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Jours tranquilles à Paris

13 novembre 2020

Martin Parr - Frac Bretagne - Rennes

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13 novembre 2020

Extrait d'un shooting

shoot48

12 novembre 2020

«Noir & Blanc - Une esthétique de la photographie»

 Du 12 novembre au 4 janvier • Grand Palais 3, avenue du Général Eisenhower 75008 Paris

Une histoire de la photographie en 150 images noir & blanc puisées dans la collection de la Bibliothèque nationale de France, de Nadar à Valérie Belin en passant par Man Ray et Helmut Newton.

12 novembre 2020

Vu sur internet

jaime67

9 novembre 2020

« Quinquin », 6 ans, mort pour la France

Par Thomas Saintourens, Aixe-sur-Vienne, Haute-Vienne, envoyé spécial

En 1944, ce petit garçon, fils d’un chef résistant, était la mascotte des réseaux de la région de Limoges. Soixante-seize ans après, un hommage lui est rendu pour saluer sa mémoire et son rôle d’agent de liaison.

A première vue, ce n’est qu’un banal champ de blé, sous le ciel gris d’une fin d’après-midi d’automne. Deux hommes y cheminent lentement, côte à côte. En devisant, ils convoquent, par quelques formules connues des seuls initiés, la mémoire de l’été 1944, l’époque où le maquis du secteur « Ouest Haute-Vienne » s’activait dans les parages. « Verrue » : tel était, parmi les résistants, le nom de code de ce champ isolé, où ils guettaient le parachutage de matériel. « Le myosotis est ma fleur préférée », annonçait la BBC avant ces opérations clandestines. Les armes et les munitions tombaient du ciel, aussitôt récupérées par l’armée des ombres du Limousin.

A se promener de la sorte en 2020, on se surprend à scruter les nuages, à tendre l’oreille, à ressentir le bourdonnement d’un B-17 anglais, à percevoir le cliquetis des lampes torches assurant, en morse, que la voie est libre. C’est ainsi : Aixe-sur-Vienne porte en ses vallons la mémoire de ces maquisards. Leur histoire se confond également avec celle d’une famille, les Pinte. L’un d’eux, Eugène, commandait le centre de résistance local. Marc Pinte et Alexandre Brémaud, nos deux arpenteurs du soir, sont ses descendants. En marchant, les cousins honorent aussi, comme en pèlerinage, le souvenir du plus jeune fils d’Eugène, prénommé Marcel. Ce gamin que tous surnommaient « Quinquin » est mort ici même le 19 août 1944. Il avait 6 ans, 4 mois et 6 jours.

Un drame longtemps demeuré secret

La discrétion étant une seconde nature chez les Pinte, ce drame est longtemps demeuré secret. « Mon père [l’un des grands frères de Marcel] n’a jamais été bavard sur la question. Pour eux, c’est une triste période, une jeunesse gâchée. Il est resté une forme de pudeur », explique Marc Pinte, 69 ans, lui-même peu friand des célébrations trop effusives. Tout juste avait-on conservé, telle une relique, une lampe torche chromée (de celles destinées à guider les avions anglais), ainsi qu’une toile de parachute jaune, recyclée après-guerre en simple housse pour protéger les vêtements de la poussière.

Il a fallu qu’Alexandre Brémaud pose bien des questions, du temps où il était enfant, pour que les non-dits se fissurent. « Ma grand-mère [une sœur aînée de Marcel] me racontait des anecdotes, confie-t-il, mais presque tous les documents ont été détruits après la guerre. Concernant Marcel, personne n’en parlait à la maison. J’étais frustré, alors j’ai commencé à chercher du côté des archives municipales, départementales, puis militaires… »

Cet homme de 28 ans, employé à l’Institution Beaupeyrat – la plus grande école privée de Limoges –, s’est mué en rat de bibliothèque pour reconstituer la biographie de « Quinquin », notamment en confrontant les témoignages des survivants au maigre dossier établi à son nom aux archives militaires du fort de Vincennes, près de Paris.

