d’avoir déjà reculé sur quelques points, notamment sur la Sécu. « Je ne change pas de programme, je réformerai la Sécurité sociale », a-t-il martelé hier soir, affirmant vouloir « remettre de l’ordre » et rejetant toute forme de brutalité : « Je suis gaulliste et de surcroît chrétien. Je ne prendrai jamais une décision contraire au respect de la dignité humaine. » Quid de sa promesse, à ce jour non tenue, de nommer juste après la primaire de novembre ses principaux futurs ministres ? « Bien sûr, je vais le faire ! » a-t-il juré, sans pour autant préciser son calendrier.

A quatre mois du premier tour de la présidentielle, Fillon accélère donc le tempo. Avant son grand meeting parisien du 29, d’autres rendez-vous sont d’ores et déjà au programme pour les prochains jours. Au lendemain de ses vœux à la presse le 10 janvier, il se rendra ainsi à Nice pour un autre gros rassemblement programmé à l’Acropolis, organisé par Eric Ciotti, l’ex-porte-flingue de Sarkozy. Avec, à la clé, un saut de puces vers Menton et la frontière italienne pour illustrer les thématiques Europe et sécurité, chères à Marine Le Pen. Tandis que des petits déplacements sont également au menu, notamment un dans l’Ain sur le thème de l’apprentissage et sans doute un autre à Toulouse chez l’avionneur Airbus, là aussi l’occasion de mettre le thème de l’Europe à l’honneur. Un agenda bien rempli.

4 janvier 2017

Oscar Wilde au Petit Palais

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4 janvier 2017

"Grimaces et misère" - Petit Palais - Paris

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4 janvier 2017

Terry Richardson (photographe)

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4 janvier 2017

Librairie anglaise à Paris

3 janvier 2017

52 ans après Simon & Garfunkel jouent «Sound Of Silence» comme eux seuls peuvent le faire

3 janvier 2017

Milo Moiré (artiste) - extrait de son calendrier 2017

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3 janvier 2017

Il y a la neige… et la neige de pollution !

C’est un phénomène qui est exceptionnellement fréquent ces derniers jours sur le pays. Des flocons liés à la pollution aux microparticules.

Par   Vincent Mongaillard

On l’appelle neige de pollution, neige urbaine ou encore neige industrielle. Ce très léger manteau blanc qui n’a rien de magique ni de poétique s’est invité ce week-end en plaine aux abords de certaines villes d’Ile-de-France, de Bretagne, des Pays de la Loire, de Lorraine, de Bourgogne et des Hauts-de-France.

Contrairement à celle, « ordinaire », qui est tombée hier dans un bon quart nord-est, qui tombera encore ce matin de manière très timide sur le Centre-Est et qui se forme à partir de poussières ou de grains de sable, cette neige des temps modernes voit le jour grâce aux particules fines stagnant dans l’atmosphère. Des impuretés essentiellement rejetées par les usines et les cheminées de particuliers. Les émissions des pots d’échappement des véhicules sont, elles, très faiblement incriminées puisqu’elles ne prennent pas suffisamment de hauteur pour pouvoir se métamorphoser en flocons.

Ce phénomène, peu courant et difficilement prévisible — qui, en principe, n’est pas dangereux pour la santé —, n’est pas nouveau. En février 2010, par exemple, il avait recouvert d’une couche d’un centimètre d’épaisseur le sol dans une partie des Yvelines et de l’Essonne. En décembre 2013, il ciblait cette fois l’agglomération lyonnaise.

Ce qui est exceptionnel en revanche cette saison, c’est le nombre élevé d’épisodes ces dernières semaines, disséminés sur une bonne partie de notre territoire. Loin des cimes, Strasbourg (Bas-Rhin), il y a un mois, a été la première ville frappée.

Elle se constitue entre 200 et 300 m d’altitude

Les pics de pollution importants enregistrés au cours du mois de décembre dans les grandes métropoles expliquent, en partie, ces chutes accrues. Pour que ces flocons citadins apparaissent, il faut également des températures négatives, des brouillards givrants et une absence de vent. De la vapeur d’eau sous forme de gouttelettes se fixe alors sur les microparticules de polluant utilisées comme noyaux de condensation, puis gèle avant de se transformer en neige et ainsi blanchir les sols d’une fine pellicule glissante. Elle se constitue dans les très basses couches de l’atmosphère, dans des stratus culminant à 200-300 m. « La neige classique, elle, va naître dans les nuages de haute altitude à des températures plus basses. Mais quand elle est au sol, on ne voit pas de différence à l’œil nu avec sa sœur industrielle », constate Stéphane Nedeljkovitch, météorologue à MeteoNews.

Pour les professionnels du ciel, l’observation tourne parfois au casse-tête. « Différencier les chutes de neige industrielle, très localisées dans un périmètre de quelques kilomètres, des petites chutes de neige classique est assez difficile, surtout lorsqu’il y a un mélange des deux phénomènes », reconnaît Emmanuel Demaël, ingénieur prévisionniste à Météo France. Il faut dire aussi qu’il existe peu d’études scientifiques avancées sur ce sujet, à la différence de celles qui se sont intéressées depuis des siècles à la bonne poudreuse de nos sommets hexagonaux.

3 janvier 2017

Fétichisme - Vu sur instagram

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