Attablé dans un café de bord de route, vide en cette soirée maussade, Alexandre Brémaud déballe de sa sacoche un porte-documents bleu. Le fruit de ses recherches : 194 pages sur les résistants locaux, à commencer par Quinquin lui-même. Voici sa frimousse sur un cliché en noir et blanc, non datée, probablement pris l’hiver : il sourit, fier et espiègle sous son béret. Un maquisard, trois fois plus grand que lui, pose une main protectrice sur son épaule. Quelques pages plus loin, nous découvrons son attestation posthume de résistant, au grade de sergent, datée du 4 octobre 1951. Deux documents plus récents, obtenus à mesure qu’avançaient les investigations d’Alexandre Brémaud, complètent la partie administrative : sa « carte verte » de combattant volontaire de la Résistance, datée de 2013, ainsi que la mention « Mort pour la France », accordée en 2018 par l’Office national des anciens combattants.

Le 11 novembre, Marcel Pinte recevra un nouvel hommage – visible de tous celui-là. Son nom sera gravé sur le monument aux morts d’Aixe-sur-Vienne, surplombé d’un coq de bronze. « A ses enfants morts pour la France » : l’intitulé préexistant, désormais si banal, semble avoir été écrit pour lui.

Evoquer sa vie nécessite de faire d’abord connaissance avec son père, Eugène Pinte, nom de code « Athos » ou « le Commandant », comme on l’appelait alors, même au sein de la famille. C’est encore en le désignant ainsi que ses descendants, Marc Pinte et Alexandre Brémaud, interpellent aujourd’hui sa mémoire. « Quand on dit “le Commandant”, on sait de qui on parle, assure le premier. C’était le patriarche, un sacré mec. » Comme si son autorité continuait de planer sur la lignée. Comme si son visage serein, regard pénétrant sous des paupières mi-closes, hantait toujours les bois de l’ouest de Limoges, prêt à lever une armée.

Une fermette isolée comme QG

Eugène Pinte n’était pas un Limousin. C’était un gars du Nord, né en 1902 à Neuville-sous-Montreuil, dans le Pas-de-Calais. Il fait ses classes sans perdre de temps, devenant l’un des plus jeunes officiers du pays sous la houlette du maréchal Lyautey. Après la débâcle de la bataille de France (mai-juin 1940), le ressac de l’armée en déroute l’entraîne jusque dans le Lot. Mais l’officier qu’il est, réputé pour son sang-froid, est déjà déterminé à poursuivre le combat par d’autres moyens : en répondant à l’appel lancé le 18 juin par le général de Gaulle.

« LES ROUTES N’ÉTAIENT PAS GOUDRONNÉES, C’ÉTAIT UN ENDROIT DISSIMULÉ, OÙ LA FAMILLE POUVAIT VIVRE EN AUTARCIE »

Le commandant Pinte s’installe à Limoges, où il dégotte un emploi aux archives militaires. Une couverture commode pour piloter clandestinement l’Organisation de résistance de l’armée (ORA) de la zone ouest. Protégé par son supérieur, il profite de son laissez-passer officiel pour gérer les affaires courantes d’un chef de maquis (transmission d’informations, organisation de sabotage, coordination des réseaux…). En guise de QG, il loue une fermette isolée dans les bois au lieu-dit La Gaubertie, à 15 km à l’ouest de Limoges. Un emplacement stratégique, assez proche de la capitale limousine, où grenouillent officiers nazis, collaborateurs et partisans.

Cuisinier, mécano, médecin, cultivateurs, occupent bientôt les bâtiments construits autour du modeste logis du « Commandant », accompagné de sa femme et de leurs cinq enfants. Un opérateur radio, surnommé « Tyrolien » – ou encore « l’Anglais » –, est chargé, depuis leur salle à manger, de maintenir le contact avec Londres. Au dîner, pour effrayer Marcel, le petit dernier, l’hôte au transistor s’amuse à faire mine d’avaler la capsule de cyanure qu’il garde sur lui, au cas où les choses tourneraient mal.

Des documents cachés sous sa chemise

« Les routes n’étaient pas goudronnées, c’était un endroit dissimulé, où la famille pouvait vivre en autarcie », raconte Alexandre Brémaud en traversant le hameau où cohabitent désormais quelques descendants de résistants et des néoruraux entichés de ce cadre champêtre.

Chaussé de longues bottes et coiffé d’un béret militaire, « le Commandant » sait galvaniser ses troupes. En 1941, ils sont une quarantaine à composer son « corps franc » ; ils seront plus de 1 200 à l’été 1944, formant deux bataillons complets, répartis dans cinq cantons à l’ouest de Limoges. Pas de passe-droit pour la famille. Son épouse, Paule, orchestre les allées et venues des partisans, gère les tâches ingrates. Les quatre enfants les plus âgés, filles comme garçons, déscolarisés le temps de l’action, n’ont d’autre choix que de résister de toutes leurs forces.

Et Marcel, le petit dernier ? Avec sa bouille d’ange et son regard malicieux, il tient le rôle d’un véritable agent de liaison. Haut comme trois pommes, il n’a pas son pareil pour passer des messages entre La Gaubertie et les fermes voisines. Il sait aussi accompagner les adultes, en tramway, jusqu’au centre de Limoges, pour transmettre des documents, cachés sous sa chemise ou dans ses poches, sans être fouillé par les soldats allemands.

Le gamin devient vite la mascotte des maquisards du secteur. Pour eux, il est « Quinquin », en référence à ses origines nordistes (il est né à Valenciennes), et à la fameuse berceuse du chansonnier lillois Alexandre Desrousseaux (1820-1892). Le p’tit Quinquin d’Aixe-sur-Vienne, on le protège des combats, on lui interdit les missions les plus dangereuses. Mais la Résistance n’est pas un jeu de cache-cache géant. L’espérance de vie d’un maquisard actif est alors estimée à quelques mois… Lorsqu’un compagnon rapporte au « Commandant » que le fiston entonne des chants du maquis durant ses promenades dans les bois, celui-ci le sermonne. Ne jamais se faire repérer : la règle vaut pour tous. Même à 6 ans, il doit maîtriser l’art du camouflage, en toutes circonstances.

L’histoire s’accélère à l’été 1944. Les Allemands, encerclés à Limoges, tournent comme des fauves en cage. La mystérieuse ferme aux maquisards figure dans leur ligne de mire. Un soir, deux prétendus « représentants en cirage » toquent à la porte. Paule leur ouvre. Elle fait barrage sur le seuil de la maisonnette. Le ton monte. « Y a du maquis ici ? », insistent les visiteurs. Paule réplique : « Ah ces salopards, ils sont la honte de la France ! » Le duo repart, sans avoir remarqué le poste d’écoute posé sur la table de la cuisine…

Parachutes noirs

Bientôt, le rythme des largages à la « Verrue » s’accélère, les communications avec Londres se multiplient. La grande bataille est imminente. « Le myosotis est ma fleur préférée », crachote la BBC. Au matin du 19 août 1944, avant le lever du soleil, un arrivage se prépare. Des maquisards armés sécurisent le périmètre. Il faut faire vite, ramener les containers à l’abri et se terrer de nouveau. Dans l’effervescence, un Sten – une mitraillette anglaise qui s’emballe facilement – lâche une rafale incontrôlée. Marcel, touché de plusieurs balles, s’effondre dans l’herbe. Porté en urgence à La Gaubertie, le garçonnet meurt dans les bras de sa mère. Un faux certificat de décès signé du médecin du maquis taira les circonstances réelles de l’accident afin de préserver les secrets du secteur ouest.

« LES ANGLAIS SAVAIENT QUE LE P’TIT MARCEL AVAIT JOUÉ UN VÉRITABLE RÔLE »

« Le Commandant » garde en lui son malheur. Il doit poursuivre les combats coûte que coûte. Limoges est sur le point de céder. Pourtant, le 21 août, au risque de compromettre leurs missions, les chefs maquisards des alentours convergent vers Aixe afin de rendre hommage à « Quinquin ». Le petit cercueil, enroulé dans un drapeau bleu-blanc-rouge, est transporté à l’arrière d’un camion jusqu’au cimetière. A peine séchées les larmes, le commandant et ses compagnons filent à Limoges. Le soir même, ils sont les nouveaux maîtres de la ville.

Quelques jours plus tard, un ultime largage de containers a lieu à « Verrue ». Cette fois, les toiles des parachutes sont noires, en hommage au fils du Commandant. « Les Anglais savaient que le p’tit Marcel avait joué un véritable rôle : ce parachutage, c’est la carte de visite envoyée à la famille quand vous ne pouvez pas vous rendre aux obsèques », raconte Marc Pinte, les yeux rougis quand il évoque cet oncle, enfant pour l’éternité, qui serait aujourd’hui âgé de 82 ans.

Usé par la guerre et le chagrin, « le Commandant », devenu administrateur d’état-major, meurt à son tour en 1951, à l’âge de 49 ans. Son certificat de décès décrit un corps rongé par des maladies non soignées, tant il voulut toujours dissimuler ses faiblesses. Il rejoint son petit dernier dans le caveau familial d’Aixe-sur-Vienne, en surplomb des bosquets où il organisait la Résistance. Sur ce tombeau de marbre rose, parmi les fleurs et les hommages, est disposé un panonceau de faïence. Il représente, sous un ciel de lune et d’étoiles, deux parachutes noirs et trois feux guidant les avions. On y lit cette phrase codée, devenue épitaphe : « Le myosotis sera toujours notre fleur préférée ! »

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8 novembre 2020

Milo Moiré

7 novembre 2020

Joe Biden

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ouest france 7 novembre

La une de Ouest France ce 7 novembre 2020

7 novembre 2020

Le PLAYBOY allemand fête les 100 ans d'Helmut Newton

newton playboy

7 novembre 2020

Joe Biden, le profil d’un « Président normal »

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En 2008, Obama avait fait fort opportunément de Biden son vice-président afin de compenser son inexpérience en politique étrangère. Photo Jim Watson/AFP

Article de Christian Makarian

Idéalement placé pour succéder à Donald Trump à la Maison Blanche, Joe Biden est un vieux routier de la politique américaine dont le caractère a été forgé par les épreuves de la vie.

Autant vous y habituer : de son vrai nom, il s’appelle Joseph Robinette Biden Junior. Né en 1942 à Scranton, dans cette Pennsylvanie devenue si cruciale en 2020, il est le fils d’un vendeur de voitures et ne cache pas son ascendance à la fois irlandaise catholique et française huguenote. Durant sa prime enfance, il souffre d’un bégaiement qui fait rire ses camarades de classe ; de quoi déchaîner la colère de sa mère, femme de caractère d’origine irlandaise, qui n’hésite pas à aller rosser un professeur qui s’était moqué de son fils.

Joe Biden, 78 ans le 20 novembre prochain, est, à lui seul, un résumé de la fable du lièvre et de la tortue. Il a suivi des études d’histoire et de sciences politiques, complétées par un diplôme de droit plus tardif, parcours dans lequel on chercherait en vain la passion. Marié assez jeune avec Neila Hunter, devenu père de trois enfants, il entre dans un cabinet d’avocat pour assurer le train de vie de sa famille (il enseigne aussi à l’Université de Wilmington).

 

Sauf que son employeur est très engagé politiquement dans le camp démocrate, ce qui met d’emblée Joe dans le bain. Dès novembre 1970, Biden rejoint les rangs démocrates, ce qui le conduit à se faire élire au Sénat (au titre du Delaware), en 1972, devenant ainsi le plus jeune sénateur de la chambre haute.

Sa vie subit alors une terrible épreuve : six semaines après être entré au Sénat, son épouse et ses trois enfants sont victimes d’un dramatique accident de la route. Neila et sa fille (Naomi Christina, âgée de treize mois) décèdent ; ses deux fils, Beau et Hunter, en réchappent au prix de graves blessures. Plus tard, il confessera : « Pour la première fois de ma vie, j’ai compris qu’on pouvait se suicider, en conscience ».

Adversaire résolu puis vice-président d’Obama

Joe doit se reconstruire ; c’est la politique, cet art de donner de soi pour se faire aimer des foules, qui va l’aider. Il siège au Sénat pendant trente-six années d’affilée, en forgeant patiemment l’image d’un homme de dialogue, résolument centriste et modéré, qui acquiert la réputation de trouver des solutions bien plus que celle de mener des combats acharnés.

Président de la commission des Affaires judiciaires, poste-clé, puis à la tête de la commission des Affaires étrangères, il conforte son statut de politicien modéré. Ce qui est évidemment insuffisant pour briguer la candidature à la présidence : c’est sans surprise qu’il échoue par deux fois à l’investiture démocrate, en 1988 et en 2008, ce qui lui vaut au moins d’être remarqué par Barack Obama. Mais pas pour son amabilité : pendant la campagne des primaires démocrates, Biden ne cesse de railler l’incompétence d’Obama, il prétend carrément qu’il n’a pas l’étoffe d’un président. Pire, il qualifie ce dernier de premier candidat « afro-américain qui s’exprime bien, qui soit brillant, propre sur lui et beau garçon ». Ce n’est qu’une des nombreuses gaffes dont Biden est coutumier.

Peu rancunier, Obama en fait fort opportunément son vice-président afin de compenser son inexpérience en politique étrangère. Le tandem fonctionne, il est reconduit après la réélection d’Obama, en 2012. C’est ce statut « vice-présidentiel » qui lui a servi de tremplin, en 2020, pour triompher de ses principaux concurrents, plus à gauche que lui, lors des primaires démocrates.

Guère brillant mais maître de ses nerfs

Son destin familial le poursuit durement. Alors qu’il s’était remarié, en 1977, à Jill Tracy Jacobs (sa conjointe actuelle) et qu’il avait donné naissance à son quatrième enfant, Ashley (née en 1981), son fils Beau, brillant procureur général du Delaware, meurt d’un cancer au cerveau, en 2015. Malgré ses multiples maladresses verbales, le catholique Joe Biden a toujours évoqué ses épreuves personnelles avec une pudeur et une sincérité qui ont ému le public américain.

C’est en partie cette sincérité, en dépit des mauvaises affaires ukrainiennes de son autre fils, Hunter, qui lui permet aujourd’hui de prendre l’avantage sur le bulldozer Trump, lui-même au bout de ses mille manœuvres. Tout au long de la campagne, « Sleepy Joe », « Joe l’endormi » selon le sobriquet infligé par Donald Trump, n’aura jamais étonné par son brio ; mais, lors du suspense du dépouillement, il aura surpris par la maîtrise de ses nerfs. Un « Président normal », somme toute, avec toutes les limites que cela suppose…

7 novembre 2020

'HAZEL DREAMS' UNE NOUVELLE HISTOIRE VISUELLE DE 'GARRETT RUDOLPH' {NSFW / EXCLUSIVE EDITORIAL}

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Le photographe Garrett Rudolph  et sa partenaire / mannequin Krista Nipp ont  créé cette belle histoire érotique pour l' éditorial du long métrage NAKID d'aujourd'hui  intitulé « HAZEL DREAMS ». Garrett et Krista ont tourné le long métrage avec leur chien qui est malheureusement décédé depuis, ce qui a été dur pour les deux artistes pendant la pandémie COVID. Ils ont fait un voyage récemment pour sortir de la maison et alors qu'ils se sont arrêtés sur la route pour camper une nuit, le résultat est la nouvelle exclusivité d'aujourd'hui, uniquement sur NAKID .

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